Stabilité des espèces et évolution

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phil
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Re: Stabilité des espèces et évolution

Message non lu par phil » ven. 12 janv. 2018, 12:28

@SergeA:

je vais me faire reprendre de volée par certains mais les ancêtres des girafes n'avaient pas le long cou qu'on leur connaît actuellement. il a y eu une mutation qui a fait apparaître le long cou. Les girafes pouvant atteindre maintenant de la nourriture que d'autres animaux ne pouvaient pas atteindre, elles ont pu prospérer car ce long cou leur donnait un avantage certain ... Les girafes à cou "normal" devant faire face à plus de concurrence se sont éteintes progressivement .

dc oui c'est un phénomène évolutif .
la selection naturelle ayant joué aussi son rôle.


https://actualite.housseniawriting.com/ ... ome/15616/

Relief
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Re: Stabilité des espèces et évolution

Message non lu par Relief » ven. 12 janv. 2018, 12:56

phil a écrit :
ven. 12 janv. 2018, 12:28
@SergeA:

je vais me faire reprendre de volée par certains mais les ancêtres des girafes n'avaient pas le long cou qu'on leur connaît actuellement. il a y eu une mutation qui a fait apparaître le long cou. Les girafes pouvant atteindre maintenant de la nourriture que d'autres animaux ne pouvaient pas atteindre, elles ont pu prospérer car ce long cou leur donnait un avantage certain ... Les girafes à cou "normal" devant faire face à plus de concurrence se sont éteintes progressivement .

dc oui c'est un phénomène évolutif .
la selection naturelle ayant joué aussi son rôle.
Imaginez la pauvre girafe : elle a faim et son cou est malheureusement trop petit. Elle voit de grands arbres avec de belles feuilles vertes, mais elles sont placées trop haut. Donc la girafe tire sur son cou qui s’allonge et — merveille — elle atteint les feuilles et peut enfin manger. Le problème évidemment, c’est que l’Évolution demande des “millions d’années” et que son repas, la girafe en a besoin le soir même, sinon elle meurt. Vous imaginez un restaurant où on ne vous servirait les plats qu’après “quelques millions” d’années ?
Si ce que vous dites était juste, alors aucune espèce n'aurait dû disparaître et de nos jours il y aurait encore des mammouths.

phil
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Re: Stabilité des espèces et évolution

Message non lu par phil » ven. 12 janv. 2018, 13:00

@ Relief : ou est ce j'ai dit cela ??? vous aussi vous lisez de travers ?

je n'ai jamais écris que la girafe avait fais exprès d'allonger son cou.
et j'ai un scoop pour vous : même actuellement certains sources de nourriture sont trop haute pour la girafe .

dc relisez svp.

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Re: Stabilité des espèces et évolution

Message non lu par Relief » ven. 12 janv. 2018, 13:11

Altior a écrit :
ven. 12 janv. 2018, 11:46
Il n'y a pas de preuve scientifique que l'évolution des espèces existe.
Absolument !
Selon la théorie de l’Évolution, les espèces ont mis des millions d’années à se transformer… Dans les strates géologiques, on devrait donc avoir des millions de fossiles de toutes ces “espèces intermédiaires”, en voie “d’évolution” précisément — par exemple des “mi-poisson/mi-reptile” ou des hybrides “mi-reptile/mi-oiseau. Mais les paléontologues évolutionnistes ont eu beau creuser et fouiller les couches fossiles pendant 140 ans à la recherche de ces formes hypothétiques, ils n’ont rien trouvé. Ou plutôt si, ils ont effectivement trouvé des millions de fossiles — mais pas de ces fameuses “espèces transitionnelles”. Pas la moindre forme témoignant d’un état intermédiaire entre les deux. Pas de fameux “chaînons manquants” entre le poisson et le reptile ou entre le reptile et l’oiseau… Pas de dinosaure avec des ailes ni de carpe se transformant en colibri !

Les archives fossiles indiquent au contraire que les êtres vivants n’ont pas évolué d’une forme primitive vers une autre, mais qu’ils sont apparus de manière soudaine. La plus ancienne strate terrestre dans laquelle on a découvert des fossiles est celle du Cambrien, il y a environ 500 millions d’années. Lors de cette formidable “explosion cambrienne”, les invertébrés complexes sont apparus tout d’un coup et de manière complète.

