Un grand prophète visite son peuple (fils veuve de Naïm)
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Un grand prophète visite son peuple (fils veuve de Naïm)
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 7,11-17.
Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule.
Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on transportait un mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme. En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. »
Il s'avança et toucha la civière ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. »
Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler.
Et Jésus le rendit à sa mère.
La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.
Dans ce passage de Luc, admirable de concision, il se passe en réalité beaucoup de choses : c'est ainsi qu'une foule qui sort de la ville en cortège funèbre, dans le deuil et les lamentations, va rencontrer une autre foule, qui vient de l'extérieur de la cité, qui suit Jésus et qui, tout au contraire est dans l'espérance. Et au point de rencontre de ces deux foules, il y a la pitié de Jésus, qui va permettre non seulement que ce fils unique soit rendu à sa mère, mais aussi que la désespérance des uns soit transformée en rencontrant l'espérance des autres. Jésus lui-même, en cette occasion ne prononce aucune autre parole que celle par laquelle, il a relevé de la la mort ce fils unique: c'est lui qui témoignera lui-même. Et tous s'exclament que, véritablement, Dieu vient à la rencontre de son peuple.
Il y a bien un plan symbolique dans ce récit - et même plusieurs. Je crois qu'on pourrait parler longtemps: les uns sortent de la cité, lieu de la vie publique des hommes - je veux dire du monde, ce monde qui porte en lui les espoirs humains toujours confrontés à l'échec et au malheur; tandis que les autres viennent du dehors et suivent le Seigneur. Toutes ces personnes, les unes endeuillées et les autres remplies d'espérance, vont se rencontrer et comment douter que rien ne sera plus comme avant ?
Le malheur qui a touché cette veuve - qui a tout perdu (il faut se représenter la place d'une veuve dans la société juive à cette époque) va se transformer en bonheur - et bonheur multiplié, à cause de la miséricorde qui vibre dans le coeur du Seigneur. Mais également, la manière de penser des habitants de la cité, à partir de cet événement va changer elle aussi. Le nom du Seigneur y sera invoquer plus souvent, non comme le Dieu qui vient réprimer les infidélités du peuple, mais du Dieu qui est "lent à la colère et plein d'amour"...
Je ne sais comment; en terminant ce commentaire, j'ai songé aux foules qui descendent sur les lieux de pèlerinage (je pense évidemment à Lourdes) et ces foules sont constituées de personnes en recherche. Ces personnes ne viennent pas uniquement chercher une guérison du corps - ce n'est pas le cas le plus courant, mais un réveil de leur engagement, de leur foi, de leur espérance, de leur charité aussi. (Car ne vivons-nous pas une époque où la charité s'est refroidie ?) Et lorsque cette foule de pèlerins se dissociera, lorsque chacun s'en retournera chez soi, comment pourrait-on affirmer qu'aucun ferment de foi, d'espérance et de charité n'aura été rapporté à tous ceux qui sont demeurés dans la cités ? Car le Seigneur ne cesse de visiter son peuple...
Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule.
Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on transportait un mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme. En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. »
Il s'avança et toucha la civière ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. »
Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler.
Et Jésus le rendit à sa mère.
La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.
Dans ce passage de Luc, admirable de concision, il se passe en réalité beaucoup de choses : c'est ainsi qu'une foule qui sort de la ville en cortège funèbre, dans le deuil et les lamentations, va rencontrer une autre foule, qui vient de l'extérieur de la cité, qui suit Jésus et qui, tout au contraire est dans l'espérance. Et au point de rencontre de ces deux foules, il y a la pitié de Jésus, qui va permettre non seulement que ce fils unique soit rendu à sa mère, mais aussi que la désespérance des uns soit transformée en rencontrant l'espérance des autres. Jésus lui-même, en cette occasion ne prononce aucune autre parole que celle par laquelle, il a relevé de la la mort ce fils unique: c'est lui qui témoignera lui-même. Et tous s'exclament que, véritablement, Dieu vient à la rencontre de son peuple.
Il y a bien un plan symbolique dans ce récit - et même plusieurs. Je crois qu'on pourrait parler longtemps: les uns sortent de la cité, lieu de la vie publique des hommes - je veux dire du monde, ce monde qui porte en lui les espoirs humains toujours confrontés à l'échec et au malheur; tandis que les autres viennent du dehors et suivent le Seigneur. Toutes ces personnes, les unes endeuillées et les autres remplies d'espérance, vont se rencontrer et comment douter que rien ne sera plus comme avant ?
Le malheur qui a touché cette veuve - qui a tout perdu (il faut se représenter la place d'une veuve dans la société juive à cette époque) va se transformer en bonheur - et bonheur multiplié, à cause de la miséricorde qui vibre dans le coeur du Seigneur. Mais également, la manière de penser des habitants de la cité, à partir de cet événement va changer elle aussi. Le nom du Seigneur y sera invoquer plus souvent, non comme le Dieu qui vient réprimer les infidélités du peuple, mais du Dieu qui est "lent à la colère et plein d'amour"...
