Sur l'avortement

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To
Ædilis
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Message non lu par To » dim. 07 mai 2006, 16:23

Simplement un manque de tmeps, je l'avoue j'ai pris un lien et je l'ai lu. Ce passage avec le LSD m'a etonné et je l'ai donc signalé. Je n'ai pas encore eu/pris le temps de lire les autres liens, je vais le faire prochainement promis.
Enfin ce passage avec le LSD met undoute mais n'est aps l'essentiel. L'essentiel est dans cette historie qu'il y a des faits que l'on explique pas et qui semblent montrer une certaine reminiscence remontant a la conception. Mais cela n'est pour le moment que des hypotheses, varaisemblabels comme le dit l'auteur mais des hypotheses de travail seulement.
Je ne pense pas que l'on puisse surla foi de ces hypotheses dire que l'embryon est doué de mémoire. PAr contre oin peut travailler pour expliquer la reminiscence d'evenements qui se remarquent via les dessins.

L'historie avec le LSD n'etait que qqch qui enleve un certains credit a un des auteurs mais clea ne remet pas en cause le travail des autres. Seulement il faut etre prudent, quand on admet un travail ou quand on le refute.
Je vais donc lire les autres liens.
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la parole était Dieu.

mc
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Message non lu par mc » lun. 08 mai 2006, 8:33

En farfouillant sur les sites pro vie catholiques anglo-saxons j'ai trouvé ces 2 posts d'une intervenante concernant Saint Padre Pio et l'avortement. Il était extrêmement sévère sur le sujet:

Meurtrière! tu as assassiné ton enfant" cria-t'il à une femme qui se dirigeait vers son confessionnal et il s'en alla.
http://www.catholic-pages.com/forum/top ... ic_id=2569

et à une autre d'une voix forte:" Comment tu ne te souviens de rien? Ne sais tu pas qu'il aurait pu être un bon prêtre, un évêque, même un cardinal? Elle commença à réfléchir et se mit à pleurer 'Père, je ne savais pas que l'avortement était un péché' 'Que veux tu dire, répondit-il, tu ne savais pas que c'était un péché? c'est tuer.'
Alors elle ajouta 'personne d'autre ne le sait que ma mère et moi. COmment peux tu dire qu'il aurait été un prêtre ou un cardinal?'
Padre Pio répondit ' Mais c'est un péché, un grand péché'.
http://www.catholic-pages.com/forum/top ... ic_id=2568

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Message non lu par mc » lun. 08 mai 2006, 8:48

Le point de vue notamment d'exorcistes catholiques:

Don Fusco : Pour se défendre du Malin, p.65:
" PEUVENT EMPÊCHER LA DÉLIVRANCE:
(...) L'AVORTEMENT: Il est particulièrement difficile de libérer les personnes qui se sont fait avorter, même et surtout si elles ne se sont pas rendu compte de la gravité de leur acte.
La prière que les démons qui tourmentent les femmes qui ont avorté ne supportent pas, est L'ACTE DE CONTRITION à genoux!"

Dom Bénedict Héron (exorciste cath. de Londres): Jésus est le plus fort, p.103, témoignage d'une psychiatre chrétienne concernant les cas de possession dus à des rites de sectes sataniques : " Il peut y avoir parfois des sacrifices d'animaux et parfois d'humains (produits d'AVORTEMENT ou autre) qui sont offerts à Satan.

Jean Pliya: Des ténèbres à la Lumière... Osez prier pour la délivrance,
voir sur l'avortement de la page 89 à 94.
P.90 il cite l'exorciste de Rome, Dom AMORTH: " Une cause aggravante plus qu'une cause en soi, à laquelle nous sommes confrontés de façon effrayante lors des exorcismes, c'est le DELIT D'AVORTEMENT. La libération demande alors un temps beaucoup plus long. Dans l'état actuel d'effondrement de la famille et de la moralité, l'endurcissement dans le péché a une plus grande influence que par le passé, avec pour conséquence une augmentation aujourd'hui du nombre de personnes atteintes par des troubles maléfiques".

Actes du colloque de Hochaltingen 2003, I.A.D., no.2 : La prière de délivrance et d'exorcisme - face aux défis actuels du démon -
p.104, p. J.M.Verlinde
, Une initiation planétaire organisée :
" Nous savons hélas que les pouvoirs occultes sont amplifiés par le versement du sang de victimes offertes au cours des rituels, sang d'animaux voire sang HUMAIN. Aussi j'ose à peine glisser une interrogation: Serait-il possible que le TERRIBLE FLEAU DES AVORTEMENTS EN GRAND NOMBRE participe à ce processus morbide de déploiement des forces ténébreuses, en donnant un surcroît de force aux esprits démoniaques libérés par les initiations en tout genre auxquelles l'homme dans son ignorance a consenti?"

Incidemment dans son livre " la différence interdite", le prêtre psychanalyste français Toni Anatrella consacre un chapitre à l'avortement et sur le lien entre le syndrome des survivants et les tueries incompréhensibles.

Le dernier livre de Mgr Tournyol du Clos « LE COMBAT AVANCE DE L’EGLISE »
Editions de l’Archistratège, 2004


