hs tiré du fil Christianophobie

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Kerniou
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hs tiré du fil Christianophobie

Message non lu par Kerniou » lun. 30 juil. 2018, 20:16

Je crains que l'homme soit un prédateur qui ne se contente pas de la proie dont il a besoin pour sa survie; l'homme cherche la domination du plus faible et la "suppression" de celui qui se met travers de sa route ou qu'il perçoit comme tel ... Aucun animal, je le crains, ne se livre à de telles offensives ...
L'homme décide d'attenter à la vie d'autrui au nom d'une divinité, d'une loi qui exercerait une suprématie sur la conduite humaine: la religion, la philosophie, la politique. La sacro-sainte réussite économique est utilisée pour justifier toutes sortes de mesures injustes envers les plus faibles et les plus fragiles dans nos sociétés ... Avec le support de l'idéologie et de la théorie, nous le voyons bien, l'homme peut "justifier" l'écrasement de telles ou telles catégories de populations ...
L'homme peut se laisser guider par quelque chose que l'espèce animale ignore: le profit !
C'est comme si, au nom du profit, tout était permis ...
Quant aux raisons de la christianophobie, je partage votre opinion sur le contre exemple qu'ont, "hélas" donné les chrétiens, au cours de l'histoire, dans leurs actions contraires à " l'Esprit de l'Evangile ".
Le " fais ce que je te dis et pas ce je fais" n'a jamais été positif.
Dans le témoignage de l'Evangile, c'est l'exemple qui compte ...
" Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu , car Dieu est Amour " I Jean 4,7.

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zelie
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Re: Christianophobie

Message non lu par zelie » lun. 30 juil. 2018, 23:59

Oui, pour moi c'est dans ce sens que vont les choses. Je les vois sur deux plans :le plan temporel, le plan surnaturel.

D'un point de vue temporel, je vais peut-être dire une grosse ineptie, vu que je ne suis spécialiste de rien, mais bon, si je me trompe, ce sera l'occasion de me reprendre et de tout m'expliquer comme si j'avais six ans :-D .
Je fais partie de ceux qui n'excluent pas, au moins en partie, une intention humaine d'un cynisme inouï dans ce qui arrive à l'Europe (un complot pensé de longue date)
. Sans cautionner tout ce qu'on entend de loufoque et de non avéré sur la théorie du complot, je pense qu'il y a intention de nuire au plus grand nombre de la part d'une frange privilégiée pour laquelle le christianisme est un danger, sinon un obstacle. Il y a une sorte d'acharnement sournois contre le christianisme, à travers les exigences de la loi et les mutations encouragées de la société, parce que ce christianisme, qui relie à Dieu et à l'histoire, gêne considérablement des personnes assoiffées de pouvoir sur le plus grand nombre, qui globalement rêvent d'assujettir la masse salariée à leur soif démesurée de main-mise. En ce sens, je pense que toutes les lois piétinant les droits des travailleurs et les droits des chrétiens découlent d'une seule intention organisée qui poursuit un seul but: défaire, détricoter tous les éléments de liberté et de confort des européens pour imposer une vision du monde apocalyptique, faite du délitement de la famille, du pouvoir d'achat, de la liberté de penser, etc. pour faire de l'européen moyen une sorte de "bétail" corvéable à merci. Oui, je sais, je suis en plein délire complot là. Mais laissons les extra-terrestres, les illuminatis et les nouvelles races; en en restant aux très très riches et aux reportages TV que tout le monde peut voir, c'est l'impression qu'il me reste de la situation, et en ce sens, "Manu" me parait être une bien belle marionnette, une sorte de "cheval de troie-belle gueule rassurante" qui moi ne me rassure pas du tout, comme je l'ai expliqué avant son élection; c'est terrible mais je n'arrive pas à changer d'avis, la façon dont son premier ministre a démonté la grève SNCF d'une phrase est pour moi significative de beaucoup plus qu'un simple cynisme de premier ministre (il compte sur l'exaspération des usagers pour essouffler la grève et encourager son abandon; donc il monte délibérément une partie de la population contre l'autre).

