Sur l'avortement

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Charles
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Message non lu par Charles » mer. 30 mai 2007, 23:33

shanga a écrit :Au total, la meilleure solution est peut-être que chaque femme fasse en accord avec ses convictions, même si cela expose certainement à de grands risques d'erreurs...
Il vaut effectivement toujours mieux se tromper par soi-même que d'avoir à se conformer à la vérité. La vérité ne viole-t-elle pas notre liberté ?

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Yves54
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Message non lu par Yves54 » mar. 05 juin 2007, 15:06

Toujours autant d'IVG en France malgré une contraception répandue
[05/06/2007 14:25]

PARIS (AP) -- En dépit du grand nombre de Françaises qui utilisent un moyen de contraception et qui se disent pourtant bien informées, la France enregistre toujours le même nombre d'IVG, soit un peu plus de 200.000 par an. Une situation paradoxale qui s'explique en partie par une mauvaise utilisation des moyens contraceptifs, a estimé mardi l'Institut national de prévention et d'éducation à la santé (INPES).

Car si l'absence de contraception est à l'origine de 28% des IVG, selon le baromètre santé 2005 de l'INPES, «plus de la moitié des femmes ayant eu recours à l'IVG utilisaient des contraceptifs efficaces», a souligné Philippe Lamoureux, directeur général de l'INPES. «Une femme sur cinq oublie sa pilule une fois par mois», a-t-il lors de la présentation des principaux résultats de l'enquête INPES/BVA sur les Français et la contraception. Or, le niveau de connaissance sur la contraception d'urgence est assez hétérogène: il est nettement plus élevé dans les classes d'âge les plus jeunes en milieu scolaire.

De son côté, Nathalie Pajos, directrice de recherche de l'Inserm, a souligné qu»'une femme sur deux a recours à l'IVG dans une période de transition, au moment d'un changement de contraception». Elle souligne par ailleurs que les oublis sont d'autant plus importants que la sexualité est irrégulière.

Selon elle, face à une offre très diversifiée de moyens contraceptifs (implant, patch ou encore anneau contraceptif), la prescription fait preuve d'une trop grande «rigidité». Et de rappeler qu'après le préservatif utilisé en début de sexualité, la pilule est prescrite aux couples avant d'être relayée par le stérilet, du moins après la naissance de deux enfants. «La contraception la plus efficace est celle qui est la mieux tolérée par la femme», a souligné Philippe Lamoureux.

Une grande campagne d'information soutenue par le ministère de la Santé devrait être lancée à la rentrée 2007, tant en direction du public que des professionnels de santé (médecins et pharmaciens). AP

:(
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erminig
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Re: Sur l'avortement

Message non lu par erminig » lun. 30 juil. 2007, 0:09

Qd je relis tous ces messages, il y a de quoi "attraper le tournis".

En sommes-nous encore à des états d'âme éthiques?
Pour l'instant, les équipes médicales, un peu dépassées, en arrivent depuis ces dernières années au flottement le plus complet: ce n'est pas le médecin , c'est le projet parental qui décide s'il y a personne ou non, crime ou pas...On est dans le subjectivisme le plus total, où la seule motivation, c'est d'atténuer la souffrance de la personne avortée, ou du couple.
Et je ne parle pas de l'avortement par compassion, surtt dans les cas d'avortement thérapeutique.

En surfant sur internet, je me souviens être tombée sur une conférence d'un gynéco pro de l'avortement thérapeutique, disant que le plus grand drame pour l'équipe et les parents, c'était lorsque l'enfant naissait vivant: avant, c'était légal , autorisé, après, c'était un infanticide. Alors autant tuer au mieux avant .
C'est également facile de ramener la femme en lui disant d'agir selon ses convictions, en particulier dans les avortements précoces. Pour qu'elle ne souffre pas de sa décision.
L'alibi de l'acte étant la loi, et vu que la loi chez nous permet quasiment tout, on en revient alors toujours plus à cette subjectivité: "c'est ce que je décide qui est bon, bien". En matière de vie, d'avortement, c'est totalemnt inacceptable.
Le débat ne se porte pas sur la conscience ounon, mais sur la potentialité des cellules initiales. POINT.

