1re épître à Timothée et enseignement de l'Eglise

« Alors il leur ouvrit l'esprit à l'intelligence des Écritures. » (Lc 24.45)
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Héraclius
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1re épître à Timothée et enseignement de l'Eglise

Message non lu par Héraclius » ven. 29 nov. 2013, 0:20

(Désolé par avance si je poste au mauvais endroit. Et désolé si la question a déjà été posée, j'ai cherché mais pas trouvé. :s )

J'ai eu l'occasion il y a deux semaines d'assister dans mon lycée à un cours "d’anthropologie chrétienne". Le prêtre qui enseignait s'est évertué à nous expliquer que la religion catholique n'est pas misogyne et qu'il n'y avait pas de hiérarchie entre homme et femme (son cours était une sorte de commentaire du passage biblique du pêché originel). Bon, soit.

Maintenant je viens de tomber au hasard en ouvrant ma bible sur Timothée I, 2, 9-15. Et j'ai eu droit à un démontage complet de la thèse de ce bon prêtre en six versets d'inspiration divine.

Tout ca pour dire que je suis un peu perdu. :sonne:

Quelqu'un peut m'expliquer quel est l'enseignement de l'Eglise face à tout cela ? :incertain:


Héraclius -
''Christus Iesus, cum in forma Dei esset, non rapínam arbitrátus est esse se æquálem Deo, sed semetípsum exinanívit formam servi accípiens, in similitúdinem hóminum factus ; et hábitu invéntus ut homo, humiliávit semetípsum factus oboediens usque ad mortem, mortem autem crucis. Propter quod et Deus illum exaltávit et donávit illi nomen, quod est super omne nomen, ut in nómine Iesu omne genu flectátur cæléstium et terréstrium et infernórum.'' (Epître de Saint Paul aux Philippiens, 2, 7-10)

Peccator
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Re: 1er épître à Timothée et enseignement de l'Eglise

Message non lu par Peccator » ven. 29 nov. 2013, 11:22

Ce qui est dit ici à propos de la femme l'est dit d'une autre manière ailleurs à propos de l'homme : "La femme ne s'appartient pas, mais qu'elle appartient à son mari ; et que l'homme ne s'appartient pas, mais qu'il appartient à sa femme." Un couple chrétien, ce sont deux personnes qui se donnent l'une à l'autre.

Par ailleurs, il ne faut pas négliger le contexte social et historique où écrit St Paul et où vit le destinataire. Il n'y a d'ailleurs pas que St Paul : St Pierre est en parfait accord avec lui sur ces questions :
1e épitre de Pierre, chap. 3 a écrit :Que les femmes soient soumises à leurs maris, afin que, s'il en est qui ne croient point à la Parole, ils soient gagnés, sans la Parole, par la bonne vie de leurs femmes, lorsqu'ils considéreront la pureté de vos moeurs unie au respect que vous avez pour eux. Ne vous parez pas au dehors par l'art de votre chevelure, par les ornements d'or ni par la beauté des vêtements ; mais ornez l'homme invisible caché dans le coeur, par la pureté incorruptible d'un esprit de douceur et de paix: ce qui est un riche ornement aux yeux de Dieu. Car c'est ainsi que se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, et qui obéissaient à leurs maris. telle était Sara qui obéissait à Abraham, qu'elle appelait son Seigneur.
Notons au passage la raison que donne le vicaire du Christ : qu'en agissant ainsi, les hommes se convertissent.



Voici ce que prêche St Jean Chrysostome quelques siècles plus tard, visiblement en
constatant une situation similaire à celle qui motivait ces lignes de St Paul :
1. Le bienheureux Paul demande aux femmes une grande pudeur, une grande réserve, non-seulement dans la tenue et les vêtements, mais jusque dans la voix. Qu'une femme, dit-il, n'élève pas la voix dans l'église; ce qu'il exprime dans l'épître aux Corinthiens, quand il dit : « Il est honteux qu'une femme parle dans l'église » (1Co 14,35) ; et aussi : « La loi dit qu'elles doivent être soumises. Si elles veulent apprendre quelque chose, qu'elles interrogent leurs maris chez elles ». (1Co 35) Aujourd'hui au contraire, quel trouble, quelles clameurs, quelles conversations ! Nulle part on n'en entend de si bruyantes; on les voit causer comme elles ne le font pas sur une place publique, ni dans les bains; on dirait qu'elles viennent à l'église pour se récréer, tant elles s'y livrent toutes à des conversations inutiles. Aussi tout est-il bouleversé ; elles ne songent pas que, si elles ne gardent le silence, elles n'apprendront point ce qu'elles ont besoin de savoir. Si, en effet, le sermon vient au travers d'une conversation engagée et que personne n'écoute l'orateur, quel profit en peut-on tirer ? La femme doit si bien être silencieuse que, comme l'enseigne le texte, elle ne doit parler dans l'église ni des choses temporelles, ni même des choses spirituelles. Voilà sa gloire, voilà sa pudeur, voilà ce qui la parera mieux que ses vêtements; si elle se revêt de cette parure, elle pourra faire ses prières avec une parfaite décence.
A l'évidence, ce qui est dit ici par le Père de l'Eglise, et qui développe ce qu'écrivait l'Apôtre, s'applique aussi bien aux hommes qu'aux femmes. Si tous deux parlent d'abord des femmes, c'est probablement parce qu'ils constataient que ces bavardages intempestifs étaient surtout le fait de femmes dans leurs assemblées. Mais la raison donnée est évidente : si personne n'écoute l'orateur, quel profit peut-on en tirer ? Il est évident que les hommes aussi sont tenus de se taire et d'écouter.