Je ne sais comment; en terminant ce commentaire, j'ai songé aux foules qui descendent sur les lieux de pèlerinage (je pense évidemment à Lourdes) et ces foules sont constituées de personnes en recherche. Ces personnes ne viennent pas uniquement chercher une guérison du corps - ce n'est pas le cas le plus courant, mais un réveil de leur engagement, de leur foi, de leur espérance, de leur charité aussi. (Car ne vivons-nous pas une époque où la charité s'est refroidie ?) Et lorsque cette foule de pèlerins se dissociera, lorsque chacun s'en retournera chez soi, comment pourrait-on affirmer qu'aucun ferment de foi, d'espérance et de charité n'aura été rapporté à tous ceux qui sont demeurés dans la cités ? Car le Seigneur ne cesse de visiter son peuple...
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )
- stephlorant
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- Inscription : sam. 12 mars 2011, 21:09
Le fils de la veuve de Naïm
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 7,11-17.
Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on transportait un mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme. En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. »
Il s'avança et toucha la civière ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lorsque Jésus ressuscite le fils de la veuve de Naïm, il accomplit plusieurs choses en même temps.
Non seulement il ressuscite l'homme, mais il prophétise sa propre résurrection et la résurrection de la foule considérable d'hommes et de femmes qui croiront en lui. En ce sens, la question que l'on se pose : de savoir ce que cet homme a bien pu dire à ce moment-là, relevé des morts et assis sur sa civière, ne compte pas vraiment. Ce qui compte, c'est qu'il se mit à parler -car il ne peut que témoigner de la Parole. Il en est bien ainsi: c'est la Parole qui relève l'homme, car la Parole est Vie et "par elle, tout fut créé".
Non seulement Jésus relève le fils de la veuve, mais il relève aussi sa mère. Car les veuves à cette époque n'avaient pas la vie facile. Sans son fils unique, la veuve se serait retrouvée dans une situation extrêmement précaire. Cette veuve elle-même ne vous en rappelle-t-elle une autre ?
Et en accomplissant ces choses, Jésus montre encore qu'il est bien Celui qui devait venir dans le monde. Dieu a effectivement visité son peuple.
Que la Parole est vivante, je n'en doute pas un seul instant, car c'est elle et elle seule qui a le pouvoir de mobiliser chacune de mes forces, chaque matin, dès mon réveil; c'est elle qui me fait lever et marcher, c'est elle qui me pousse à l'Eucharistie; c'est elle qui guide mes doigts sur le clavier, c'est elle qui fait fleurir la joie au creux de ma poitrine. Je voudrais bien que mes amis, comme mes ennemis, connaissent à leur tour ce que la Parole m'a donné de vivre. Tous croient voir en moi un homme à la vie simple, qui s'est contenté de peu, qui a eu facile de renoncer aux plaisirs de ce monde et qui ne se montre pas "très regardant" quant aux défauts des gens qu'il fréquente... mais en réalité, ils ne me connaissent pas du tout.
Ainsi, petit à petit, jour après jour, je deviens un "Vivant" parmi les vivants.
Si le Seigneur veut bien me donner sa grâce encore, alors le jour de ma mort, je serai de nouveau celui que je fus le jour de ma conversion. Comme il est écrit dans le livre du prophète Isaïe: «A travers le désert, une voix crie: Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées; les passages tortueux deviendront droits, les routes déformées seront aplanies; et tout homme verra le salut de Dieu».
Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on transportait un mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme. En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. »
Il s'avança et toucha la civière ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lorsque Jésus ressuscite le fils de la veuve de Naïm, il accomplit plusieurs choses en même temps.
Non seulement il ressuscite l'homme, mais il prophétise sa propre résurrection et la résurrection de la foule considérable d'hommes et de femmes qui croiront en lui. En ce sens, la question que l'on se pose : de savoir ce que cet homme a bien pu dire à ce moment-là, relevé des morts et assis sur sa civière, ne compte pas vraiment. Ce qui compte, c'est qu'il se mit à parler -car il ne peut que témoigner de la Parole. Il en est bien ainsi: c'est la Parole qui relève l'homme, car la Parole est Vie et "par elle, tout fut créé".
Non seulement Jésus relève le fils de la veuve, mais il relève aussi sa mère. Car les veuves à cette époque n'avaient pas la vie facile. Sans son fils unique, la veuve se serait retrouvée dans une situation extrêmement précaire. Cette veuve elle-même ne vous en rappelle-t-elle une autre ?
Et en accomplissant ces choses, Jésus montre encore qu'il est bien Celui qui devait venir dans le monde. Dieu a effectivement visité son peuple.
