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prodigal
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Re: Des livres et des religieux/ses

Message non lu par prodigal » mar. 20 août 2013, 18:24

Dans le genre anticlérical, il y a Le Nom de la Rose, d'Umberto Eco.
Ecrits par des croyants, L'Oblat de Huysmans (que d'ailleurs je n'ai pas lu!) et Les Frères Karamazov de Dostoievski bien sûr, même si cela ne concerne que quelques chapitres et situés dans un monastère orthodoxe.
Entre les deux, si c'est possible, la pièce Port-Royal, de Montherlant.
"Dieu n'a pas besoin de nos mensonges" (Léon XIII)

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Re: Des livres et des religieux/ses

Message non lu par Phileas Fogg » mar. 20 août 2013, 21:29

Pour vous reposer de la grande littérature

* les romans d'Ellis Petters mettent en scène le Fr. Cadfael un bénédictin malicieux, qui a pas mal de bouteille ; il résoud des enquêtes au moyen âge : bonne atmosphére médiévale, pas mal pour des adolescents.

* Jacques Ouvard, l'assassin est dans le couvent, prix du roman d'aventure 1959, des bons détails qui restitue l'ambiance de ces grande maison dans lesquelles les personnalités pour quelqu'un de l'extérieur tournent un peu en rond chacun s'installant dans ses habitudes.

En cherchant des détails sur ce dernier je tombe dans google livre sur : le colt et le goupillon, relgieux-detectives dans le roman français et anglo-saxon
http://books.google.fr/books?id=mE4Dil6 ... &q&f=false

il y a sans doute des choses à tirer de cet ouvrage collectif :
série d'étude sur le rapport du religieux et du populaire dans la littérature occidentale du XIX et XXeme. De la bigoterie, ou de la bondieuserie à la quête spirituelle, de l'apoligie satisfaite à la dénonciation véhémente, le religieux se manifeste ici dans tous ces états.
ΦΧΦΠ

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Re: Des livres et des religieux/ses

Message non lu par Menthe » mer. 21 août 2013, 16:26

Merci à tous ! :>

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Re: Des livres et des religieux/ses

Message non lu par Cinci » mer. 21 août 2013, 20:53

Je lisais ceci à propos de Huysmans, justement, hier :

«... Né à Paris, le 5 février 1848, Charles Marie Georges Huysmans (en littérature Joris-Karl) suit au lycée Saint-Louis des études qu'il interrompit bientôt. Il obtient un emploi obscur dans un ministère. Il débute en littérature par un recueil de poemes en prose : Le drageoir aux épices (1874), puis il publie en 1876 un roman de moeurs qui retient l'attention d'Émile Zola. Ce dernier l'invite à se joindre à ses disciples. Huysmans adhère ainsi, dans un premier temps, au mouvement naturaliste [...] Mais bientôt Huysmans se détourna du naturalisme qui incarne pour lui le matérialisme dans la littérature. Et en 1884 la publication de A rebours met fin à l'entente entre Huysmans et Zola. Le héros de ce roman, Jean des Esseintes, veut substituer à la réalité le rêve de la réalité. A rebours, qui peut passer à juste titre pour la «Bible» de l'esprit décadent, révèle au grand public les oeuvres méconnues de Mallarmé, de Moreau et de Redon.

A la mort de Villiers de l'Isle-Adam, en 1889, Huysmans est avec Mallarmé son exécuteur testamentaire; c'est à cette époque qu'il entre en relation avec Rémy de Gourmont, puis avec Paul Valéry. Il fréquente cependant le «Sâr» Péladan, rencontre Stanislas de Guaita et témoigne dans Là-bas (1891) de son intérêt pour la magie noire. Il découvre enfin la vertu de la règle monastique en effectuant de nombreuses retraites à la Trappe de Notre-Dame d'Igny, puis à l'Abbaye de Solesmes et en publiant en 1895, En route. Ses derniers romans témoignent de son évolution vers le mysticisme : La cathédrale (1896). Joris-Karl Huysmans meurt le 11 mai 1907.»

C'est une petite rubrique qui se trouve dans un ouvrage portant sur le symbolisme dans l'art, en peinture et en littérature.

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La Liste de Bergoglio

Message non lu par etienne lorant » sam. 14 sept. 2013, 17:48

L'enquête d'un journaliste italien, Nello Scavo, qui publie La liste de Bergoglio, a permis de retrouver une centaine de personnes sauvées sous la dictature argentine (1976-1983), par le P. Jorge Mario Bergoglio SJ: il avait été élu supérieur provincial des Jésuites du pays en 1973, à 36 ans.

