Voilà ce que je pense envoyer.au terme de son existence terrestre, Jésus s'apprête à faire aux hommes un don ultime, celui de sa vie livrée au supplice de la croix : " ceci est mon corps donné pour vous " dit-il en distribuant le pain rompu à ses amis. Et la messe rend les chrétiens contemporains de la croix (mais elle n'en est pas la répétition)...
Madame, monsieur,
Je vous écris au sujet de la petite catéchèse que vous proposez sur Internet au sujet du saint sacrifice de la messe. Je tiens à vous féliciter pour cette initiative, de même que je vous remercie pour les nombreuses citations bibliques qui enrichissent cette présentation de façon très heureuse.
Je vais peut-être dire des bêtises, mais je préfère le faire tout en précisant que je le fais de bonne foi et pour servir Dieu et l'Eglise. Il me semble en effet qu'une part importante de la doctrine catholique sur la messe est oubliée. Il s'agit de tout ce qui a rapport à la nature sacrificielle de la messe pourtant rappelée en maints endroits par les papes récents, que ce soit Paul VI dans Mystérium fidei, Jean-Paul II dans le catéchisme de l'Eglise catholique ou dans Eclesia de eucharistia ou Benoit XVI dans son message aux jeunes durant l'homélie des JMJ. Je me permets de citer l'introduction du missel qui est significative.
Dès lors, je m'étonne grandement de lire sur votre site la phrase suivante:2. La nature sacrificielle de la Messe, solennellement affirmée par le Concile de Trente en accord avec toute la tradition de l’Église, a été de nouveau professée par le IIe Concile du Vatican, qui a émis, au sujet de la Messe, ces paroles significatives : « Notre Sauveur, à la dernière Cène, institua le sacrifice eucharistique de son Corps et de son Sang, pour perpétuer le sacrifice de la Croix au long des siècles jusqu’à ce qu’il vienne, et en outre pour confier à l’Église, son épouse bien-aimée, le mémorial de sa mort et de sa résurrection »
[…] Ainsi, dans le nouveau Missel, la règle de prière (lex orandi orandi) de l’Église correspond à sa constante règle de foi (lex credendi credendi), ), qui enseigne que, sauf la manière d’offrir qui est différente, il y a identité entre le sacrifice de la Croix et son renouvellement sacramentel à la Messe, que le Christ Seigneur a institué lors de la dernière Cène et a ordonné à ses Apôtres de faire en mémoire de lui, et qu’ainsi la Messe est à la fois sacrifice de louange, d’action de grâce, de propitiation et de satisfaction.
Et la messe rend les chrétiens contemporains de la croix (mais elle n'en est pas la répétition)...
En effet, on lit dans l'introduction de ce même missel:
d) Le récit de l'Institution et la consécration : par les paroles et les actions du Christ s'accomplit le sacrifice que le Christ lui-même institua à la dernière Cène lorsqu'il offrit son Corps et son Sang sous les espèces du pain et du vin, les donna à manger et à boire à ses apôtres et leur laissa l'ordre de perpétuer ce mystère.
Etant entendu que ce sacrifice est le même que celui de la croix comme je l'ai dit précédemment. Je pense qu'il est nécessaire de mettre à jour votre catéchèse car c'est un point central de la doctrine catholique qui est homis.
Il ne s'agit nullement pour moi de critiquer ce que vous avez fait en y mettant tout votre coeur car j'ai appris des choses dans votre catéchèse, notamment sur le plan biblique et je vous en remercie. Je vois plutôt cette lettre comme une modeste contribution pour que vous puissiez toujours améliorer ce que vous proposez aux croyants et à ceux qui cherchent le Christ. Je crois profondément que tous les catholiques doivent s'aider mutuellement et donner ce qu'ils ont de force, de coeur, de prière et de savoir pour aller vers le même but qui est servir Dieu et son Eglise. J'espère ne pas vous avoir importuné et vous prie de croire en l'assurance de mes prières pour vous.
Cordialement,
Voilà, y a-t-il des erreurs dans ce que j'ai écrit? Sinon, j'envoie et je vous donnerai la réponse ici même si elle vient.
wanderer