Pour certains, les islamistes extrémistes sont à ajouter à ce tableau; pour ma part je pense plus qu'ils n'étaient pas dans l'intention de départ, mais que leur emballement meurtrier, une fois la surprise passée, est en quelque sorte récupéré pour servir la cause de l'asservissement progressif de la population européenne.
Les migrants quand à eux nous posent un double problème : à l'accueil de l'affamé dicté par les évangiles, auquel nous devons secours et nourriture, se superpose un noeud politique sur le "et après on fait quoi, on les renvoie ou on les garde?", sachant qu'on ne pourra pas accueillir toute la misère de l'humanité, et que pourtant, on doit à chacun de nos frères de lui ouvrir notre maison. Je ne sais pas, contrairement à ce qu'on peut lire, si ces migrants étaient prévus et découlent eux aussi d'un plan: mais je constate que les situations liées aux migrants et aux islamistes ne sont jamais que réglées à minima, comme si finalement, on gardait la bombe en permanence prête à exploser. (?) Disons qu'au moins pire, ces deux problématiques sociales tombent à point nommé pour envenimer une situation qui était déjà exaspérante sans eux.

Sur un plan surnaturel, si on épouse un tant soit peu une thèse proche du complot, on ne peut que s'interroger ; à qui profite la chute du monde chrétien, le rejet des valeurs chrétiennes? Car la chute de l'homme blanc, ou la chute de l'occident athée, c'est du pareil au même; c'est l'extinction de la tête du monde chrétien qui est visé: comme si d'une certaine façon, il faut que le monde continue, mais sans chrétiens, sans principes chrétiens. Et qui veut plus que tout cela sinon le Griffu qui a été assez malin pour faire avaler à toute une planète qu'il n'existe plus, que tout ce qui était interdit est désormais permis et souhaitable, et que tout ce qui avant était le modèle à suivre est à renier aujourd'hui (Esaïe 5; 20-21)? D'où viennent finalement toutes ces théories fumeuses et rebelles, hypergenrées par exemple, qui disent des énormités à nos enfants?
Si on admet que derrière toutes les formes temporelles de lutte contre le christianisme il y a l'action de l'enfer, il faut garder en mémoire comment il agit; En s'infiltrant dans nos peurs et nos doutes, en les exploitant au maximum. Chaque pensée contre la charité est action infernale. Chaque pensée de rejet, de haine, de peur, de doute, d'oubli de la prière lorsqu'on cède aux sentiments précités, chaque moment où dans l'épreuve et la pensée sans charité on ne prie pas parce que finalement on n'y pense pas, ou on n'en voit pas l'utilité, est chemin d'aisance pour l'action sulfureuse des anges rebelles.
N'oublions pas cela; je sais que nous vivons une époque où toutes les apparences sont contre la charité la plus élémentaire, parce qu'on a la certitude matérielle qu'à accueillir le musulman qui ne veut pas s'intégrer, ou le migrant déculturé en masse infinie on va y perdre toutes nos plumes; mais au-dessus du matériel, il y a Jésus, qui nous jugera sur deux points; comment avons-nous aimé? Qu'avons nous fait pour les autres? Si c'est cela qu'il nous demande pour nous sauver, alors c'est cela qu'il nous demande aussi pour sauver notre monde, notre christianisme. Comment ne pas se dire qu'au dessus de nos peurs et de nos réticences, il y a Dieu, qui attend de nous un acte de foi complète, de Lui faire aveuglément confiance, car Il est largement capable de nous sauver par un miracle retentissant, s'il trouve en nous une foi brillante et absolue (Matthieu 17:20)? Il ne nous appartient peut-être pas de penser sur le comment et l'après de notre monde, c'est la part de Jésus, mais il nous appartient de lui obéir en tout, aveuglément, de tout notre coeur, et de le laisser agir Lui dans chaque coeur que notre charité aura émerveillé, comme autant de canaux de l'Amour Divin. Car à une tentative de construire un monde sans valeurs chrétiennes, nous avons le devoir, nous chrétiens, de s'acharner jusqu'à notre dernier souffle d'être des canaux ouverts de l'Amour pour contrer les canaux ouverts de la Haine qui par toutes les évidences apparentes en sa faveur nous poussera au rejet, au doute.
Nous pouvons pour cela méditer la résurrection de Lazare ; après quatre jours de tombeau, il est ressuscité (Jn 11); comment ne pas croire à tout ce que Jésus nous demandera de croire les yeux fermés après pareil pouvoir sur la mort, après qu'Il se soit ressuscité Lui-même? Si Jésus n'avait pas fait de miracles aussi éclatants, on aurait eu l'excuse de ne pouvoir croire à tout ce qu'Il nous demande; mais après ces deux miracles, comment Lui répondre "non, Seigneur, c'est impossible" s'il nous demande d'aimer et de le laisser diriger le monde grâce à notre amour qui ne s'embarrasse plus de socio-politique? On peut, on doit, Lui abandonner la marche du monde; plus que jamais! Ce qui se joue sur un plan supérieur au nôtre nous dépasse, nous ne pouvons au mieux qu'être soldats du Christ dans une telle bataille, car si nous ne sommes pas du Christ, nous tomberons dans les bras de l'Autre avant même de l'avoir compris.
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
Que leur mal disparaisse, et l’intégrisme perdra ses troupes. L'Abbé Pierre
Vis vraiment chaque instant. Fais-le meilleur. Aime-le. Chéris-le. Fais-le beau, bon pour toi-même et pour Ton DIEU. Ne néglige pas les petites choses. Fais-les avec Moi, doucement. Fais de ta maison un Carmel où Je puisse Me reposer. Jésus, Premier Cahier d'Amour

