Du sens de la souffrance physique

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ti'hamo
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Re: Du sens de la souffrance physique

Message non lu par ti'hamo » lun. 14 juin 2010, 20:18

C'est toute la plénitude de l'amour de se donner sans que cela réponde à aucun besoin donc à aucun manque.

Remarquez, je ne dis pas qu'on ne puisse pas exprimer la relation de Dieu à sa créature humaine en termes de manque, en disant que Dieu, qui est tout, se fait manque, se crée un manque, et nous demande, se tend vers nous. Mais il faut être prudent et bien prendre le temps de différencier le discours théologique, philosophique, qui s'efforce de décrire précisément la réalité telle qu'elle est pour ce qu'on peut en savoir (auquel cas on ne peut pas dire qu'il y ait le moindre manque en Dieu, ce serait absurde),
et le discours mystique qui use de métaphores, d'images, de notions analogues, pour exprimer des réalités ressenties mais intraduisibles en termes humains.

Dire que j'ai soif de quelqu'un que j'aime ne signifie pas que je ressens une sensation de soif au sens scientifique du terme ; c'est une analogie ; tout le monde le comprend. Il en va de même, vis-à-vis de Dieu, dans les propos mystiques.
Quand on lit Péguy, on comprend la beauté et la signification, vraie, de ce qu'il décrit ; pour autant, cela ne veut pas dire que l'on affirme réellement une lutte interne en Dieu (entre sa miséricorde et sa justice).
Il en va de même dans les paroles de la Bible : quand il est question d'un Dieu jaloux, de la colère de Dieu, etc... cela exprime quelque chose de vrai à propos de la relation de Dieu au péché des Hommes,
mais cela ne veut pas dire du tout que Dieu ressente réellement de la colère ou de la jalousie.
“Il serait présomptueux de penser que ce que l'on sait soi-même n'est pas accessible à la majorité des autres hommes.”
[Konrad Lorenz]

Celui qui connaît vraiment les animaux est par là même capable de comprendre pleinement le caractère unique de l'homme.
[Konrad Lorenz]
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Re: De la souffrance physique

Message non lu par bnauchocolat » mer. 04 mai 2011, 21:33

Raistlin a écrit : Le dolorisme, dans ma conception des choses, attribue à la souffrance une efficacité en elle-même. En gros, le doloriste est celui qui se mortifie soit par goût de la souffrance, soit parce que celle-ci est perçue comme nécessaire. Dans les deux cas, c'est une grave erreur.
Bonjour,
dans le récit du miracle de fatima, sainte marie aurait dit cela :
Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu'Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs
Vous aurez alors beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre réconfort.
Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent à Jésus, spécialement lorsque vous ferez un sacrifice
« Dieu est satisfait de vos sacrifices, mais il ne veut pas que vous dormiez avec la corde. Portez-la seulement pendant le jour.
Quelle sollicitude aussi ! Les paroles de la Dame résonnaient dans le cœur de Jacinthe avec un accent maternel inoubliable : « ... mais Il ne veut pas que vous dormiez avec la corde. » Lucie avait donc eu raison de conseiller à sa cousine de proportionner ce sacrifice à ses forces. Jacinthe, sans doute dès ce soir-là, abaissa son regard sur le gros nœud qui tenait lié à sa taille ce rude instrument de pénitence et le délia, par obéissance. Par obéissance, elle s'imposerait de renouer la corde le lendemain matin puisque telle était la volonté du bon Dieu : « Portez-la seulement pendant le jour. » Le frottement de la corde raviverait alors l'écorchure de la peau, mais qu'était-ce en comparaison des épines que Jacinthe avait vues s'enfoncer dans le Cœur si tendre de la Vierge Immaculée ? Inoubliable vision de ce Cœur virginal entouré par une sorte de tige d'ajonc sauvage. Puisque sa Mère souffrait, l'enfant voulait partager et apaiser cette souffrance par son propre sacrifice volontaire. La force, l'un des sept dons du Saint-Esprit, enhardissait son âme.

http://www.crc-resurrection.org/Contre-Reforme_catholique/Fatima/Apparition_Fatima_13-septembre-1917.php


