Le Christ et le végétarisme

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Anne
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Re: Le Christ et le végétarisme

Message non lu par Anne » sam. 07 févr. 2015, 18:26

Supra900 a écrit :J
Pour conclure sur le même point de mon premier message : voir Dieu manger de la chair animale, c'est un peu....étrange !
Où voit-on Dieu manger de la chair animale ?
"À tout moment, nous subissons l’épreuve, mais nous ne sommes pas écrasés;
nous sommes désorientés, mais non pas désemparés;
nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés;
terrassés, mais non pas anéantis…
".
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Re: Le Christ et le végétarisme

Message non lu par Fée Violine » sam. 07 févr. 2015, 18:50

vive jesus ! a écrit : Pardonnez-moi cette interrogation mais comme tous les goûts étranges et divers sont dans la nature, nous devrions y trouver alors des blattes, araignées, serpents... et moi, j'aime pas les araignées :-@
Je vous comprends très bien !!!

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Supra900
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Re: Le Christ et le végétarisme

Message non lu par Supra900 » sam. 07 févr. 2015, 19:22

Anne a écrit : Où voit-on Dieu manger de la chair animale ?
Jésus qui mange du poisson, à moins que je me trompe :oops: .

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Re: Le Christ et le végétarisme

Message non lu par Anne » sam. 07 févr. 2015, 23:13

Supra900 a écrit : Jésus qui mange du poisson, à moins que je me trompe :oops: .
Ah ! Je comprends : Jésus, étant vrai homme, mangeait comme les gens de son époque qui mangeaient effectivement du poisson, de la viande, buvaient du vin. On peut penser qu'il n'approuvait pas nécessairement les interdits alimentaires, car il a dit : Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l'homme; mais ce qui sort de la bouche, c'est ce qui souille l'homme" (Mt 15, 11).

Je me demandais si vous parliez des sacrifices de viande offert à Dieu... dont on ne dit nulle par que Dieu les mangeait !
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axou
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Re: Le Christ et le végétarisme

Message non lu par axou » mar. 10 févr. 2015, 19:29

Cher tous,

j'en vois qui s'inquiètent de retrouver au paradis blattes, araignées et autres scorpions. Et bien j'ai le regret de vous dire qu'au moins 2 grosses blattes seront au paradis.

En effet, dans "la traversée de la nuit", son livre témoignage sur le camp de concentration de Ravensbruck, Geneviève Anthonioz de Gaulle raconte ceci : elle est punie par les kapos et au lieu de la laisser dans la même baraque que ses compagnes, elle est enfermée dans une cellule seule, pendant plusieurs semaines de mémoire. Et là, elle découvre ses 2 petits compagnons : 2 gros cafards auxquels elle donne des noms et avec lesquels elle organise des courses ! Elle émiette un petit morceau de pain (pris dans le peu de pain qu'on lui donne) et hop, les 2 cafards font la course. Elle leur parle et la nuit quand elle se réveille, elle s'aperçoit qu'ils sont blottis contre elle. Elle a été désespérée quand un gardien les a écrasés.

Dans le même camp, il y a eu aussi un chat qui chassait et nourrissait toute une baraque : il déposait les souries mortes au pied de la porte chaque matin et les femmes les mangeaient en cachette.

Je crois que dans certaines circonstances et avec certaines personnes (plus sensibles que les autres), les animaux sont tout proches du monde invisible et sont amis avec nos anges gardiens. Quand nous découvrirons au ciel les liens spirituels véritables avec les animaux et toute la nature, nous serons très surpris.

Bien à vous,

Axou

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Sylvain
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Re: Le Christ et le végétarisme

Message non lu par Sylvain » mar. 14 juil. 2015, 11:27

Je crois que le gros problème est de se remettre en question.

Je n'ai vu aucune mention du Concile de Nicée. L'empereur Constantin a ordonné la modification des textes et il n'existe aucune trace de ces derniers avant leur falsification. Il me semble même que cet homme qui torturait sans vergogne fut canonisé par l'Église catholique. Satan s'est infiltré depuis belle lurette au sein des institutions religieuses.

[Sur ce forum, nous apprécions peu le "soit dit en passant" lorsque la Sainte Église catholique est mise en cause. Nous demandons aux intervenants de référencer (liens) ce qu'ils avancent et/ou d'argumenter. Nous vous y invitons sur le fil "Constantin 1er et la critique athée" que vous trouverez ici :
http://www.cite-catholique.org/viewtopi ... in#p295113
La Modération]


Je suis végétarien par choix éthique et moral. Je ne suis pas un saint, mais je sais que la grande majorité des grands guides spirituels étaient végétariens (pour ne pas dire tous).

