cath1250 a écrit :ce que ressens l'embryon qu'on tue? certainement quelque chose de dramatique. Mais que ressens l'embryon, fruit d'un viol, déjà hai par celle qui le porte (à moins qu'elle ne soit l'égale spirituelle d'une mère Thérèsa) pendant les 9 mois de grossesse. Accueilli par des grands parents qui ne l'attendaient pas, accueilli par peut être le conjoint de cette victime d'un viol, heureux sans doute d'accueillir un bébé qui n'est pas le sien??? Voilà ce qui attend ce bébé : beaucoup de haine (navrée, mais tout le monde n'est pas entourée de chrétien pratiquant et agissant au quotidien) et surtout la haine de sa mère qui aura toujours sous les yeux le fruit d'un acte SUBI, acte après lequel, même sans être enceinte, une femme se SENT SALE, A TOUT JAMAIS.
Et donc, puisque vous présumez pour lui des difficultés, autant le tuer n'est-ce pas ? Surtout sans lui demander si, malgré ces difficultés, il n'aurait pas souhaité vivre un peu tout de même, ou au moins essayer.
Vous rendez-vous seulement compte que ce que vous avez dit est ignoble ? Je ne dis pas que vous l’êtes, attention, mais votre propos l’est dans sa substance. Vous misez sur le bonheur présumé d'un être humain - sans n'en rien savoir puisque vous n'êtes pas cet être humain - pour justifier sa mise à mort.
cath1250 a écrit :en lisant les évangiles, je ne vois pas de cas semblable abordé et je ne sais pas ce Jésus aurait eu comme réaction face à une telle femme.
Personnellement, ça m’a toujours fatigué ces tentatives de récupération de Jésus pour justifier l’avortement, l’euthanasie, les OGM ou la guerre en Irak. Petit conseil pour la suite : plutôt que d’imaginer ce que Jésus aurait dit ou fait, mettez-vous à son écoute.
cath1250 a écrit :je fonde effectivement mon raisonnement sur l'entraide humaine et non celle de Dieu.
Non, vous fondez votre raisonnement sur de l’émotionnel mal ajusté. Vous tombez dans le pathos le plus total, pleurant sur la femme violée et dans votre souci de la consoler, prêtre à zigouiller un enfant innocent sans plus d’état d’âme que ça.
Ne vous considérant pas comme une meurtrière, je devine d’où vous viennent ces propos meurtriers : au fond de vous, l’enfant à naître n’est pas un être humain véritable. Et c’est là que se situe votre grave, très grave, erreur. Vous niez la dignité humaine de cet enfant pour mieux le supprimer. Croyez-vous que Dieu va tomber dans le panneau ? Pour lui, l’enfant à naître vaut tout autant que vous.
cath1250 a écrit :Dieu ne se lèvera pas la nuit pour alimenter ce bébé quand la maman sera fatiguée, Dieu ne fera pas parvenir des chèques alimentaires pour aider à subvenir aux besoins de la famille, etc...
Mais la mère pas nécessairement non plus : c’est ce qu’on appelle accoucher sous X, une option toujours possible et qui sauve la vie de l’enfant. Alors oui, la mère doit le porter pendant 9 mois. Mais c’est un bien petit prix à payer comparé à une vie humaine épargnée.
Et puis franchement, cette histoire de se lever pour nourrir l’enfant, ou les difficultés financières, c’est vrai pour beaucoup de familles sans histoire. Faut-il conclure, d’après votre raisonnement, qu’une mère a le droit de tuer son enfant si ça devient trop dur pour elle ?