Cette semaine , sur la page d'aol france, publication d'un sondage un peu douteux, sur la vie sexuelle des européens, avec des statistiques par pays.
Indépendamment du score des français en matière du nombre de partenaires moyens dans leur vie, un paragraphe notait ces résultats où les analystes s'étonnaient de la réponse de ces messieurs de l'hexagone:
En cas de grossesse non désirée, 48% envisageait immédiatement l'avortement, alors que dans les autres pays européens, leurs congénères ne dépassaient pas les 22% en moyenne. Faut-il vraiment s'interroger sur cette anomalie française?

à suivre...
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Re: Sur l'avortement

Message non lu par Raistlin » lun. 30 juil. 2007, 9:05

En cas de grossesse non désirée, 48% envisageait immédiatement l'avortement, alors que dans les autres pays européens, leurs congénères ne dépassaient pas les 22% en moyenne. Faut-il vraiment s'interroger sur cette anomalie française?
Oui, j'ai vu ce sondage également et ça fait plutôt peur. L'avortement se banalise de plus en plus. :furieux:
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Boris
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Re: Sur l'avortement

Message non lu par Boris » lun. 30 juil. 2007, 10:16

Le Planning (anti-)Familial et l'Education Nationale (Cf. Bac 2005 ou 2006) enseignent que l'avortement est une méthode contraceptive.

Cherchez l'erreur ...
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erminig
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Re: Sur l'avortement

Message non lu par erminig » sam. 18 août 2007, 1:06

Ne désespérons pas, mais en tout cas, la culture de mort est bien distillée au quotidien, dans la tête des enfants. On forme le regard, le jugement.
Le meilleur des monde, sur le plan éthique, c'est devenu du "pipi de chat", de la "roupie de sansonnet".
On imbibe l'esprit des gens, sans aucun raisonnement.Et très jeune.

Exemple: livre de biologie de troisième, je ne me souviens plus de l'éditeur, mais c'était cette année. Dans les exercices d'application sur la "reproduction" humaine (on ne parle pas de conception... Cherchez l'erreur), deux clichés d'échographie avec l'interrogation suivante: "sur le cliché de droite, la clarté nuquale est normale; sur celui de gauche, elle ne l'est pas. Qu'en déduisez-vous? Quelle conduite proposer?" etc...
Je n'ai même pas envie de développer: ça se passe de tout commentaire.

autre exemple: l'avortement thérapeutique est avant tt un acte de compassion...
"je ne voulais pas que mon fils/ ma fille puisse me reprocher de ne pas tout avoir fait pour lui/elle" (sic!!!!)
Et ça glisse, année après année, ça glisse.

En relisant un peu les messages précédents, juste quelques autres remarques.

A plusieurs reprises, je lis que la femme doit faire le choix selon ce qu'elle croit être le meilleur. Ouaip... Ce sont souvent des propos masculins, d'ailleurs... :diable:
1°- en cas de malformation grave de l'enfant, toutes les équipes médicales ne sont pas l'honnêteté incarnée. Qd vous prenez en pleine figure la maladie d'un enfant, on ne vous parlera jamais d'enfant mais de foetus, d'embryon, on gomme le problème.Surtout ne pas rendre palpable la présence d'une personne. C'est plus facile.
Ensuite, on ne vous propose pas toujours de possibilité thérapeutique.Sciemment. :furieux:


