Bonjour,
Suite à mon message sur les lectures de la messe de sainte Cécile, je me demandais si la pratique qui consiste à confectionner une lecture à partir de plusieurs bouts de texte est une pratique qui a toujours eu cours, ou bien est-ce que cela est nouveau ?
Par exemple, pour la première lecture de saint Cécile, on prend Os 2, 16b. 17b. 21-22 ou Ap 19, 1. 5-9a.
Les lectures de la liturgie
Règles du forum
Forum de discussions entre chrétiens sur les questions liturgiques
Forum de discussions entre chrétiens sur les questions liturgiques
- AdoramusTe
- Pater civitatis
- Messages : 3276
- Inscription : sam. 23 févr. 2008, 17:40
- Conviction : Catholique romain
Les lectures de la liturgie
Ignoratio enim Scripturarum ignoratio Christi est
Re: Les lectures de la liturgie
Chez les Byzantins, on compile même des passages de différents livres... Ainsi, le Jeudi saint, à la Liturgie, on lit sous le titre
Ἐκ τοῦ κατὰ Ματθαῖον (de celui de Matthieu), des extraits de Mt., Lc. et Jn.:
Ματθ. κστ΄ 2 - 20,
Ἰω. ιγ΄ 3 - 17,
Ματθ. κστ΄ 21 - 39,
Λουκ.κβ΄ 43 - 44,
Ματθ.κστ΄ 40 - 75, κζ’΄ 1 - 2
Dans un des deux Evangiles de la Paraclisis (trad. D. Guillaume, je donne le traducteur, parce qu'il a publié chez plusieurs éditeurs), il y a même un passage qui fait dire à l'Evangile... ce que l'Evangile ne dit pas... Il est question de la meilleure part de Marie, puis de l'écoute de la parole de Dieu (qui est ma mère) avecde l'acclamation: heureux le sein qui t'a allaité.
La pratique me semble un peu contestable quand même... Mais elle existe
De telles énormités ne m'ont jamais frappé dans la FERM
Dans la Form, on a pour tel capitule de Vêpres (en Avent ou en Carême, je ne sais plus) "cf." (en français) (cfr. en latin: le français suit l'abus latin, si l'on peut parler d'abus)...
Ἐκ τοῦ κατὰ Ματθαῖον (de celui de Matthieu), des extraits de Mt., Lc. et Jn.:
Ματθ. κστ΄ 2 - 20,
Ἰω. ιγ΄ 3 - 17,
Ματθ. κστ΄ 21 - 39,
Λουκ.κβ΄ 43 - 44,
Ματθ.κστ΄ 40 - 75, κζ’΄ 1 - 2
Dans un des deux Evangiles de la Paraclisis (trad. D. Guillaume, je donne le traducteur, parce qu'il a publié chez plusieurs éditeurs), il y a même un passage qui fait dire à l'Evangile... ce que l'Evangile ne dit pas... Il est question de la meilleure part de Marie, puis de l'écoute de la parole de Dieu (qui est ma mère) avecde l'acclamation: heureux le sein qui t'a allaité.
La pratique me semble un peu contestable quand même... Mais elle existe
De telles énormités ne m'ont jamais frappé dans la FERM
Dans la Form, on a pour tel capitule de Vêpres (en Avent ou en Carême, je ne sais plus) "cf." (en français) (cfr. en latin: le français suit l'abus latin, si l'on peut parler d'abus)...
Stat Crux dum volvitur orbis!
Dic animae meae: “ Salus tua ego sum ” Ps XXXIV 3
Dic animae meae: “ Salus tua ego sum ” Ps XXXIV 3
- AdoramusTe
- Pater civitatis
- Messages : 3276
- Inscription : sam. 23 févr. 2008, 17:40
- Conviction : Catholique romain
Re: Les lectures de la liturgie
C'est encore autre chose çasteph a écrit :Chez les Byzantins, on compile même des passages de différents livres... Ainsi, le Jeudi saint, à la Liturgie, on lit sous le titre
Ἐκ τοῦ κατὰ Ματθαῖον (de celui de Matthieu), des extraits de Mt., Lc. et Jn.:
Ματθ. κστ΄ 2 - 20,
Ἰω. ιγ΄ 3 - 17,
Ματθ. κστ΄ 21 - 39,
Λουκ.κβ΄ 43 - 44,
Ματθ.κστ΄ 40 - 75, κζ’΄ 1 - 2
Il faudrait voir comment cela est présenté dans leur catéchèse liturgique.Dans un des deux Evangiles de la Paraclisis (trad. D. Guillaume, je donne le traducteur, parce qu'il a publié chez plusieurs éditeurs), il y a même un passage qui fait dire à l'Evangile... ce que l'Evangile ne dit pas... Il est question de la meilleure part de Marie, puis de l'écoute de la parole de Dieu (qui est ma mère) avecde l'acclamation: heureux le sein qui t'a allaité.
