Féministes et catholiques et fières de l'être

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Kitab
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Féministes et catholiques et fières de l'être

Message non lu par Kitab » mer. 31 janv. 2018, 17:55

Ce message s'adresse à toutes les féministes, malheureusement minoritaires dans l'Eglise catholique, présentes sur ce forum, ainsi qu'aux hommes et femmes critiques envers ce mouvement.

Féministes, à vous toutes qui défendez la contraception (y compris celle d'urgence), l'avortement, les droits des homosexuelles (et homosexuels) et qui pensez que le corps appartient à Dieu ET à la femme, n'ayez pas honte de vous renvendiquer comme telles tout en proclamant votre foi car non, ce n'est pas incompatible, comme certains voudraient nous le faire croire. Jésus a été le premier féministe, alors prenons sa suite :)

Aux détracteurs : non, nous ne sommes pas hostiles aux hommes, nous souhaitons seulement l'égalité entre les deux sexes ; nous défendons la contraception car la femme n'est pas forcément vouée à procréer à tout prix : un homme refusant d'avoir des enfants (ne serait-ce qu'à un moment donné de sa vie ) n'est pas critiqué, une femme le sera - parce qu'elle "refuse" de fonder une famille. Mais on parle de famille à partir de deux personnes - un couple sans enfants est donc une famille :) Il s'agit là d'un choix , une femme devrait,, au même titre qu'un homme, avoir le droit de choisir, tout simplement. Choisir de privilégier sa vie professionnelle, par exemple. Car oui, l'utérus peut très bien ne pas servir et Dieu ne saurait nous le reprocher un jour. La contraception est aussi un choix responsable.

Quant au droit à l'avortement, il est nécessaire et humaniste MAIS nous ne cautionnons pas l'avortement dans tous les cas (c'est toujours une situation dramatique, pour les futurs parents comme pour l'enfant et c'est une solution de dernier recours) ; on a parfois affirmé, de façon scandaleuse, que les féministes voyaient dans l'avortement un moyen de contraception comme un autre ! Seulement, toute situation est unique et il faut absolument prendre en considération la souffrance de la femme désirant avorter, pour quelque raison que ce soit. Nous sommes nombreuses à ne pas envisager l'avortement pour nous-mêmes (c'est également mon cas) dans le cadre d'un rapport consenti, mais l'avortement doit rester un droit, d'autant plus que nous avons la chance de vivre dans un Etat laïc.

Etre féministe, ce n'est pas lancer des anathèmes contre l'Eglise catholique - même s'il faut bien avouer qu'elle ne favorise pas l'émancipation des femmes, c'est le moins que l'on puisse dire - nous respectons l'Eglise et l'aimons, même lorsque nous ne sommes pas d'accord avec ses principes. Etre féministe, ce n'est pas non plus cautionner le comportement de certaines "Femen" avec lesquelles nous sommes encore trop souvent confondues.

Le Christ a laissé une très large place aux femmes dans sa vie, elles ont été les premiers témoins de sa résurrection et l'ont suivi jusqu'à la mort au même titre que les Apôtres. Nier des droits élémentaires aux femmes et vouloir en faire des "soumises" à leur mari n'est pas concevable et archaïque.

Les féministes ne cherchent à nuire à personne, elles veulent au contraire empêcher que l'on nuise aux femmes.

Finissons-en enfin avec les préjugés sur le féminisme qui nuisent aussi aux catholiques, hommes et femmes !

Valérie
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Féministes et fières de l'être

Message non lu par Valérie » mer. 31 janv. 2018, 23:30

Wowww Kitab!

J'avoue que je n'ai pas lu tout le forum. Après une demi-page j'en avais assez. Suite à notre discussion, je suis revenue voir les dernier messages. Je suis très heureuse de vous y voir.
Xx
Valérie.

