Et ne nos inducas in tentationem, sed libera nos a Malo.
Et ne nous laissez pas succomber à la tentation, faites que nous n'entrions pas en tentation.
Oui, mais de nos jours, personne ne comprend "tentation" dans le sens d'épreuve, mais dans le second. D'où l'intérêt, soit de remplacer le mot "tentation par le mot "épreuve", soit d'utiliser une tournure indirecte (Faites que nous ne succombions pas, ne nous laissez pas succomber, etc.)Gérardh a écrit :
Il y a deux aspects du mot tentation lesquels sont tous deux décrits dans Jacques 1. Le premier sens est celui d'épreuve (verset 2) : Dieu peut nous soumettre à une épreuve, qui est alors l'épreuve de la foi. Le deuxième aspect est l'envie de pécher : en ce sens "Dieu ne tente personne" (verset 13).
Par ailleurs, si Dieu ne tente personne, Il peut permettre que nous soyons tentés : Satan n'a de pouvoir que parce que Dieu le permet, puisque Dieu est tout-Puissant, cf. le livre de Job. Sinon, on bascule dans le dualisme.
Ils disent aussi "le Malin" et non "le mal", indiquant ainsi clairement la personne de Satan, et non un concept abstrait.Christophe a écrit :Les orthodoxes traduisent : « Ne nous soumets pas à l'épreuve »… cela me semble être une traduction plus… orthodoxe.
Le CEC précise en effet :
Notre traduction (l'ancienne ou l'actuelle) garde cette ambiguïté. Une traduction claire éviterait peut-être que certains énergumènes adeptes de la "foi adulte" et de la "symbolique conceptuelle" nous expliquent que Satan n'existe pas sous prétexte que son existence n'est pas mentionnée dans le credo... (déjà entendu à la télé) Et pour cause : nous avons foi en Dieu, non en Satan !!2851 Dans cette demande, le Mal n’est pas une abstraction, mais il désigne une personne, Satan, le Mauvais, l’ange qui s’oppose à Dieu. Le " diable " (dia-bolos) est celui qui " se jette en travers " du Dessein de Dieu et de son " œuvre de salut " accomplie dans le Christ.