Josué

[seba15]

Bonjour

Je me pose des questions sur les livres historiques.
Dans josué on voit que dieu donne un pays à israel, mais on voit aussi plein de mort et une violente guerre de religion, du coup ça me trouble un peu cette méthode, même si dans le livre il y a des compromis avec certain peuple qui habitais là, la violence pour obtenir la terre promise me laisse un peu perplexe.
Comment expliquez vous ses passages de l'ancien testament ? Est-ce que la terre promise de dieu, justifie l'emploi de la violence et de la mort contre d'autres personnes même si elles sont non croyante en dieu. En plus dans les textes on a l'impression que c'est bien dieu qui incite a faire ses choses et pas seulement une volonté des juifs.

[Aldous]

Bonjour,

Je dirais parce que si c'est le même Dieu que celui auquel nous croyons actuellement, à l'époque il n'en ont pourtant pas la même révélation, ils n'en ont pas le même concept ou la même idée que nous actuellement.

Une piste dont je m'inspire pour vous répondre:
http://www.interbible.org/interBible/so ... 21207.html

Cordialement à vous,

[Phileas Fogg]

bonjour

pour vous rassurer si nous discutions comme cela spontanément je répondrais trois choses ; des intervenants donneront certainement des arguments mieux fondés, ceux ci ne sont que de simple bon sens pourrait on dire.

1. on peut remarquer que l'on a pas dans la Bible d'invitation à massacrer les gens parce qu'ils ne sont pas juifs.
Il est dit qu'Israël aura à combattre les tribus résidants dans la Terre Sainte, faute de se voir complétement contaminé par elles et de perdre la Foi. C'est du reste ce qui s'est passé : au fil du temps et des compromissions la loi de Dieu fut oubliée au sein des enfants d'Israël.
Ces invitations ne sont donc pas des invitations au meurtre, à la xénophobie, mais des mises en gardes prophétiques : attention, je vous connais, si vous ne luttez pas vous allez vous trahir.

2. Ces tribus faut il le rapeller étaient d'une rare barbarie : un ordre social qui organise l'immolation de ses enfants ne sera certainement pas favorable à l'installation d'immigrés monothéistes. L'invitation de Dieu à combattre est donc aussi une mise en garde : pour autant qu'elles soient de la même descendance que vous, ne soyez pas naïfs, vous entrez dans une terre peuplée de tribus qui ne connaissent ni foi ni loi et ne vous feront pas de cadeaux.

3. le sens de l'Ecriture est d'abord spirituel, il exprime l'histoire d'une âme, les vérités de Dieu, du Salut à travers les péripéties d'un peuple. Ce qui est ici indiqué ici est qu'après le baptême = la traversée de la mer morte, nous sortons d'Egypte, de l'escalvage, pour entrer dans le salut, la vie intime de Dieu = la Terre Sainte. Pour autant dans cet état tout n'est pas gagné, nous avons nos vices à combattre, les tentations du monde que figurent les tribus demeurants dans la Terre Sainte. L'on doit vivre comme du temps du Roi David avec l'épée dans une main et la truelle dans l'autre : la cité Sainte est toujours à reconstruire, à consolider. Nous avons un titre, le droit de propriété, l'héritage du Ciel, mais il faut en prendre possession et ceci se fait par une lutte contre nous même.

sainte lecture

[françois67]

Bonjour,
Dieu a dans Sa Révélation été pédagogique. Il n'a pas tout de suite fixé la barre très haut vu que Sa loi même limitée avait déjà de grosses difficultés à être appliquée par les hommes. L'Ancien Testament était une préparation, le Nouveau a enfin établi les critères véritables de Dieu quant au Bien et au Mal. D'abord il y a eu la fin du polythéisme, puis celle des sacrifices humains, puis les dix Commandements, puis "Tu ne feras pas à ton prochain ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse", et enfin 3000 ans après le début du processus de retour à la vraie Morale, le Nouveau Testament qui achève enfin le processus que j'ai grosso modo décrit dans les grandes lignes. Chacune de ces évolutions a déjà eu beaucoup de mal à passer.
Ce qui est Bien ne dépend pas de nos critères humains, sinon il y aurait autant de morales que d'hommes, et bonjour le désordre. On définit le Bien universel par la volonté de l'Etre suprême, Dieu, car il a des facultés infiniment supérieures à nous pour le définir, c'est une question de logique.
Enfin, on peut faire le rapprochement entre votre question sur la guerre et celle sur le divorce qu'on posé les pharisiens à Jésus, où Il explique que Moïse avait dû concéder cela aux Hébreux de par leur "dureté de coeur" comme le dit le Christ, mais qu'au "commencement", dans l'ordre naturel des choses, le vrai Bien objectif car divin, "il n'en était pas ainsi". Et Lui vient rétablir la vraie morale délivrée de tout compromis.
J'espére avoir aidé.
La Paix soit avec vous.

[gerardh]

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Bonjour,

"L'iniquité des amoréens était arrivée à son comble", à tel point que la grâce de Dieu était épuisée, pour faire place à son jugement.


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