Un passage concerne les petits avortés, p.91 dans le chapitre ‘Les morts liés’.
1 – LES ENFANTS MORTS-NES
On a constaté que des enfants victimes de fausse-couches, très souvent oubliés par leurs proches, seraient comme entravés dans leur progression vers l’au-delà. Corrélativement, ce manque d’affection peut offrir l’explication à certains maux physiques, moraux et troubles divers qui affectent lieux, parents ou membres de leur famille, sans que l’on doive inférer d’une influence démoniaque.
La pratique généralisée et légalisée de l’avortement est une véritable liturgie cultuelle en faveur de l’antéchrist parce qu’elle prépare l’établissement de son église et son avènement personnel (50 millions dans le monde par an).
Bien des fois, des liens psychologiques et même certaines maladies (anorexie, boulimie, diabète) ou dépendances diverses (alcool, notamment), ont disparu quand les parents ont pris conscience qu’il fallait :
1) se confesser de ce crime contre nature ;
2) demander pardon aux enfants qu’ils avaient oubliés et/ou dont ils avaient avorté ;
3) les aimer comme des êtres chers qui sont vivants.
Il semble audacieux de soutenir que leur indifférence et leur insensibilité avaient comme lié ces innocents dans un pénible état intermédiaire ; il est cependant amplement prouvé que cette prise de conscience a eu pour effet de délier ces parents (tourmentés) qui présentaient une ‘réceptivité’ suffisante pour répondre à leur demande de prière et d’affection. Saint Thomas n’enseigne pas autre chose quand il écrit : « Les suffrages des vivants pour les défunts sont-ils utiles à leurs auteurs ? » - « Le caractère méritoire, par rapport à la vie éternelle, c’est la charité, son inspiratrice, qui le donne au suffrage. Ainsi considéré, celui-ci est utile non seulement au défunt mais plus encore au vivant. »
La bienheureuse Mère Térésa de Calcutta encourageait une pratique dont nous avons remarqué qu’elle déplaît fortement au démon. Celle-ci consiste à donner un prénom et à ‘baptiser’ les enfants qui n’ont pas vu le jour par le crime des hommes. Il semble que l’Eglise ait émis des réserves à l’égard de cette démarche en condamnant l’Opus Angelorum qui la répandait sans prudence. Mais, si l’on n’en fait pas un succédané du sacrement de baptême et si on la considère comme un simple geste d’amour, on peut ainsi ‘baptiser’ en répandant de l’eau bénite, au nom des trois Personnes de la Sainte Trinité, un petit enfant qui n’a pas vu le jour. On peut même le consacrer à la Sainte Vierge. Plus encore qu’un acte de piété ou une pieuse dévotion, il s’agit d’un geste efficace de guérison pour la maman qu’une fausse-couche fait toujours souffrir, ou don un avortement (a fortiori plusieurs) a blessé profondément la conscience, quoiqu’elle en ait. Le pape Jean-Paul II dit en parlant de ces enfants qu’il faut ‘les confier à la miséricorde du Seigneur’, mais que la maman doit leur demander pardon.
La prière de guérison intérieure est une autre manière de venir en aide à certaines personnes : l’on ne sait pas assez quelles blessures peuvent avoir été ouvertes chez un enfant avant même sa naissance, quelles plaies de l’âme, quels traumatismes psychiques subis dans le sein d’une mère, empoisonné par des avortements précédents (ou d’autres débordements graves), peuvent l’avoir prédisposé à l’angoisse, à la fermeture sur soi-même ou au sentiment de rejet. Profitant de tout ce qui peut contribuer à dégrader l’intégrité de l’innocent, le démon est toujours à l’affût de l’égoïsme, du désordre, du péché de ceux qui donnent (ou refusent) la vie hors de l’ordre divin.
2 – LES ENFANTS SACRIFIES
Il n’est pas rare qu’on se serve pour maléficier un lieu, une personne, une situation, etc., d’embryons humains de quelques semaines, voire de quelques mois. Avec un rituel satanique, ces malheureux enfants sont enterrés, voire emmurés (de préférence vivants) ou encore réduits en poudre pour usage ultérieur. Il arrive aussi couramment qu’on sacrifie des bébés (enlevés ou non déclarés à l’état civil) au cours de messes noire orgiaques, anthropophages et sacrilèges. Je ne pense pas qu’on ait besoin d’arriver personnellement à la connaissance précise de tels faits, pour se sentir le devoir de demander pardon, de prier spécialement, voir de ‘baptiser’ ces innocents dont le sang crie jusqu’au ciel.

JOHN HAMPSCH: La Guérison de vos racines familiales' P.171 à 177 extraits de ce livre t en questions- réponses.
Le programme de guérison de l'arbre généalogique apporte-t-il une aide aux bébés (avortés, morts-nés) ou aux enfants décédés?
Il se produit des choses tout à fait remarquables lorsque nous avons recours à la prière de guérison de l'arbre généalogique pour l'appliquer aux enfants décédés. Souvent, par ex, des incapacités à apprendre, affectant d'autres membres de la famille disparaissent miraculeusement. Chez les parents des problèmes de stérilité se trouvent guéris; d'autres membres de la famille se voient guéris de troubles du comportement, d'hyperactivité, voire de désordre caractériels - en particulier d'autres enfants lorsque nous prions our qu'ils soient libérés de l'emprise des bébés décédés de la famille. Et cela est vrai, qu'il s'agisse des enfants de la personne qui prie ou bien de ses petits ou arrière petits-enfants ou encore de bébés morts dans la lignée ancestrale au lieu de la descendance.
Environ 2% des bébés sont morts-nés. 10 à 20% de toutes les grossesses s'achèvent par une fausse couche (souvent ignorée de la mère). Le problème de l'avortement a pris une telle ampleur qu'un million et demi d'avortements sont pratiqués chaque année aux Etats Unis; quelques 3500 enfants sont avortés chaque jour aux Etats Unis, avec 4 avortements pour 10 naissances de bébés vivants -
Statistiques abominables et terrifiantes! Etablissez une comparaison avec une ville dévastée par un tremblement de terre; une telle tragédie ferait les gros titres pendant des semaines; avec 3500 bébés assassinés c'est pourtant bien l'équivalent qui se produit chaque jour. Nous n'avons pas commencé à réaliser à quel point c'est véritablement terrible, ni que la colère de Dieu va s'abattre sur nous, à moins en tant que nation nous ne nous repentions de ce bouleversement de l'arbre généalogique par le meurtre des petits de Dieu, perpétré sous l'appellation euphémique 'd'interruption de grossesse. (...)
Les bébés sont le groupe de personnes les plus négligées quand ils viennent dans les prières pour les défunts.