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Re: Stabilité des espèces et évolution

Message non lu par Relief » ven. 12 janv. 2018, 13:19

phil a écrit :
ven. 12 janv. 2018, 13:00
@ Relief : ou est ce j'ai dit cela ??? vous aussi vous lisez de travers ?

je n'ai jamais écris que la girafe avait fais exprès d'allonger son cou.
et j'ai un scoop pour vous : même actuellement certains sources de nourriture sont trop haute pour la girafe .

dc relisez svp.
Que la girafe ait fait exprès ou pas ne change rien à l'affaire. Dans tous les cas il y a incohérence du "raisonnement" évolutionniste.

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Re: Stabilité des espèces et évolution

Message non lu par phil » ven. 12 janv. 2018, 14:18

Relief a écrit :
ven. 12 janv. 2018, 13:19
phil a écrit :
ven. 12 janv. 2018, 13:00
@ Relief : ou est ce j'ai dit cela ??? vous aussi vous lisez de travers ?

je n'ai jamais écris que la girafe avait fais exprès d'allonger son cou.
et j'ai un scoop pour vous : même actuellement certains sources de nourriture sont trop haute pour la girafe .

dc relisez svp.
Que la girafe ait fait exprès ou pas ne change rien à l'affaire. Dans tous les cas il y a incohérence du "raisonnement" évolutionniste.
aucune incohérence : en cas de disette en nourriture , ceux qui peuvent manger sont sauvés , les autres meurent.
comme ce fut le cas pour les tigres à dent de sabre. Sans nourriture, on meurt .
c'est élémentaire.

Les girafes qui ont eu un cou plus haut on pu survivre , là où les espèces sans ce long cou devaient partager le peu de nourriture avec d'autres espèces.

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Re: Stabilité des espèces et évolution

Message non lu par phil » ven. 12 janv. 2018, 14:25

@ relief , des dinosaures ailés ca a existé

et puis vous mentionnez "l'explosion cambrienne” ; très bien... mais pas d'humains à cette époque ? alors l'homme actuel est apparu comment ?

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Re: Stabilité des espèces et évolution

Message non lu par Altior » ven. 12 janv. 2018, 14:44

SergeA a écrit :
ven. 12 janv. 2018, 11:55
Autre question (j'en profite) : Le long cou de la girafe qui, nous dit-on, s'est allongé pour s'adapter aux circonstances de l'environnement (atteindre des hautes branches), ce long cou est aujourd'hui, il me semble inscrit dans ses gènes.
Ce que vous voulez dire, si j'ai bien compris, c'est que, parmi une population de girafes ayant une longueur hétérogène du cou, ont survécu celles qui avaient un cou plus long et que, dans un deuxième temps, cette longueur supérieure s'est traduit dans une modification de code génétique, de façon que, de nos jours, toutes les girafes ont le cou long ?


Cela reste un hypothèse, mais une hypothèse extrêmement éloignée. Parce que c'est plutôt la gène celle qui commande à l'organe que l'inverse.
Confirmez-le moi, il s'agit bien là d'un phénomène qu'on peut qualifier d'évolutif ?
Sans doute, si l'hypothèse était vraie, on pourrait qualifier ce phénomène d'évolutif. Pour avoir la preuve qu'il s'agit, dans ce cas, d'une évolution des espèces, il faudrait:
-identifier l'existence (en état de fossile, ou bien en état vivant, mais caduque) des girafe à cou court.
-avoir une preuve que les girafes à long cou provenaient, au début, des girafes à cou court.
-avoir la preuve que les deux types de girafes sont des espèces différentes, donc aucun croisement ayant descendence n'est possible.
Il y a bien aussi de nouveaux gènes qui inscrivent cette évolution dans le patrimoine de l'animal.
Nouveaux gènes ? Lesquelles ?
Est on alors toujours dans le contexte de ce qu'on pourrait appeler une mutation ?
Le plus souvent, les mutations sont des modifications d'une certaine gène. L'avènement de nouvelles gènes (c'est à dire de gènes surnuméraires et non de gènes modifiées) pourrait être aussi le résultat d'une mutation, mais de grande amplitude et beaucoup moins probable. Autrement dit, la plupart des mutations génétiques sont ponctuelles.
Dernière modification par Altior le ven. 12 janv. 2018, 14:57, modifié 3 fois.

