Mon opinion sur le féminisme est qu'il n'a rien d'écologique
Les contraceptifs généralisés et l'IVG banalisé exposent à des risques médicalement parlant
mais srtout ce sont des méthodes banalisant le REFUS d'une spécificité de la sexualité des femmes : la fécondité et la grossesse.
Avec ces contraceptifs on est depuis 40_50 ans dans une société contraceptive. Il y est devenu "naturel" de ne pas être naturel !
On veut bien du plaisir mais pas de ses conséquences.
Et cela nuit à l'écologie des relations homme-femme. Pendant des siècles la femme a été plus "grave" ( sérieuse, pondérée, hésitante...) avec la sexualité car bien sûr elle savait que si elle "allait" avec un amoureux elle pouvait être enceinte. Cela lui donnait une approche naturellement responsable et morale ( dans la majorité des cas). Elle ne se donnait pas sans être mariée et cela par la force des choses.
Son approche typiquement féminine de la sexualité était d'associer le sexe avec l'engagement et l'amour.
La pillule et la loi Veil on détruit tout cela.
Avant ces changements, les hommes bon gré mal gré associaient le sexe au mariage car s'ils voulaient avoir le plaisir ( motif très fort chez les hommes) il fallait bien qu'ils acceptassent d'épouser ( sinon, quelques femmes de petites vertu leur monnayaient un moment de plaisir). ce qui fait que les hommes ne rigolaient pas avec ça. C'était dans la culture, dans les modèles masculins, dans l'éducation : mon gars, si tu veux avoir une femme, il va falloir que tu deviennes un homme, que tu trouves ta place dans la société, que tu deviennes un a dulte responsable et que tu prouves à la demoiselle et à ses parents la sincérité de tes sentiments.
Ceci supposait une maitrise de soi et de ses pulsions.
Les jeunes filles de leur côté apprennaient à ne pas se laisser emporter par la folie sentimentale, à resister, à exiger d'être baguée. Ce qui fouettait le désir des hommes.
Tout cela a été rasé en quelques décennies.
Maintenant on incite les jeunes à avoir des expériences très tôt, tout y encourage. Les filles se donnent comme cela, se bradent, pour être à la page, pour être normales.
Les hommes deviennent de plus en plus hésitants à s'engager, rien ne les y motivent puisqu'ils peuvent avoir le plaisir sans la responsabilité. On n'ordonne plus la sexualité au mariage, on fait une série d'"expériences", de concubinages ( avec tout le lot d'échecs et de ruptures que cela implique) et certains "finissent" par se marier. Notre approche irresponsable et consumériste du sexe fait que le désir se lasse très vite, d'où ruptures, adultères, etc. Le désir masculin est émoussé et les femmes sont désespérées car elles ont de moins en moins de chances statistiquement de trouver non un concubin provisoire mais un mari au sens noble et plein de ce terme ( chaste avant le mariage, don TOTAL de soi, monogamie, fidélité, etc)
Et les victimes de cela ce sont bien sur les enfants.
Les divorces ont de graves conséquences sur leur développement. Mais aussi les graves mésententes des parents non divorcés.
Et le rapport des parents à ces enfants qui ont été "désirés" ( grâce à la pillule) a changé par rapport à celui de parents qui avaient accepté l'altérité, la venue d'un enfant non programmé ( avant l'invention de la pillule). Aujourd'hui on n'accueille pas tous les enfants mais juste ceux que l'on a "voulus". Ceux-là on les adore, on en fait des enfants rois mais en même temps ils sont sous la pression de correspondre aux voeux des parents. Ils ne se sentent pas aimés pour eux-mêmes mais mis à la place de l'Idole. Plus tard, une fois adultes, ils trouvent qu'aucune relation ne fait le poids côté, ce qui dimnue leur capacité à s'engager véritablement avec quelqu'un.
Tout cela a été amené par les contraceptifs et la loi Veil, et ces changements ont été promus par les mouvements féministes.