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Re: Christianophobie

Message non lu par Cinci » jeu. 09 août 2018, 17:39

Salut Zélie,

Merci pour les réflexions. Mais je n'ose pas m'engager à devoir livrer une prompte réponse. Le temps est limité et l'exercice est assez "chronophage" comme on le sait.

J'aimerais bien ajouter un petit mot éventuellement.

Encore merci. Je ne vous oublie pas. A la prochaine !

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Re: Christianophobie

Message non lu par Cinci » sam. 18 août 2018, 0:33

Salut Zélie,
Zélie a écrit :
[...] assoiffées de pouvoir sur le plus grand nombre, qui globalement rêvent d'assujettir la masse salariée à leur soif démesurée de main-mise. En ce sens, je pense que toutes les lois piétinant les droits des travailleurs et les droits des chrétiens découlent d'une seule intention organisée qui poursuit un seul but: défaire, détricoter tous les éléments de liberté et de confort des européens pour imposer une vision du monde apocalyptique, faite du délitement de la famille, du pouvoir d'achat, de la liberté de penser, etc. pour faire de l'européen moyen une sorte de "bétail" corvéable à merci. Oui, je sais, je suis en plein délire complot là. Mais laissons les extra-terrestres, les illuminatis et les nouvelles races; en en restant aux très très riches et aux reportages TV que tout le monde peut voir, c'est l'impression qu'il me reste de la situation, et en ce sens, "Manu" me parait être une bien belle marionnette, une sorte de "cheval de troie-belle gueule rassurante" qui moi ne me rassure pas du tout, comme je l'ai expliqué avant son élection; c'est terrible mais je n'arrive pas à changer d'avis, la façon dont son premier ministre a démonté la grève SNCF d'une phrase est pour moi significative de beaucoup plus qu'un simple cynisme de premier ministre (il compte sur l'exaspération des usagers pour essouffler la grève et encourager son abandon; donc il monte délibérément une partie de la population contre l'autre).
:D ha ha

Je partage le diagnostic.

Je suis d'accord que le libéralisme sans trop de frein permet sans doute à plusieurs "bons et loyaux serviteurs du système" de mieux se bâtir leur propre petit royaume personnel, et ce, au détriment parfois des masses travailleuses ou citoyennes.

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Re: Christianophobie

Message non lu par Cinci » sam. 18 août 2018, 2:46

Zélie a écrit :
Pour certains, les islamistes extrémistes sont à ajouter à ce tableau; pour ma part je pense plus qu'ils n'étaient pas dans l'intention de départ, mais que leur emballement meurtrier, une fois la surprise passée, est en quelque sorte récupéré pour servir la cause de l'asservissement progressif de la population européenne.

Pas dans l'intention de départ ? Oui, peu de gens aurait pu prévoir, il y a trente ans, que le terrorisme islamique pourrait devenir aussi rapidement un phénomène dérangeant en Europe.