Je ne comprends pas pourquoi les versets ne devraient pas être toujours contigus. Est-ce une volonté d'orienter le sens de la lecture ?La pratique me semble un peu contestable quand même... Mais elle existe
De telles énormités ne m'ont jamais frappé dans la FERM
Je vais me renseigner sur le lectionnaire de la FERM.
"cf" ? De quoi parlez-vous ?Dans la Form, on a pour tel capitule de Vêpres (en Avent ou en Carême, je ne sais plus) "cf." (en français) (cfr. en latin: le français suit l'abus latin, si l'on peut parler d'abus)...
Ignoratio enim Scripturarum ignoratio Christi est
- Anne
- Prætor
- Messages : 6923
- Inscription : jeu. 21 févr. 2008, 1:05
- Conviction : Catholique romaine
- Localisation : Provincia Quebecensis
Re: Les lectures de la liturgie
Ça m'amène à me questionner à savoir si c'est pratique reconnue que "d'adapter" un texte évangélique et de le "proclamer" durant la messe ? Comme, par exemple, insérer des noms de lieux et des références à des endroits contemporains dans, disons, Mt 6, 16, pour faire plus "local" peut-être, ou pour nous rapprocher de la Parole ? (Une p'tite dame debout devant moi à demandé à sa voisine : "C'est dans l'Évangile, ça ?" et s'est assise (parce qu'elle est âgée) et j'ai fait de même (parce que j'étais frustrée ).AdoramusTe a écrit :Bonjour,
Suite à mon message sur les lectures de la messe de sainte Cécile, je me demandais si la pratique qui consiste à confectionner une lecture à partir de plusieurs bouts de texte est une pratique qui a toujours eu cours, ou bien est-ce que cela est nouveau ?
Ou de prendre un texte biblique adapté pour les enfants dans un cahier de préparation des catéchèses pour enfants et de le faire lire à l'ambon comme si c'était le texte prévu à la liturgie ?
"À tout moment, nous subissons l’épreuve, mais nous ne sommes pas écrasés;
nous sommes désorientés, mais non pas désemparés;
nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés;
terrassés, mais non pas anéantis…".
2 Co 4, 8-10
nous sommes désorientés, mais non pas désemparés;
nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés;
terrassés, mais non pas anéantis…".
2 Co 4, 8-10
- AdoramusTe
- Pater civitatis
- Messages : 3276
- Inscription : sam. 23 févr. 2008, 17:40
- Conviction : Catholique romain
Re: Les lectures de la liturgie
Tout cela me semble abusif en effet. D'autres pourront confirmer.AnneT a écrit :
Ça m'amène à me questionner à savoir si c'est pratique reconnue que "d'adapter" un texte évangélique et de le "proclamer" durant la messe ? Comme, par exemple, insérer des noms de lieux et des références à des endroits contemporains dans, disons, Mt 6, 16, pour faire plus "local" peut-être, ou pour nous rapprocher de la Parole ? (Une p'tite dame debout devant moi à demandé à sa voisine : "C'est dans l'Évangile, ça ?" et s'est assise (parce qu'elle est âgée) et j'ai fait de même (parce que j'étais frustrée ).
Ou de prendre un texte biblique adapté pour les enfants dans un cahier de préparation des catéchèses pour enfants et de le faire lire à l'ambon comme si c'était le texte prévu à la liturgie ?
Tout ce qui est adapté est abusif par définition.
Ignoratio enim Scripturarum ignoratio Christi est
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 61 invités