Les 2 prêtres et frères Linn avec leur soeur Sheila, Pratique de la Guérison des souvenirs, Desclée de Brouwer, 1990, 332 p.
pages 249-250... (du chapître 18: confier à Dieu les défunts)
(...) " Une autre prière peut apporter la paix: c'est celle que l'on fait pour les enfants qui ne sont pas nés en raison d'une fausse couche ou d'un avortement. LES SAVANTS SONT DE PLUS EN PLUS CONVAINCUS QUE, DES LES PREMIERS MOMENTS DE LA GROSSESSE, L'ENFANT A CONSCIENCE DE CE QUI SE PASSE AUTOUR DE LUI ET QU'IL EN GARDE DES SOUVENIRS. S'il meurt avant de naître, nous pouvons donc demander à Jésus de lui donner l'amour que, peut-être, il a le sentiment de ne pas avoir reçu.
Nous connaissons un docteur qui a travaillé avec 72 anorexiques. L'anorexie nerveuse est une maladie où le patient (dans 95% des cas, ce sont des filles entre 12 et 25 ans) se laisse mourir de faim en refusant de manger. Dans la plupart des cas, les anorexiques que soignait notre ami appartenaient à des familles où se posait un problème à la suite d'un avortement, d'une fausse couche ou d'un enfant mort né. SI l'on priait pour ce bébé qui n'avait pas pu naître, l'anorexique guérissait. L'anorexie est, en effet, souvent le résultat d'un refus inconscient de toute possibilité de donner la vie: une mort 'non résolue', en particulier celle d'un bébé, peut engendrer chez les autres membres de la famille la crainte de toute création de vie nouvelle.
D'autres recherches ont montré que l'anorexie peut être aussi une façon d'affirmer son indépendance et de découvrir sa propre identité. Dans certains cas, la perte de l'identité peut provenir d'une disparition que l'on a pas pleinement acceptée. En agissant sur la peine de la personne concernée, on peut lui permettre de se découvrir elle même, au lieu de continuer à s'identifier au disparu.
Prier pour les enfants morts est important pour eux et pour leur famille. On peut prier pour eux comme pour tout autre défunt. On commencera tout simplement par pleurer et par dire à Jésus combien cet enfant nous manque, et on le confiera à son coeur. dans un 2ème temps, il faut dire et faire à cet enfant tout ce que l'on n'a pu lui dire ou lui faire quand il était sur la terre: le tenir dans ses bras, l'assurer qu'on lui pardonne de nous avoir quittés. La démarche suivante consiste à laisser Jésus emplir de son amour notre coeur éprouvé par la perte du bébé, et le coeur du bébé de tout l'amour dont il a manqué. le dernier étage sera de confier ce bébé à Jésus et de demander au Seigneur de faire de lui un intercesseur en faveur de sa famille. On peut faire tout cela en disant le Notre Père. On peut aussi le faire en participant à une Eucharistie au cours de laquelle nous ne cesserons de penser à ce bébé. Chaque fois que nous prions ainsi pour les personnes que nous avons le plus de mal à aimer, pour ceux qui ont vécu avant nous, ou pour un bébé très cher, notre prière libère des défunts, et, chaque fois que nous libérons des défunts, eux aussi nous libèrent.

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Christophe
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Quelques réponses à To

Message non lu par Christophe » lun. 08 mai 2006, 22:51

[align=justify]Salut To

Merci à vous de faire l'effort de chercher à comprendre la position de l'Eglise catholique sur cette délicate question de l'avortement.
To a écrit :Le probleme du debut de la vie est le probleme de l'avortement, on ne tue pas un etre humain par contre on tue des animaux tous les jours pour se nourrir... Le parallele est osé mais admettez qu'il fait reagir : ce qui nous choque c'est l'humanité du foetus ou sa future humanite selon la maniere dont on le concoit.
La problématique est effectivement celle de l'humanité du foetus. Et non pas celle de la vie : le foetus est un être vivant, il n'y a aucun doute là-dessus, et depuis l'instant même de la conception. D'ailleurs, le spermatozoïde et l'ovule sont eux-même vivants : ce sont des cellules vivantes (mais je ne crois pas que l'on dise que ce sont des êtres vivants).
Pour etre precis selon les cultures la naissance d'un homme se fait a divers periodes : au moment de la conception pour certains, au moment d'un rite initiatique (en general vers l'adolescence) pour d'autres, certians relient meme la naissance de l'individu avec le moment ou ses parents lui donne un nom.
La problématique est celle de l'humanité du foetus, pas du moment de sa naissance, comme d'autres vous l'ont justement répondus.
La seule conclusion que je voudrais tirer de cela n'est pas que certains ont tord, mais que ce qui compte ici et ce dont on parle est une "naissance sociale". En effet il s'agit du moment ou la societe reconnait l'existence a part entiere de l'individu en question.
Cela se rapproche de certaines thèses sur l'humanisation sociale du foetus. Les nationaux-socialistes allemands niaient l'humanité des personnes de race juive pour justifier que l'on puisse les éliminer sans cas de conscience...
Mais j'aimerais rajouter les autres questions liees : la question scientifique deja abordée de savoir quand commence la vie au sens biologique.
La question est tranchée. Pour la communauté scientifique, la vie commence à la conception. Et pour toute la communauté scientifique, c'est une vie humaine qui débute avec la conception d'un oeuf humain : l'oeuf humain possède l'intégralité du patrimoine génétique d'un individu de l'espèce humaine, il est pysiologiquement complet et se développera, si par la grâce de Dieu il ne tombe pas dans l'aspirateur d'un boucher, en un magnifique petit d'homme.
je reconnais sans hesitation le meurtre d'un humain comme mal, mais je ne reconnais pas la mort d'une cellule comme mal.
L'oeuf humain n'est pas une simple cellule : il est un oeuf. Ce n'est pas comme un cheveu, un spermatozoïde ou une ovule. Quant à l'embryon ou au foetus, ils ont depuis longtemps dépassé le stade de cellule.
A l'heure où la conscience morale de l'humanité demande la protection des espèces animales, on peut s'étonner du mépris affiché par une large frange de la population pour sa propre progéniture...
Soit il est effectué avant le debut de la vie de l'humain et c'est simplement quelques cellules qui meurent et ce n'est pas un mal : des milions de spermatozoides meurent avant la fecondation et des ovules meurent sans etre fecondés, pourtant meme s'ils avaient aussi la possibilite de devenir un etre vivant, je ne crois pas que l'on puisse dire que ce sont la des peches...
La vie humaine commence dès la conception. Le développement de l'être humain est un processus continu depuis le stade de l'oeuf jusqu'à celui de l'être adulte : il n'y a pas, après la conception, un moment clef pendant lequel l'être humain s'humaniserait. Les spermatozoïdes et autres ovules ne sont pas des êtres humains mais ils vivent d'une vie cellulaire.
Au contraire la surpopulation humaine est un devenu un danger pour la survie de notre espece (et d'autres especes d'ailleurs).
De quelle année date votre source malthusianiste ? Il me semble que ce genre de thèse est complétement dépassée...
il semble s'agir d'une position classique catholique. Est ce que d'autres personnes ici peuvent me le confirmer ?
Je vous le confirme.
Si vraiment c'est la doctrine de l'eglise, ce que je ne crois pas, c'est absolument monstreux et scandaleux !
C'est vraiment la doctrine de l'Eglise et cela s'appuie sur le rejet de la 'règle du moindre mal'. Tuer un innocent n'est jamais licite. Jamais. L'Eglise invite ainsi la médecine à rechercher des solutions permettant de sauver à la fois l'enfant et sa mère... et ne saurait se satisfaire d'un holocauste.