Après l’élection du pape François, le 13 mars 2013, des voix l'ont accusé de complicité avec la dictature argentine: des calomnies démenties par des témoins comme le Prix Nobel de la paix, Perez Esquivel, défenseur des droits de l’homme, qui n'a pas hésité à lui rendre visite à Rome, et l’avocate Alicia Oliveira, secrétaire pour les droits de l’homme de la Chancellerie, au temps du ministre Rafael Bielsa et du président Nestor Kirchner, et sauvée par lui alors qu'elle était persécutée par les militaires.

Nello Scavo, journaliste du quotidien italien Avvenire, a voulu en savoir davantage et il a mené son enquête, rencontrant des personnes que le père Bergoglio avait aidées à fuir. En tout, il a retrouvé une vingtaine de témoins, ce qui lui a permis d’établir une liste d’une centaine de personnes.

Il a rassemblé leurs histoires dans son livre « La liste de Bergoglio », qui paraîtra en italien fin septembre aux éditions EMI, selon le quotidien La Provincia di Como, la province de Côme, où vit le journaliste, dans le Nord de l'Italie.

Autorisé par le directeur éditorial d'Avvenire à se consacrer à ce sujet, Nello Scavo a commencé ses recherches, à prendre des contacts et il a progressivement découvert de nouveaux témoignages.
« Le pape ne voudra peut-être pas le reconnaître, explique-t-il, mais nous avons découvert qu'à cette époque, pour sauver les dissidents et les personnes persécutées, il a lancé une chaîne de solidarité dont chaque maillon ignorait les autres. »
Nello Scavo admet que l’enquête n’avait pas été facile, parce que de nombreux amis du pape François n’ont presque rien dit des personnes qu’il avait sauvées et parce que le provincial des Jésuites de l’époque ne s’est jamais vanté de ce qu’il avait fait.

http://www.zenit.org/fr/articles/argent ... -dictature
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Des livres et des religieux/ses

Message non lu par p.cristian » sam. 26 oct. 2013, 1:34

Beaucoup de livres de Bernanos parlent de religieux (mais non cloitrés).

Je suggère entre autres l'imposture, la Joie (qui en est la suite), le journal d'un curé de campagne, et bien sûr Sous le soleil de Satan.

Sinon il y a également dans un style totalement différent, un cantique pour Leibowitz de Walter M.Miller, qui relate diverses histoires ayant pour point commun l'abbaye de Saint Leibowitz après une apocalypse nucléaire (titre des différents chapitres avec les années : Fiat Homo, Fiat lux, Fiat voluntas tua.

Pour rester dans la science-fiction, Hypérionde Dan Simmons est composé de plusieurs histoires (à la façon du Décaméron) dont celle du père Lénar Hoyt, parti à la recherche du père Paul Duré perdu dans une peuplade primitive qui aurait un lien fort avec les sources du christianisme. La suite des chants d'Hypérion dont fait partie Hypérion, fait de l'église catholique (délocalisée sur la planète Pacem après la destruction de la terre ) un élément central de l'intrigue.le prêtre remarquable étant alors le père jésuite Federico DeSoya. L'histoire évoque la résurrection, conte la révélation d'un messie... L'Église n'a pas le bon rôle dans cette histoire, mais c'est une série de romans fascinante.
N.B. le P. de mon pseudo ne veut pas dire "père".

Tout ce que vous voudriez que les hommes fassent pour vous, vous aussi, faites-le de même pour eux, car c'est ce qu'enseignent la loi et les prophètes.

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Re: Des livres et des religieux/ses

Message non lu par PaxetBonum » sam. 26 oct. 2013, 7:28

Et pourquoi pas des biographies de saints ? Mieux que des fictions. Là vous avez du choix, en commençant par l'un de mes favoris : St François d'Assise d'Omer Englebert
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Re: Des livres et des religieux/ses

Message non lu par Menthe » sam. 26 oct. 2013, 13:43

Bonjour p.cristian. J'ai lu Journal d'un curé de campagne et je juge que c'est un beau livre, par contre pour une raison qui m'échappe je n'ai jamais pu finir Sous le soleil de Satan. Il faudrait que je me force un peu pour le finir un de ces jours. Vos autres suggestions me plaisent bien aussi !
PaxetBonum a écrit :Et pourquoi pas des biographies de saints ?
Je ne lis quasi jamais d'(auto)biographies, c'est quelque chose qui ne m'intéresse généralement pas. Mais je tenterais le coup si je tombe sur celle que vous mentionnez.