Que la Parole est vivante, je n'en doute pas un seul instant, car c'est elle et elle seule qui a le pouvoir de mobiliser chacune de mes forces, chaque matin, dès mon réveil; c'est elle qui me fait lever et marcher, c'est elle qui me pousse à l'Eucharistie; c'est elle qui guide mes doigts sur le clavier, c'est elle qui fait fleurir la joie au creux de ma poitrine. Je voudrais bien que mes amis, comme mes ennemis, connaissent à leur tour ce que la Parole m'a donné de vivre. Tous croient voir en moi un homme à la vie simple, qui s'est contenté de peu, qui a eu facile de renoncer aux plaisirs de ce monde et qui ne se montre pas "très regardant" quant aux défauts des gens qu'il fréquente... mais en réalité, ils ne me connaissent pas du tout.
Ainsi, petit à petit, jour après jour, je deviens un "Vivant" parmi les vivants.
Si le Seigneur veut bien me donner sa grâce encore, alors le jour de ma mort, je serai de nouveau celui que je fus le jour de ma conversion. Comme il est écrit dans le livre du prophète Isaïe: «A travers le désert, une voix crie: Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées; les passages tortueux deviendront droits, les routes déformées seront aplanies; et tout homme verra le salut de Dieu».
In manus tuas, Domine, commendo spiritum meum
http://www.youtube.com/watch?v=WDV94Iti5ic&feature=related (Philippe Herreweghe)
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- Anne
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Méditations d'évangile (Aristide)
Loué soit Jésus Christ !!!!!!!!! À jamais !!!! 13/09/2011
Luc 7, 11-17
« Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on transportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. »
Christ, notre Seigneur et Sauveur, continue la mission que lui a confiée son Père pour nous, ses créatures : annoncer la Bonne Nouvelle en guérissant les malades et en ressuscitant les morts.
Jésus n’est pas resté dans un seul village ou une seule ville pour accomplir cette mission; il a beaucoup voyagé, de village en village et de ville en ville, pour nous rendre la grâce de Dieu accessible.
Aujourd’hui, dans ce passage, Saint Luc nous parle de la pitié qui conduit Jésus à aider cette pauvre femme. Non seulement celle-ci était veuve mais elle venait de perdre son seul et unique fils. Et que fait Jésus pour montrer l’amour et la grandeur de notre Dieu ? Il l’a prise en pitié et a demandé à la femme de ne plus pleurer.
Que fait-Il ensuite ? Il ressuscite ce jeune homme.
Chrétiens, mon frère et ma sœur, en voyant ton prochain dans la souffrance, après avoir pris pitié de lui, que fais-tu ensuite ? Est-ce que tu lui dis : « Courage, ça ira ? » Ou quoi ??? Jésus nous apprend à agir quand nous le pouvons et pas seulement à encourager. Nous pouvons aussi agir en priant pour ce dernier qui souffre à nos cotés, si nous n’avons pas de moyens financiers ou matériels pour l’aider.
Agissons avec le Christ dans nos paroles, ensuite dans nos actes et dans nos prières, afin de soutenir ceux qui ont besoin de nous.
Demandons à l’Esprit Saint, en ce nouveau jour, de nous ouvrir les yeux pour voir la souffrance de nos frères, d’ouvrir nos cœurs à la prière, pour ensuite ouvrir nos mains et partager avec ses derniers.
Luc 7, 11-17
« Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on transportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. »
Christ, notre Seigneur et Sauveur, continue la mission que lui a confiée son Père pour nous, ses créatures : annoncer la Bonne Nouvelle en guérissant les malades et en ressuscitant les morts.
Jésus n’est pas resté dans un seul village ou une seule ville pour accomplir cette mission; il a beaucoup voyagé, de village en village et de ville en ville, pour nous rendre la grâce de Dieu accessible.
Aujourd’hui, dans ce passage, Saint Luc nous parle de la pitié qui conduit Jésus à aider cette pauvre femme. Non seulement celle-ci était veuve mais elle venait de perdre son seul et unique fils. Et que fait Jésus pour montrer l’amour et la grandeur de notre Dieu ? Il l’a prise en pitié et a demandé à la femme de ne plus pleurer.
Que fait-Il ensuite ? Il ressuscite ce jeune homme.
Chrétiens, mon frère et ma sœur, en voyant ton prochain dans la souffrance, après avoir pris pitié de lui, que fais-tu ensuite ? Est-ce que tu lui dis : « Courage, ça ira ? » Ou quoi ??? Jésus nous apprend à agir quand nous le pouvons et pas seulement à encourager. Nous pouvons aussi agir en priant pour ce dernier qui souffre à nos cotés, si nous n’avons pas de moyens financiers ou matériels pour l’aider.