2°- la maladie de la mère ou la maladie de l'enfant, ou les deux en même temps, sont généralement vécues par les médecins comme un échec thérapeutique.
D'où des protocoles d'équipe explosifs.
ex: "dans certains cas , la décision d'avortement thérapeutique ne relève pas des parents mais de l'équipe. ça permet d'ôter la culpabilité trop lourde à porter pour les parents, surtout s'ils sont catholiques". Et de proposer un déclenchement entre 22 et 28 semaines,par ex, sans préciser que les contractions tueront net l'enfant. Ben voyons... :sonne:


3°- le plus redoutable, c'est le personnel "intermédiaire": infirmières et sages-femmes. Avec les médecins, encore, il peut y avoir un échange. Mais il faut être solide.
Avec les aides-soignants aussi.
On peut vivre, par exemple, des désinvestissement de soins ordinaires pour non pas des grossesses à risque, mais pour des grossesses à pronostic médical/ et ou-vital difficile.
D'ailleurs, on parle avant tout de grossesse...Il n'y a plus vraiment de personne. Cherchez l'erreur...

4°- les meilleures équipes déclarent respecter le choix des parents. Elles accompagneront l'enfant (par exemple en réa, soins palliatifs etc...) mais tt le protocole est fortement gouverné par la notion de choix parental. C'est l'éthique individuel, le choix personnel des parents, qui déterminent la conduite à tenir pour ce nouvel être.IL est ce que l'éthique des parents a choisi.
exemple: la notion d'acharnement thérapeutique a, dans la réflexion chrétienne, été travaillée. Heureusement. Or, dans les cas "hards", la frontière claire, c'est "soins ordinaires"/ "soins extraordinaires".
Et bien pour les médecins, il y a souvent un glissement, et cette notion de soins ordinaires est souvent floue, subjective (d'où également le même problème pour l'euthanasie)

5°- il y a beaucoup de manque d'humilité.
Il est rare d'entendre un médecin dire:"je ne sais pas. peut-être que l'on pourrait faire quelque chose".Mais il y en a.
Et il est fréquent, chez les parents d'entendre:"on avait décidé que" et tatati et tatata. L'enfant qd je veux, si je veux, tel que je le veux.
Je me souviens d'un gynéco, il y a vingt ans, qui se plaignait des retours de grandes vacances et qui redoutait les semaines avant le départ aux sports d'hiver: c'étaient les pics de demande d'avortements... :furieux:

Une note gaie tout de même:
pour ceux qui aimeraient un témoignage, allons-y.
Notre dernier enfant a une cardiopathie congénitale sévère ( 7 malformations cardiaques), et dès l'échographie...jugée inopérable, et donc non viable. :oh:
(Très simplement, les bb atteints de ces malformations mourraient il y a vingt ans, dès la naissance. Et maintenant, on ne sait pas s'ils peuvent vivre, parce qu'ils ne naissent plus. Enfin, c'est très exactement ce que nous a expliqué le chirurgien qui l'a sauvé)
Plus une hémorragie cérébrale extrêmement grave (hémiparésie ; perte de la sensibilité à la lumière; surdité moyenne)
Après un parcours qui mériterait un livre, il a maintenant quatre ans.
Et cet enfant, à qui un ami prêtre, aimant les voitures, déclarait bb, "Mais mon pauvre garçon, t'es monté complètement à l'envers!", :mal: et bien maintenant...
Il marche, il parle, il voit, il entend. Il a pour tant été en réa, en soins palliatifs, puis débranché; saturation moyenne sous oxygène tombée à 35% (et pas pendant une minute) , désaturations à ...0...., il est maintenant entre 95 et 99%... :nargue:

La dernière fois qu'il a reçu le sacrement des malades, avant une opération, après avoir été bien agité, il s'est tourné vers le prêtre et a déclaré distinctement: "je rends grâce à Dieu"... il n'y avait pas de souffleur mais on a qd même été ...soufflés!

