Procréation médicalement assistée (PMA)

« Donne à ton serviteur un cœur attentif pour qu'il sache discerner le bien du mal » (1R 3.9)
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Kerniou
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Re: PMA (Procréation médicalement assistée)

Message non lu par Kerniou » lun. 09 mars 2015, 13:33

L'Eglise pose le cadre et chacun agit en son âme et conscience. C'est Dieu qui juge, pas l'Eglise. Souvenons -nous que Jésus s'est montré moins drastique que les docteurs de la Loi. Le fils de Dieu s'est montré plus humain que les hommes ...
" Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu , car Dieu est Amour " I Jean 4,7.

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mike.adoo
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Re:

Message non lu par mike.adoo » dim. 15 mars 2015, 20:55

mc a écrit : Jean-Loup Clément, psychologue au Centre d'étude et de conservation des oeufs et du sperme humain (Cecos), publie un LIVRE DE TÉMOIGNAGES D'ENFANTS NÉS PAR INSÉMINATION ARTIFICIELLE AVEC DONNEUR ANONYME (IAD)(IAD) intituléMON PÈRE, C'EST MON PÈRE C'est la première fois qu'un tel ouvrage est réalisé car il est très difficile de recueillir de tels témoignages. Sur 50 000 enfants nés par IAD, on estime que 10 % à 15 % des parents en informent leurs enfants. Il a fallu 7 ans à J.L Clément pour réunir les témoignages de 21 personnes de 18 à 40 ans...

Ce livre relance la question de l'anonymat du don de gamètes. Pour J.L Clément, son travail "montre que l'anonymat du don de sperme est un système qui convient globalement aux enfants IAD" car "l'anonymat garantit un espace fondamental de liberté de pensée et de fantasmatisation, tant pour les enfants que pour les parents". L'anonymat est ainsi une protection.
Je me suis interrogé sur cette statistique qui, comme toutes les statistiques, est bancale. En fait, bien des parents voudraient informer leurs enfants même s'il n'est pas évident de trouver un moment opportun. Mais ces parents ont anticipé la réaction de leurs enfants : Qui est donc mon père ?

Or, les parents sont actuellement dans l'impossibilité de répondre à cause de l'anonymat ! Ainsi, dire la vérité à un enfant, c'est carrément compliquer sa vie ... Mettez-vous à sa place ! Alors, les parents préfèrent garder le silence, la mort dans l'âme !

Alors, les statistiques ... Il est vrai que Jean-Loup Clément prêche pour sa paroisse ... Je vous invite à lire ce (court) document ci-dessous .

http://catechisme-adulte.blogspot.fr/20 ... a-pma.html

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Un enfant à la carte

Message non lu par Wazabi » mar. 28 avr. 2015, 14:38

C'est la dernière histoire gaie. Elle se passe aux États-Unis, notre modèle de toujours. Jennifer et Amanda, deux lesbiennes qui ont acquis à la Midwest Sperm Bank une petite giclée du donneur 380, soit « un homme blanc aux yeux bleus », se sont retrouvées mère et mère d’une jolie petite Payton café au lait et cheveux crépus.
http://metatv.org/pma-deux-lesbiennes-n ... nt-plainte

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mike.adoo
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Re: PMA (Procréation médicalement assistée)

Message non lu par mike.adoo » lun. 13 juil. 2015, 11:42

Josefina a écrit :Bonjour,

dommage que le débat autour de la PMA (et notamment le débat qui avait démarré sur ce forum il y a quelques années) ait totalement dévié sur la problématique des couples homosexuels / la manif pour tous : quid du débat sur les couples mariés et catholiques qui n'arrivent pas à concevoir "naturellement" et qui sont en profonde souffrance?

mais parle-t-on des couples catholiques qui sont sur point de se séparer face à cette souffrance? Qu'est ce qui est préférable : l'intervention de la médecine chez un couple prêt à donner plein d'amour et à élever ses enfants dans la foi, ou la rupture du sacrement du mariage.....?
Bonjour
Dans la Bible , lorsqu'un couple est stérile , on part du principe que le problème vient de la femme . Cette situation n'éclaire donc en rien la PMA avec donneur .
Ma deuxième remarque est la suivante . Je lis souvent : " Si un homme est stérile , c'est que Dieu l'a voulu ainsi ... " Il doit donc accepter sa situation et s'épanouir autrement ...
Oui , mais , on peut dire aussi :" si une femme est fertile , c'est que Dieu ( le même ) a voulu qu'elle ait des enfants .
Or , un couple stérile est le plus souvent constitué d'un élément stérile et d'un élément fertile . Quelle est donc , en fin de compte la véritable volonté de Dieu ?
De la même manière , on peut dire d'une personne qui souffre après un accident : Dieu l'a voulu ainsi ...ou non !
Doit-on soigner cette personne et ainsi courir le risque de courroucer Notre Seigneur ? Doit-on administrer un sédatif pour calmer la douleur ?