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Re: Féministes et catholiques (et fières de l'être,dans les deux cas)

Message non lu par Marc Oh » mer. 31 janv. 2018, 23:56

Bonjour
Kitab a écrit :
mer. 31 janv. 2018, 17:55
...Féministes, à vous toutes qui défendez la contraception (y compris celle d'urgence), l'avortement, .... ce n'est pas incompatible, comme certains voudraient nous le faire croire. ...
Si je comprend bien vous ne recevez donc pas le catéchisme de l'Eglise catholique et d'une façon générale Humanae Vitae et son développement dans la théologie du corps. Vous vous revendiqué du christianisme de toute évidence mais le malentendu pourrai être que vous n'êtes peu être tout simplement pas catholique dans votre foi et dans votre conception de la révelation qui apparais différente de celle communément admise par les catholiques. Ceci expliquerai la divergence en tout cas.
bonne soirée
Marc Oh!
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Re: Féministes et catholiques (et fières de l'être,dans les deux cas)

Message non lu par Trinité » jeu. 01 févr. 2018, 0:33

Kitab a écrit :
mer. 31 janv. 2018, 17:55
Ce message s'adresse à toutes les féministes, malheureusement minoritaires dans l'Eglise catholique, présentes sur ce forum, ainsi qu'aux hommes et femmes critiques envers ce mouvement.

Féministes, à vous toutes qui défendez la contraception (y compris celle d'urgence), l'avortement, les droits des homosexuelles (et homosexuels) et qui pensez que le corps appartient à Dieu ET à la femme, n'ayez pas honte de vous renvendiquer comme telles tout en proclamant votre foi car non, ce n'est pas incompatible, comme certains voudraient nous le faire croire. Jésus a été le premier féministe, alors prenons sa suite :)

Aux détracteurs : non, nous ne sommes pas hostiles aux hommes, nous souhaitons seulement l'égalité entre les deux sexes ; nous défendons la contraception car la femme n'est pas forcément vouée à procréer à tout prix : un homme refusant d'avoir des enfants (ne serait-ce qu'à un moment donné de sa vie ) n'est pas critiqué, une femme le sera - parce qu'elle "refuse" de fonder une famille. Mais on parle de famille à partir de deux personnes - un couple sans enfants est donc une famille :) Il s'agit là d'un choix , une femme devrait,, au même titre qu'un homme, avoir le droit de choisir, tout simplement. Choisir de privilégier sa vie professionnelle, par exemple. Car oui, l'utérus peut très bien ne pas servir et Dieu ne saurait nous le reprocher un jour. La contraception est aussi un choix responsable.

Quant au droit à l'avortement, il est nécessaire et humaniste MAIS nous ne cautionnons pas l'avortement dans tous les cas (c'est toujours une situation dramatique, pour les futurs parents comme pour l'enfant et c'est une solution de dernier recours) ; on a parfois affirmé, de façon scandaleuse, que les féministes voyaient dans l'avortement un moyen de contraception comme un autre ! Seulement, toute situation est unique et il faut absolument prendre en considération la souffrance de la femme désirant avorter, pour quelque raison que ce soit. Nous sommes nombreuses à ne pas envisager l'avortement pour nous-mêmes (c'est également mon cas) dans le cadre d'un rapport consenti, mais l'avortement doit rester un droit, d'autant plus que nous avons la chance de vivre dans un Etat laïc.

Etre féministe, ce n'est pas lancer des anathèmes contre l'Eglise catholique - même s'il faut bien avouer qu'elle ne favorise pas l'émancipation des femmes, c'est le moins que l'on puisse dire - nous respectons l'Eglise et l'aimons, même lorsque nous ne sommes pas d'accord avec ses principes. Etre féministe, ce n'est pas non plus cautionner le comportement de certaines "Femen" avec lesquelles nous sommes encore trop souvent confondues.

Le Christ a laissé une très large place aux femmes dans sa vie, elles ont été les premiers témoins de sa résurrection et l'ont suivi jusqu'à la mort au même titre que les Apôtres. Nier des droits élémentaires aux femmes et vouloir en faire des "soumises" à leur mari n'est pas concevable et archaïque.

Les féministes ne cherchent à nuire à personne, elles veulent au contraire empêcher que l'on nuise aux femmes.

Finissons-en enfin avec les préjugés sur le féminisme qui nuisent aussi aux catholiques, hommes et femmes !
Chère Kitab !