Que Dieu bénisse les hommes de bonne volonté !
Christophe[/align]
« N'ayez pas peur ! » (365 occurrences dans les Écritures)

mc
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Le Père Franck Pavone et son combat contre l'avortement:

Message non lu par mc » mar. 09 mai 2006, 12:02

Avec la permission des priestsforlife , je traduis au fur et à mesure de leur réception les bulletins qu'ils envoient à ceux qui se sont abonnés.
Je les ai postés sur le site 30anscasuffit, sur le Surviforum et sur Choisir la Vie. Il me semble qu'ils ont leur place (Merci de ne pas hésiter à corriger les traductions) ici aussi.

Dans la rubrique des mises à jour (daily updated), le 18 janvier 2006 cet article du Père Frank Pavone sur la nécessité d'exposer le mal (the Evil)

EXPOSE LE MAL

(...) Il en est de même avec l'avortement. Plus on l'expose, plus les gens le rejettent. L'opinion publique concernant l'avortement a été étonnamment stable depuis Roe v. Wade. La turbulence la plus significante s'est produite quand on a exposé les détails de la procédure d'avortement par accouchement partiel dans les années nonantes (quatre-vingt-dix...). Jamais une audience aussi élevée avait pu voir et entendre avec plus de détails ce qu'est l'avortement en réalité.

Il s'agit d'exposer l'avortement de 5 manières distinctes:

1) Les statistiques: la plupart des gens n'ont aucune idée de l'immense chiffre des avortements ou comment les avortements sont effectués au cours de la grossesse. les supporters de l'avortement nous donnent eux-mêmes les statistiques. Voir p.ex. sur le site de l'Institut Guttmacher http://www.agi-usa.org. A voir ces faits, beaucoup de personnes prennent conscience qu'un changement dans la politique d'avortement est nécessaire.

2) Les descriptions: les manuels médicaux comme 'pratique de l'avortement' utilisent les mots " décapiter" et " démembrer" pour décrire ce qui arrive au bébé pendant l'avortement. En plus, Il y a maintenant plus que jamais des témoignages effectués devant les tribunaux par des avorteurs en exercice concernant toutes les différentes procédures d'avortement (voir sur http://www.priestsforlife.org/pba) . A nouveau les mots sortant de la bouche des avorteurs travaillent contre eux. Quand nous exposons le mal de cette façon, personne ne peut nous accuser de l'inventer!


3) Les photos: Montrer aux gens à quoi ressemble l'avortement et ils n'en auront plus jamais la même perception. On peut constater l'impact des photos sur les gens en lisant leurs témoignages sur Témoignages en anglais


4) La dévastation qui se produit sur les femmes, les hommes et les familles. De plus en plus de mères, de pères et de familles d'enfants avortés racontent publiquement comment ils ont été affectés. le pouvoir de leurs témoignages change les esprits et les coeurs (voir les témoignages sur le site de http://www.SilentNoMoreAwareness.org )


5) La corruption au sein de l'industrie de l'avortement. Lisez le livre LIME 5 (contactez nous) et constatez la fréquence de la malpratique, la fraude, l'abus sexuel dans les cliniques légales d'avortement. voir sur le site wwww.ClinicWorker.com pour vous informer en ce qui concerne les autres abus et violations.

La route - pour en finir avec l'avortement - est clairement devant nous. Prenez simplement les évidences sus mentionnées et placez les devant la conscience de toutes les personnes qu'il vous est possible.

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Message non lu par mc » mar. 09 mai 2006, 12:02

Le 10 mars, quelques souteneurs de l'avortement observeront le "jour national de l'appréciation des procureurs d'avortement". (National Day of Appreciation for Abortion Providers...)

Ils recommandent aux gens de soutenir les hommes et les femmes qui gagnent leur vie - ou partiellement - en tuant des bébés.

Ceux qui font cette promotion de ce Jour D'Appréciation recommandent l'envoi de cartes, de lettres, de corbeilles de fruits et des fleurs aux avorteurs et à leur équipe, ou bien de faire de la pub de soutien.

Très sympa, sauf que bien peu de ceux qui font ces choses comprennent que cela n'aide pas.

Toutes les fleurs du monde ne peuvent pas changer le fait que la plupart des avorteurs n'aiment pas du tout le travail qu'ils font.

Cela peut être surprenant pour les gens des deux cotés de la controverse sur l'avortement mais les études concernant les avorteurs ainsi que l'expérience pastorale que nous avons à PRIESTS FOR LIFE avec ceux de l'industrie et ceux qui en sont sortis confirment que les avorteurs ont tendance à haïr ce qu'ils font et ont le sentiment de faire le sale boulot de la société.

Parmi ceux qui font de la recherche détonnante dans ce domaine, il y a le Docteur Philip Ney, psychiatre canadien, qui a étudié depuis des décennies comment et pourquoi quelqu'un devient un avorteur et comment et pourquoi ils arrêtent.

Ce sont des questions critiques.

Comment et pourquoi quelqu'un endurerait les rigueurs et les coûts d'une formation médicale pour être reconnu avorteur avec la stigmatisation et la honte qui viennent avec?

Pourquoi quelqu'un dédierait son ou ses talent(s) de soignant à une procédure qui n'a pas fait la preuve de soigner quoique ce soit de physique, psychologique ou social?

Comme le remarque Dr. Ney : " Cela n'a pas de sens qu'un bel homme ou une belle femme embrasse affectueusement ses enfants le matin, prenne son attaché-case et roule jusqu'à un avortoir où son seul but est de tuer et blesser" (The Centurion's Pathway, p.7).

Non, cela n'a pas de sens - à moins que l'on commence à voir le shéma qu' a révélé la recherche sur les avorteurs, à savoir, un shéma d'abus et de négligence quand ils furent eux-mêmes enfants

Cela ne veut pas dire qu'ils ne sont pas responsables pour ce qu'ils font.

Mais si l'enfant en soi a été tué psychologiquement quand la personne était jeune alors en tant qu'adulte cette personne va quelque fois réactiver ce trauma en tuant l'enfant d'une autre personne, physiquement.