Il ne faut pas oublier le contexte historique : nous sommes dans la société grecque, où les hommes se rassemblent sur la place publique, et sont éduqués depuis l'enfance à écouter les orateurs et à prendre la parole chacun leur tour. Les femmes viennent aussi écouter, mais ne se mêlent pas aux hommes. Regardez comment fonctionne une synagogue de nos jours encore : les hommes d'un côté, les femmes de l'autre. A l'époque, c'était comme ça partout. Les femmes regroupées ensemble, et qui n'ont pas le droit d'intervenir dans les débats, bavardent entre elles, commentent ce qui est dit, discutent probablement aussi du quotidien...
Ne faisons nous pas tous spontanément cela lorsque nous venons en groupe assister à un événement ? N'aimons nous pas commenter avec notre voisin ce qui se passe ? Allez assister à une réunion de conseil municipal, par exemple, et regardez comment se tiennent les citoyens venus assister aux discussions : se tiennent ils parfaitement silencieux et attentifs, ou sont-ils fréquemment tentés de commenter entre eux à voix basse, de manifester leur désaccord... Les plus disciplinés savent respecter les règles du lieu, mais est-ce bien le cas de tous ? Et même pendant la messe, ne nous arrive-t-il pas parfois de faire un commentaire au voisin ?




Sur l'interdiction faite au femmes d'enseigner, voici là encore ce qu'en dit St Jean Chrysostome, méditant l'exemple de Priscille et Aquila :

3. Il y a encore un autre avantage non moins grand à en recueillir, et qui, mis à profit, exerce on ne peut plus d'influence sur la règle (130) de notre vie. Quel est-il? C'est de ne point accuser le mariage, c'est de ne pas regarder comme un empêchement et un obstacle au chemin qui mène à la vertu, d'avoir une femme, d'élever des enfants, d'être chef d'une famille, et d'exercer une profession manuelle. Voyez, dans l'exemple qui nous occupe, il y avait aussi un mari et une femme, ils étaient à la tête d'un atelier, ils travaillaient de leurs mains, et ils offraient le spectacle d'une vertu bien plus parfaite que ceux qui vivent dans des monastères. Et qu'est-ce qui nous le prouve? Le salut que Paul leur adresse; ou plutôt, non pas le salut seulement, mais ce qu'il atteste ensuite. Car après avoir dit: Saluez Priscille et Aquila, il ajouta aussi leur titre. Et quel titre? Il n'a pas dit ces riches, ces personnages illustres, de famille noble; qu'a-t-il dit? Mes coopérateurs dans le Seigneur. Or, il ne saurait y avoir rien d'égal à cela comme recommandation de vertu,; et ce n'est pas là le seul trait qui nous fasse voir leur vertu, c'est encore qu'il ait demeuré chez eux, non pas un jour, non pas deux ou trois, mais deux années entières.

[...]

Mais, une chose qui vaut la peine d'être examinée, c'est le motif qui lui fit nommer, dans cette salutation, Priscille avant son mari. Il ne dit pas: Saluez Aquila et Priscille, mais, Priscille et Aquila. Ce qu'il n'a point fait au hasard, mais, je pense, parce qu'il lui savait plus de piété que son mari. Et ce que j'avance là, vous pouvez vous convaincre, par la lecture même des Actes, que ce n'est pas une simple conjecture. Apollo, homme éloquent et très-versé dans les saintes Ecritures, mais qui ne connaissait que le baptême de Jean, avait été recueilli par Priscille, qui l'avait initié à la voie de Dieu, et en avait fait un docteur accompli. (Ac 18,24-25) Car les femmes du temps des apôtres ne s'inquiétaient pas comme celles d'aujourd'hui, d'avoir de belles toilettes, d'embellir leur visage avec du fard et des traits de couleur, elles ne tourmentaient pas leur mari pour lui faire acheter une robe plus chère que celle de leur voisine et de leur égale, pour avoir des mulets blancs avec des freins saupoudrés d'or, un (131) cortége d'eunuques, un nombreux essaim de suivantes, et toutes les autres fantaisies les plus ridicules; elles avaient secoué tout cela, rejeté loin d'elles le luxe du monde, et ne cherchaient qu'une chose, d'avoir part à la société des Apôtres, et de conquérir avec eux un même butin spirituel. Aussi Priscille n'était pas la seule qui se comportât de la sorte; toutes les autres faisaient de même. Car saint Paul parle d'une certaine Persis, qui, dit-il, a beaucoup travaillé pour nous (Rm 16,12), et il admire Marie et Tryphène pour les mêmes labeurs, c'est-à-dire, parce qu'elles travaillaient avec les Apôtres et s'étaient préparées aux mêmes luttes.