Quelle éloquence! :)
Je me faisais la réflexion...
Comment voulez vous que l'église partage votre point de vu ,même pour les cas extrêmes ...c'est impossible ,car ce serait l'ouverture à toute les dérives!
Elle est obligée d'être très rigoriste...pour le reste ,c'est du domaine de la conscience personnelle! ;)
Bonne soirée!

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Re: Féministes et catholiques (et fières de l'être,dans les deux cas)

Message non lu par JCNDA » jeu. 01 févr. 2018, 8:37

Bonjour,
Kitab a écrit : Aux détracteurs : non, nous ne sommes pas hostiles aux hommes, nous souhaitons seulement l'égalité entre les deux sexes
L'égalité sur l'intelligence, je suis en effet d'accord.
nous défendons la contraception car la femme n'est pas forcément vouée à procréer à tout prix : un homme refusant d'avoir des enfants (ne serait-ce qu'à un moment donné de sa vie ) n'est pas critiqué, une femme le sera - parce qu'elle "refuse" de fonder une famille. Mais on parle de famille à partir de deux personnes - un couple sans enfants est donc une famille :) Il s'agit là d'un choix , une femme devrait,, au même titre qu'un homme, avoir le droit de choisir, tout simplement. Choisir de privilégier sa vie professionnelle, par exemple. Car oui, l'utérus peut très bien ne pas servir et Dieu ne saurait nous le reprocher un jour.
Franchement, un homme préfère de choisir de rester en vacances que de s'épanouir au travail avec du rendement. Vous êtes dans votre monde.
Quant au droit à l'avortement, il est nécessaire et humaniste MAIS nous ne cautionnons pas l'avortement dans tous les cas (c'est toujours une situation dramatique, pour les futurs parents comme pour l'enfant et c'est une solution de dernier recours) ; on a parfois affirmé, de façon scandaleuse, que les féministes voyaient dans l'avortement un moyen de contraception comme un autre !
Si on aime les enfants, je ne comprends pas pourquoi les éliminer.
"Car Yahweh connait la voie du juste, mais la voie des pécheurs mène à la ruine."
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Re: Sur le féminisme

Message non lu par Kitab » jeu. 01 févr. 2018, 14:39

Merci à tous les intervenants.

Je me doutais bien que ce sujet ferait polémique (c'est pourquoi je l'évoque...je plaisante)

Vous ne considérez pas une personne ayant ce genre d'opinions comme pleinement catholique, mais vous avez tort (cela dit, si vous le pensez, tant pis, vous avez votre libre-arbitre et je ne cherche pas à vous convaincre là-dessus) ; seulement, je trouve fort dommage qu'une personne vous "tenant tête" sur ces sujets vous apparaisse "peu catholique" - comme le disait un prêtre lors des dernières vêpres, et fort à propos : "nul ne peut juger de la foi de son prochain"

Au dernier intervenant : si j'étais dans mon monde, je ne serais sans doute pas aussi concernée par le sort des femmes. Je ne prétends pas qu'un homme préférerait le travail à une vie de famille bien tranquille mais vous ne pouvez pas, sous prétexte de vouloir défendre la famille ( ce qui est très louable), être contre le travail à temps plein de la femme - ça peut vous sembler archaîque, mais c'est une opinion très courante chez les catholiques traditionnalistes (et ce forum en fourmille)

Aimer les enfants ne signifie pas fermer les yeux sur la souffrance des femmes , à moins que vous ne préfériez un infanticide à un avortement. Et je ne parle pas ici de viol, inceste ou autres monstruosités, mais de situations très "banales" comme il en arrive tous les jours et pas seulement à Strasbourg (situation financière catastrophique, précarité, chômage;..) ; vous me parlez d'amour des enfants mais l'amour qu'on leur porte commence par se soucier des conditions dans lesquelles ils vivront. Grandir sans père, je vous assure que ce n'est pas top, non plus. Mais je ne vous en veux pas : les chrétiens féministes passent souvent pour des monstres sans coeur, quand bien même ils seraient les premiers à avoir la main dessus.

