N'ayant pas trouvé dans le forum un sujet qui se rapproche de celui que je poste, j'initie ce fil.
Dans Isaïe VI, on trouve ceci
Ces paroles sont ouvertement incompatible avec le Dieu révélé par le Christ ? Donc comment les comprendre d'autant que Dieu se révèle également autrement dans l'Ancien testament : il n'y a qu'à penser à la conversion de Ninive au grand damne de Jonas, des pénitences agréées de David et même du marchandage d'Abraham pour sauver les villes de Sodome et Gomorrhe. D'ailleurs, Isaïe lui-même ne croit pas à l'intangibilité du courroux de Dieu car il lui en demande la "date" (ou condition) du terme. (Il est vrai que je suis un tantinet malhonnête car j'ai omis la deuxième phrase qui fait suite au dernier verset cité :[9] Il dit alors: Va, et dis à ce peuple: Vous entendrez, et vous ne comprendrez point; Vous verrez, et vous ne saisirez point. [10] Rends insensible le cœur de ce peuple, Endurcis ses oreilles, et bouche-lui les yeux, Pour qu'il ne voie point de ses yeux, n'entende point de ses oreilles, Ne comprenne point de son cœur, Ne se convertisse point et ne soit point guéri. [11] Je dis: Jusqu'à quand, Seigneur? Et il répondit: Jusqu'à ce que les villes soient dévastées Et privées d'habitants; Jusqu'à ce qu'il n'y ait personne dans les maisons, Et que le pays soit ravagé par la solitude; [12] Jusqu'à ce que l'Éternel ait éloigné les hommes, Et que le pays devienne un immense désert, [13] Et s'il y reste encore un dixième des habitants, Ils seront à leur tour anéantis.
)Mais, comme le térébinthe et le chêne Conservent leur tronc quand ils sont abattus, Une sainte postérité renaîtra de ce peuple.
Il n'en demeure pas moins une volonté d'anéantissement physique à tout prix de la part de Dieu...