Agissons avec le Christ dans nos paroles, ensuite dans nos actes et dans nos prières, afin de soutenir ceux qui ont besoin de nous.
Demandons à l’Esprit Saint, en ce nouveau jour, de nous ouvrir les yeux pour voir la souffrance de nos frères, d’ouvrir nos cœurs à la prière, pour ensuite ouvrir nos mains et partager avec ses derniers.
"À tout moment, nous subissons l’épreuve, mais nous ne sommes pas écrasés;
nous sommes désorientés, mais non pas désemparés;
nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés;
terrassés, mais non pas anéantis…".
2 Co 4, 8-10
nous sommes désorientés, mais non pas désemparés;
nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés;
terrassés, mais non pas anéantis…".
2 Co 4, 8-10
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- Pater civitatis
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- Inscription : mar. 08 avr. 2008, 16:53
L'Eglise et le monde
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12,12-14.27-31a.
Frères, prenons une comparaison : notre corps forme un tout, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ. Tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés dans l'unique Esprit pour former un seul corps. Tous nous avons été désaltérés par l'unique Esprit. Le corps humain se compose de plusieurs membres, et non pas d'un seul. Or, vous êtes le corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes les membres de ce corps.
Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l'Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui sont chargés d'enseigner, puis ceux qui font des miracles, ceux qui ont le don de guérir, ceux qui ont la charge d'assister leurs frères ou de les guider, ceux qui disent des paroles mystérieuses. Tout le monde évidemment n'est pas apôtre, tout le monde n'est pas prophète, ni chargé d'enseigner ; tout le monde n'a pas à faire des miracles, à guérir, à dire des paroles mystérieuses, ou à les interpréter.
Parmi les dons de Dieu, vous cherchez à obtenir ce qu'il y a de meilleur.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 7,11-17.
Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule.
Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on transportait un mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme. En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. »
Il s'avança et toucha la civière ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. »
Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. »
Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Dans son Épître aux Corinthiens, Paul décrit non pas une société secrète, ni à caractère secret, mais une assemblée, une Eglise dont la construction n'est pas visible - au contraire de celle des hommes. Dans le monde, la société des homme s'est établie de façon pyramidale, avec ceux qui sont tout en bas qui peinent ou sont carrément écrasés, qui servent à tout et à rien - et, au sommet, les riches et les hommes de pouvoir, qui dominent sans trop savoir à quels esprits ils sont eux-mêmes soumis. Quant à l'Eglise, elle s'établit - du moins idéalement - de façon latérale. Les média ont toujours le regard tourné vers le Vatican, mais combien de journalistes savent-ils que le Pape est d'abord l’Évêque de Rome ? C'est ainsi que, lorsque des apparitions mariales se produisent, c'est l’Évêque du lieu qui reconnaît ou ne reconnaît pas les manifestations qui sont rapportées. L'ordination des prêtres ne se fait pas à Rome, mais au sein des évêchés. En réalité, tous et toutes, du Pape jusqu'au simple fidèle, se soumettent au même Esprit et le chef de l'Eglise est le Christ. Et le Christ - le vrai "chef" de l'Eglise, est présent partout, aussitôt que "deux ou trois" se réunissent en son nom. N'est-ce pas admirable ? Pour moi, oui, tout à fait : car quand bien même la Cité du Vatican eût été rasée par les nazis à la fin de la dernière guerre, l'Eglise n'eût pas pour autant cessé d'être.
L’Évangile, quant à lui, nous montre bien en quoi réside le pouvoir du Christ - et je dirais: en quoi l'esprit du monde est toujours vaincu par le Christ. L'histoire rapportée est-elle vraiment celle de la résurrection du fils d'une veuve ou bien cette reconnaissance, par tous les habitants de la ville, que "Dieu a visité son peuple" ? C'est dont que le Royaume est déjà advenu pour tous ceux et toutes celles qui reconnaissent avoir été visités et sauvés par l'envoyé de Dieu.
Avec cette compréhension, c'est tout réconforté que je suis sorti de la messe, moi qui hier, me sentais - au contraire - tout proche de l'écrasement sous le poids de ce monde et de son "inhumanisme" viscéral. Le monde continue de tuer, mais le Seigneur continue de sauver, de relever de la mort et de rendre les morts aux vivants. ALLELUIA !
Frères, prenons une comparaison : notre corps forme un tout, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ. Tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés dans l'unique Esprit pour former un seul corps. Tous nous avons été désaltérés par l'unique Esprit. Le corps humain se compose de plusieurs membres, et non pas d'un seul. Or, vous êtes le corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes les membres de ce corps.
Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l'Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui sont chargés d'enseigner, puis ceux qui font des miracles, ceux qui ont le don de guérir, ceux qui ont la charge d'assister leurs frères ou de les guider, ceux qui disent des paroles mystérieuses. Tout le monde évidemment n'est pas apôtre, tout le monde n'est pas prophète, ni chargé d'enseigner ; tout le monde n'a pas à faire des miracles, à guérir, à dire des paroles mystérieuses, ou à les interpréter.
Parmi les dons de Dieu, vous cherchez à obtenir ce qu'il y a de meilleur.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 7,11-17.
Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule.
Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on transportait un mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme. En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. »
Il s'avança et toucha la civière ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. »
Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. »
Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Dans son Épître aux Corinthiens, Paul décrit non pas une société secrète, ni à caractère secret, mais une assemblée, une Eglise dont la construction n'est pas visible - au contraire de celle des hommes. Dans le monde, la société des homme s'est établie de façon pyramidale, avec ceux qui sont tout en bas qui peinent ou sont carrément écrasés, qui servent à tout et à rien - et, au sommet, les riches et les hommes de pouvoir, qui dominent sans trop savoir à quels esprits ils sont eux-mêmes soumis. Quant à l'Eglise, elle s'établit - du moins idéalement - de façon latérale. Les média ont toujours le regard tourné vers le Vatican, mais combien de journalistes savent-ils que le Pape est d'abord l’Évêque de Rome ? C'est ainsi que, lorsque des apparitions mariales se produisent, c'est l’Évêque du lieu qui reconnaît ou ne reconnaît pas les manifestations qui sont rapportées. L'ordination des prêtres ne se fait pas à Rome, mais au sein des évêchés. En réalité, tous et toutes, du Pape jusqu'au simple fidèle, se soumettent au même Esprit et le chef de l'Eglise est le Christ. Et le Christ - le vrai "chef" de l'Eglise, est présent partout, aussitôt que "deux ou trois" se réunissent en son nom. N'est-ce pas admirable ? Pour moi, oui, tout à fait : car quand bien même la Cité du Vatican eût été rasée par les nazis à la fin de la dernière guerre, l'Eglise n'eût pas pour autant cessé d'être.
L’Évangile, quant à lui, nous montre bien en quoi réside le pouvoir du Christ - et je dirais: en quoi l'esprit du monde est toujours vaincu par le Christ. L'histoire rapportée est-elle vraiment celle de la résurrection du fils d'une veuve ou bien cette reconnaissance, par tous les habitants de la ville, que "Dieu a visité son peuple" ? C'est dont que le Royaume est déjà advenu pour tous ceux et toutes celles qui reconnaissent avoir été visités et sauvés par l'envoyé de Dieu.
Avec cette compréhension, c'est tout réconforté que je suis sorti de la messe, moi qui hier, me sentais - au contraire - tout proche de l'écrasement sous le poids de ce monde et de son "inhumanisme" viscéral. Le monde continue de tuer, mais le Seigneur continue de sauver, de relever de la mort et de rendre les morts aux vivants. ALLELUIA !
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )
Re: L'Eglise et le monde
Ce passage de l'Evangile selon Saint Luc me bouleverse toujours. Je suis sensible, dans les évangiles, aux détails matériels, aux gestes ou aux mouvements du Christ et aux émotions qu'Il exprime.
Le Seigneur a pitié de cette femme qui a tout perdu, Il va la prendre contre Son Coeur. Elle ne demande rien mais Jésus va aller au devant d'elle, avec Sa miséricorde, Sa consolation. "Bienheureux ceux qui pleurent, ils seront consolés !"
Teano
Le Seigneur a pitié de cette femme qui a tout perdu, Il va la prendre contre Son Coeur. Elle ne demande rien mais Jésus va aller au devant d'elle, avec Sa miséricorde, Sa consolation. "Bienheureux ceux qui pleurent, ils seront consolés !"
Teano
"« Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, sainte Mère de Dieu. Ne repousse pas nos prières quand nous sommes dans l’épreuve, mais de tous les dangers, délivre-nous, Vierge glorieuse et bénie »"
Messages dans cette couleur (ou à peu près...) : modération du forum
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- Pater civitatis
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Re: L'Eglise et le monde
Merci d'avoir commenté avec moi ! Ce n'est pas si difficile de lire et commenter, mais il suffit d'écouter ce que notre coeur raconte... et le coeur est inspiré chaque jour !
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )
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- Pater civitatis
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Re: L'Eglise et le monde
18h25. La journée de travail est pratiquement terminée. Une de mes meilleures de l'arrière-saison. Oh, je sais que l'angoisse va revenir progressivement, à mesure que la lumière va faiblir, mais cette angoisse-là pousse à la prière et c'est ce qu'il faut.
Je viens de découvrir la méditation de saint Augustin sur le site de "L'Evangile au Quotidien". Rien de tel pour bien terminer la journée, je trouve, que de revenir à la Parole.