Les migrants quand à eux nous posent un double problème : à l'accueil de l'affamé dicté par les évangiles, auquel nous devons secours et nourriture, se superpose un noeud politique sur le "et après on fait quoi, on les renvoie ou on les garde?", sachant qu'on ne pourra pas accueillir toute la misère de l'humanité, et que pourtant, on doit à chacun de nos frères de lui ouvrir notre maison. Je ne sais pas, contrairement à ce qu'on peut lire, si ces migrants étaient prévus et découlent eux aussi d'un plan: mais je constate que les situations liées aux migrants et aux islamistes ne sont jamais que réglées à minima, comme si finalement, on gardait la bombe en permanence prête à exploser. (?) Disons qu'au moins pire, ces deux problématiques sociales tombent à point nommé pour envenimer une situation qui était déjà exaspérante sans eux.
J'ai l'impression qu'il s'agit d'improvisation, pendant que nos politiciens sont convaincus qu'il n'y a rien de trop grave. Ils ne supposent pas que la situation soit si explosive que les alarmistes le disent. Qui a raison ? Qui a tort ? Les apparents scrupules autour de la diversité servent à bluffer le citoyen, je pense, sur le fait que nos gouvernants travaillent bien moins qu'avant en fonction du bien commun. C'est une sorte de tartufferie quoi.

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Re: Christianophobie

Message non lu par Sam D. » sam. 18 août 2018, 13:34

je constate que les situations liées aux migrants et aux islamistes ne sont jamais que réglées à minima
L'immigration étant toujours (mais peut-être plus forcément plus pour très longtemps), présentée comme un enrichissement*, ou au minimum comme un non-problème (cf. le fameux "Wir schaffen das" d'A. Merkel), il ne saurait être fondamentalement question de régler quoi que ce soit…

Des dispositifs existants sont augmentés sans tapage, les victimes européennes victimes de la violence des migrants sont priées de ne pas gâcher la fête, les médias se chargent d'ignifuger tant qu'ils peuvent...

*lire http://www.bvoltaire.fr/alain-de-benois ... -migrants/ sur Boulevard Voltaire la brillante analyse d'Alain de Benoist :

"[...] du point de vue de l’idéologie dominante, l’immigration n’est pas un problème et ne peut pas en être un, puisque les cultures et les peuples comptent pratiquement pour rien. Seuls comptent les individus. Toute réglementation de l’immigration revient à violer le principe libéral selon lequel on ne peut accepter l’utilisation des aspects contingents de l’identité des individus, à commencer par leur origine ou leur appartenance socioculturelle, pour légitimer des « inégalités de traitement ». [...]"
Dernière modification par Sam D. le sam. 18 août 2018, 17:17, modifié 1 fois.
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Re: hs réflexions sur l'avenir de l'Europe, islamisme et migration

Message non lu par Carhaix » sam. 18 août 2018, 16:46

Kerniou a écrit :
lun. 30 juil. 2018, 20:16
Je crains que l'homme soit un prédateur qui ne se contente pas de la proie dont il a besoin pour sa survie; l'homme cherche la domination du plus faible et la "suppression" de celui qui se met travers de sa route ou qu'il perçoit comme tel ... Aucun animal, je le crains, ne se livre à de telles offensives ...
L'homme décide d'attenter à la vie d'autrui au nom d'une divinité, d'une loi qui exercerait une suprématie sur la conduite humaine: la religion, la philosophie, la politique. La sacro-sainte réussite économique est utilisée pour justifier toutes sortes de mesures injustes envers les plus faibles et les plus fragiles dans nos sociétés ... Avec le support de l'idéologie et de la théorie, nous le voyons bien, l'homme peut "justifier" l'écrasement de telles ou telles catégories de populations ...
L'homme peut se laisser guider par quelque chose que l'espèce animale ignore: le profit !
C'est comme si, au nom du profit, tout était permis ...
Quant aux raisons de la christianophobie, je partage votre opinion sur le contre exemple qu'ont, "hélas" donné les chrétiens, au cours de l'histoire, dans leurs actions contraires à " l'Esprit de l'Evangile ".
Le " fais ce que je te dis et pas ce je fais" n'a jamais été positif.
Dans le témoignage de l'Evangile, c'est l'exemple qui compte ...
Et quel rapport entre le titre de votre sujet, et son contenu ? C'est drôle comme il semble impossible de s'exprimer clairement sur ce sujet et qu'on en soit réduit à faire de très lointaines insinuations. Votre propos est tellement elliptique qu'on ne comprend absolument pas où vous voulez en venir.
Est-ce trop dangereux de clarifier un peu plus votre propos ?

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Re: Christianophobie

Message non lu par PaxetBonum » sam. 18 août 2018, 17:50

Cinci a écrit :
sam. 18 août 2018, 2:46

Oui, peu de gens aurait pu prévoir, il y a trente ans, que le terrorisme islamique pourrait devenir aussi rapidement un phénomène dérangeant en Europe.