Est ce moi qui comprend mal ou il s'agit justement de dolorisme, par la demande de Marie ?
Dernière modification par le bon Seb le jeu. 05 mai 2011, 1:28, modifié 1 fois.
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Re: Du sens de la souffrance physique

Message non lu par PaxetBonum » jeu. 05 mai 2011, 12:01

Non, il s'agit de donner sa vie pour ceux que l'on aime
De prendre sa croix et de suivre le Christ

Mihi autem absit gloriari, nisi in cruce Domini nostri Iesu Christi, per quem mihi mundus crucifixus est, et ego mundo.
Pax et Bonum !
"Deus meus et Omnia"
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Re: Du sens de la souffrance physique

Message non lu par C.-J. » jeu. 05 mai 2011, 23:36

PaxetBonum a écrit :Non, il s'agit de donner sa vie pour ceux que l'on aime
De prendre sa croix et de suivre le Christ
Me permettez-vous cette question PaxetBonum, à ce qui est écrit ci-dessus ? !

Seriez-vous prêt à le faire ? : Donner votre vie pour ceux que vous aimez et ainsi prendre votre croix et suivre le Christ.


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Re: Du sens de la souffrance physique

Message non lu par PaxetBonum » ven. 06 mai 2011, 9:03

Des croix on en prend quotidiennement sur le dos, parfois en maugréant…
Quant à donner sa vie pour ceux que l'on aime, je prie Dieu de ne pas me laisser fléchir le jour venu.
Pax et Bonum !
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Re: Du sens de la souffrance physique

Message non lu par C.-J. » sam. 07 mai 2011, 2:04

PaxetBonum a écrit :...…
Quant à donner sa vie pour ceux que l'on aime, je prie Dieu de ne pas me laisser fléchir le jour venu.
Merci pour votre sincérité.



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stephlorant
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Re: Du sens de la souffrance physique

Message non lu par stephlorant » sam. 07 mai 2011, 6:56

C.-J. a écrit :
PaxetBonum a écrit :Non, il s'agit de donner sa vie pour ceux que l'on aime
De prendre sa croix et de suivre le Christ
Me permettez-vous cette question PaxetBonum, à ce qui est écrit ci-dessus ? !

Seriez-vous prêt à le faire ? : Donner votre vie pour ceux que vous aimez et ainsi prendre votre croix et suivre le Christ.

Je reprends cette question pour mon compte. Donner ma vie pour ceux que j'aime: j'ai passé déjà plus de quinze ans de célibat à veiller sur mon père, dont la santé n'a cessé de se dégrader jusqu'à son décès en 2008. Les exigences étaient pénibles et comprenaient de monter chaque soir l'escalier derrière lui pour éviter qu'il ne chute et se tue... ce qui veut dire : jamais de sortie. Combien de fois ne me suis-je pas rebellé ! Ensuite, ma mère, complètement épuisée a dû trouver une chambre en maison de repos, et je suis passé d'un service à un autre - car il faut être souvent présent dans les maisons de repos afin que le personnel se sente surveillé. J'ai maintenant 54 ans, toujours célibataire (mais pas malheureux) et ce que je remarque, c'est qu'il y a toujours plus à faire. A présent, une autre membre de ma famille sollicite ma présence plusieurs fois par semaine. Je ne sais plus où donner de la tête car je travaille aussi !

En définitive, je préfère la formule : "Qui veut sauver sa vie la perd, et qui la perd la garde jusque dans l'éternité". Aujourd'hui, je ne sais plus ce que les gens entendent quand ils disent : "tu dois faire ta vie". Eh bien non, la vie ne se fait pas. Jadis, lorsque je me cherchais le bonheur à tout prix, comme j'étais souvent malheureux ! Mais à présent, je n'ai plus le temps d'y songer et je me sens beaucoup mieux ainsi !
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Re: Du sens de la souffrance physique

Message non lu par C.-J. » dim. 08 mai 2011, 22:03

Bonjour Stephlorant,

Le titre de ce fil est : "du sens de la souffrance physique". Y est souvent associée la souffrance morale.