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Re: Sur le féminisme

Message non lu par JCNDA » jeu. 01 févr. 2018, 15:32

Bonjour Kitab
Kitab a écrit :
jeu. 01 févr. 2018, 14:39
Au dernier intervenant : si j'étais dans mon monde, je ne serais sans doute pas aussi concernée par le sort des femmes.
Justement en améliorant les relations dans les familles, cela permet d'aider le sort des femmes ou voire des hommes. Un travail séparé sur l'éducation prive l'enfant de repère. Celui-ci devient plus méfiant à l'égard du sexe opposé. C'est mon opinion.
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Re: Féministes et catholiques (et fières de l'être,dans les deux cas)

Message non lu par Anne » lun. 05 févr. 2018, 6:52

Kitab a écrit :
mer. 31 janv. 2018, 17:55
Ce message s'adresse à toutes les féministes, malheureusement minoritaires dans l'Eglise catholique, présentes sur ce forum, ainsi qu'aux hommes et femmes critiques envers ce mouvement.
J'aurais aimé connaître les sources qui vous permettent d'affirmer que les féministes sont en minorité dans l'Église catholique. Il me semble d'ailleurs qu'il faudrait aussi définir clairement ce qu'est un(e) féministe.

Mais comme vous avez déjà décidé de ne plus intervenir et de quitter le forum (plutôt trois fois qu'une)...
[+] Texte masqué
Ici, ici et ici.

Perso, je ne considère pas qu'être féministe et être catholique s'excluent mutuellement.
"À tout moment, nous subissons l’épreuve, mais nous ne sommes pas écrasés;
nous sommes désorientés, mais non pas désemparés;
nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés;
terrassés, mais non pas anéantis…
".
2 Co 4, 8-10

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Re: Féministes et catholiques (et fières de l'être,dans les deux cas)

Message non lu par Cgs » mar. 06 févr. 2018, 10:38

Kitab a écrit :
mer. 31 janv. 2018, 17:55
Ce message s'adresse à toutes les féministes, malheureusement minoritaires dans l'Eglise catholique, présentes sur ce forum, ainsi qu'aux hommes et femmes critiques envers ce mouvement.

Féministes, à vous toutes qui défendez la contraception (y compris celle d'urgence), l'avortement, les droits des homosexuelles (et homosexuels) et qui pensez que le corps appartient à Dieu ET à la femme, n'ayez pas honte de vous renvendiquer comme telles tout en proclamant votre foi car non, ce n'est pas incompatible, comme certains voudraient nous le faire croire. Jésus a été le premier féministe, alors prenons sa suite :)

Aux détracteurs : non, nous ne sommes pas hostiles aux hommes, nous souhaitons seulement l'égalité entre les deux sexes ; nous défendons la contraception car la femme n'est pas forcément vouée à procréer à tout prix : un homme refusant d'avoir des enfants (ne serait-ce qu'à un moment donné de sa vie ) n'est pas critiqué, une femme le sera - parce qu'elle "refuse" de fonder une famille. Mais on parle de famille à partir de deux personnes - un couple sans enfants est donc une famille :) Il s'agit là d'un choix , une femme devrait,, au même titre qu'un homme, avoir le droit de choisir, tout simplement. Choisir de privilégier sa vie professionnelle, par exemple. Car oui, l'utérus peut très bien ne pas servir et Dieu ne saurait nous le reprocher un jour. La contraception est aussi un choix responsable.

Quant au droit à l'avortement, il est nécessaire et humaniste MAIS nous ne cautionnons pas l'avortement dans tous les cas (c'est toujours une situation dramatique, pour les futurs parents comme pour l'enfant et c'est une solution de dernier recours) ; on a parfois affirmé, de façon scandaleuse, que les féministes voyaient dans l'avortement un moyen de contraception comme un autre ! Seulement, toute situation est unique et il faut absolument prendre en considération la souffrance de la femme désirant avorter, pour quelque raison que ce soit. Nous sommes nombreuses à ne pas envisager l'avortement pour nous-mêmes (c'est également mon cas) dans le cadre d'un rapport consenti, mais l'avortement doit rester un droit, d'autant plus que nous avons la chance de vivre dans un Etat laïc.