S'il est dit "tue et mange", alors n'achetez pas votre viande au supermarché. Prenez la responsabilité de vos actes et mettez à mort l'animal et préparez-le.

Jeremy43
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Re: Le Christ et le végétarisme

Message non lu par Jeremy43 » mar. 14 juil. 2015, 22:29

Bonsoir,

Mais quand on arrache une carotte, une salade ou un radis, on le tue aussi, c'est un être vivant comme un autre (même si sentimentalement on s'attache moins à un radis qu'à une poule). Pour ne pas tuer, nous ne devrions nous nourrir que de "fruits", c'est à dire de plantes qui donnent la nourriture après être arrivées à pleine maturation (comme les pommes de terre qu'on récolte une fois que le feuillage est sec, les céréales, les fruits dans les arbres etc...).
Je ne suis pas un saint, mais je sais que la grande majorité des grands guides spirituels étaient végétariens (pour ne pas dire tous).
Jésus (et personne n'est aussi Saint que Lui puisqu'Il est Dieu) a mangé la Pâques avec ses disciples donc on peut en déduire qu'Il a mangé de la viande (et probablement pas seulement à ce moment là, au mariage aussi et sans doute plein d'autres fois), on nous enseigne également de tout manger sans poser de questions sauf si la viande est offerte à des idoles.

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axou
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Re: Le Christ et le végétarisme

Message non lu par axou » jeu. 16 juil. 2015, 16:49

Jeremy43 a écrit : Jésus (et personne n'est aussi Saint que Lui puisqu'Il est Dieu) a mangé la Pâques avec ses disciples donc on peut en déduire qu'Il a mangé de la viande (et probablement pas seulement à ce moment là, au mariage aussi et sans doute plein d'autres fois), on nous enseigne également de tout manger sans poser de questions sauf si la viande est offerte à des idoles.
Concernant les animaux d'élevage, la situation est très différente qu'à l'époque de Jésus : l'élevage industriel impose un éternel Treblinka aux animaux depuis 70 ans et en tant que chrétiens, il est immoral de manger des créatures de Dieu, chéries par Dieu, qui ont eu une vie de détresse et de souffrance, imposée par une industrie folle qui ne pense qu'à l'argent en massacrant la nature. Si nous mangeons de la viande, des oeufs, du lait, nous devons faire attention à ce que cela soit des produits fermiers ou biologiques, avec des conditions d'élevage décentes qui traitent les animaux comme des créatures vivantes et non pas comme des objets.
Il peut être bien de devenir carrément végétarien pour protester contre ces conditions d'élevage et poser un acte radical. Je n'en suis pas encore capable.

Bien à vous,

Axou

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walad
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Re: Le Christ et le végétarisme

Message non lu par walad » ven. 17 juil. 2015, 9:08

Sylvain a écrit :Je crois que le gros problème est de se remettre en question.
Bonne remise en question à vous:

1Mais l'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, 2par l'hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience, 3prescrivant de ne pas se marier, et de s'abstenir d'aliments que Dieu a créés pour qu'ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité. 4Car tout ce que Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu'on le prenne avec actions de grâces, 5parce que tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière.

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Re: Le Christ et le végétarisme

Message non lu par Kerniou » ven. 17 juil. 2015, 10:09

Dans l'élevage industriel, les animaux ne sont plus considérées comme des êtres vivants mais comme des moyens de faire du profit. Dans ce domaine, tout est conçu, réfléchi et pensé en terme de rapport financier ...
" Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu , car Dieu est Amour " I Jean 4,7.

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Re: Le Christ et le végétarisme

Message non lu par axou » ven. 17 juil. 2015, 12:06

C'est d'actualité : extrait de l'ncyclique sur l'écologie du Pape François (mise en ligne sur le forum par Fée Violine et Paul Mandonnaud)