Il est clair que si l'on doit aider les blessés de la route , on doit de la même manière aider les blessés de la vie .

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Re:

Message non lu par mike.adoo » mar. 28 juil. 2015, 5:47

mc a écrit : Jean-Loup Clément, psychologue au Centre d'étude et de conservation des oeufs et du sperme humain (Cecos), publie un LIVRE DE TÉMOIGNAGES D'ENFANTS NÉS PAR INSÉMINATION ARTIFICIELLE AVEC DONNEUR ANONYME (IAD)(IAD) intituléMON PÈRE, C'EST MON PÈRE C'est la première fois qu'un tel ouvrage est réalisé car il est très difficile de recueillir de tels témoignages. Sur 50 000 enfants nés par IAD, on estime que 10 % à 15 % des parents en informent leurs enfants. Il a fallu 7 ans à J.L Clément pour réunir les témoignages de 21 personnes de 18 à 40 ans...
Bonjour à tous

Si je me fie à ce qui est écrit plus haut , il existe environ 40 000 enfants ( et ce nombre croit considérablement chaque année ) qui ignorent totalement que leur père n'est pas leur père , ce qui signifie qu'aucun Français de moins de 40 ans ne peut affirmer avec certitude qu'il est bien le fils de son père ...et qu'il est donc un petit bâtard .

Il est grand temps que la législation européenne prenne le pas sur la législation étriquée et mensongère de la France qui interdit aux enfants de connaître leur origine !

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Re: Procréation médicalement assistée (PMA)

Message non lu par Oléa » jeu. 27 août 2015, 8:05

Bonjour à tous,
Je reviens sur ce post pour apporter ma petite expérience personnelle en espérant que cela puisse aider certaines personnes.

Mon mari et moi rêvions d un enfant. Je m aperçois aujourd'hui, qu à chaque promenade que je faisais, je rêvais de notre futur enfant. Le temps est passé, les rêves sont restés des rêves. Nous avons fait les examens douloureux et après ces quelques mois de souffrances, la sentence est tombée: j étais " stérile ". Quelle horreur de voir le docteur marquait ces mots ignobles !
J'ai, depuis, échangé avec des femmes qui ont eu la même sentence. Nous avons toutes eu le sentiment que nous n étions pas des " femmes ", nous étions indignes d être appelées comme celles qui portent la vie, notre corps était devenu monstrueux incapable de faire la première chose que la nature lui avait donné d être: donner la vie. Cette sentence de " stérilité " a aussi un impact sur la vie intime: ce corps qui est devenu monstrueux ne mérite pas l amour de l époux, et surtout, quel intérêt de faire l amour si cet acte n aboutira jamais à son apothéose: la procréation de la vie?

Voilà un résumé que provoque la douleur d un seul mot. J ai eu de la chance de ne " subir" que les examens qui ont déterminé ma stérilité, et portant que d autres souffrances accumulées, qu également d autres femmes ont ressenti! L une d elles me disait qu elle avait l impression de n être qu un vagin sur pattes et que les docteurs n auraient aimé n avoir qu un vagin à traiter et pouvoir se débarrasser de tout le reste de l individu. Elle a bien raison. Certaines racontent que les spécialistes faisaient comprendre qu ils préféreraient toucher les vagin de belles et jeunes athlètes de 20 ans. En plus, quelle horreur de se faire trifouiller plusieurs fois par mois par des inconnus méprisants ! Ce n'est peut-être pas très correcte de le dire, malheureusement, c'est la douloureuse réalité, sans parler de la douleur physique, qui reste moins forte que la souffrance morale. Il y a aussi un impact pour le couple, pour bien réussir certains examens, il ne faut pas faire l amour pendant 2 jours puis le faire à une heure bien précise, peu importe si c'est en pleine nuit ou si le couple s est disputé à ce moment là !
Voilà, pour mon vécu qui a été partagé par beaucoup d autres femmes. Ces douleurs sont ignorées, je pense que pour comprendre ceux qui passent par la PMA, il faut connaître ce qu ils ont traversé.