J'ai l'impression qu'il s'agit d'improvisation, pendant que nos politiciens sont convaincus qu'il n'y a rien de trop grave.
Ils ne supposent pas que la situation soit si explosive que les alarmistes le disent.
Qui a raison ? Qui a tort ?
Les apparents scrupules autour de la diversité servent à bluffer le citoyen, je pense, sur le fait que nos gouvernants travaillent bien moins qu'avant en fonction du bien commun. C'est une sorte de tartufferie quoi.
En fait nos politiciens qui ont créés le politiquement correct sur des critères laïques de tartufferie comme : le "vivre-ensemble", le "multiculturalisme", la "diversité", "l'enrichissement mutuel"… pour faire taire ceux qui dénonçaient ces dangers il y a 30 ans en les traitant de "facho", "nazi", "rétrograde", "obscurantistes", "racistes"… se trouvent aujourd'hui pris à leur propre piège…

Soit ils dénoncent honnêtement l'invasion islamique sous couvert de "migration" et dés lors deviennent par leur jeu antérieur des "nazis", "fachos", "racistes"…
Soit ils jouent la carte de la "moralité" et livrent leurs concitoyens à la barbarie et au chaos mais en restant "respectables"…

C'est intéressant de voir comme ces donneurs de leçons finissent par prendre conscience que leurs pires ennemis avaient finalement raison.
Tout cela accompagné de cette bouillabaisse de langue française qu'ils ont créés nommant chaque chose par son contraire.
L'immigré clandestin en situation irrégulière devient un migrant, tel un oiseau migrateur.
Son ennemi le nazi qui le rejette est en fait un patriote qui défend sa famille, sa patrie, sa civilisation.
Toutes les valeurs sont inversées et même ceux qui ont ourdis ce complot ne s'y retrouvent plus !
Pax et Bonum !
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Re: hs réflexions sur l'avenir de l'Europe, islamisme et migration

Message non lu par Sam D. » sam. 18 août 2018, 21:07

la charité la plus élémentaire, parce qu'on a la certitude matérielle qu'à accueillir le musulman qui ne veut pas s'intégrer, ou le migrant déculturé en masse infinie on va y perdre toutes nos plumes; mais au-dessus du matériel, il y a Jésus, qui nous jugera sur deux points; comment avons-nous aimé? Qu'avons nous fait pour les autres?
Dans la parabole du bon Samaritain, de son engagement ne découle pas un grand risque personnel, pas davantage pour sa famille, encore moins pour sa nation… la personne secourue est-elle ensuite revenue violer sa nièce, poignarder son fils, égorger son prêtre, poser quelque exigence ?

Pour citer feu le cardinal van Roey, tel que repris dans "La Suisse devant son destin", G. de Reynold, 1941 :

"Le devoir de l'Etat consiste à procurer et à promouvoir le bien de la communauté nationale ; c'est son devoir unique, son devoir suprême ; il n'en est pas qui aille au-delà et au-dessus du bien commun des citoyens. Telle est la règle de la morale chrétienne, pleinement conforme au principe du droit naturel. Le bien commun commis à la garde de l'Etat, ce ne sont pas seulement les biens matériels, ce sont les vies des citoyens, ce sont les possibilités de vivre dans les temps à venir, ce sont nos foyers, nos villes et nos villages, nos trésors d'art, d'histoire et de culture millénaire. [...] L'Etat ne peut pas préférer l'utilité des autres Etats à la sienne propre ; il faillirait à son devoir s'il sacrifiait le bien de la communauté nationale… La personne humaine est immortelle et verra les droits auxquels par vertu elle a renoncé ici-bas, largement compensés dans l'autre vie, tandis que l'Etat possède simplement une existence terrestre qu'il a le droit de conserver et défendre."
Et de Reynold d'en conclure :
"Lorsqu'un pays perd son indépendance, il n'est pas sûr qu'il puisse jamais la retrouver ; quand il se fait rayer de la carte, il n'est pas sûr qu'il ressuscite un jour. Voilà une incertitude, un risque dont le poids pèse lourd dans la balance que la Prudence, comme sa sœur la Justice, doit toujours examiner et vérifier.
[...]
Cela ne veut pas dire qu'un peuple ne soit pas un jour dans la nécessité de choisir. Cela ne veut pas dire non plus qu'il doive choisir la vie seulement. Mais s'il doit livrer une suprême bataille et mettre une fin héroïque à son histoire, que ce soit sur le point le plus haut de son réduit moral, sur sa suprême raison d'être : celle à laquelle il faut tout sacrifier, parce que l'on ne peut rien en sacrifier."
Or, la suprême raison d'être de l'Europe est-elle de donner sa terre, de sacrifier ses lois et sa culture à des gens venus, non pas quémander "la charité la plus élémentaire", mais bien se comporter comme en pays conquis, en partie d'ailleurs sur la base de croyances complètement fantasmagoriques, tel ce migrant interrogé à Calais persuadé de recevoir une maison, une voiture et un emploi en Angleterre ?
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Christianophobie