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Re: Des livres et des religieux/ses

Message non lu par Peccator » sam. 26 oct. 2013, 16:29

Menthe a écrit :Je ne lis quasi jamais d'(auto)biographies, c'est quelque chose qui ne m'intéresse généralement pas. Mais je tenterais le coup si je tombe sur celle que vous mentionnez.
J'étais comme vous : un grand amateur de fiction, avec très peu d'intérêt pour les biographies.
Et puis pendant une retraite, le midi ils passaient en audio une lecture d'une biographie de St François. J'ai trouvé ça passionnant, et ai profondément regretté que ma retraite s'achève avant le CD.
Depuis, j'ai lu l'autobiographie de Ste Thérèse de Lisieux. C'est plus pénible à lire car j'ai beaucoup de mal avec sa façon d'écrire, mais c'est une "belle histoire". Ca a terminé de me "convertir" aux biographies de saints. Ce sont des histoires passionnantes, on s'y évade autant que dans un roman, et en plus elles sont réelles.


Dans la liste que vous avez déjà dressé, je recommande vivement la série Cadfael (d'Ellis Peters, nom de plume d'Edith Pargeter sous lequel elle est publiée), ainsi que la série du père Brown de Chesterton.
Attention au Nom de la Rose d'Umberto Eco : certes, ça se passe dans une abbaye et les personnages sont des moines ou des religieux, et certes le texte est (entre autres) un magnifique collage de prières médiévales, mais Eco n'est pas chrétien (même si c'est un spécialiste de Thomas d'Aquin), et ça se ressent dans son oeuvre. Je recommande malgré tout car c'est une oeuvre majeure, mais à lire avec discernement.
Non pas ce que je veux, mais ce que Tu veux. Mc 14, 36

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Re: Des livres et des religieux/ses

Message non lu par PaxetBonum » sam. 26 oct. 2013, 17:30

Bien sûr Peccator la série des enquêtes du Père brown de Chesterton !

Et Bernanos sans aucun doute !
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Re: Des livres et des religieux/ses

Message non lu par Menthe » sam. 26 oct. 2013, 18:49

Bonjour Peccator :)

En réalité je lis essentiellement des documentaires. Les quelques romans sur lesquels je m'attarde sont ceux que mes amis me recommandent chaudement ou des "classiques". Je trouve souvent les biographies assez lourdes, dans le fond comme dans la forme. Et puis, mais là c'est l'agnostique qui parle, je ne vais pas avoir l'impression de lire une histoire "réelle" si ça commence à évoquer des miracles ou la présence divine ou que sais-je... et c'est encore "pire" si c'est un croyant qui joue les biographes ! Mais je vais quand même en lire une ou deux, par curiosité.
J'ai lu l'intégrale de Les Aventures du Père Brown. C'est pas mauvais, il y a de bons passages et le prêtre est très sympathique, mais les nouvelles sont très inégales, l'ensemble sonne "vieillot" à mon goût et le style est lourd. Et puis certains personnages et situations sont quand même très caricaturaux : Valentin l'athée de service fier et enfermé dans son orgueil qui finit par se suicider, Flambeau le "méchant" repenti qui n'était en fait pas si méchant puisque même non converti il n'avait jamais versé de sang etc.

---

Si vous voulez de l'anticléricalisme, il faut lire la trilogie À la croisée des mondes de Pullman. L'un des personnages est d'ailleurs une ancienne religieuse !

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Re: Des livres et des religieux/ses

Message non lu par Peccator » dim. 27 oct. 2013, 2:03

Menthe a écrit :Je trouve souvent les biographies assez lourdes, dans le fond comme dans la forme.
Ca, c'est quand le biographe est mauvais écrivain ;)

Et puis, mais là c'est l'agnostique qui parle, je ne vais pas avoir l'impression de lire une histoire "réelle" si ça commence à évoquer des miracles ou la présence divine ou que sais-je...
De ce que j'ai pu entendre de l'histoire de St François, il n'y avait aucun miracle. Et pourtant, sa vie était déjà édifiante. Il n'y a aucun miracle dans l'autobiographie de Ste Thérèse de Jésus (par contre, je ne supporte pas sa manière d'écrire, mais il y a d'excellents auteurs que je n'arrive pas à lire, comme Balzac par exemple, donc à vous de voir).