J'ai bien lu votre message. Je partage donc avec vous ce que j'en perçois.

Vous dites que vous reprenez à votre compte, donner ma vie pour ceux que j'aime.
Est-ce ce que Dieu nous demande ? !

Vous dites ensuite : "j'ai passé déjà 15 ans de célibat à veiller sur mon père".
Vous associez le fait d'avoir dû veiller sur votre père, à votre statut de célibataire. Puis-je vous demander pourquoi ?


Vous exprimez également des choses intéressantes quant à la suite de votre message.
Peut être, si vous le souhaitez bien sûr, avez-vous à répondre à ce que je viens d'écrire.

Fraternellement,

C.-J.



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Re: Du sens de la souffrance physique

Message non lu par stephlorant » lun. 09 mai 2011, 9:50

C.-J. a écrit : Vous associez le fait d'avoir dû veiller sur votre père, à votre statut de célibataire. Puis-je vous demander pourquoi ?
Les choses ne se sont pas présentées ainsi, mais ont abouti à cela. D'une part, dès le moment de ma conversion, j'avais prononcé "les trois vœux" pour moi-même, en espérant entrer dans un ordre consacré et vivre... tout ce que mon imagination rêvait ! Mais le Seigneur a entendu et c'est ce qui est advenu en grande partie. D'autre part, au sujet de mon père, je ne crois pas que mon épouse (si j'avais eu une épouse, et surtout si nous avions eu des enfants - ce qui aurait complètement changé les priorités), eût supporté la situation. J'ai donc vécu seul dans le monde, ce que j'avais demandé et désiré. et lorsque la situation de la vieillesse de mon père s'est présentée, la ligne à suivre était simple et évidente.

Je n'ai pas répondu à tout, mais je suis en retard et je dois filer !
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Re: Du sens de la souffrance physique

Message non lu par C.-J. » lun. 09 mai 2011, 15:08

stephlorant a écrit :Les choses ne se sont pas présentées ainsi, mais ont abouti à cela.
La question que nous devons nous poser est : suis-je heureux ! Heureux tel que je vis. Les choix qui ont été les miens m'apportent-ils du bonheur. Si oui ! Rien à changer. Par contre, si la réponse est non, il convient alors d'envisager les modifications qui s'imposent.
stephlorant a écrit : D'une part, dès le moment de ma conversion, j'avais prononcé "les trois vœux" pour moi-même, en espérant entrer dans un ordre consacré et vivre... tout ce que mon imagination rêvait ! Mais le Seigneur a entendu et c'est ce qui est advenu en grande partie.
S'il vous était nécessaire de vous occuper de vos parents, que ce choix s'imposait de lui-même et qu'il ne vous était pas possible de vivre autrement, alors c'était le bon choix !
stephlorant a écrit :D'autre part, au sujet de mon père, je ne crois pas que mon épouse (si j'avais eu une épouse, et surtout si nous avions eu des enfants - ce qui aurait complètement changé les priorités), eût supporté la situation
Disons qu'il aurait été nécessaire à votre compagne ou épouse, de faire partie à la fois de votre vie et de celles de vos parents.
Il est possible (ça existe !) que certaines femmes soient en mesure de le vivre, comme d'autres ne le pourraient absolument pas.
stephlorant a écrit : J'ai donc vécu seul dans le monde, ce que j'avais demandé et désiré.
Vous dites un peu plus haut que vous espériez entrer dans un ordre consacré.
Une question ! : Les personnes qui font ce choix vivent-elles SEULES dans le monde ?
stephlorant a écrit : et lorsque la situation de la vieillesse de mon père s'est présentée, la ligne à suivre était simple et évidente.
Et pourtant il semblerait, d'après vos écrits, que vous en ayez souffert !