Voici donc:
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 98
« Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi »
Que personne ne doute, s'il est chrétien, que même maintenant des morts ressuscitent. Certes, tout homme a des yeux par lesquels il peut voir des morts ressusciter de la manière qu'est ressuscité le fils de cette veuve dont il vient d'être question dans l'évangile. Mais tous ne peuvent pas voir ressusciter ceux qui sont morts spirituellement ; pour cela il faut être déjà ressuscité intérieurement. Il est plus grand de ressusciter quelqu'un qui doit vivre pour toujours que de ressusciter quelqu'un qui doit mourir à nouveau.
La mère de ce jeune homme, cette veuve, a été transportée de joie de voir son fils ressusciter. Notre mère, l'Église, se réjouit aussi en voyant tous les jours la résurrection spirituelle de ses enfants. Le fils de la veuve était mort de la mort du corps ; mais ceux-là, de la mort de l'âme. On répandait des larmes sur la mort visible du premier ; mais on ne se souciait pas de la mort invisible des derniers, on ne la voyait même pas. Le seul qui n'y est pas resté indifférent, c'est celui qui connaissait ces morts ; seul connaissait ces morts celui qui pouvait leur rendre la vie. En effet si le Seigneur n'était pas venu pour ressusciter les morts, l'apôtre Paul n'aurait pas dit : « Lève-toi, toi qui dors, relève-toi d'entre les morts et le Christ t'illuminera ! » (Ep 5,14)
Je viens de découvrir la méditation de saint Augustin sur le site de "L'Evangile au Quotidien". Rien de tel pour bien terminer la journée, je trouve, que de revenir à la Parole.
Voici donc:
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 98
« Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi »
Que personne ne doute, s'il est chrétien, que même maintenant des morts ressuscitent. Certes, tout homme a des yeux par lesquels il peut voir des morts ressusciter de la manière qu'est ressuscité le fils de cette veuve dont il vient d'être question dans l'évangile. Mais tous ne peuvent pas voir ressusciter ceux qui sont morts spirituellement ; pour cela il faut être déjà ressuscité intérieurement. Il est plus grand de ressusciter quelqu'un qui doit vivre pour toujours que de ressusciter quelqu'un qui doit mourir à nouveau.
La mère de ce jeune homme, cette veuve, a été transportée de joie de voir son fils ressusciter. Notre mère, l'Église, se réjouit aussi en voyant tous les jours la résurrection spirituelle de ses enfants. Le fils de la veuve était mort de la mort du corps ; mais ceux-là, de la mort de l'âme. On répandait des larmes sur la mort visible du premier ; mais on ne se souciait pas de la mort invisible des derniers, on ne la voyait même pas. Le seul qui n'y est pas resté indifférent, c'est celui qui connaissait ces morts ; seul connaissait ces morts celui qui pouvait leur rendre la vie. En effet si le Seigneur n'était pas venu pour ressusciter les morts, l'apôtre Paul n'aurait pas dit : « Lève-toi, toi qui dors, relève-toi d'entre les morts et le Christ t'illuminera ! » (Ep 5,14)
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )
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Méditations de Mandonnaud
DIMANCHE 9 JUIN 2013
10eme ordinaire
St Ephrem
Luc 7,11-17
(1 Roi 17,17-24 Ps 29 Ga 1,11-19)
http://reflexions.mandonnaud.net/liturg ... 6-2013.php
11 Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule.
12 Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on transportait un mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme.
13 En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. »
14 Il s'avança et toucha la civière ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. »
15 Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère.
16 La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » 17 Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.___Luc.
Au temps de Jésus,les veuves ne pouvaient vivre que par le revenue de leurs enfants,pas de retraite de reconversion, donc en perdant son fils ,elle se trouvait avec plus rien pour vivre, Jésus voit et sait cela, et pour nous donner un exemple il va agir en fils unique de Dieu,il le ressuscite.A nous d'être attentif autour de nous a ceux qui n'ont plus rien,et a agir,voyez cela les hommes nos frères rendront gloire a Dieu et rentreront dans la foi.
Mandonnaud Paul de Limoges.
10eme ordinaire
St Ephrem
Luc 7,11-17
(1 Roi 17,17-24 Ps 29 Ga 1,11-19)
http://reflexions.mandonnaud.net/liturg ... 6-2013.php
11 Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule.
12 Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on transportait un mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme.
13 En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. »
14 Il s'avança et toucha la civière ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. »
15 Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère.
16 La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » 17 Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.___Luc.
Au temps de Jésus,les veuves ne pouvaient vivre que par le revenue de leurs enfants,pas de retraite de reconversion, donc en perdant son fils ,elle se trouvait avec plus rien pour vivre, Jésus voit et sait cela, et pour nous donner un exemple il va agir en fils unique de Dieu,il le ressuscite.A nous d'être attentif autour de nous a ceux qui n'ont plus rien,et a agir,voyez cela les hommes nos frères rendront gloire a Dieu et rentreront dans la foi.