"Saint François d’Assise :
Je ne veux pas poursuivre cette Encyclique sans recourir à un beau modèle capable de nous motiver. J’ai pris son nom comme guide et inspiration au moment de mon élection en tant qu’Évêque de Rome. Je crois que François est l’exemple par excellence de la protection de ce qui est faible et d’une écologie intégrale, vécue avec joie et authenticité. C’est le saint patron de tous ceux qui étudient et travaillent autour de l’écologie, aimé aussi par beaucoup de personnes qui ne sont pas chrétiennes. Il a manifesté une attention particulière envers la création de Dieu ainsi qu’envers les pauvres et les abandonnés. Il aimait et était aimé pour sa joie, pour son généreux engagement et pour son cœur universel. C’était un mystique et un pèlerin qui vivait avec simplicité et dans une merveilleuse harmonie avec Dieu, avec les autres, avec la nature et avec lui-même. En lui, on voit jusqu’à quel point sont inséparables la préoccupation pour la nature, la justice envers les pauvres, l’engagement pour la société et la paix intérieure.
Son témoignage nous montre aussi qu’une écologie intégrale requiert une ouverture à des catégories qui transcendent le langage des mathématiques ou de la biologie, et nous orientent vers l’essence de l’humain. Tout comme cela arrive quand nous tombons amoureux d’une personne, chaque fois qu’il regardait le soleil, la lune ou les animaux même les plus petits, sa réaction était de chanter, en incorporant dans sa louange les autres créatures. Il entrait en communication avec toute la création, et il prêchait même aux fleurs « en les invitant à louer le Seigneur, comme si elles étaient dotées de raison ».[19] Sa réaction était bien plus qu’une valorisation intellectuelle ou qu’un calcul économique, parce que pour lui, n’importe quelle créature était une sœur, unie à lui par des liens d’affection. Voilà pourquoi il se sentait appelé à protéger tout ce qui existe. Son disciple saint Bonaventure rapportait que, « considérant que toutes les choses ont une origine commune, il se sentait rempli d’une tendresse encore plus grande et il appelait les créatures, aussi petites soient-elles, du nom de frère ou de sœur ».[20]Cette conviction ne peut être considérée avec mépris comme un romantisme irrationnel, car elle a des conséquences sur les opinions qui déterminent notre comportement. Si nous nous approchons de la nature et de l’environnement sans cette ouverture à l’étonnement et à l’émerveillement, si nous ne parlons plus le langage de la fraternité et de la beauté dans notre relation avec le monde, nos attitudes seront celles du dominateur, du consommateur ou du pur exploiteur de ressources, incapable de fixer des limites à ses intérêts immédiats. En revanche, si nous nous sentons intimement unis à tout ce qui existe, la sobriété et le souci de protection jailliront spontanément. La pauvreté et l’austérité de saint François n’étaient pas un ascétisme purement extérieur, mais quelque chose de plus radical : un renoncement à transformer la réalité en pur objet d’usage et de domination.
D’autre part, saint François, fidèle à l’Écriture, nous propose de reconnaître la nature comme un splendide livre dans lequel Dieu nous parle et nous révèle quelque chose de sa beauté et de sa bonté : « La grandeur et la beauté des créatures font contempler, par analogie, leur Auteur » (Sg 13, 5), et « ce que Dieu a d’invisible depuis la création du monde, se laisse voir à l’intelligence à travers ses œuvres, son éternelle puissance et sa divinité » (Rm 1, 20). C’est pourquoi il demandait qu’au couvent on laisse toujours une partie du jardin sans la cultiver, pour qu’y croissent les herbes sauvages, de sorte que ceux qui les admirent puissent élever leur pensée vers Dieu, auteur de tant de beauté.[21] Le monde est plus qu’un problème à résoudre, il est un mystère joyeux que nous contemplons dans la joie et dans la louange."

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Re: Le Christ et le végétarisme

Message non lu par Anne » dim. 19 juil. 2015, 6:43

Sylvain a écrit :Je crois que le gros problème est de se remettre en question.

Je n'ai vu aucune mention du Concile de Nicée. L'empereur Constantin a ordonné la modification des textes et il n'existe aucune trace de ces derniers avant leur falsification. Il me semble même que cet homme qui torturait sans vergogne fut canonisé par l'Église catholique. Satan s'est infiltré depuis belle lurette au sein des institutions religieuses.
Amenez vos preuves ! Primo, l'Église catholique a canonisé la mère de Constantin, Hélène, mais je n'ai vu nulle part un Saint Constantin (quoique les orthodoxes, si, il me semble).

Pour ce qui est de la fameuse falsification des textes que certains aiment à rabâcher, c'est tout simplement impossible : comment cet auguste empereur aurait-il pu rassembler toutes les copies existantes de la Bible pour les mettre à son goût, si c'est de cela dont vous parlez, alors qu'on en possède de plusieurs époques et que les différences sont négligeables. Pour ce qui est du Concile de Nicée, qu'est-ce que vous affirmez, au juste ?