Tout ça pour dire que le pb de l'avortement, surtt en France, enfant malade ou pas , mère malade ou pas , c'est avant tt un pb d'accompagnement.
Que ce soit pour une grossesse non désirée, un accouchement sous x, un enfant malade, la société est avant tout individualiste et renvoie la mère à son choix. "T'as choisi, t'assumes".
Je sais: gnangnangnan, les médecins ont peur en cas de mauvais diagnostics.
OK.Pas tous, et heureusement.
Ils n'avaient qu'à pas promouvoir BObigny et tutti quanti.
Je crois qu'ils ont, eux aussi, une très grosse part de responsabilité dans cette situation.
Bref: le QCM, ça ne facilite pas toujours l'éthique...
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Re: Synthèse

Message non lu par erminig » sam. 18 août 2007, 4:05

Bonsoir Shanga! ;)

"Tout d'abord, je trouve très sain qu'un futur médecin s'interroge sur les fondements éthiques des actes qu'il devra poser au cours de sa carrière médicale. Pour cette démarche, je tiens à vous féliciter."
shanga a écrit :Le devoir du médecin n'est-il donc pas de sauver la mère?
Certes, c'est là un des devoirs du médecin : préserver la vie, et non pas provoquer la mort. Le devoir du médecin est de sauver la mère ET son enfant, et non pas sauver la mère uniquement. Que la médecine échoue parfois à sauver les deux êtres est malheureux, mais n'empêche que c'est bien là le devoir du médecin (qui a une obligation de moyens, pas de résultats).
Ou de mettre fin à la grossesse, si l'on est en mesure d'affirmer avec certitude que le futur bébé mourra à la naissance, dans la souffrance? (ex: cardiopathies congénitales non viables)
"Le devoir du médecin n'est pas d'éteindre la souffrance en éteignant la vie : le médecin doit combattre la douleur en maintenant la vie, dans des limites raisonnables (ie sans tomber dans l'excès de l'acharnement thérapeutique). Au-delà, ce n'est plus de la médecine... c'est de l'euthanasie."

N'étant pas douée en informatique, je n'arrive pas à citer cet autre passage où vous dites ne pas choisir la gynécologie, parce que vous ne vous sentiriez pas le courage de pratiquer un avortement.

Et celui où vous déclarez devoir accéder ou non à la demande de votre patiente (dans le cadre d'une grosesse non désirée, si je me souviens bien)

1°- Question: vous n'auriez pas le courage de pratiquer un avortement. D'où le choix d'une autre spécialité, ou être généraliste.
Et vous vous posez tt de même quelques questions.
Comment pouvez-vous accéder moralement / éthiquement à la demande, l'attente d votre patiente, en laissant l'avortement, le passage à l'acte à l'un de vos confrères?
N'y aurait-il pas justement moins d'avortements si les médecins généralistes qui accèdent à la demande de leur patiente devaient les réaliser eux-mêmes? Je suis pour la philosophie/ l'éthique actée...

2°- la loi laisse la femme dans la toute-puissance sur 'lenfant. Et elle reste aussi toute seule après s'être appliquée la toute-puissance de la loi.
Paradoxal,mais c'est comme cela.
Quelle demande pour quelle patiente? Une ? Ou deux personnes?X
(Le doute doit alors profiter au plus faible.)

-Et en accédant à sa demande, gérez-vous la suite? :incertain:
Le syndrome post-abortif est une réalité. Et souvent, la patiente à qui vous n'avez pas déconseiller d'avorter, à qui vous n'avez pas dit un langage de vérité, et bien, il y a de fortes chances qu'elle vous en veuille, et de manière terrible. Soit vous ne la reverrez pas, soit vous aurez à gérer une situation extrêmement difficile, parce qu'en ayant subjectivé la réalité, vous serez confronté à la loi, qui dit que c'est légal, que c'est autorisé, et l'intime conviction de la patiente/la mère .
Elle ne se prendra pas la tête dans des raisonnements philosophiques: elle vous confrontera à la réalité de l'acte, et parfois aussi à sa terrible culpabilité. Ou elle la taira, et vous n'aurez plus une communication authentique.Quelle sera alors votre réponse à l'attente de votre patiente ? :/

2°- vous citez avec aplomb l'exemple du diagnostic de cardiopathie congénitale. Euh: l'IMG n'est alors plus "simplement" un avortement, mais une euthanasie in-utero.