Mandonnaud Paul de Limoges.
Jésus est infiniment misericordieux.
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Dixième dimanche du temps ordinaire
Premier livre des Rois 17,17-24.
Après cela, le fils de la femme chez qui habitait Élie tomba malade; le mal fut si violent que l'enfant expira. Alors la femme dit à Élie : « Qu'est-ce que tu fais ici, homme de Dieu ? Tu es venu chez moi pour rappeler mes fautes et faire mourir mon fils ! »
Élie répondit : « Donne-moi ton fils ! » Il le prit des bras de sa mère, le porta dans sa chambre en haut de la maison et l'étendit sur son lit. Puis il invoqua le Seigneur : « Seigneur, mon Dieu, cette veuve chez qui je loge, lui veux-tu du mal jusqu'à faire mourir son fils ? » Par trois fois, il s'étendit sur l'enfant en invoquant le Seigneur : « Seigneur, mon Dieu, je t'en supplie, rends la vie à cet enfant ! » Le Seigneur entendit la prière d'Élie ; le souffle de l'enfant revint en lui : il était vivant ! Élie prit alors l'enfant, de sa chambre il le descendit dans la maison, le remit à sa mère et dit : « Regarde, ton fils est vivant ! »
La femme lui répondit : « Maintenant je sais que tu es un homme de Dieu, et que, dans ta bouche, la parole du Seigneur est véridique. »
Psaume 30(29),3-4.5-6ab.6cd.12.13.
Quand j'ai crié vers toi, Seigneur,
mon Dieu, tu m'as guéri ;
Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 1,11-19.
Frères, il faut que vous le sachiez, l'Évangile que je proclame n'est pas une invention humaine. Ce n'est pas non plus un homme qui me l'a transmis ou enseigné : mon Évangile vient d'une révélation de Jésus Christ. Vous avez certainement entendu parler de l'activité que j'avais dans le judaïsme : je menais une persécution effrénée contre l'Église de Dieu, et je cherchais à la détruire. J'allais plus loin dans le judaïsme que la plupart des gens de mon peuple qui avaient mon âge, et, plus que les autres, je défendais avec une ardeur jalouse les traditions de mes pères. Mais Dieu m'avait mis à part dès le sein de ma mère, dans sa grâce il m'avait appelé, et, un jour, il a trouvé bon de mettre en moi la révélation de son Fils, pour que moi, je l'annonce parmi les nations païennes. Aussitôt, sans prendre l'avis de personne, sans même monter à Jérusalem pour y rencontrer ceux qui étaient Apôtres avant moi, je suis parti pour l'Arabie ; de là, je suis revenu à Damas. Puis, au bout de trois ans, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, et je suis resté quinze jours avec lui. Je n'ai vu aucun des autres Apôtres sauf Jacques, le frère du Seigneur.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 7,11-17.
Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on transportait un mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme. En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. » Il s'avança et toucha la civière ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.
Cy Aelf
Tous les textes de la Liturgie de ce dimanche parlent de résurrection et de vie. Mais nul ne peut ressuciter qui ne soit mort et nul ne se relève qui n'est d'abord tombé. C'est le fil qui relie les quatre textes. Oh, je sais bien que saint Paul n'est pas physiquement mort, mais c'est tout comme : il est tombé afin d'être relevé. Il est d'abord devenu aveugle afin de mieux voir. Ce n'est pas qu'un jeu de mots ! Saül est tombé sur le chemin de Damas, il a vu la le Seigneur et comme il l'écrit lui-même: "le Seigneur a trouvé bon de mettre en moi la révélation de son Fils." Il devint donc un autre homme et prit le nom de Paul.
Chaque conversion est du même ordre; chaque conversion est un moment de mort et de résurrection. C'est peut-être difficile de croire cela, mais c'est ainsi: cherchez autour de vous, et vous trouverez. C'est parce que des êtres humains rencontrent un jour le malheur dans leur vie qu'ils deviennent capables, par la grâce, d'aller plus tard, incités par Dieu, au devant des malheurs d'autrui.
Le Psaume de ce dimanche dit encore : "Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme et revivre quand je descendais à la fosse". C'est encore le même mouvement de chute et de relèvement. C'est la même 'dynamique' spirituelle à laquelle sont soumis tous ceux et toutes celles que le Seigneur continue d'appeler : " Qui s'élèvera sera abaissé, qui s'abaissera sera élevé. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur."
Bon dimanche !