Fraternellement,

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Re: Du sens de la souffrance physique

Message non lu par stephlorant » lun. 09 mai 2011, 17:16

C.-J. a écrit :
stephlorant a écrit : et lorsque la situation de la vieillesse de mon père s'est présentée, la ligne à suivre était simple et évidente.
Et pourtant il semblerait, d'après vos écrits, que vous en ayez souffert !
Fraternellement,
C'est que prendre sa croix afin de suivre Jésus entraîne forcément une certaine souffrance - dans un ordre religieux, c'est pareil: il faut se soumettre à des règles qui entraînent des épreuves, nul n'y échappe. Mais si j'ai souffert, je peux établir une comparaison avec ce que je souffrais avant de croire. Comme je l'ai parfois raconté, ma délivrance du tabac fut une souffrance intense... mais qui n'a duré qu'une journée, et cependant la Joie qui m'emplissait était telle que j'aurais bien aimé vivre deux journées comme celle-là !

«La femme, sur le point d'accoucher, s'attriste parce que son heure est venue; mais lorsqu'elle a donné le jour à l'enfant, elle ne se souvient plus de ses douleurs, dans la joie qu'un homme soit venu au monde» (Jn 16, 21).
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Re: Du sens de la souffrance physique

Message non lu par stephlorant » lun. 09 mai 2011, 17:34

C.-J. a écrit :
stephlorant a écrit :
J'ai donc vécu seul dans le monde, ce que j'avais demandé et désiré.
Vous dites un peu plus haut que vous espériez entrer dans un ordre consacré.
Une question ! : Les personnes qui font ce choix vivent-elles SEULES dans le monde ?

[/color]
Mon avatar (Jacques Maritain) a très bien parlé de cette situation. Je ne sais pas en ce qui concerne les nouvelles familles religieuses - je suis attiré par les Foyers de Charité de Marthe Robin, mais voici un passage que j'ai récopié :

Jacques voit et affirme clairement, l'importance pour notre temps de cette vie d'oraison et d'union à Dieu, de cette contemplation dans le monde. Et cela non seulement par de nouvelles familles religieuses, mais aussi par tous ceux qui mènent une vie laïque ordinaire, avec tout ce qui fait la vie des hommes et des femmes de notre époque : la travail, l'agitation, les risques et les engagements temporels. Jacques pense que ces personnes sont moins rares qu'on ne croit et qu'elles seraient plus nombreuses si on ne les en détournait pas, soit parce qu'on les en suppose incapables, soit parce qu'on tient pour plus urgent d'engager tous les laïcs de bonne volonté dans l'action et l'efficacité.

En ce qui me concerne, je me dis parfois que c'est comme une seconde vie cachée dans la première, et que mon travail 'que tout le monde voit' (je suis bouquiniste), est comme une 'couverture' du vrai travail, qui s'effectue dans le secret - comme les agents secrets en couverture, en quelque sorte !

:flash:
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Re: Du sens de la souffrance physique

Message non lu par C.-J. » mer. 11 mai 2011, 23:00


Stephlorant,

J'espère que je n'ai pas été indiscrète en posant ces questions.
Si c'est le cas, pardon.


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Re: De la souffrance physique

Message non lu par Anaisunivers » jeu. 12 mai 2011, 18:17

Didyme a écrit :Ce que j’ai un peu de mal à comprendre c’est déjà pourquoi la souffrance physique est-elle nécessaire ? Quelles vertus en retire-t-on ?
Mais aussi pourquoi ce désir de souffrir quand bien même il ne serait pas nécessaire ? Qu’apporte-t-il ?
Pour le Christ, sa Passion c'est du concret, ce n'est pas que des paroles. "Dieu vous aime" Blablabla... non, Il nous le montre !
Avec la souffrance, on avance vers la sainteté et partageons les souffrances du Christ. (cf Claire de Castelbajac etc)
La souffrance est un mystère nécessaire au chrétien, pour avancer vers la sainteté. (la mortification par exemple)

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Re: Du sens de la souffrance physique

Message non lu par C.-J. » jeu. 12 mai 2011, 22:48

stephlorant a écrit :C'est que prendre sa croix afin de suivre Jésus entraîne forcément une certaine souffrance - dans un ordre religieux, c'est pareil.
Qui vous a dit que pour suivre Jésus, il était nécessaire de prendre sa croix ?(pour reprendre votre expression).


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