Re: Messe des familles
Publié : ven. 17 janv. 2014, 19:24
Quand j'étais enfant, dans les années cinquante, la messe des enfants du catéchisme existait déjà et parfois, année par année.
J'ajouterais que mes parents qui ne vivaient pas dans le même diocèse, l'ont connue aussi.
Pour revenir à la pratique religieuse et à la transmission de la foi, les choses ne se passent pas toujours aussi facilement qu'on pourrait le croire.
Je vais illustrer mon propos en reprenant l'évolution de ma famille maternelle. Je suis issue de familles nombreuses: 7 enfants de chaque de part et d'autre, une cousinade de 35 cousins et cousines dont 22 dans ma famille maternelle. Famille catholique, chaleureuse, joyeuse, pieuse où une foi inébranlable et la pratique religieuse animaient la vie de tous les jours: des grands-parents très unis, idem pour mes parents et oncles et tantes. Nous, les enfants nés après la guerre, avons fréquenté l'école catholique et avons toujours connu une harmonie de pensée entre la famille, l'école et la paroisse. La prière du matin et du soir, la messe dominicale et les vêpres en famille ont bercé notre enfance où la foi nourrissait les échanges entre les générations. Nous nous sommes mariés à l'église et nous avons fait baptiser nos enfants. Si, malgré une pratique religieuse occasionnelle, la grande majorité d'entre nous se dit catholique, nous ne sommes que trois à nous engager dans une activité paroissiale ou autre dans l'Eglise et à avoir une pratique religieuse régulière.
A part mon fils, nos enfants ne sont pas mariés, pas même civilement et leurs enfants ne seront pas baptisés sauf mon petit-fils.
Alors que nous avons, tous, reçu une éducation religieuse vécue au quotidien dans la famille, une famille unie avec des parents qui s'entendaient bien avec lesquels on parlait de Jésus, de l'Evangile, pourquoi, alors qu'ils ont été catéchisés, nos enfants (sauf les miens) ont-ils décroché ?
Ils sont maintenant 29 et 1, seulement, a fait le choix de se marier à l'église et de faire baptiser son et ses enfant(s) ?
Je dirais avec le recul, que nous étions dans des conditions formidables pour recevoir la foi avec l'exemple de nos parents et la transmettre à nos enfants et leur génération décroche ...
Cette triste réalité me désole et me rend perplexe ...
Dans ma famille paternelle, la situation est la même,mais la transmission a été moins pensée, moins réfléchie, plus conventionnelle. Je dois dire que mes deux cousines qui sont pratiquantes sont allées à l'école publique et au catéchisme paroissial sans bénéficier en plus de " l'instruction religieuse" dispensée à l'école catholique.
J'ajouterais que mes parents qui ne vivaient pas dans le même diocèse, l'ont connue aussi.
Pour revenir à la pratique religieuse et à la transmission de la foi, les choses ne se passent pas toujours aussi facilement qu'on pourrait le croire.
Je vais illustrer mon propos en reprenant l'évolution de ma famille maternelle. Je suis issue de familles nombreuses: 7 enfants de chaque de part et d'autre, une cousinade de 35 cousins et cousines dont 22 dans ma famille maternelle. Famille catholique, chaleureuse, joyeuse, pieuse où une foi inébranlable et la pratique religieuse animaient la vie de tous les jours: des grands-parents très unis, idem pour mes parents et oncles et tantes. Nous, les enfants nés après la guerre, avons fréquenté l'école catholique et avons toujours connu une harmonie de pensée entre la famille, l'école et la paroisse. La prière du matin et du soir, la messe dominicale et les vêpres en famille ont bercé notre enfance où la foi nourrissait les échanges entre les générations. Nous nous sommes mariés à l'église et nous avons fait baptiser nos enfants. Si, malgré une pratique religieuse occasionnelle, la grande majorité d'entre nous se dit catholique, nous ne sommes que trois à nous engager dans une activité paroissiale ou autre dans l'Eglise et à avoir une pratique religieuse régulière.
A part mon fils, nos enfants ne sont pas mariés, pas même civilement et leurs enfants ne seront pas baptisés sauf mon petit-fils.
Alors que nous avons, tous, reçu une éducation religieuse vécue au quotidien dans la famille, une famille unie avec des parents qui s'entendaient bien avec lesquels on parlait de Jésus, de l'Evangile, pourquoi, alors qu'ils ont été catéchisés, nos enfants (sauf les miens) ont-ils décroché ?
Ils sont maintenant 29 et 1, seulement, a fait le choix de se marier à l'église et de faire baptiser son et ses enfant(s) ?
Je dirais avec le recul, que nous étions dans des conditions formidables pour recevoir la foi avec l'exemple de nos parents et la transmettre à nos enfants et leur génération décroche ...
Cette triste réalité me désole et me rend perplexe ...
Dans ma famille paternelle, la situation est la même,mais la transmission a été moins pensée, moins réfléchie, plus conventionnelle. Je dois dire que mes deux cousines qui sont pratiquantes sont allées à l'école publique et au catéchisme paroissial sans bénéficier en plus de " l'instruction religieuse" dispensée à l'école catholique.