Mon premier enfant est né suite à ma première insémination artificiel avec sperme du conjoint, le principe est de faire franchir aux spermatozoïdes le col de l'utérus (qui était infranchissable pour moi) à l aide d une " pipette ". Mon ovule est resté dans mon corps, la rencontre de l ovule et du sperme s est faite " naturellement " dans mon corps. Il y avait qu un risque peu probable de jumeaux, mais avant de faire l insémination, les docteurs s étaient assuré que cela ne nous dérangeait pas. Au niveau manipulation médicale, la seule chose qu ils ont faite a été de nettoyer le sperme des déchets de prostate et d urine, chose que devrait faire mécaniquement la glaire que je n avais pas. Mon mari et moi étions ensemble à chaque étape. L insémination a été un grand moment d amour entre nous que nous n oublierons jamais. La vie a fait son miracle. Nous espérions notre enfant depuis 4 ans, comme les autres parents qui sont passés par là PMA, nous n avons pas " fait" ( ce n'est pas le terme approprié) notre enfant en 9 mois mais en deux ans.

Notre enfant est un don de Dieu, au même titre que les enfants nés "naturellement ". Toutes les souffrances que nous avons traversées nous remplissent le coeur à chaque instant de reconnaissance envers Dieu.

J étais une femme qui a toujours rêvé d adopté un ou des enfants. Je me suis lancée dans la PMA, car mon mari ne veut pas adopté avec ou sans enfant biologique, et il avait un fort désir d enfant. J'ai vu des gens souffrir lorsque le conjoint refuser de répondre à ce désir bien naturel.
Même si j'ai dû faire le deuil de l enfant adopté, je ne regrette pas ce que j'ai traversé, comment le pourrais je avec un enfant aussi merveilleux ? De plus cela m a fait découvrir les joies de la grossesse et de l allaitement, même si on peut allaiter en ayant adopté.
Je ne peux pas croire qu un enfant aussi plein d amour que mon fils ne soit pas un don de Dieu. Notre fils a été un véritable miracle et nous rendons grâce à Dieu. Il nous pousse vers la sainteté ( bon j en suis encore loin) et nous a guéri: je suis tombée naturellement enceinte de mon deuxième.

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Re: Procréation médicalement assistée (PMA)

Message non lu par axou » jeu. 27 août 2015, 12:09

Très beau témoignage chère Oléa !

Vous en avez eu du courage, que Dieu vous bénisse,

Axou

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Re: Procréation médicalement assistée (PMA)

Message non lu par Marie du 65 » jeu. 27 août 2015, 12:33

Bonjour Oléa,
Je rejoins axou très beau témoignage!!! :coeur:

Beaucoup de Bonheur en famille!!
A Bientôt.
Marie :)
Tu Aimeras ton Prochain comme Toi-même

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Re: Procréation médicalement assistée (PMA)

Message non lu par Guillaume C. » sam. 16 sept. 2017, 22:11

PMA : les trois raisons simples pour lesquelles l’Église y est défavorable

La secrétaire d'État à l'égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa a confirmé ce mardi 12 septembre sur l'antenne de RMC/BFMTV que la PMA serait ouverte à toutes les femmes à partir de 2018 à l'occasion de la révision des lois de bioéthique. Une décision à l'impact sociétal fort sur laquelle l'Église propose une grille d'analyse exigeante.


Le projet avait été annoncé durant la campagne d’Emmanuel Macron, répété après son élection, il n’a donc été que confirmé et précisé ce mardi 12 septembre au matin par Marlène Schiappa, interrogée par Jean-Jacques Bourdin : la procréation médicalement assistée (PMA) sera bien ouverte à toutes les femmes à l’horizon 2018, c’est à dire étendue aux lesbiennes et aux femmes célibataires.

VIDEO – Le gouvernement proposera d’ouvrir la PMA à toutes les femmes en 2018, annonce Marlène Schiappa https://t.co/94kcexStUW pic.twitter.com/7vuqQ5SB4c

— BFMTV (@BFMTV) September 12, 2017

Ni dogmatique, ni moraliste, pleinement consciente des souffrances engendrées par l’infertilité, l’Église demeure pourtant opposée à cette pratique au nom de sa haute considération de la dignité de tout être humain. Une vision exigeante, source de nombreuses incompréhensions, que l’on peut synthétiser en trois points.