Mais alors comment donc, écrivant à Timothée, lui dit-il: Quant à la femme, je ne la charge pas d'enseigner, ni d'exercer l'autorité sur son mari? (1Tm 2,12) C'est dans le cas où l'homme aussi est pieux, où il possède la même foi, où il en partage la même sagesse; mais lorsque le mari est hors de la foi, lorsqu'il vit dans l'erreur, saint Paul ne refuse pas à la femme cette autorité: ainsi, écrivant aux Corinthiens, il leur dit: Que la femme dont le mari est hors de la foi, ne se sépare pas de lui. Que sais-tu en effet, ô femme, si tu ne sauveras pas ton mari? (1Co 7,13 7,16) Or, comment la femme qui a la foi aurait-elle pu sauver son mari qui n'avait point la foi? Il est clair que c'est en le catéchisant, en l'instruisant, en l'amenant à la foi, exactement comme Priscille l'a fait pour Apollo. D'ailleurs, lorsqu'il dit: Je ne charge pas la femme d'enseigner, il parle de l'enseignement que l'on donne du haut de la chaire, du discours en public, de celui qui est dans les attributions du sacerdoce; mais il n'a pas interdit à la femme de donner en particulier des exhortations et des conseils. Car si cela eût été défendu, il n'aurait pas donné des éloges à celle qui le faisait.

Adam a été modelé le premier, et Eve s'est laissé tromper ? St Jean Chrysostome, encore lui, a commenté cela d'une manière qui rappelle au chrétien ce qui a changé avec la Résurrection :
Les signes de la résurrection du Seigneur sont clairs: la ruse a cessé, la jalousie a été bannie, la querelle a été foulée aux pieds, la paix est en honneur et la guerre a pris fin. Nous ne pleurons plus sur Adam, lui qui fut formé le premier (1Tm 2,13), mais nous glorifions le second Adam (1Co 15,47). Nous ne blâmons plus Ève, la désobéissante (Gn 3,6), mais nous disons bienheureuse Marie, la mère de Dieu. Nous ne nous détournons plus de l'arbre, mais nous portons la croix (Lc 14,27) du Seigneur. Nous ne redoutons plus le serpent (Gn 3,1), mais nous révérons l'Esprit Saint. Nous ne descendons plus en terre, mais nous remontons aux cieux. Nous ne sommes plus exilés du Paradis (Gn 3,23-24), mais nous vivons auprès d'Abraham (Lc 16,22).
Attention donc, en interprétant la Genèse, à ne pas oublier que le Christ est né, a vécu, a souffert, est mort et ressuscité justement pour que plus rien ne soit comme avant. Quand on étudie la figure d'Eve, ne pas oublier de prendre en compte Marie, la nouvelle Eve.



