La dernière élévation dont il est question est l'élévation après la communion :
http://www.pagesorthodoxes.net/liturgie/chrysostome2.htm#apres a écrit :Le diacre essuie soigneusement la patène au-dessus du calice avec l’éponge (ou le voile de communion) :
DIACRE : Lave, Seigneur, par ton Sang précieux et les prières de tes saints, les péchés de ceux dont il a été fait mémoire ici.
Le prêtre encense trois fois les saints Dons en disant à voix basse :
PRÊTRE :
Sois exalté, ô Dieu, par dessus les cieux, et que ta gloire recouvre toute la terre.
Le prêtre donne la patène au diacre, prend le calice et dit à voix haute :
PRÊTRE : Béni soit notre Dieu...
Puis, se tournant vers le peuple, il élève le calice en disant :
PRÊTRE : ...en tout temps, maintenant et toujours et aux siècles des siècles.
Il n'y a pas de "Per Ipsum" ; la doxologie, sans élévation, est celle-ci:
Et il conclut l’anaphore à haute voix :
Et donne-nous de glorifier d’une seule bouche et d’un seul coeur ton Nom honorable et magnifique, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours et aux siècles des siècles.
TOUS : Amen.
De plus, il ne me semble pas que l’on ait l’habitude de rapprocher du mystère de l’Ascension les 3 élévations de la Prière Eucharistique.
Quant à l’existence la clôture du chœur, il est vrai qu’elle est apparentable à une iconostase. Mais, je n’ai jamais participé ni vu, ni lu quoi que ce soit sur la communion des fidèles présents dans la nef lors d’une célébration « à chœur fermé ».
Cependant pour la Communion du clergé, chez les byzantins, on ferme entièrement le chœur (sauf pendant la semaine de Pâques) (alors que les portes royales étaient ouvertes pendant l’Anaphore) et tous ceux qui ne sont pas prêtre ou diacre sortent, l’acolythe met son cierge devant les portes saintes (fermées avec rideau tiré) (comme les Séraphims gardant le Jardin après l’exil de nos premiers parents).
Et par la Résurrection, par la Miséricorde de Dieu, le rideau est tiré, les portes ouvertes, l’acolythe reprend son cierge : le Paradis est rouvert, et le prêtre après avoir dit les prières de préparation à la communion des fidèles invite ceux qui s’y sont préparés à communier.
Chez nous, il me semble que cette privation du Règne de Dieu et la restauration dans son Amitié (« vous étiez même ses ennemis ») ne sont pas aussi fortement soulignés.
On ne ferme pas spécialement les portes du « Iube » parce que les ministres sacrés communient, d’ailleurs, les frères laïcs, les novices etc. ne sortent pas du chœur quand les Pères communient (enfin, je suppose, puisque n’ayant jamais vécu ce genre de situaton). On se contente(ait ?) de s’incliner (+/- profondément) à la communion du prêtre présidant.
Puis, faute de piété de ma part certainement, je n’ai jamais vu le prêtre se retourner pour administrer la Communion comme une « illustration » du mystère de la Résurrection.
Je sais qu'il y a des catholiques de rite byzantin à Paris, mais je ne sais plus trop où... Je suis donc désolé de ne pas pouvoir vous donner d'adresse sinon celles présentées par le site du diocèse de Paris:
http://catholique-paris.cef.fr/diocese/ ... iental.php
Je pense que les Roumaine, Russe et Grecque-Melkite utilisent le "rite byzantin"(Liturgie de St Jean Chrysostome) les autres ont, je crois, leurs rites propres et différents...