Au nom de quel principe faut-il éliminer l'enfant prématurément?

- l'impossibilité thérapeutique? Elle n'est pas toujours démontrée. :siffle: Et en plus , comme nous sommes tous appelés à mourir un jour, si c'est une question de durée, on pourrait commencer par tous être euthanasiés :mal: ...(humour limite,pardon) Des enfants décèdent de "toute petite" cardiopathie, suite à une infection, par exemple, et d'autres survivent, contRe toute attente, et sans acharnement thérapeutique.
- Au nom de quelle valeur, de quel principe pouvez-vous décider que la vie in-utero ne vaut pas la peine d'être vécue? Pourquoi le priver de cette à relation humaine fragile, fugace, mais réelle?

à bientôt!
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Re: Sur l'avortement

Message non lu par MB » mer. 22 août 2007, 20:11

erminig a écrit :

Une note gaie tout de même:
pour ceux qui aimeraient un témoignage, allons-y.
Notre dernier enfant a une cardiopathie congénitale sévère ( 7 malformations cardiaques), et dès l'échographie...jugée inopérable, et donc non viable. :oh:
(Très simplement, les bb atteints de ces malformations mourraient il y a vingt ans, dès la naissance. Et maintenant, on ne sait pas s'ils peuvent vivre, parce qu'ils ne naissent plus. Enfin, c'est très exactement ce que nous a expliqué le chirurgien qui l'a sauvé)
Plus une hémorragie cérébrale extrêmement grave (hémiparésie ; perte de la sensibilité à la lumière; surdité moyenne)
Après un parcours qui mériterait un livre, il a maintenant quatre ans.
Et cet enfant, à qui un ami prêtre, aimant les voitures, déclarait bb, "Mais mon pauvre garçon, t'es monté complètement à l'envers!", :mal: et bien maintenant...
Il marche, il parle, il voit, il entend. Il a pour tant été en réa, en soins palliatifs, puis débranché; saturation moyenne sous oxygène tombée à 35% (et pas pendant une minute) , désaturations à ...0...., il est maintenant entre 95 et 99%... :nargue:

La dernière fois qu'il a reçu le sacrement des malades, avant une opération, après avoir été bien agité, il s'est tourné vers le prêtre et a déclaré distinctement: "je rends grâce à Dieu"... il n'y avait pas de souffleur mais on a qd même été ...soufflés!
Moi aussi ! C'est édifiant et émouvant. Comme quoi la vie, quand elle veut...

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Re: Sur l'avortement

Message non lu par Emilie » sam. 01 sept. 2007, 23:47

Boris a écrit :Le Planning (anti-)Familial et l'Education Nationale (Cf. Bac 2005 ou 2006) enseignent que l'avortement est une méthode contraceptive.

Cherchez l'erreur ...
Jusqu'à preuve du contraire, l'avortement (d'un point de vue "définition") est une méthode de contraception que celà vous plaise ou non.

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Re: Sur l'avortement

Message non lu par Wistiti » dim. 02 sept. 2007, 7:04

Mais qu’elle est le % du nombre d’avortements selon les patientes? Si en gros une fois, ce n’est pas une habitude.

J’ai bien aimé l’idée que les médecins tente de convaincre de ne pas se faire avorter pour mieux connaître les raisons profondes. Il faudrait plus de médecins de famille sans doute.

