Re: De la liturgie en langue vernaculaire
Publié : lun. 11 juin 2018, 15:06
Pour l'intelligence de la foi
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C'est une langue liturgique, tout simplement.PaxetBonum a écrit : ↑lun. 11 juin 2018, 15:06Le latin est n'est pas une langue sacrée mais une langue qui invite au sacré.
Mais est-ce toutes les liturgies vernaculaires sont victimes de digressions ou est-ce propre à la liturgie romaine ?Une marque de l'universalité de l'Eglise et a mon sens un rempart contre les digressions.
Ou à la France ?AdoramusTe a écrit : ↑lun. 11 juin 2018, 15:11
Mais est-ce toutes les liturgies vernaculaires sont victimes de digressions ou est-ce propre à la liturgie romaine ?
Pourriez-vous justifier cette pensée et me dire quelle est la part du mysticisme dans cette attitude ?Le latin est (…) une langue qui invite au sacré.
100% des messes en français auxquelles j'ai assisté ont eu leur lot de digressions, plus ou moins graves, le plus souvent sans importance, parfois très clairement déplacées et anti liturgiques.AdoramusTe a écrit : ↑lun. 11 juin 2018, 15:11C'est une langue liturgique, tout simplement.PaxetBonum a écrit : ↑lun. 11 juin 2018, 15:06Le latin est n'est pas une langue sacrée mais une langue qui invite au sacré.
Mais est-ce toutes les liturgies vernaculaires sont victimes de digressions ou est-ce propre à la liturgie romaine ?Une marque de l'universalité de l'Eglise et a mon sens un rempart contre les digressions.
Le latin est la langue de Rome. L'Église catholique est romaine, car son siège est à Rome, son chef est l'évêque de Rome. Voilà comment historiquement le latin est devenu la langue de l'Église, et la langue de la liturgie.
Très bien. Mais quid d'autres rites en langue vernaculaire ? Connaissent-ils ce genre de problèmes ?Carhaix a écrit : ↑mar. 12 juin 2018, 0:38100% des messes en français auxquelles j'ai assisté ont eu leur lot de digressions, plus ou moins graves, le plus souvent sans importance, parfois très clairement déplacées et anti liturgiques.
100% des messes en latin (Paul vi ou saint Pie v) auxquelles j'ai assisté n'ont jamais donné lieu à quelque digression que ce soit, aussi minime soit-elle.
Simple constat.
Non puisque les lectures sont systématiquement suivies d'une traduction...Héraclius a écrit : ↑ven. 08 juin 2018, 14:58Non mais d'accord mais chanter liturgiquement l'évangile (vers le nord) ne me semblerait pas être une profession de foi protestante.
On peut accepter la primauté absolue de l'acte de culte théocentrique, de la logique sacrificielle, dans toute la messe tout en demandant justemment que la logique pédagogique ne disparaisse pas mais existe en lui étant subordonnée. Or dans un chant de l'évangile en Latin, si beau que cela soit (In illo tempore, dicit Iesus discipulis suis : "Amen, Amen, dico vobis"... c'est d'une beauté !) la dimension pédagogique on lui pète les deux genoux et on l'enterre six pieds sous terre.
Non. Pas la passion selon saint Jean le Vendredi SaintLaurent L. a écrit : ↑mar. 12 juin 2018, 10:29Non puisque les lectures sont systématiquement suivies d'une traduction...
Vous parlez de la vision de Guéranger? Il me semble au contraire qu'il a plus fait que quiconque pour faire connaître la liturgie aux fidèles. Ce qui ne l'empêchait pas d'être hostile aux missels des fidèles.Sauf que la participation intérieure est favorisée par le fait de s'unir à ce qui est prié.
Cette vision de la liturgie où les fidèles sont maintenus à l'écart au point d'avoir une piété déconnectée de l'acte liturgique n'est absolument pas traditionnelle. C'est une déviance.
Pas du tout, je parlais ce qui se passait avant dom Guéranger, au contraire.Laurent L. a écrit : ↑mar. 12 juin 2018, 11:05Vous parlez de la vision de Guéranger? Il me semble au contraire qu'il a plus fait que quiconque pour faire connaître la liturgie aux fidèles. Ce qui ne l'empêchait pas d'être hostile aux missels des fidèles.
Vous me rassurez. Nous sommes d'accord.Il ne s'agit pas de promouvoir la déconnexion liturgique des fidèles.
Mais je ne fais pas la promotion de la lecture du missel pendant la messe, mais tout le contraire. Par contre je promeus le fait de s'unir à ce qui est prié. Là est l'objet de la discussion.Certes la participation intérieure est favorisée par le fait de s'unir à ce qui est prié mais la lecture du missel pendant l'office n'est peut-être pas le meilleur moyen pour y parvenir ! Un coup d'œil à la collecte et à la post-communion pour comprendre ce à quoi on répond "amen", pourquoi pas, mais lire le canon chaque dimanche ??!!
C'est mieux en effet.Dans bon nombre de paroisses, on distribue une feuille de messe avec le propre. C'est un bon équilibre il me semble.
Il ne faut pas exagérer quand même. Il y a un temps pour tout. Je ne vois aucune raison de défendre le chapelet pendant la messe.Laurent L. a écrit : ↑mar. 12 juin 2018, 12:30Une petite remarque par exemple sur le chapelet à la messe : pour certains fidèles, le chapelet ne détourne pas l'attention de ce qui se passe à l'autel mais les met dans une disposition de prière et d'union à la liturgie. Attention aux apparences : les fidèles au chapelet ne sont pas forcément des charbonniers ignorant tout de la liturgie.