Etre féministe, ce n'est pas lancer des anathèmes contre l'Eglise catholique - même s'il faut bien avouer qu'elle ne favorise pas l'émancipation des femmes, c'est le moins que l'on puisse dire - nous respectons l'Eglise et l'aimons, même lorsque nous ne sommes pas d'accord avec ses principes. Etre féministe, ce n'est pas non plus cautionner le comportement de certaines "Femen" avec lesquelles nous sommes encore trop souvent confondues.

Le Christ a laissé une très large place aux femmes dans sa vie, elles ont été les premiers témoins de sa résurrection et l'ont suivi jusqu'à la mort au même titre que les Apôtres. Nier des droits élémentaires aux femmes et vouloir en faire des "soumises" à leur mari n'est pas concevable et archaïque.

Les féministes ne cherchent à nuire à personne, elles veulent au contraire empêcher que l'on nuise aux femmes.

Finissons-en enfin avec les préjugés sur le féminisme qui nuisent aussi aux catholiques, hommes et femmes !
Bonjour,

Toutes les idées exposées ci-dessus ne sont en rien lié au féminisme. C'est un catalogue d'idées transgressives contraires au catéchisme. Il est donc absurde de dire que ces idées sont compatibles avec une vie catholique authentique. Le christianisme n'est pas un marché où on prend ce qui nous arrange et où on rejette ce qui nous dérange. C'est facile de ne prendre que certaines paroles de Jésus ! D'ailleurs, rappelons-nous que séparer l'Eglise et Jésus, alors que c'est le Christ qui a fondé l'Eglise, est une absurdité.

Je vous invite à relire l'intégralité du catéchisme et à vous arrêter sur la beauté de ce qui est décrit, au lieu de croire à un illusoire progrès transgressif lié aux idées ci-dessus :

http://www.vatican.va/archive/FRA0013/_INDEX.HTM

Bien à vous,
Cgs
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Re: Sur le féminisme

Message non lu par Suliko » mar. 06 févr. 2018, 15:07

Bonjour Cgs.

Qu'est-ce qui vous permet de dire que les idées exprimées par Kitab ne sont en rien liées au féminisme ? Je crois au contraire qu'on est en plein dans ce courant de pensée, que je ne juge pas utile de défendre.
C'est pourquoi elle seule, prédestinée avant les générations et annoncée par les prophètes, la Mère du Créateur de tout l'univers, non seulement n'a participé en rien à la tache originelle, mais elle est toujours demeurée pure comme le ciel et toute belle. (extrait du règlement pour le monastère de Biélokrinitsa (1841)

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Re: Sur le féminisme

Message non lu par Cgs » jeu. 08 févr. 2018, 11:15

Suliko a écrit :
mar. 06 févr. 2018, 15:07
Bonjour Cgs.

Qu'est-ce qui vous permet de dire que les idées exprimées par Kitab ne sont en rien liées au féminisme ? Je crois au contraire qu'on est en plein dans ce courant de pensée, que je ne juge pas utile de défendre.
Bonjour,

Tout dépend ce que l'on entend par "féminisme". Il y a un vrai féminisme, celui d'affirmer la vocation et le rôle spécifiques de la femme. L'Eglise ne dit pas autre chose d'ailleurs.

Les idées modernistes ci-dessus appartiennent au "mauvais féminisme", celui qui a trompé et qui trompe encore les femmes aujourd'hui, en leur faisant croire que l'avenir est dans la lutte des sexes, parangon de la lutte des classes, et que l'avenir est dans la défense de droits transgressifs qui sont en fait mortifères pour la femme et pour la société.

Lire à ce sujet le dernier livre de Gabrielle CLUZEL, Adieu Simone, qui explique très bien cela.
https://www.editions-lecenturion.fr/fr/ ... ieu-simone
Cgs
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Re: Féministes et catholiques et fières de l'être

Message non lu par DeusPrimus » jeu. 08 févr. 2018, 18:37

Bonjour,

Kitab, vous dites "Jésus a été le premier féministe", pourriez-vous le prouver ?

Merci d'avance

Vive Dieu !