Après cela, le fils de la femme chez qui habitait Élie tomba malade; le mal fut si violent que l'enfant expira. Alors la femme dit à Élie : « Qu'est-ce que tu fais ici, homme de Dieu ? Tu es venu chez moi pour rappeler mes fautes et faire mourir mon fils ! »
Élie répondit : « Donne-moi ton fils ! » Il le prit des bras de sa mère, le porta dans sa chambre en haut de la maison et l'étendit sur son lit. Puis il invoqua le Seigneur : « Seigneur, mon Dieu, cette veuve chez qui je loge, lui veux-tu du mal jusqu'à faire mourir son fils ? » Par trois fois, il s'étendit sur l'enfant en invoquant le Seigneur : « Seigneur, mon Dieu, je t'en supplie, rends la vie à cet enfant ! » Le Seigneur entendit la prière d'Élie ; le souffle de l'enfant revint en lui : il était vivant ! Élie prit alors l'enfant, de sa chambre il le descendit dans la maison, le remit à sa mère et dit : « Regarde, ton fils est vivant ! »
La femme lui répondit : « Maintenant je sais que tu es un homme de Dieu, et que, dans ta bouche, la parole du Seigneur est véridique. »
Psaume 30(29),3-4.5-6ab.6cd.12.13.
Quand j'ai crié vers toi, Seigneur,
mon Dieu, tu m'as guéri ;
Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 1,11-19.
Frères, il faut que vous le sachiez, l'Évangile que je proclame n'est pas une invention humaine. Ce n'est pas non plus un homme qui me l'a transmis ou enseigné : mon Évangile vient d'une révélation de Jésus Christ. Vous avez certainement entendu parler de l'activité que j'avais dans le judaïsme : je menais une persécution effrénée contre l'Église de Dieu, et je cherchais à la détruire. J'allais plus loin dans le judaïsme que la plupart des gens de mon peuple qui avaient mon âge, et, plus que les autres, je défendais avec une ardeur jalouse les traditions de mes pères. Mais Dieu m'avait mis à part dès le sein de ma mère, dans sa grâce il m'avait appelé, et, un jour, il a trouvé bon de mettre en moi la révélation de son Fils, pour que moi, je l'annonce parmi les nations païennes. Aussitôt, sans prendre l'avis de personne, sans même monter à Jérusalem pour y rencontrer ceux qui étaient Apôtres avant moi, je suis parti pour l'Arabie ; de là, je suis revenu à Damas. Puis, au bout de trois ans, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, et je suis resté quinze jours avec lui. Je n'ai vu aucun des autres Apôtres sauf Jacques, le frère du Seigneur.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 7,11-17.
Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on transportait un mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme. En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. » Il s'avança et toucha la civière ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.
Cy Aelf
Tous les textes de la Liturgie de ce dimanche parlent de résurrection et de vie. Mais nul ne peut ressuciter qui ne soit mort et nul ne se relève qui n'est d'abord tombé. C'est le fil qui relie les quatre textes. Oh, je sais bien que saint Paul n'est pas physiquement mort, mais c'est tout comme : il est tombé afin d'être relevé. Il est d'abord devenu aveugle afin de mieux voir. Ce n'est pas qu'un jeu de mots ! Saül est tombé sur le chemin de Damas, il a vu la le Seigneur et comme il l'écrit lui-même: "le Seigneur a trouvé bon de mettre en moi la révélation de son Fils." Il devint donc un autre homme et prit le nom de Paul.
Chaque conversion est du même ordre; chaque conversion est un moment de mort et de résurrection. C'est peut-être difficile de croire cela, mais c'est ainsi: cherchez autour de vous, et vous trouverez. C'est parce que des êtres humains rencontrent un jour le malheur dans leur vie qu'ils deviennent capables, par la grâce, d'aller plus tard, incités par Dieu, au devant des malheurs d'autrui.
Le Psaume de ce dimanche dit encore : "Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme et revivre quand je descendais à la fosse". C'est encore le même mouvement de chute et de relèvement. C'est la même 'dynamique' spirituelle à laquelle sont soumis tous ceux et toutes celles que le Seigneur continue d'appeler : " Qui s'élèvera sera abaissé, qui s'abaissera sera élevé. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur."
Bon dimanche !
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )
Re: Dixième dimanche du temps ordinaire
Ce passage de l’Évangile me donne toujours envie de me blottir contre le cœur de Jésus.
Les philosophes et les prophètes ont parlé de Dieu avec plus ou moins de vérité ou de clarté. Jésus nous le montre en pleine lumière dans le geste de rendre un fils à sa mère..."Femme, voici ton fils".
In Christo
Teano
Les philosophes et les prophètes ont parlé de Dieu avec plus ou moins de vérité ou de clarté. Jésus nous le montre en pleine lumière dans le geste de rendre un fils à sa mère..."Femme, voici ton fils".
In Christo
Teano
"« Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, sainte Mère de Dieu. Ne repousse pas nos prières quand nous sommes dans l’épreuve, mais de tous les dangers, délivre-nous, Vierge glorieuse et bénie »"
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