Les psychologues appellent cela PTSD à savoir la reviviscence du trauma ( “traumatic re-enactment” ). Nous ne comprenons pas ce qui nous est arrivé alors nous essayons de le répéter, de le revivre et de recréer les circonstances qui l'entourèrent afin de pouvoir le maîtriser.

C'est un coté effrayant et puissant de comment notre esprit fonctionne.

Cela explique pourquoi une personne peut errer d'une relation abusive à une autre et semble ne jamais apprendre.

La raison en est que précisément la personne essaie d'apprendre sur ce qu'il ou elle souffre. Et ils haïssent cela tout le temps.

L'avorteur David Zbaraz a dit: " c'est une chose désagréable, sale, écoeurante et je reviens toujours en colère à la maison" (Washington Post, 3 mars 1980)

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Message non lu par mc » mar. 09 mai 2006, 12:03

2ème partie du message de Fr.Pavone sur le ressenti des avorteurs:

LE TUEUR DU BOUC EMISSAIRE par Fr. Frank Pavone, Priests for life:

“ Il posera les deux mains sur la tête du bouc vivant et confessera à sa charge toutes les fautes des Israélites, toutes les transgressions et tous leurs péchés – et il en chargera la tête du bouc ». (Lévitique 16 :21a)

C’est par ces mots que la Bible explique l’origine du “Yom Kippour”, le “jour du rachat”. C’est aussi l’origine du mot « bouc émissaire ». Le bouc, qui est innocent, enlève les péchés des coupables. Ce rituel des Israélites avait été exigé par Dieu et était tout à fait légitime. Mais l’esprit humain cherche des « boucs émissaires » de toutes sortes de façons illégitimes. Nous voulons que les innocents prennent notre culpabilité parce que nous ne voulons pas en prendre la responsabilité ni résoudre les problèmes qui nous ont conduits à pécher dans le premier temps.

Le bouc émissaire idéal est aussi innocent que possible et aussi sans défense. C’est difficile de tuer quand la victime proteste. Sous cet aspect, nous pouvons comprendre l’avortement dans notre société comme un acte collectif de charger le bouc émissaire. Nous plaçons sur la tête de l’enfant à naître toute notre culpabilité non résolue. Que se soient nos conflits interpersonnels, nos péchés sexuels ou nos dénis immatures de responsabilité, nous utilisons l’enfant à naître pour être le bouc émissaire de notre culpabilité.


Le Livre du Lévitique poursuit en disant que le Grand Prêtre, après avoir chargé les péchés du peuple sur le bouc, « enverra le bouc au désert sous la conduite d’un homme qui se tiendra prêt. » (Lev.16 :21b). Si l’on peut comprendre l’avortement à notre époque comme l’acte de charger le bouc émissaire, alors « l’homme qui se tiendra prêt » est l’avorteur.

Le Dr. Philip Ney, dans son livre THE CENTURION’S PATHWAY, décrit les pensées et les sentiments de cet homme désigné: “ Je ne sais pas comment j’ai été choisi mais je n’aime certainement pas cet emploi. Tout le monde pense que je fais quelque chose de bien. Cet enfant n’a fait de mal à personne. Maintenant je vais être responsable de sa mort misérable. J’éprouve une rancœur profonde de devoir faire le travail que personne d’autre ne veut faire » (p.1)

Les avorteurs n’aiment pas leur travail et se sentent piégés entre la stigmatisation de l’activité et la pensée que “quelqu’un doit le faire”.


Dans le livre SECOND TRIMESTER ABORTION (l’avortement au 2ème trimestre) qui est une compilation des rapports écrits par les avorteurs et d’autres dans l’industrie, nous trouvons un chapitre intitulé “ L’impact psychologique sur les patients et sur le personnel”. Nous lisons, « Très vite, après que l’avortement volontaire soit devenu une réalité légale, certaines autorités ont observé une forte réaction émotionnelle imprévue de la part du personnel… Une infirmière a dit, « j’en rêve… les avortements m’affectent personnellement. Je sais qu’un jour je vais en faire naître et je pense à cela. Cela a changé mes idées. J’avais l’habitude d’être très positive intellectuellement au sujet de l’avortement, mais la part de moi-même qui doit le faire éprouve beaucoup de ressentiment » (p.242, 245)

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Message non lu par mc » mar. 09 mai 2006, 12:03

3ème partie du message de Franck Pavone des PRIESTS FOR LIFE /PRÊTRES POUR LA VIE bulletin du 11 avril 2006:

Chacun d’entre nous a une barrière psychologique et physique à tuer quelqu’un. Dans des circonstances normales, nous ne pouvons pas nous forcer à le faire. Cela fait partie de notre humanité. Tuer est plus facile lorsque quelqu’un déshumanise d’abord la victime. Les brutes commencent toujours par insulter leurs victimes avant de les battre. Cependant en déshumanisant la victime, l’auteur se déshumanise lui-même. IL en est de même avec les avorteurs.

Les avorteurs commencent normalement leur formation médicale avec de grandes espérances qu’ils vont aider l’humanité. Cependant, la plupart d’entre eux proviennent d’une enfance marquée par l’abus ou la négligence et ils ont peu d’estime d’eux-mêmes. Un mentor respecté peut les prendre à part pour leur montrer un avortement et la procédure de déshumanisation s’accélère dès que l’avorteur en formation refuse d’écouter à la voix de la conscience. Le docteur Philip Ney explique dans son livre ‘the Centurion’s Pathway’ (le chemin du centurion), « Ils vont étouffer leur protestation naturelle, ‘Non, tu ne dois pas faire cela’ de la même façon qu’ils ont étouffé une protestation à leur propre maltraitance. Dès qu’ils ont participé à un avortement, ils doivent commencer à rationaliser pour eux-mêmes pourquoi ils n’ont pas protesté (p.39)