Pour plus d'infos, il doit bien exister quelques sites sérieux quelque part sur le net. Au pire, vous pouvez toujours lire ceci :

http://www.salve-regina.com/salve/1er_c ... C3%A9e_325

Je suis végétarien par choix éthique et moral. Je ne suis pas un saint, mais je sais que la grande majorité des grands guides spirituels étaient végétariens (pour ne pas dire tous).
Tous à part Jésus de Nazareth, si je comprends bien ? (Je ne mentionnerai pas ici pour des raisons évidentes le guide spirituel de l'islam)...
S'il est dit "tue et mange", alors n'achetez pas votre viande au supermarché. Prenez la responsabilité de vos actes et mettez à mort l'animal et préparez-le.
Ben, oui. J'imagine que vous cultivez tous vos légumes/fruits et que vous produisez vous-même tout ce que vous mangez ! Tant qu'à y être, creusons pour trouver notre pétrole et raffinons-le ! Produisons nous-mêmes nos vêtements de A à Z ! Et pourquoi pas nos moyens de transport ainsi que l'électricité ? Même chose pour nos ordinateurs, nos maisons, etc, etc. Parce que tout ça, à un niveau ou à un autre, nuit aussi aux animaux et pas rien qu'un peu !

Nous pourrons alors nous dire responsables à part entière et la planète ne s'en portera que mieux ! :clap:

Le végétarisme est vraiment devenu une "religion", vous ne trouvez pas ? Je connais plein de "missionnaires" qui essaient de m'y convertir avec ces mêmes arguments à défaut de pouvoir me l'imposer... :-D
"À tout moment, nous subissons l’épreuve, mais nous ne sommes pas écrasés;
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Re: Le Christ et le végétarisme

Message non lu par axou » dim. 19 juil. 2015, 22:06

Anne a écrit :
S'il est dit "tue et mange", alors n'achetez pas votre viande au supermarché. Prenez la responsabilité de vos actes et mettez à mort l'animal et préparez-le.
Ben, oui. J'imagine que vous cultivez tous vos légumes/fruits et que vous produisez vous-même tout ce que vous mangez ! Tant qu'à y être, creusons pour trouver notre pétrole et raffinons-le ! Produisons nous-mêmes nos vêtements de A à Z ! Et pourquoi pas nos moyens de transport ainsi que l'électricité ? Même chose pour nos ordinateurs, nos maisons, etc, etc. Parce que tout ça, à un niveau ou à un autre, nuit aussi aux animaux et pas rien qu'un peu !
Mais il y a une spécificité dans le fait de tuer soi-même l'animal : c'est le fait que la plupart d'entre nous en sommes incapables, notre sensibilité nous en empêche. Nous sommes capables de coudre des vêtements s'il le faut, de cultiver des légumes sans mettre à mal notre sensibilité. En revanche si on voit un petit agneau : pour la plupart d'entre nous, quand nous le regardons, nous avons envie de le prendre dans nos bras, de le caresser et d'empêcher qu'on lui fasse du mal. Moi par exemple, qui adore les côtes d'agneau. Si je devais tuer moi même les agneaux pour en manger les côtes, et bien je n'en mangerai plus ! je ne peux en manger que parce que se crée un oubli et une distance avec le fait que l'agneau a existé et a été tué.
Nous avons évolué psychologiquement, spirituellement et ne supportons plus d'être témoins de la maltraitance animale. Donc, manger de la viande nous amène à vivre une sorte de schizophrénie : nous vivons en contradiction avec ce que nous sommes devenus et nous ne pouvons manger de la viande qu'en cultivant un certain déni de la réalité, ce qui n'est pas sain, ni saint. Ceux qui nous disent de manger uniquement les animaux que nous avons tué ont raison philosophiquement.
Si nous tous visitions les centres d'élevage industriel et les abattoirs, nous deviendrons majoritairement végétariens. Personnellement, je ne cherche pas à me dissimuler la schisophrénie et la lâcheté de notre époque...

Bien à vous,

Axou

Mac
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Re: Le Christ et le végétarisme

Message non lu par Mac » dim. 19 juil. 2015, 22:22

Bonjour axou, :)
axou a écrit :Mais il y a une spécificité dans le fait de tuer soi-même l'animal : c'est le fait que la plupart d'entre nous en sommes incapables, notre sensibilité nous en empêche.
Abraham a bien tué l'agneau à la place de son fils. Personnellement, je n'ai pas vos problèmes à tuer des animaux mais bon je suis un homme c'est peut-être pour cela.