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Re: Stabilité des espèces et évolution

Message non lu par Relief » ven. 12 janv. 2018, 14:49

phil a écrit :
ven. 12 janv. 2018, 14:25
@ relief , des dinosaures ailés ca a existé
C'est curieux, vous reprochez aux autres ce que vous faites vous-même.
Je n'ai jamais dit le contraire. Merci de ne pas déformer mes propos. Je parlais clairement d'espèces intermédiaires de dinosaures.
Dernière modification par Relief le ven. 12 janv. 2018, 14:59, modifié 1 fois.

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Re: Stabilité des espèces et évolution

Message non lu par Altior » ven. 12 janv. 2018, 14:51

Relief a écrit :
ven. 12 janv. 2018, 13:11
Les archives fossiles indiquent au contraire que les êtres vivants n’ont pas évolué d’une forme primitive vers une autre, mais qu’ils sont apparus de manière soudaine. La plus ancienne strate terrestre dans laquelle on a découvert des fossiles est celle du Cambrien, il y a environ 500 millions d’années. Lors de cette formidable “explosion cambrienne”, les invertébrés complexes sont apparus tout d’un coup et de manière complète.
C'est vrai, mais il existe un contre-argument à cela. Les strates auraient pu se mélanger entre elles à l'occasion du grand bouleversement qui a été le Déluge. Une tempête peut bien mélanger toutes les feuilles volantes déposées jusqu'alors en ordre. Nous ne connaissons pas dans quel mesure ce cataclisme gygantesque qui a été le Delige a modifié la stratigraphie existante jusqu'alors.

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Re: Stabilité des espèces et évolution

Message non lu par phil » ven. 12 janv. 2018, 15:10

Ce que vous voulez dire, si j'ai bien compris, c'est que, parmi une population de girafes ayant une longueur hétérogène du cou, ont survécu celles qui avaient un cou plus long et que, dans un deuxième temps, cette longueur supérieure s'est traduit dans une modification de code génétique, de façon que, de nos jours, toutes les girafes ont le cou long ?
c'est l'inverse , il y eu une modification génétique, faisant apparaître le long cou, la sélection naturelle derrière n'a permis de conserver que les longs cous.

dans l'article que je cite, il y a bien un ancetre commun qui donna ensuite les girafe à long cou

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Re: Stabilité des espèces et évolution

Message non lu par TREBLA » ven. 12 janv. 2018, 18:53

Cher phil,

Merci pour votre réponse.
phil a écrit : phil : ven. 12 janv. 2018

@trebla
Que mutation = erreur , soit pourquoi pas. on peut aussi parler de modification anormale. Je n'ai pas de problème avec cela. Je peux aussi sortir tout un tas de mutations négatives, tous les cancers par ex, etc etc

Ce que je dis juste c'est que de temps en temps, rarement, une mutation peut avoir un effet bénéfique. Ça arrive. C'est rare mais ça arrive.
Vous dites que « de temps en temps, rarement, une mutation [erreur] peut avoir un effet bénéfique. »
La biodiversité, ou diversité biologique, s’exprime à travers la grande variété des êtres vivants sur la terre : à ce jour, les scientifiques ont décrit et nommé 1,75 million d’espèces, mais les biologistes estiment qu’il en existe réellement de 10 à 80 millions.

http://www.ac-grenoble.fr/ien.paysderom ... ERSITE.pdf
Selon les évolutionnistes, l'ancêtre de tous les êtres vivants est une bactérie :
Dans les océans, protégés des rayons ultraviolets par la couche nuageuse, la "vie" apparaît il y a environ -3,85 milliards d'années. Cette première trace de vie unicellulaire est constituée de simples cellules d'organismes procaryotiques, les bactéries ... Leurs descendantes sont toujours parmi nous ... et on peut dire qu'elles sont vraiment les plus vieilles habitantes de notre planète !

http://www.hominides.com/html/chronolog ... oterre.php
Selon les évolutionnistes :
- au début il n'y avait que la vie unicellulaire, c'est-à-dire peu de variation génétique
- aujourd'hui il y a 1,75 million d’espèces, c'est-à-dire une variation génétique inimaginable

Question :Comment s'est-elle produite cette variation génétique inimaginable, selon les évolutionnistes ?
Réponse : Selon les évolutionnistes, ce sont les mutations (erreurs), subies par les premières bactéries, qui ont produit cette variation génétique inimaginable.