En passant, un condom ça pette. Ben louche ;)

Je crois que le mieux est soit l'abstinence, l'éjaculation extérieur ou l'amour oral :)
L'occident montre une haine envers lui-même, qui paraît étrange et peut être considérée uniquement comme un phénomène pathologique. L'occident ne s'aime plus, dans son histoire il voit uniquement ce qui est blâmable et destructif, il n'est plus capable de reconnaître ce qui est grand et pur.
(Benoit XVI)

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Re: Sur l'avortement

Message non lu par Candice » dim. 02 sept. 2007, 23:25

Je crois que le mieux est soit l'abstinence, l'éjaculation extérieur ou l'amour oral :)
Bon nombre de femmes qui avortent sont en couple.
Il va de soi que dans ce cas, elles ne vont pas s'abstenir... :/

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Re: Sur l'avortement

Message non lu par erminig » lun. 03 sept. 2007, 8:15

[quote="Wistiti"]Mais qu’elle est le % du nombre d’avortements selon les patientes? Si en gros une fois, ce n’est pas une habitude.

Et voilà: nous y sommes!
La "vie kleenex": avorter n'est pas un geste "anticonceptionnel" mais la destruction d'une vie, d'un être humain.
Pour l' "habitude", il y a les contraceptions antinidatoires, et là, c'est l'habitude abortive, majoritairement déniée, occultée, banalisée, et il y a l'avortement en lui-même: comme vous en parlez légèrement ! Une fois, certes, ce n'est pas une habitude, mais c'est de toute façon à chaque fois une fois de trop.
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Re: Sur l'avortement

Message non lu par Christophe » lun. 03 sept. 2007, 10:53

Bonjour Emilie.
Emilie a écrit :Jusqu'à preuve du contraire, l'avortement (d'un point de vue "définition") est une méthode de contraception que celà vous plaise ou non.
Jusqu'à preuve du contraire, une méthode contraceptive est une méthode qui doit empêcher la conception. Or l'avortement (d'un point de vue "définition") est un foeticide : c'est la mort d'un embryon humain. Que cela vous plaise ou non, un embryon humain est précisément le fruit de la conception (que les contraceptifs sont censés éviter). Donc un avortement n'est pas une méthode contraceptive : c'est une méthode abortive.

Cordialement
Christophe
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Re: Sur l'avortement

Message non lu par Boris » lun. 03 sept. 2007, 20:18

Candice a écrit :
Je crois que le mieux est soit l'abstinence, l'éjaculation extérieur ou l'amour oral :)
Bon nombre de femmes qui avortent sont en couple.
Il va de soi que dans ce cas, elles ne vont pas s'abstenir... :/
Le seul mieux est l'abstinence dans les cas suivants :
- hors mariage (soit couple non marié, soit adultère)
- lors de la période féconde de la femme dans le cas d'un couple marié qui veut différer une naissance.

Voilà les seuls cas dans lesquels il faut faire abstinence, et l'abstinence est la seule conduite possible (naturelle et donc moralement bonne) pour éviter une naissance dans ces cas là.
UdP,
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Re: Un film sur l'avortement

Message non lu par jean_droit » mar. 25 sept. 2007, 14:01

Piqué sur le site du diocèse de Toulon :

L’objectif de ce documentaire est de faire connaître les souffrances de l’avortement "Interdites de parole" afin d’éclairer d’un jour nouveau les enjeux de l’IVG.
Dans ce film, on observe le développement de l’enfant dans le sein maternel. A travers de nombreux témoignages, on découvre les souffrances et les traumatismes liés à l’avortement. Ils touchent les femmes mais aussi les hommes, le personnel médical et les fratries. Ils sont le plus souvent méconnus ou même niés. Ils concernent pourtant, à des degrés divers, une femme sur deux ayant subi un avortement. On aborde ensuite, succinctement, les aides existantes pour les femmes ou les couples en difficulté qui ne souhaitent pas avorter. On y aborde également certains aspects spirituels de la question.

A diffuser abondamment.

"La vie est en nous" :

http://www.diocese-frejus-toulon.com/La ... -Nous.html

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