David Brewer, MD, ex-avorteur, raconte son histoire: “ Je peux me remémorer le jour où j’ai assisté au premier avortement avec le docteur responsable s’asseyant, installant le tube et en vidant le contenu… J’étais là pour voir une nouvelle procédure, pour apprendre et cela était excitant… J’ouvris le récipient et… il y avait dedans les restes d’une personne. J’avais étudié l’anatomie ; j’étais un étudiant en médecine ; je connaissais ce que je voyais. Il y avait une petite omoplate et un bras et je vis quelques cotes et une poitrine et je vis une toute petite tête et je vis un morceau de jambe et je vis une petite main et je vis un bras. Vous savez, c’était comme si quelqu’un m’avait enfoncé un tisonnier brûlant… j’avais une conscience et cela faisait mal…. Ce fut une expérience très dure pour moi, émotionnellement. Alors j’ai fait ce que beaucoup d’entre nous faisons dans notre vie à savoir… rien. Je n’en parlais à personne… et vous savez ce qu’il se passa ? J’allais assister à un autre avortement. Celui là fit mal aussi. Mais je continuais à voir des avortements et cela faisait un peu moins mal à chaque fois. Vous savez ce qu’il se passa ensuite ? J’en vins à m’asseoir et à avorter. Avorter, la première fois, fut dur. Cela me faisait à nouveau mal comme le tisonnier brûlant. Puis au bout d’un certain temps, cela ne fit plus mal » (témoignage à la conférence « Rencontrez les avorteurs/Meet the abortion providers» à Chicago).

Le docteur Bernard Nathanson avorta lui-même son propre enfant et il écrit comment il l’a ressenti : « je vous jure que je n’avais aucun sentiment sinon le sens et la fierté d’avoir bien fait mon travail. En inspectant le contenu du sac, je n’ai ressenti que la satisfaction d’un travail bien fait » (La Main de Dieu/The Hand of God, p.60)

L’avortement détruit même les avorteurs.

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Message non lu par mc » mar. 09 mai 2006, 12:04

traduction du bulletin de ce jour:
( mc: Le Pape Pie X disait “ " LA FORCE DES MAUVAIS SE NOURRIT DE LA LÂCHETÉ DES BONS" »,
Dans le même ordre la militante noire américaine Rosa Park affirmait « c’est parce que nous n’osons pas agir que les choses sont difficiles », et c’est aussi ce que nous dit le Père Pavone dans cette 4ème partie de son analyse du rapport entre avorteurs et avortés.)


Tragic Triangle
Fr. Frank Pavone
National Director, Priests for Life

Le TRIANGLE TRAGIQUE, Fr. Frank Pavone, Directeur National des Prêtres pour la Vie

La violence commise envers les êtres humains implique 3 types de personnes: l’Auteur du délit, la Victime et l’Observateur.
Ce fait est connu sous le vocable de ‘Triangle Tragique’. Dans le cas de la maltraitance enfantine, l’enfant est la victime, l’abuseur est l’auteur du délit et ceux qui viennent à avoir connaissance de l’abus lors de son actualité sont les observateurs. L’avortement est aussi un triangle tragique. L’avorteur, en accord avec les parents, est l’auteur du délit, l’enfant est la victime et les observateurs sont tout le reste d’entre nous.

Beaucoup concluront que l’auteur du délit est le plus coupable des trois. Cependant, dans la plupart des triangles tragiques, les observateurs portent la plus grande culpabilité. Ils sont plus détachés de la tragédie et habituellement ont plus d’objectivité pour évaluer le mal et les opportunités de le faire cesser. Le psychiatre Philip Ney souligne que : « Les observateurs dans les triangles tragiques ont la plus grande responsabilité, premièrement parce qu’ils peuvent être plus objectifs, mais aussi parce qu’ils profitent souvent de permettre à la tragédie de commencer et de continuer » (Le Chemin des Centurions / The Centurions’ Pathway, p.25)

En ce qui concerne l’avortement, il remarque encore que: “ Les Observateurs sont tout aussi coupables, leur autojustification est plus profondément ancrée et leur rationalisation plus difficile à défaire. ‘ Je n’approuve pas personnellement, mais les avortements propres, cliniques sont bien mieux que les avortements clandestins’ » (p.44)

Une des responsabilités essentielles de l’observateur dans le triangle tragique de l’avortement est d’atteindre l’avorteur. Le docteur Ney qui a travaillé avec beaucoup d’avorteurs pour les sortir de l’industrie de l’avortement commente : « L’avorteur, d’une façon ou d’une autre répugne souvent aux observateurs. ‘Certainement, vous pourriez cesser cela d’une certaine manière : Si vous aviez vraiment persisté vous auriez pu m’arrêter de faire des avortements. Je vous aurais résisté mais j’aurais écouté. Pour le moins, je pense que j’aurais pu être influencé’ » (p.25)

Le témoignage d’ex-avorteurs le confirme. L’ancienne opératrice de clinique d’avortement, Carol Everett, raconte l’histoire d’un prêcheur qui vint lui rendre visite dans sa clinique. « Au cours d’une longue série de discussions, il me dit que Dieu lui avait demandé de venir dans cet endroit pendant 30 jours et qu’il y avait vraiment quelqu’un là que le Seigneur voulait faire sortir. Et nous sommes sortis au bout de 27 jours » (Témoignage de la Conférence ‘Rencontre avec les pourvoyeurs d’avortement’ à Chicago)


L’ex-avorteur Tony Levatino avait une patiente qui lui avait fait part régulièrement de son témoignage avant qu’il cesse de pratiquer des avortements, « Je peux vous dire que si suffisamment de femmes venaient vous voir et dire, « Je pense que vous êtes un docteur épatant. Nous nous sommes entendus merveilleusement mais je ne peux plus venir vous voir parce que vous pratiquez des avortements. » Cela peut avoir un véritable effet. Comme je le disais, pour la plupart des gynécologues standard dans leurs cabinets, l’avortement n’est pas essentiel à leur clientèle. S’ils voient une autre partie de leur clientèle les quitter à cause de ça, cela leur coûtera plus cher que ce que cela leur rapporte. » (Témoignage de la conférence ‘Rencontre avec les pourvoyeurs d’avortement’ / Meet the Abortion Providers à Chicago.


Les observateurs ont le pouvoir de stopper les auteurs de délits.

On peut trouver cet article en anglais sur le lien
http://www.priestsforlife.org/columns/c ... iangle.htm

mc
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Message non lu par mc » mar. 09 mai 2006, 12:06

Dans la section française du site des Priests for life:

http://www.priestsforlife.org/languages ... french.htm

CE QUE PEUVENT FAIRE LES PRÊTRES POUR METTRE FIN À L'AVORTEMENT.

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Miles Christi
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Message non lu par Miles Christi » mar. 09 mai 2006, 15:53

To a écrit :

Je suis donc sur d'avoir saisi vos sentiments sur le sujet, mais pas tout votre raisonnement, aussi corrigez moi si je me trompe :
Allons-y.