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Re: Sur le féminisme

Message non lu par Suliko » jeu. 08 févr. 2018, 22:53

Bonsoir Cgs,
Tout dépend ce que l'on entend par "féminisme". Il y a un vrai féminisme, celui d'affirmer la vocation et le rôle spécifiques de la femme. L'Eglise ne dit pas autre chose d'ailleurs.
Vous jouez un peu sur les mots, il me semble. Etre féministe, ce n'est pas "affirmer la vocation et le rôle spécifiques de la femme". Dans le même ordre d'idées, se prononcer contre les mariages forcés et l'excision ne fait de personne un féministe. Pour se qualifier comme tel, il faut au minimum se prononcer pour le droit à l'avortement, à la contraception, au divorce, à l'entrée massive des femmes sur le marché du travail etc... Ce courant est donc contraire à l'enseignement de l'Eglise sur bien des sujets ! (Et je ne parle même pas des notions phares d'une bonne partie du féminisme actuel, telles que le "slutshaming", le "bodyshaming", l'"intersectionnalité", la "culture du viol", la "défense des minorité LGBTQXYZ" etc...). Tapez sur un moteur de recherche "blog féministe", "association féministe", "revue féministe", etc... et vous verrez assez vite qu'aucun de vos résultats ne propose des valeurs compatibles avec le catholicisme. Le féminisme est un mot trop lourement connoté pour être redéfini de matière "cathocompatible" !
C'est pourquoi elle seule, prédestinée avant les générations et annoncée par les prophètes, la Mère du Créateur de tout l'univers, non seulement n'a participé en rien à la tache originelle, mais elle est toujours demeurée pure comme le ciel et toute belle. (extrait du règlement pour le monastère de Biélokrinitsa (1841)

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Re: Féministes et catholiques et fières de l'être

Message non lu par Milla » jeu. 08 févr. 2018, 23:34

Ça va devenir une habitude : je suis plutôt d'accord avec Suliko.
Les mots et ce qu'ils charrient changent. Féminisme ne fait pas exception. C'est vrai que quand on lit une définition "de dico" - mouvement social qui a pour objet l'émancipation de la femme, l'extension de ses droits en vue d'égaliser son statut avec celui de l'homme, en particulier dans le domaine juridique, politique, économique; doctrine, idéologie correspondante., TLFi - c’est assez large pour que pas mal de personnes s'y reconnaissent.
Mais aujourd'hui, en Europe occidentale, les idées exposées par Kitab (accès libre à la contraception et à l'avortement, choix de devenir mère ou non sans s'exposer au jugement d'autrui...) font partie du "kit de base" de la féministe lambda. Lire qu'elles ne sont pas liés au féminisme me fait tiquer ; pour moi c'est évident que si !
Il y a des points qui font débat parmi les féministes, parfois durement : la prostitution, la place laissée aux personnes transgenres, le voile islamique... Entre une féministe queer et une féministe radicale, il y a souvent un monde. Mais il y a un très large consensus autour de la maitrise de son corps et plus particulièrement de sa fécondité. Si vous êtes pour l'interdiction de l'IVG, ou pour sa restriction (ex : en cas de viol uniquement), 99% des féministes vous diront que vous ne l'êtes pas, féministe.

Je n'ai pas lu Adieu Simone ! (et la description ne me fait pas envie), mais le sous-titre est "les dernières heures du féminisme", pas "en route vers un nouveau féminisme", par exemple.

Je précise que mon idée n'est pas de dire qu'un catholique ne peut pas être féministe, ou que "féminisme" n'a qu'une définition et qu'elle est immuable ; juste que le contexte compte et que les mots ont une histoire.
Dire que Dieu se détourne des méchants revient à dire que le soleil se cache des aveugles.
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Re: Féministes et catholiques et fières de l'être

Message non lu par Cgs » ven. 09 févr. 2018, 9:50

Bonjour,

Dans ce cas, le féminisme tel que défini par la majorité des personnes est, dans la plupart de ses dimensions, en contradiction totale avec le catéchisme. On ne peut donc être cohérent si on se proclame catholique et féministe.
Cgs
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