Eliezer ben Yehouda, à ma connaissance, a simplement adapté l'hébreu aux usages contemporains, de la même façon que le latin à été adapté au monde contemporain, que ce soit pour les publications du Vatican ou pour des traductions d'Harry Potter.AdoramusTe a écrit : ↑mar. 21 août 2018, 11:39Le livre du fr. Bernard-Marie que j'ai mentionné démontre que le N.T. est bourré d'araméïsmes, même s'il contient des aussi des hébraïsmes. Il a l'avantage de synthétiser toutes les connaissances qui témoignent du mélange linguistique dans cette région.Fée Violine a écrit : ↑mar. 21 août 2018, 11:23À propos de la confusion ben/eben, c'est Tresmontant il me semble qui cite le passage de l'évangile où Jésus fait le même jeu de mots : "à partir de ces pierres Dieu peut faire des fils" et qui en tire argument pour démontrer que le NT a été écrit en hébreu.
Si l'hébreu était tellement répandu et utilisé dans la liturgie des premiers chrétiens (car les Evangiles sont des textes avant tout liturgiques), je le répète, on aurait des manuscrits du NT en hébreu.
Or, c'est tout le contraire.
Pourquoi dit-on que l'hébreu courant a été reconstruit à la création de l'état d'Israël ?Par ailleurs, je viens de lire "La mémoire d'Abraham", de Marek Halter, roman historique retraçant 2000 ans de l'histoire d'une famille juive, où on voit les juifs parler hébreu entre eux, sans interruption depuis la chute du Temple jusqu'à nos jours. C'est peut-être une invention de romancier, mais le livre (passionnant) semble assez bien documenté.
Je me trompe peut-être, mais la littérature rabbinique médiévale est bien écrite en hébreu?