Re: Viré d'une université "catholique"...
Publié : sam. 22 avr. 2017, 18:28
Bonsoir axou !
Admettons, le mot massacre est innaproprié. Alors quoi ? Mise à morts de millions d'être humains ? Est-ce que cela perd de son tragique ?
Du reste, dire qu'il s'agit d'un drame d'abord parce qu'il s'agit de la mort d'êtres humains ne nie pas le drame que rencontrent ces femmes. Non. Nous parlons de situation tragiques que je ne prétend aucunement seulement pouvoir imaginer.
Mais si on dit qu'il y a mise à mort d'un être humain, alors peut-on laisser au nom du mal nécessaire la possibilité de la commettre dans un cadre légal ? Si l'état en vient à reconnaître le tragique de ces mises à mort, son devoir n'est-il pas d'abord d'agir contre les avortements clandestins (en développant les aides, les soins psychologiques, les possibilités d'adoptions, en éducant...) plutôt que de les légaliser faute de mieux ?
Et pouvoir pouvoir faire cela il faut inviter ces femmes - mais aussi tous ceux qui les ont poussés vers le mal, tous ceux qui ont exercés des pressions indues, et on parle bien souvent là de leurs conjoints - à dire : "mon père, j'ai participé à la mise à mort d'un enfant".
Je ne suis pas sûr que ce vocabulaire vous plaise.
Héraclius -
Admettons, le mot massacre est innaproprié. Alors quoi ? Mise à morts de millions d'être humains ? Est-ce que cela perd de son tragique ?
Du reste, dire qu'il s'agit d'un drame d'abord parce qu'il s'agit de la mort d'êtres humains ne nie pas le drame que rencontrent ces femmes. Non. Nous parlons de situation tragiques que je ne prétend aucunement seulement pouvoir imaginer.
Mais si on dit qu'il y a mise à mort d'un être humain, alors peut-on laisser au nom du mal nécessaire la possibilité de la commettre dans un cadre légal ? Si l'état en vient à reconnaître le tragique de ces mises à mort, son devoir n'est-il pas d'abord d'agir contre les avortements clandestins (en développant les aides, les soins psychologiques, les possibilités d'adoptions, en éducant...) plutôt que de les légaliser faute de mieux ?
Oui. Je suis d'accord. Mais pour recevoir l'absolution sacramentelle, encore faut-il pouvoir dire "si je pouvais changer mon passé, je voudrais ne pas l'avoir fait. Si le même problème se représentait, je voudrais choisir le chemin du Christ et de son Eglise, et non le chemin de mon péché." En d'autre terme, regretter non seulement l'acte, mais le fait d'avoir voulu le commettre, avec la volonté d'amender sa vie.L'invitation du pape François faite aux femmes qui ont avorter à aller se confesser pendant l'année de la miséricorde est une belle chose : il envoie un signal fort aux femmes, leur dit qu'elles peuvent être entendues et accompagnées.
Et pouvoir pouvoir faire cela il faut inviter ces femmes - mais aussi tous ceux qui les ont poussés vers le mal, tous ceux qui ont exercés des pressions indues, et on parle bien souvent là de leurs conjoints - à dire : "mon père, j'ai participé à la mise à mort d'un enfant".
Je ne suis pas sûr que ce vocabulaire vous plaise.
Héraclius -