To a écrit :
Vous pensez que le corps de l'enfant n'appartient pas a la mere,
Tout à fait et même en me plaçant dans une logique anthropocentrique je pourrais encore le soutenir: Si le corps de la femme appartient à la femme alors le corps de l'enfant appartient à l'enfant.

To a écrit :
mais de la maniere dont vous le dites vous rabaissez la femme a la seule fonction de porter ton enfant. C'est cette derive que les femmes ont supportée pendant des millénaires qui a cree le mouvement feministe, qui a des abus mais qui en a certainement moins que la domination masculine sur leurs corps.


Si la domination masculine sur le corps de la femme vous paraît odieuse à plus forte raison devrait vous paraître odieux le droit de vie et de mort que s'arrogent certaines femmes sur l'enfant qu'elles portent.

To a écrit :
Maintenant je voudrais montrer que la position des pro-IVG est intenable, irrationnel, qu'elle s'appuie sur certains présupposés fallacieux de la Weltanschauung moderniste.

Deja je ne pretend pas etremoderniste ou quoi que ce soit, je pose des questions et ne pretend a aucun discours tout fait et trop facile a recracher comme vous semblez le supposer.

Cependant, j'aimerais que vous developpiez precisement ce point car je ne comprends pas exactement . VOus parler de vision cibernetique de la vie, et vosu pretendez que cela est faux. Je ne vois pas le rapport avec la question.
C'est pourtant simple, de deux choses l'une: soit les avorteurs admettent que l'embryon est un être humain à part entière et dans ce cas-là ils sont aussi obligés d'admettre que l'avortement équivaut au meurtre d'un innocent, tout aussi horrible si ce n'est plus que ces meurtres d'enfants innocents qui actuellement défraient la chronique, soit ils dénient totalement ou en partie l'humanité à l'embryon afin de récuser la qualification de meurtre. Le rapport entre l'avortement et la réduction de l'être humain à une simple production matérielle est donc évident pour celui qui a un tant soit peu d'honnêteté intellectuelle: la seconde sert de justification morale au premier, la volonté de déshumaniser l'enfant encore dans le ventre de sa mère correspond à la volonté d'accomplir un meurtre en se donnant la bonne conscience mensongère de ne pas l'avoir accompli, la conscience malhonnête du bourreau désirant rester vierge de tout crime de sang pourra ainsi dire que ce n'est pas un meurtre en alléguant que ce qui a été détruit n'est pas un humain, mais tout au plus un infra-humain. Par conséquent en ayant montré que cette vision déshumanisée du développement intra-utérin est inapplicable à l'être humain je prive les avorteurs de toute justification morale et les mets devant leur responsabilité d'assumer pleinement le meurtre d'un enfant innocent.


To a écrit :


Pour finir, j'aime assez votre discution sur l'infini, mais je tiend a preciser que l'etre humain s'est developpé depuis des millenaires sans cette notion, notion qui fut inventée par Cantor entre autre, Cantor qui devant la pression des bien-pensants de l'epoque est devenu fou... D'ailleurs a ce sujet, la premier notion qui fut inventée et qui est de cet ordre est le zero (inventé par les arabes au moment de leur domination de l'europe mediterranéenne).

Vous vous égarez, Cantor n'a pas "inventé" l'infini, il a élaboré une théorie relative aux cardinaux transfinis, qui permet d'ordonner les différents infinis: par exemple l'ensemble des nombres réels, non dénombrable, est "plus grand" que l'ensemble des entiers naturels qui pourtant est infini. Quant au zéro c'est une invention indienne copiée par la suite par les arabes. Ensuite vous confondez la disposition à actualiser (habitus) avec l'actualisation elle-même: la possibilité d'intellection de l'infini est antérieure à l'actualisation de cette intellection et ce que je montre c'est qu'il est impossible que cette disposition provienne d'un développement naturel parce que celui-ci est régi par le principe finitiste. C'est d'ailleurs une preuve de l'existence et de la surnaturalité de l'âme car le cerveau bien que d'une complexité extrême est toujours régi par les lois naturelles et il manipule toujours des objets finis et effectue des opérations finies, l'infini lui est une notion totalement étrangère, inopérante. Dans ce que vous dites il y a cependant une chose qui est juste: Cantor est bien devenu fou.

In cruce salus. In cruce vita. In cruce protectio ab hostibus. In cruce robur mentis. In cruce gaudium spiritus. In cruce virtus summa. In cruce perfectio sanctitatis. Non est salus animae, nec spes æternæ vitæ, nisi in cruce. Tolle ergo crucem et sequere Jesum, et ibis in vitam æternam.


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Message non lu par elisseievna » ven. 12 mai 2006, 16:59

Je pense que c'est de toute façon a la mère de choisir ce qu'elle veut faire, avorter, abreger la grossesse ou se sacrifier pour celui qu'elle considere comme un enfant deja.

D'une part parce que la mere est un etre humain plus conscient que le foetus, une "personne",

et d'autre part parce que quoi qu'il arrive si on la force, l'enfant en pâtira, il naitra comme "assassin" ou "mal aimé" de sa mère, ce qui est affreux, donc c'est elle, la "personne" qui peut parler pour les deux ... pour dire le moins pire à faire.

En pratique, fort souvent si la mere et l'enfant sont dans une situation ou la medecine peut les aider, ils peuvent etre sauvés tous les deux, et par contre si l'aide medicale n'est pas disponible, ils risquent de mourrir tous les deux en cas de problemes, il se peut meme parfois que l'enfant "sauvé" soit dans certaines circonstances condamné a mourir de faim sans sa mere.

Un cas pratique est celui du cancer : si la mere doit subir pour etre sauvée des traitements qui peuvent faire mourrir le foetus ou le rendre malformé, ou bien choisir par ex entre radio et ablation d'un sein ou d'une autre partie du corps. Dans ce cas elle est pleinement consciente. Est ce a un medecin ou une autre autorité de lui imposer de se voir condamnée à mort ou mutilée ou de choisir a sa place de faire un accouchement prématuré pour tenter de sauver les deux au risque d'avoir un enfant mal developpé ? ...

Tout est monstrueux dans ces situations.
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Message non lu par To » sam. 13 mai 2006, 13:45

Bon j'ai pas mal de reponse a apporter.. merci de votre attention. Je vais essayer de repondre au maximum a vos questions (et donc a celles que je me pose sur cette pratique).

