Ren' a écrit :philémon.siclone a écrit :Je parle ici de l'intention de départ, et non de ce qui est intrinsèque à ce missel
Vous faites en effet un procès d'intention à l'aide d'insinuations hasardeuses... Où croyez-vous aller avec de tels artifices ?
Je n'ai nulle part dit que ce missel était invalide en lui-même, et j'assiste aussi bien à des messe Paul VI (célébrées normalement. Et encore, même quand je me fais prendre au piège, je fais de mon mieux pour rester jusqu'au bout) qu'à des messe Pie V. Cependant, je soupçonne,
en mon for intérieur (j'ai parfaitement le droit !) je soupçonne, dis-je, une intention qui n'est pas droite, à l'origine de son élaboration. Et tout ceci est parfaitement périphérique à notre sujet, dont nous nous sommes passablement éloignés. Nous parlions, je crois, de la
façon dont est célébré ce missel.
Forme et fond : deux approches différentes. Nous ne parlons pas du fond, mais de la forme. Alors, s'il vous plaît, ne mélangeons pas tout. Et je sais bien que ça vous arrange de m'attirer sur la question du missel en lui-même, parce que de cette façon vous allez pouvoir m'accuser de rébellion au Concile et à l'autorité de l'Eglise.
"Sans doute il semble qu'il y ait de la zizanie dans le champ de l'Église, mais notre foi et notre charité ne doivent point en être empêchées, au point de nous faire quitter l'Église parce que nous y voyons de la zizanie.
Vous m'accusez de quitter l'Eglise ? Vous n'êtes peut-être pas au courant, mais la forme extraordinaire est célébrée un peu partout dans des paroisses sous l'autorité des évêques, et en parfaite communion avec Rome. Je ne quitte donc pas l'Eglise, lorsque je fuis une paroisse où se déroulent des messes-rock pour aller dans des paroisses où la liturgie est célébrée de façon normale et permettant le recueillement.
philémon.siclone a écrit :Je conteste votre accusation de consumérisme, en vous répétant que le consumérisme n'a commencé réellement que dans la conception d'une liturgie au service des fantaisies de ses "animateurs"
Dire
"c'est-pas-moâ-qu'a-commencé" n'a jamais dédouané qui que ce soit.
Je regrette, mais je n'ai pas dit ça. Il faudrait peut-être prendre le temps de lire jusqu'au bout ce que les gens disent avant de leur répondre quelque chose. Je vais reformuler ce que j'ai écrit : le consumérisme est présent dans la conception même des célébrations où se pratiquent les abus. Le consumérisme est présent dans l'abus lui-même. Par exemple, faire danser les gens pendant la messe en battant des mains sur une musique de rock, c'est la marque d'une intrusion de l'effet de mode dans la célébration, effet de mode lui-même relié à l'esprit de consommation de masse moderne. C'est donc bien une forme de consumérisme que j'entends fuir en évitant ce type de célébration, parce que je ne peux pas admettre que l'esprit du monde, l'esprit du siècle, fasse intrusion dans ce qui doit rester intemporel. Et c'est bien le but de l'assistance aux offices divins : être relié à l'intemporalité. Voilà pourquoi je me suis toujours senti extrêmement mal à l'aise dans les célébrations remplies de l'esprit du monde et de la mode.
C'est vraiment le fond du problème, et c'est là-dessus que vous devriez me répondre, plutôt que de chercher des cibles plus faciles, qui n'iront de toute façon pas au coeur des choses.