Une vie de saint, c'est une vie très ordinaire, mais menée de manière finalement extraordinaire. C'est justement quand on voit à quel point c'est une vie très ordinaire que l'on commence à voir que c'est possible pour soi aussi, et c'est pour cela que c'est intéressant.
Par contre, prenez des biographies récentes, je pense que vous aurez du mal avec les bondieuseries du XIXe ;)

J'ai lu l'intégrale des aventures du Père Brown. C'est pas mauvais, il y a de bons passages et le prêtre est très sympathique, mais les nouvelles sont très inégales, l'ensemble sonne "vieillot" à mon goût et le style est lourd. Et puis certains personnages et situations sont quand même très caricaturaux : Valentin l'athée de service fier et enfermé dans son orgueil qui finit par se suicider, Flambeau le "méchant" repenti qui n'était en fait pas si méchant puisque même non converti il n'avait jamais versé de sang etc.
:D :D
C'est très vrai ! Mais bon, c'est une époque. Les premiers Agatha Christie sont à peine meilleurs (Poirot est une caricature que l'auteur elle-même avait du mal à supporter)... Et question caricature, les Sherlock Holmes se posent quand même là. J'adorais les Rouletabille (la chambre jaune, la dame en noir...) quand j'étais gosse. Aujourd'hui je trouve le style particulièrement lourd.

A l'époque, tout cela n'avait aucune prétention littéraire.



Mais si vous avez aimé le personnage du père Brown, vous aimerez Cadfaël. Et le style est plus moderne, plus agréable à lire. Accessoirement, la reconstitution historique est plutôt de bonne qualité (je trouve qu'elle sonne plus "juste" que celle d'Eco, qui pourtant connait très bien son sujet, mais a choisi volontairement de noircir le trait).
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Re: Des livres et des religieux/ses

Message non lu par PaxetBonum » lun. 28 oct. 2013, 16:44

Menthe a écrit : Et puis, mais là c'est l'agnostique qui parle, je ne vais pas avoir l'impression de lire une histoire "réelle" si ça commence à évoquer des miracles ou la présence divine ou que sais-je... et c'est encore "pire" si c'est un croyant qui joue les biographes ! Mais je vais quand même en lire une ou deux, par curiosité.
Lisez alors "Padre Pio, transparent de Dieu" du Père Derobert.
Il s'agit d'un vision de "l'intérieur" du grand saint à travers des lettres qu'il écrivaient notamment à son directeur spirituel.
C'est exactement l'inverse de ce que vous aimez car toute la vie du Saint Padre Pio est un miracle permanent, mais c'est un abord différent, par la spiritualité intérieure de ce moine hors du commun.
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Dites, quel livre lisez-vous en ce moment ?

Message non lu par Lily59 » mar. 29 oct. 2013, 10:52

IMG_20131029_094346.jpg
"Imitation de Jésus-Christ"

Un tout petit livre dont a hérité mon homme (qui n'est pas croyant pour un sous) de sa maraine qui, elle, était une fervente catholique
Très interessant et très instructif
Only God can judge me

etienne lorant
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Re: Dites, quel livre lisez-vous en ce moment ?

Message non lu par etienne lorant » mar. 29 oct. 2013, 19:34

"Brutus" de Bernard Clavel

Image

Une épopée au temps des martyrs chrétiens.
Halée par une vingtaine d'hommes, une lourde barge remonte le Rhône. À son bord, un prisonnier : Brutus, farouche taureau camarguais. Ils vont monter jusqu'à Lugdunum. Orgueilleuse cité romaine, capitale des gaules. Là où l'on torture les Chrétiens.
Vitalis, le patron de la barge, Blandine la jeune esclave,seront parmi les premiers jetés dans l'arène. Mais Brutus refuse d'être complice du mal.
Avec le mousse qui porte en lui l'innocence et le courage, avec les compagnons du naute martyrisé, il va venger les Chrétiens victimes de la barbarie.
Hommage au dieu-Rhône et au Dieu des Chrétiens, mélange de violence, de tolérance et d'amour, ce Brutus magnifique et puissant, est tout entier baigné d'une foi exemplaire : celle de ceux qui ne se renient pas.


Image


Les martyrs de Lyon nous sont connus par un témoin oculaire : l'auteur de la Lettre des chrétiens de Lyon à l'Église de Smyrne, qui a été insérée telle quelle par Eusèbe, évêque de Césarée, dans son Histoire ecclésiastique.
Ayant survécu à l'incarcération, Blandine fut livrée aux bêtes qui refusèrent de lui faire le moindre mal. Elle fut torturée et dut assister à la mort de ses compagnons. Elle fut ensuite flagellée, placée sur un grill brûlant, puis livrée dans un filet à un taureau qui la lança en l'air avec ses cornes.
Ayant survécu à toutes ces horreurs, sainte Blandine fut achevée par le glaive. Elle fut la dernière des 47 martyrs de Lyon à accomplir son martyre durant l'été 177.
Sainte Blandine est la patronne de la ville de Lyon. Elle est aussi, avec sainte Marthe, patronne des servantes.
Dans l'iconographie de sainte Blandine, on trouve le filet, le taureau, le gril, le lion et l'ours.

(Source Wikipedia)
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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