Message non lu par Cinci » lun. 20 août 2018, 7:42

Zélie,

Sur votre question de savoir qui a intérêt à ce que la foi chrétienne se porte mal en Europe, je répondrais que ce sont les libéraux qui seront les premiers concernés.

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Re: Christianophobie

Message non lu par Cinci » lun. 20 août 2018, 12:33

Vous ajoutiez :
Zélie a écrit :
Ou au contraire mon raisonnement est-il faussé, la persécution est intrinsèque au chrétien de tout temps et de toute coloration politique essentiellement parce que le disciple n'étant jamais plus que le maître, la persécution chrétienne ne faiblira jamais simplement du fait que vivants dans un monde éprouvant, n'importe qui se comportant avec douceur et longanimité attirera toujours la haine de tout un monde contre lui? Exactement comme Jésus en son temps, qui sera remercié de l'annonce de son évangile par une mise à mort éructante de haine?

Vrai que la chair renâclera toujours contre l'esprit, que le monde se trouve toujours dans une condition d'inimitié avec le divin et qu'on ne peut jamais s'attendre à voir les foules manifester spontanément une grande envie de se plier aux exigences évangéliques. Mais il y a quand même une particularité qui est propre à notre Occident contemporain et qui ne ressemble à rien de ce qu'aura pu connaître les chrétiens dans le passé, je pense. On dirait bien plus que nous serions en présence d' une sorte d'épuisement, une super tiédeur ou une immense indifférence à l'égard de la religion chrétienne. Une sorte de fermeture butée domine et non pas une sorte de haine éructante, une violence déclarée.

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Re: Christianophobie

Message non lu par Cinci » lun. 20 août 2018, 14:20

Le Père Latourelle écrivait dans un de ses livres :


"L'écroulement de la société occidentale

L'Occident est affligé par des phénomènes de cassure, de rejet et d'oubli de toutes les valeurs qui ont fait sa dignité et sa grandeur. Cette société est mortellement atteinte, en voie d'implosion et de dégénérescence. Après avoir substitué à l'Absolu un subjectivisme délirant, elle gère sa propre mort, car elle n'a aucun point de référence pour s'évaluer, aucune valeur qui puisse lui assurer un minimum de stabilité. Elle a détruit le mariage, la famille, le droit à la vie, l'éducation, l'autorité, la vérité, l'altérité. Dans cette société, ce qu'il y a de plus sublime dans l'homme, à savoir ce qui le fait à l'image et à la ressemblance de Dieu, l'amour, est trop souvent réduit à des formes perverses de jouissance : inutile ici de dénombrer. Comment reconnaître des signes de santé dans un monde où l'avortement, le divorce, la toxicomanie, le suicide et l'euthanasie sont acceptés comme phénomènes inéluctables ?

Le culte du corps est un autre trait essentiel de la société occidentale. A vrai dire, le corps s'identifie à la personne. Il devient un objet de culte : un culte qui se manifeste dans la plus-value accordée aux millionnaires du hockey, du baseball, du foot ou de la boxe, et dans le déferlement cyclonique de la pornographie. L'idéal de la culture est de s'abandonner aux pulsions et aux déterminismes du corps.

Dans la république des satisfaits, la gangrène est partout ... l'Occident reproduit en grand l'absence de système immunitaire qui caractérise le sida.

Cette description par langage allusif ressemble à un film d'horreur. Et pourtant, ces faits, nous les connaissons par les journaux, les revues, les magazines; nous les voyons au cinéma et à la télévision. La vérité est que l'Occident est hideux, que son sourire est grimaçant et tordu par la volupté et l'hypocrisie.

