PGMR, 101 (Présentation Générale du Missel Romain, pararaphe n°101)
- À défaut de lecteur institué(1), d'autres laïcs(2) seront appelés pour proclamer les lectures de la sainte Ecriture, à condition qu'ils soient vraiment aptes et soigneusement préparés à accomplir cette fonction(3), pour que, à l'écoute des lectures divines, les fidèles, dans leur coeur, éprouvent du goût et un vif amour pour la sainte Ecriture
- - d'une part, le lectorat est une étape dans le cursus vers la prêtrise,
- autrefois, c'était une des étapes avant de devenir sous-diacre, (contrairement à ce que laisse entendre notre ami archi, le sous-diaconat qui n'a plus de raison d'être dans l'Eglise latine depuis 1972),
toutefois, la FSSPX a conservé cette place au sous-diacre,
- dans la pratique, ce deuxième cas concerne des communautés chrétiennes dans des régions du monde où les ministres ordonnés (évêques, prêtres et diacres) sont particulièrement peu nombreux, et où ils ne peuvent célébrer les sacrements qu'exceptionnellement lors de leur tournées missionnaires ;
dans l'Eglise de France, cela ne doit guère être le cas que de diocèses comme Cayenne ou Papeete : la Guyane Française aux portes de l'Amazonie, la Polynésie Française disséminée dans l'Océan Pacifique.
- autrefois, c'était une des étapes avant de devenir sous-diacre, (contrairement à ce que laisse entendre notre ami archi, le sous-diaconat qui n'a plus de raison d'être dans l'Eglise latine depuis 1972),
- - sous entendu, les lecteurs institués (cf. ci-dessus) sont des laïcs, y compris les (rares) séminaristes en cours de formation !
- l'absence de lecteur institué étant donc, de très loin, le cas le plus fréquent, des laïcs sont très légitimement appelés à proclamer les lectures,
- la PGMR ne fait aucune distinction de sexe pour les lecteurs,
- il est désormais solidement établi dans l'Eglise Catholique Romaine que des femmes proclament les lectures,
- -évidemment !
- la proclamation de la Parole ne peut se faire qu'avec un minimum de familiarité avec les textes de l'Ecriture, et on conçoit bien qu'on ne demandera pas de lire à quelqu'un dont la présence ferait scandale ...
- la proclamation de la Parole, ça se prépare aussi matériellement (la compréhension des textes bibliques et l'art de la lecture à haute voix, par exemple) : des diocèses proposent des formations en ce sens dans le cadre de leur Service Liturgie et de Pastorale Sacramentelle,
rien à ajouter à ce qu'a écrit Steph
Maintenant, je voudrais dire à quel point je partage l'agacement de Véronique qui trouve ces réflexions bien théoriques et éloignées de la réalité numérique et sociologique de nos communautés (la part respective des hommes et des femmes dans nos assemblées, nombre de séminaristes -donc de lecteurs institués potentiels - dans nos diocèses). Pour un peu, ce pinaillage (pour ne pas dire pire) serait risible quand la vie quotidienne de nos communautés est ce qu'elle est : à la fois pauvre par son nombre et son âge, et riche de sa diversité ... et de sa mixité. Heureusement que ces dames sont là pour faire tenir notre Eglise !
A tous fraternellement
Jean-Mic