Eve s'est laisser tromper par le serpent ? Certains (par exemple, St Jean Chrysostome, toujours lui) commentent que sa faute est donc plus grave que celle d'Adam : Adam n'aurait fait qu'écouter sa femme, alors qu'Eve a écouté une créature inférieure. Cela ne justifierait-il pas la misogynie ? Mais le Pseudo-Bernard (textes cisterciens attribués à Bernard de Clairvaux, d'auteur inconnu, mais d'intérêt manifeste) apporte une tout autre lecture à ces lignes de la Genèse :
«Quiconque commet le péché, est esclave du péché (Jn 8,34).» Le péché se commet de deux manières, ou par cupidité ou par crainte; ou on veut obtenir ce qu'on désire; ou l'on redoute de voir arriver le mal dont on a peur. Il se commet de quatre manières par pensée, et de quatre manières aussi par action. On le commet par pensée, par la suggestion du démon, par la délectation de la chair, par le consentement de l'esprit, par la pensée de l'orgueil. On le commet par action, tantôt en secret, tantôt en public, quelquefois par habitude, d'autrefois par désespoir. Voilà les péchés que nous commettons par pensée et par action, on s'en rend coupable de trois façons, c'est-à-dire par ignorance, par infirmité et de propos délibéré.
Eve pécha par ignorance dans le paradis, ainsi que l'Apôtre le dit: «l'homme n'a pas été séduit, c'est la femme qui le fut (1Tm 2,14).» Adam pécha de propos délibéré et Eve par ignorance. Celui qui est trompé ignore ce à quoi il consent. Pierre pécha par faiblesse, lorsque, tremblant à la voix d'une servante, il renia Jésus-Christ (Mt 26). Pécher par faiblesse est plus grave que pécher par ignorance; mais il est beaucoup plus grave encore de pécher de propos délibéré que par faiblesse. Celui qui pèche en public est aussi plus coupable que celui qui pèche en secret. Il commet une double faute, il pèche et il apprend à pécher.
Quelle est l'autorité du pseudo-Bernard face à celle de St Jean Chrysostome, penserez-vous peut-être ? Alors j'appellerai St Augustin, qui écrivait ceci dans la Cité de Dieu :
De même qu'Aaron ne se porta pas à fabriquer une idole aux Hébreux de son propre mouvement, mais parce qu'il y fut forcé par leurs instances,de même encore qu'il n'est pas croyable que Salomon ait cru qu'il fallait adorer des simulacres, mais qu'il fut entraîné à ce culte sacrilége par les caresses de ses concubines, ainsi n'y a-t-il pas d'apparence que le premier homme ait violé la loi de Dieu pour avoir été trompé par sa femme, mais pour n'avoir pu résister à l'amour qu'il lui portait. Si l'Apôtre a dit: «Adam n'a point été séduit, mais bien la femme»; ce n'est que parce que la femme ajouta foi aux paroles du serpent et que l'homme ne voulut pas se séparer d'elle, même quand il s'agissait de mal faire. Il n'en est pas toutefois moins coupable, attendu qu'il n'a péché qu'avec connaissance. Aussi saint Paul ne dit pas: Il n'a point péché, mais: Il n'a point été séduit. L'Apôtre témoigne bien au contraire qu'Adam a péché, quand il dit: «Le péché est entré dans le monde par un seul homme»; et peu après, encore plus clairement: «A la ressemblance de la prévarication d'Adam»


Voilà des enseignements de l'Eglise qui devraient vous aider à prendre un peu de recul en interprétant des versets de St Paul.


Attention aussi à la manière de comprendre le principe qu'il n'y a pas de hiérarchie dans l'Eglise : d'une manière, c'est vrai, nous sommes tous fils de Dieu, d'égale dignité et aimés du même amour. Mais cette vérité n'empêche pas l'Eglise d'être organisée de manière hiérarchique ;)
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Re: 1er épître à Timothée et enseignement de l'Eglise

Message non lu par Olivier C » sam. 04 janv. 2014, 12:43

Héraclius a écrit :Maintenant je viens de tomber au hasard en ouvrant ma bible sur Timothée I, 2, 9-15. Et j'ai eu droit à un démontage complet de la thèse de ce bon prêtre en six versets d'inspiration divine.
Comme le dit Peccator, il ne faut pas sous estimer l'influence culturelle de l'auteur (cf. L’interprétation de la Bible dans l’Église), il y a aussi le contexte dans lequel est effectuée cette remontrance.

Pour autant, d'autres passages bibliques écrits par saint Paul pondèrent ces versets lus seuls. Par exemple Ephésiens 5, 25-28 :
Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l'Eglise : il s'est livré pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant par le bain d'eau qu'une parole accompagne ; car il voulait se la présenter à lui‐même toute resplendissante, sans tache ni ride ni rien de tel, mais sainte et immaculée. De la même façon les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Aimer sa femme, c'est s'aimer soi‐même.
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Re: 1er épître à Timothée et enseignement de l'Eglise

Message non lu par gerardh » sam. 04 janv. 2014, 13:26

______

Bonjour,

Il n'y a aucunement infériorité de la femme par rapport à l'homme, mais pour la femme chrétienne il devrait y avoir un lien de subordination par rapport à son mari. Je sais que ce n'est pas à la mode, mais c'est ce que dit la Parole de Dieu, qui demeure éternellement.



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Re: 1er épître à Timothée et enseignement de l'Eglise

Message non lu par Olivier C » sam. 04 janv. 2014, 13:33

gerardh a écrit :Il n'y a aucunement infériorité de la femme par rapport à l'homme, mais pour la femme chrétienne il devrait y avoir un lien de subordination par rapport à son mari.
C'était justement l'objet d'Ephésiens 5. Très mal interprété par les gens, la plupart du temps.
Je suis un simple serviteur, je ne fais que mon devoir.

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