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Matthieu 10, 34

Publié : lun. 18 juin 2018, 13:23
par Paul1602
Matthieu 10, 34 "N'allez pas croire que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive.
Matthieu 10, 35 Car je suis venu opposer l'homme à son père, la fille à sa mère et la bru à sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa famille.

Comment interpréter ce verset?

Re: Matthieu 10, 34

Publié : lun. 18 juin 2018, 13:56
par Carhaix
Sens littéral : suivre le Christ apporte souvent des incompréhensions au sein des familles, des brouilles, voire des rejets plus graves au niveau de la société, car suivre le Christ est en contradiction avec la logique du monde.

Sens allégorique : le glaive est ce qui sépare les deux Testaments, l'ancienne Loi et la nouvelle.

Sens moral : le glaive sépare les vices et les vertus, et l'homme doit faire la guerre à ses mauvaises habitudes pour se rapprocher de Dieu.

Sens anagogique : pour contempler le mystère, l'âme doit pratiquer une ascèse spirituelle et s'extraire des illusions de ce monde, ainsi que de ses propres illusions qui s'entretiennent en elle-même, notamment dans la prière.

Re: Matthieu 10, 34

Publié : lun. 18 juin 2018, 14:13
par Paul1602
Au debut, je pensais que vous plaisantiez, puis en vous relisant je trouve que c'est parfaitement exact, en revanche je ne sais pas si c'est votre interpretation personnelle ou celle de l'Eglise !

Re: Matthieu 10, 34

Publié : lun. 18 juin 2018, 14:21
par Carhaix
Paul1602 a écrit :
lun. 18 juin 2018, 14:13
Au debut, je pensais que vous plaisantiez, puis en vous relisant je trouve que c'est parfaitement exact, en revanche je ne sais pas si c'est votre interpretation personnelle ou celle de l'Eglise !
Allez voir dans la Catena aurea.

C'est vrai que j'ai écrit ce qui me paraissait logique, en fonction de ce que j'ai déjà lu à de multiples reprises par ailleurs.

Re: Matthieu 10, 34

Publié : mar. 19 juin 2018, 16:13
par prisca
Si croire en Jésus porte des griefs au sein d'une famille parentale Jésus n'aurait pas donné le jour à ce verset qui est à l'opposé de ce que Jésus proclame "aimez-vous" mais parce que Jésus a voulu dire autre chose, "la famille" elle n'est pas la parentale mais la famille religieuse.

Re: Matthieu 10, 34

Publié : mar. 19 juin 2018, 23:41
par Libremax
Paul1602 a écrit :
lun. 18 juin 2018, 13:23
Matthieu 10, 34 "N'allez pas croire que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive.
Matthieu 10, 35 Car je suis venu opposer l'homme à son père, la fille à sa mère et la bru à sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa famille.

Comment interpréter ce verset?
La paix, ça peut être parfois le consensus, la peur de bouger, le confort.

Le glaive, ça peut être celui du discernement, ça peut être le tranchant de la parole (il faut se rappeler l'homme de l'apocalypse dont un glaive sortait de la bouche), qui amène inévitablement les hommes et les femmes à faire de vrais choix, et donc à quitter ses proches ("qui ne hait pas son père et sa mère n'est pas digne d'être mon disciple").

Re: Matthieu 10, 34

Publié : mer. 20 juin 2018, 9:11
par Carhaix
Libremax a écrit :
mar. 19 juin 2018, 23:41
Paul1602 a écrit :
lun. 18 juin 2018, 13:23
Matthieu 10, 34 "N'allez pas croire que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive.
Matthieu 10, 35 Car je suis venu opposer l'homme à son père, la fille à sa mère et la bru à sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa famille.

Comment interpréter ce verset?
La paix, ça peut être parfois le consensus, la peur de bouger, le confort.

Le glaive, ça peut être celui du discernement, ça peut être le tranchant de la parole (il faut se rappeler l'homme de l'apocalypse dont un glaive sortait de la bouche), qui amène inévitablement les hommes et les femmes à faire de vrais choix, et donc à quitter ses proches ("qui ne hait pas son père et sa mère n'est pas digne d'être mon disciple").
Ou alors : "laisse les morts ensevelir les morts, et suis moi".