La première automobile mue par un moteur à combustion interne 4 temps à pétrole est brevetée par Édouard Delamare-Deboutteville et Léon Malandin en 1884.

Question : La grande variété d'automobiles, que l'on trouve aujourd'hui, est-elle due à des erreurs de fabrication de ce prototype ?
Réponse : Mon œil !

Que le Seigneur vous bénisse.

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Re: Stabilité des espèces et évolution

Message non lu par phil » mer. 17 janv. 2018, 16:15

Il n'y a pas que les mutations qui font évoluer .... et heureusement. Comme déjà expliqué l'homme (par ex) évolue (taille par exemple) sans qu'aucune mutation ne soit incluse dans le processus.

Et comment expliquer que tous les êtres vivants sur Terre sont composés des mêmes matériaux? Comment expliquer que l'homme possède 99 % de ses gènes communs avec la souris? etc.

Sauf erreur de ma part, une voiture n'est pas vivante.

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Re: Stabilité des espèces et évolution

Message non lu par TREBLA » jeu. 18 janv. 2018, 0:06

Cher phil,

Merci pour votre réponse.
phil a écrit : phil : mer. 17 janv. 2018

Il n'y a pas que les mutations qui font évoluer .... et heureusement. Comme déjà expliqué l'homme (par ex) évolue (taille par exemple) sans qu'aucune mutation ne soit incluse dans le processus.
Selon vous, « l'homme (par ex) évolue (taille par exemple) sans qu'aucune mutation ne soit incluse dans le processus ».

La taille moyenne des hommes français en 2014 : 1, 80 m.

Dans l'AT on trouve le récit suivant : Alors sortit des camps des Philistins un champion; il se nommait Goliath, il était de Geth, et sa taille était de six coudées et un palme. (1 Samuel 17, 4).

Goliath était un géant d'une taille « de six coudées et un palme » soit environ 2,90 m.

Question : L'homme a-t-il évolué en taille depuis l'époque de Goliath il y a trois mille ans ?

Que le Seigneur vous bénisse.

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Re: Des êtres humains ailleurs ?

Message non lu par TREBLA » jeu. 18 janv. 2018, 2:38

Cher Cgs,

Merci pour votre intervention.
Cgs a écrit : Cgs : mer. 17 janv. 2017

On sait que la vie se propage par le codage génétique ARN/ADN et que ce codage s'enrichit avec le temps. Cette information génétique est une source de la vie.
Selon vous, « le codage génétique ARN/ADN [...] s'enrichit avec le temps. »

Vraiment ?
Alors sortons un peu des clichés. La perte de biodiversité ce n’est pas seulement la disparition des éléphants ou des rhinocéros. C’est bien plus que ça. Selon les estimations du World Ressource Institute avec l’UNEP, entre 150 et 200 espèces sauvages disparaissent… tous les jours. Oui, tous les jours. Sachant qu’il y aurait environ 100 millions d’espèces animales vivantes sur la terre (selon les estimations les plus élevées), cela veut dire que nous pourrions détruire absolument toute la biodiversité animale de la planète en moins de 1500 ans (soit moins de 0.5% du temps depuis lequel l’Homo Sapiens existe).

https://e-rse.net/effets-disparition-bi ... gs.n0F7XEQ
La disparition de chaque espèce sauvage signifie la perte du « codage génétique ARN/ADN » de cette espèce.

Question : Est-ce que « le codage génétique ARN/ADN [...] s'enrichit avec le temps » tout en perdant « entre 150 et 200 espèces sauvages [...] tous les jours. Oui, tous les jours. »
Réponse : Jamais de la vie !

Que le Seigneur vous bénisse.

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