La Révélation : c'est celle du bonheur éternel

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bajulans
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La Révélation : c'est celle du bonheur éternel

Message non lu par bajulans » dim. 07 août 2005, 12:27

Le Dentzinger n° 3005

1er concile du VATICAN (20e oecuménique) 8 décembre 1869-20 octobre 1870

3ème session, 1870 : constitution dogmatique "Dei Filius" sur la foi catholique :
C'est bien grâce à cette Révélation divine que tous les hommes doivent de pouvoir, dans la condition présente du genre humain, connaître facilement, avec une ferme certitude et sans aucun mélange d'erreur, ce qui dans les choses divines n'est pas de soi inaccessible à la raison. Ce n'est cependant pas pour cette raison que la Révélation doit être dite absolument nécessaire, mais parce que Dieu, dans son infinie bonté, a ordonné l'homme à une fin surnaturelle, à savoir la participation aux biens divins qui dépassent absolument ce que peut saisir l'esprit humain. Car "l'oeil n'a pas vu, l'oreille n'a pas entendu et n'est pas monté au coeur de l'homme ce que Dieu a préparé pour ceux qui l'aiment" 1Co 2,9 ; 3022-3023
Ce n'est donc pas pour nous faire connaître sans mélange d'erreur les choses connaissables par la raison qu'il y a eu Révélation.

Il suit de ce texte que la Révélation était nécessaire parce que l'homme était incapable de saisir le bonheur que nous prépare Dieu. Notre esprit est incapable de saisir le bonheur de l'autre monde. C'est la SEULE raison de la Révélation.

La Révélation est donc ordonnée à nous faire connaître le paradis.

C'est pourquoi celui qui refuse la Révélation est un fadah, qui invité à une fête incompréhensible de bonheur, décide que le bonheur n'existe pas, et tourne les talons, à la façon de Ponce Pilate.

Prions bien pour qu'invité à cette fête, nous tous autant que nous sommes, nous nous fassions beau, pour y participer dignement.
Loué soit Jésus-Christ

bajulans
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représentation naîve du paradis

Message non lu par bajulans » lun. 08 août 2005, 13:11

Sur le Forum Catholique Glycéra, rapporte avec pas mal d'humour l'expérience d'un franciscain :
Ma mère m'apprenait le catéchisme dans un livre d'images, elle était "moderne", et me faisait miroiter le Paradis. Un superbe manège de chevaux de bois, grands, variés, caracolants, où souriaient des anges, je les trouvais en chemise de nuit. Moi qui aimait courir et sentir le vent des champs, ces longues chemises de nuit ne m'inspiraient rien de bon. Et comme je n'aimais nullement être prisonnier d'un circuit de manège, fut-il une oeuvre d'art, cela ne me tentait pas vraiment. Mais, j'aimais trop Maman pour critiquer ses goûts, et Dieu m'a protégé d'envoyer tout cela promener pour superficialité.
Oui, nous ne pouvons penser sans images, sans imagination, alors nous nous faisons notre petit paradis, à notre mesure ; mais l'homme n'a vu, n'a pas compris, ne peut imaginer, ce qu'est le bonheur éternel.

Alors, nous préférons notre petit bonheur, tout petit, "la première gorgée de bière"... (Philippe Delerm) Et autres choses du genre.

Ca me rappelle la plaisanterie d'un prêtre qui voulant exprimer à une Dame son admiration pour sa préparation des croque-Monsieurs, lui disait en plein dîner et devant tous les convives : "Madame, le paradis, ce sera du croque-Monsieur" Il plaisantait, heureusement.

Mais, c'était plus profond que cela n'y paraissait, car ça nous fait saisir que ces petits bonheurs, ne sont rien, en comparaison du vrai bonheur.
Loué soit Jésus-Christ

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