Je ne sais pas trop part ou commencer, alors excusez moi mc, mais je n'ai pas trouve les documents dont vous parlez, pouvez me me redonner des liens, merci :
les 2 liens en rapport avec les recherches du psychiatre Benoit Bayle
Pour vous remondre encore au niveau scientifique :
'Protein molecules probable basis for long-term memory' , 'mémoire moléculaire' : concept inacceptable, vraiment?
Inaceptable en l'etat a mon avis car la memoire refere a une activit"é neurologique de stockage et restitution f'information plsu ou moins connue et qui n'est pas celle dont ces chercheurs font l'hypothese. L'usage du meme terme cree a mon avis un probleme de comprehension.
Ensuite pour avoir memoire, il faut un stockage mais aussi un decodage. Que des molecules puissent stocker des onformations est sur. Maintenant pour que leur hypothese soit validée, il faut qu'il mettent en evidence les molecules en question (ce qui n'est pas si difficile : de nombreuses molecules presentes dans les cellules sont identifiée) ainsi quele processus qui permet le decodage.
Pour reprendre l'exemple de l'ADN, on connait la molecule ainsi que le processus de "recuperation" des informations stockées dedans. ona aussi verifier que cette molecule contenait bien des informations.
Tout ce travail reste a faire avant que leur hypothese soit validée.

@ popeye : Je pense avoir maintenant compris globalement la position theologique. Je repondrais cependant calmement a certains de vos propos :
Ce qui est monstrueux de bétise, c'est de s'opposer à la mise à mort du coupable tout en promouvant la mise à mort de l'innocent.
CETTE INVERSION DE L'ORDRE ET DES VALEURS EST D'ESSENCE SATANIQUE.
Je n'inverse aucune valeurs : je suis defavorable a la mise a mort d'une etre humain. simplement.

quand a me faire le censeur de quoi que ce soit, cette idee est tres loin de moi !
Je reprend ce que j'ai dit :
[quote="popeye"Et c’est pourquoi il est interdit d’avorter pour sauver la vie de la mère
Si vraiment c'est la doctrine de l'eglise, ce que je ne crois pas, c'est absolument monstreux et scandaleux ![/quote]
Je rappelle que le mot d'avortement designe la mort du jeune foetus, qui n'a pas le status d'etre humain selon les lois civiles, et donc je suis choqué et je trouve scandaleux (par scandale jeveux dire que j'hurle ma reprobation pas que je demande une mise a l'index) que l'on dise qu'il est preferable de tuer la mere que de lui permettre d'avorter.

@christophe :
Merci de faire l'effort de chercher a me comprendre.
La problématique est effectivement celle de l'humanité du foetus.

Merci, je pense que nous pouvons recentrer le debat theorique sur ce point effectivement; Pour la naissance, je m'excuse mais je devrait utiliser le moment "debut de la vie humaine".
Les nationaux-socialistes allemands niaient l'humanité des personnes de race juive pour justifier que l'on puisse les éliminer sans cas de conscience...

Excusez moi de m'enerver mais ce point me met hors de moi, et vous n'etes d'ailleurs pas la cible de cet enervement, Christophe. Je me permet juste quelques remarquessur l'utilisation de la peur nazie.
Il faut arreter de faire des paralleles abusifs entre l'extermination systematique efaite apr les nazi et d'autres formes de crimes. D'autres choses peuvent etre graves sans etre forcement comparables. Faire une loi qui permet aux adultes d'un pays de faire une choses et different d'organiser au niveau de l'etat cette chose. L'avortement n'est pas un genocide puisuqe l'etat n'est aps acteur dans l'acte d'avortement.
Maitenant, un concile religieux a bien nié l'humanité des negres pour permettre leur utilisation comme esclaves dans le commerce triangulaire et leur assujettissement a leur maitres...
L'oeuf humain n'est pas une simple cellule : il est un oeuf.
C'est une simple cellule pourtant... Une cellule qui a la specificite de se muter ensuite en les differentes cellules qui composeront le corps humain, mais c'est quand meme une simple cellule.
C'est vraiment la doctrine de l'Eglise et cela s'appuie sur le rejet de la 'règle du moindre mal'. Tuer un innocent n'est jamais licite. Jamais. L'Eglise invite ainsi la médecine à rechercher des solutions permettant de sauver à la fois l'enfant et sa mère... et ne saurait se satisfaire d'un holocauste.
Soit. Mais cela pose la question naturelle suivante : comment la loi doit elle etre ecrite pour trancher cette question ? Car la mere n'est pas coupable non plus !
Car la regle du moindre mal est une regle du droit civil si je ne me trompe pas.

@ miles Christi, je suis desole je n'ai pas eu le temps de reflechir et de vous repondre pour l'instant. j'editerais ma reponse des que possible. Excusez moi.
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la parole était Dieu.

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Message non lu par elisseievna » sam. 13 mai 2006, 16:42

Popeye,

vous jouez sur les mots en disant que l'on veut la mort dans un cas et qu'on l'accepte dans un autre : en fait dans les cas il s'agit de DECIDER qui va mourrir et l'on est responsable de cette DECISION de FAIRE MOURIR l'un des deux.

Vous ne repondez pas sur le fait que c'est a la femme de choisir et pas a vous (!).
Roublev, peintre de genie, chretien ou pas.

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Message non lu par wanderer » sam. 13 mai 2006, 17:28

Maitenant, un concile religieux a bien nié l'humanité des negres pour permettre leur utilisation comme esclaves dans le commerce triangulaire et leur assujettissement a leur maitres...
Je serais curieux de savoir lequel...
Si vraiment c'est la doctrine de l'eglise, ce que je ne crois pas, c'est absolument monstreux et scandaleux !

Je rappelle que le mot d'avortement designe la mort du jeune foetus, qui n'a pas le status d'etre humain selon les lois civiles, et donc je suis choqué et je trouve scandaleux (par scandale jeveux dire que j'hurle ma reprobation pas que je demande une mise a l'index) que l'on dise qu'il est preferable de tuer la mere que de lui permettre d'avorter.
[/quote]

La loi divine est celle qui fixe la vérité d'une chose, la loi civile permet ou devrait permettre de bien vivre ensemble et de conduire les hommes au salut éternel.

Cordialement,

Wanderer

:)

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