Fraternellement. :coeur:

Jeremy43
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Re: Le Christ et le végétarisme

Message non lu par Jeremy43 » dim. 19 juil. 2015, 22:25

Bonsoir Axou,

Vous avez raison, mais vous pouvez allez bien plus loin dans votre raisonnement, l'élevage industriel n'est que le reflet d'un monde devenu totalement matérialiste, préférant le paraître à l'être. On préfère ainsi une belle côte de boeuf qui présente bien mais qui est en réalité une viande de très mauvaise qualité (car un animal stressé, bourré d'antibiotique et nourri avec de la mauvaise nourriture est mauvais à manger, le "bonheur" de l'animal joue beaucoup sur son engraissement, sur la qualité de sa chair) et c'est pareil pour tout et en premier lieu dans les relations humaines : on soigne les apparences, la beauté physique, mais le coeur est pourri.

Ce n'est donc pas seulement la viande qu'il faut arrêter de consommer mais le monde qui est d'essence diabolique par origine et aujourd'hui pleinement diabolique car il a rayé Dieu des consciences et l'autorité de l'Eglise de Jésus-Christ sur le monde (et son rayonnement dans les coeurs).

Tout découle d'ailleurs d'un problème d'autorité spirituelle, d'émancipation de l'homme des lois naturelles de la Création (qui sont donc des lois divines que nul ne peut changer) et qui régissent l'ensemble de l'Univers (mais nous, nous avons la suffisance de croire y échapper par notre technique et notre savoir, de régenter nous même nos moeurs, quel orgueil démesuré ! et le résultat de cet orgueil on le voit, c'est la destruction pure et simple de notre propre planète). Ce qui conduit à tout ce que nous pouvons voir aujourd'hui avec des hommes qui ne vivent plus en hommes mais en machines, c'est le plan du diable, avilir la créature préférée de Dieu car créée à son Image pour en faire un esclave dont le sort est moins envieux que celui des animaux (pensons aux enfants qui travaillent pour que nous ayons des baskets pas cher et ce n'est qu'un exemple).

La bonne question c'est comment sortir de là ? en consommant moins, c'est sûr, en mangeant mieux (donc peu de viandes), en achetant de bons produits mais même ces bons produits seront de très piètre qualité si l'on les examine sous l'aspect de la Vérité et spirituellement c'est encore pire. Je crois, j'en suis même absolument certain désormais, que le bon combat, le seul valable, c'est celui qu'a mené le Christ et avant Lui les Prophètes, dire et redire la Vérité même si elle doit blessée, choquée, heurtée ou entraîner pour nous mille et une injures (ou gloire suprême, d'être crucifié à la suite du Maître) car le diable ne peut pas tenir face à la Vérité, les ténèbres fuient face à la Lumière et notre arme c'est vraiment la Lumière de la Vérité et pour pouvoir dire la Vérité, il faut commencer par ne plus avoir peur de son prochain pour ne craindre que Celui qui doit être craint, Dieu et s'émanciper du même coup de son prochain pour ne se nourrir que de l'Unique Bien, Dieu car on rentre très vite dans la séduction et la compromission avec le mal quand on dépend des autres.

Désolé si j'ai dévié du sujet, en tout cas connaissant un peu le domaine, je sais que si nous devions manger ce qui doit être juste de manger, nous ne mangerions presque rien. Même faire son propre potager participe au péché du monde car il y a un système de contrôle des semences qui est tyrannique, contraire à la loi de Dieu (on stérilise les plantes pour qu'elles ne se reproduisent pas (ce qui nous retire notre indépendance voulu pourtant par Dieu), ce sont les hybrides) et où bien sûr l'argent règne en maître.

Plus on fouille et plus on voit à quel point notre siècle des Lumières est celui des ténèbres, des ténèbres les plus profondes que l'humanité n'aient jamais connu et tout cela est sorti de notre pays qui était jadis la Perle des Nations, la Nation Chrétienne par excellence, la Terre choisie par le Christ.

Il y a une guerre eschatologique derrière tout cela, une guerre énorme (à notre niveau de créature, ridicule aux yeux de Dieu) et nous arrivons probablement au bout, il n'y a plus qu'une intervention Divine pour ramener l'ordre car Dieu est un Dieu d'ordre.

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