L'Église elle-même, en dépit du vigoureux redressement opéré par Vatican II, n'a pas su traverser indemne cet univers en décomposition. Le premier monde, malgré une connaissance privilégiée du Concile, manifeste une désaffection toujours plus grande à l'égard de l'Église. A une surabondance de biens matériels correspond une ignorance religieuse opaque, une pauvreté spirituelle et morale qui s'apparente à un vide. Au contact des religions orientales, la vision du spécifique chrétien, à savoir l'irruption de Dieu dans l'histoire, la chair et le langage de Jésus, a perdu ses contours définis, ses traits distinctifs. On en arrive ainsi à un christianisme délavé, aplati, sans attrait : une planète perdue dans la galaxie des religions, des sectes et des idéologies.

Dans le monde des exégètes et des théologiens, même catholiques, la christologie est devenue le terrain privilégié d'un processus d'abord souterrain, puis, à ciel ouvert, de grignotage et de sabotage. Autrefois, on entendait dire : "Le Christ, oui ... mais l'Église jamais". Aujourd'hui, on en arrive à dire : "Le Christ, un homme, un prophète, oui ...mais le Christ, vrai Dieu, comme le Père au sein de la Trinité, ce discours est trop dur à entendre !" La grande pierre d'achoppement pour le subjectivisme contemporain, c'est l'Incarnation.

A cette crise doctrinale s'ajoute la diminution numérique des vocations sacerdotales et religieuses, fulminante en Europe et en Amérique du Nord. En outre, les forces catholiques existantes se dressent les uns contre les autres en camp farouchement opposés, de gauche et de droite, au nom de positions doctrinales durcies à l'extrême. Le vieillissement des effectifs de l'Église s'accompagne d'un état d'ignorance qui affecte tous les niveaux. Dans cette ménagerie, où les positions les plus contradictoires cohabitent sans troubler, comment le peuple des baptisés peut-il s'orienter ?

Derrière ces mutations trop visibles se cache une mutation beaucoup plus profonde. Un typer d'humanité, avec toutes les valeurs qu'il véhiculait disparaît pour faire place à un nouveau type d'homme, dont on peut cibler les traits dominants.


et

[voyons ici ces traits dominants]

D'abord, le rejet et la honte du passé. Cette rage de destruction n'est pas une nouveauté : elle remonte au XVIIIe siècle, le siècle des Lumières, de la Raison déifiée. L'inédit, toutefois, c'est que la Raison s'en prend à toutes les valeurs et qu'elle se retrouve aussi bien chez les croyants que chez les incroyants. Elle s'oppose violemment à toute forme de tradition, à toute apparence de contrainte, à toute idée de transcendance. Nous avons honte de nos origines.

Second trait : le règne du Moi. Au lieu de sociétés centrées sur des valeurs, ou tout au moins des intérêts communs, nous nous trouvons devant des monades isolées, hermétiques les uns aux autres. Tout part du Moi... si tant est qu'on puisse parler de départ. Dans ce monde où la subjectivité triomphe jusqu'au paroxysme, il n'y a évidemment pas de place pour les autres, et encore moins pour l'Autre. Il ne reste plus que le Moi, promu au rang de valeur suprême. Nous assistons au surgissement d'un type d'homme inédit, caractérisé par la désertion des valeurs et par un surinvestissement du moi. Chacun vit dans son bunker, insensible aux autres, incapable d'être affecté ou interpellé.

Nous arrivons ainsi au troisième trait : l'homme du vide et de l'indifférence. Toutes les valeurs ayant été évacuées, nous vivons dans un vide aussi bien affectif, émotionnel, qu'intellectuel et spirituel : en somme dans un espace désaffecté. Ce vide n'engendre ni le cri, ni la révolte, ni le désir de le remplir ou d'en sortir, mais une totale indifférence, une sorte d'hébétude. Vrai ou faux, beau ou laid, sublime ou monstrueux se banalisent et ne troublent plus. Les émissions de télévision livrent leur marchandise sans autre logique que l'incohérence. On passe d'une séquence de Shakespaere à une séquence de porno sans que personne sursaute et encore moins proteste. Les téléphones qui devraient hurler devant un tel étalage de charcuterie, demeurent silencieux.

Nietszche disait : "N'importe quel sens vaut mieux que pas de sens du tout." Aujourd'hui, le besoin de sens a été aboli, et l'on y voit un synonyme de liberté."

Tiré de :
Latourelle, p. 236



Latourelle nous faisait le portrait de la société post-moderne en quelque sorte. Et de la société post-chrétienne émane comme tout naturellement une certaine aversion du christianisme doctrinalement organisé, bien défini, avec des exigences propres. La société libérale qui est post-chrétienne en même temps se révèle comme rétive à toute perspective de retour en arrière.

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Sam D.
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Re: Christianophobie

Message non lu par Sam D. » mar. 21 août 2018, 14:27

[...]

Ce Père a un discours très unilatéral, du type o tempora o mores, qui me semble aussi stérile que courroucé. En fait, est taxé de délitement tout ce qui ne ressemble pas à ce qu'il a connu.

Sauf qu'il compare toujours par rapport à une époque où l'affiliation et la pratique religieuse étaient presque aussi peu facultative que le service militaire, et que là où il veut voir, a contrario d'aujourd'hui, de la vertu, il convient de repérer de la contrainte, du conformisme social, voire la recherche d'un certain prestige (1), l'analyse valant spécialement pour les vocations.

Le peuple était-il alors moins à la recherche du bonheur terrestre que maintenant ? Il avait moins d'information, moins les moyens, mais une recherche d'efficacité hic et nunc présidait tout de même à sa prière, voir cet article sur la dévotion à St-Expédit, saint inofficiel mais réputé efficace... https://www.google.ch/url?sa=t&rct=j&q= ... F6_Msw-v3E



(1) "La vertu n'irait pas si loin si la vanité ne lui tenait compagnie" La Rochefoucauld
"Ne crains pas, crois seulement"
"Je veux la miséricorde, non le sacrifice"

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Re: Christianophobie

Message non lu par Suliko » mer. 22 août 2018, 22:32

L'Église elle-même, en dépit du vigoureux redressement opéré par Vatican II, n'a pas su traverser indemne cet univers en décomposition.
A la lecture de cette phrase, je ne sais pas s'il faut rire ou pleurer. Un tel aveuglement est tout simplement inexcusable. Aura-t-on enfin l’obligeance de me dire où et comment ledit concile aurait opéré un vigoureux redressement ?! L'auteur se lamente sur la situation spirituelle déplorable de l'Occident sans oser faire le constat que c'est grandement en raison du clergé conciliaire que nous en sommes là. Combien de temps encore les catholiques -même et surtout les conservateurs - vont-ils refuser de voir la réalité en face : ce que l'on appelle aujourd'hui l'Eglise catholique n'a plus rien à voir avec l'Eglise telle qu'elle a été pendant près de 2000 ans. Toutes les hérésies autrefois vigoureusement condamnées sont affichées au grand jour, y compris par le pape, sans que personne ou presque n'y voie rien à redire, tant le modernisme s'est insinué dans toutes les milieux autrefois catholiques. Ce qui est sûr, c'est que tout catholique qui se veut fidèle à l'Eglise ne peut pas considérer François comme la règle prochaine de la foi. C'est tout simplement impossible.
C'est pourquoi elle seule, prédestinée avant les générations et annoncée par les prophètes, la Mère du Créateur de tout l'univers, non seulement n'a participé en rien à la tache originelle, mais elle est toujours demeurée pure comme le ciel et toute belle. (extrait du règlement pour le monastère de Biélokrinitsa (1841)

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Re: hs tiré du fil Christianophobie

Message non lu par Cinci » jeu. 23 août 2018, 18:14

Les quelques observations du Père Latourelle, rapportées par moi au-dessus et en lien avec une sorte de dynamique de fond présente dans notre Occident, résument assez bien dans quoi s'enracine "chez nous" l'aversion envers le christianisme et le catholicisme.

Le redressement de l'Église opéré par le Concile Vatican II et qui serait pourtant bien de nature à rapprocher l'Église de la grande masse des occidentaux (cf. "nul doute que l'Église catholique d'aujourd'hui paraît être infiniment plus acceptable que celle d'hier aux yeux de l'immense majorité des gens") apparaît être comme un "coup d'épée dans l'eau", parce que la dynamique morose semble un phénomène impossible à renverser.

On préfère par-dessus tout la "liberté que procure le non sens".

On ne déteste pas tant les quelques figures aimables que l'Église pourrait contenir dans son sein, c'est à dire que l'on ne déteste pas autant des individus, je pense, comme on déteste l'idée d'une Vérité "qui contraindrait à ... " C'est pourquoi la réaction prend la figure d'une guerre à finir contre la hiérarchie.

La bienveillance d'un Jésus Christ ne posera pas de difficulté pour personne, mais c'est le contenu de ce qu'il dit qui n'est pas reçu et encore moins si cela devrait entraîner des conséquences doctrinales et pratiques incontournables.

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