1 – Respecter l’intégrité de l’embryon :

La vie humaine doit être respectée dès sa conception. Compte tenu de cette vision fondamentale, l’Église ne peut accepter une pratique médicale qui conduit à la destruction des embryons surnuméraires qui ne seront pas implantés après fécondation in vitro (FIV) et ne seront pas l’objet de « projets parentaux ». « De cette perspective où l’on reconnaît l’être et la dignité de l’embryon humain comme valeurs absolues, découle le plein respect de son inviolabilité » rappelait l’Académie pontificale pour la vie lors de sa XIIe assemblée en 2006.

2 – Associer la fécondité à l’union des corps :

La vie humaine résulte de l’union charnelle d’un homme et d’une femme. Au nom de sa vision de l’amour et du mariage, l’Église demeure fidèle à cette anthropologie naturelle et ne valide pas en conséquence la technicisation de la reproduction humaine. « L’amour est essentiellement don, et l’amour conjugal, en amenant les époux à la “connaissance” réciproque qui fait qu’ils sont “une seule chair”, ne s’achève pas dans le couple ; il les rend en effet capables de la donation la plus grande qui soit, par laquelle ils deviennent coopérateurs avec Dieu pour donner la vie à une autre personne humaine » affirmait saint Jean Paul II dans l’exhortation apostolique Familiaris Consortio de 1981.

3 – Protéger la filiation des enfants :

Le cas particulier de l’insémination artificielle avec donneur (IAD) brouille la filiation des enfants. Ce cas, incontournable dans le cas des lesbiennes et des femmes célibataires qui bénéficieront de l’ouverture annoncée par Marlène Schiappa, prive délibérément l’enfant de la figure paternelle. « La fécondation artificielle hétérologue lèse les droits de l’enfant, le prive de la relation filiale à ses origines parentales, et peut faire obstacle à la maturation de son identité personnelle » indique l’instruction Donum Vitae de 1987.

C’est donc une vision haute de la dignité humaine, du caractère inviolable de la vie, de la protection de l’enfance, de la grandeur du mariage et de la beauté de la sexualité, qui guide la position exigeante de l’Église. Position que l’on pourrait résumer à une phrase : l’enfant est un don, pas un dû.


Aleteia
Il n'y a qu'une Église, une par l'unité de la doctrine comme par l'unité du gouvernement, c'est l'Église catholique (Léon XIII, lettre Testem benevolentiæ sur la condamnation de l'américanisme)

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Re: Don de gamètes et anonymat

Message non lu par mike.adoo » lun. 18 sept. 2017, 18:41

Dúbida a écrit :
ven. 21 août 2009, 11:12
Bonjour, la loi bioéthique de 2004 va être révisée fin 2009/début 2010. Elle impose notamment l'anonymat des donneurs de sperme et des donneuses d'ovules ; les enfants IAD (Insémination Artificielle avec Donneur), par exemple, n'ont aucun moyen de savoir qui est leur père biologique et les personnes qui donnent sciemment des informations qui permettent d'identifier le donneur risquent deux ans de prison et 30 000 euros d'amende.
Le catholicisme condamne l'IAD, ce n'est donc pas la question, mais quelle est votre opinion sur l'anonymat des donneurs et sur l'importance (ou la non importance) du lien biologique parents/enfants ?

:francais:
Bonjour
Qu'il s'agisse d'un don de sang , d'organe ou de sperme , l'anonymat est la règle .
Cette règle a l'avantage d'être simple ... mais totalement aberrante .
Dans le cadre de la PMA ( avec donneur ) , une lettre du conjoint donnant son accord est obligatoire .
Pour un don de sang , ce n'est pas le cas .
Il existe donc une différence entre ces dons qui justifie des règles différentes .
Concernant le don de sang , il est question de sauver une personne par le biais d'une transfusion . Au bout de quelques jours (qui auront permis une guérison ) ce sang sera éliminé via les reins .
Dans le cas du don de gamètes , il est question de donner la vie à un nouvel être , futur adulte , par le biais d'une insémination .
Cette différence interdit que l'on mette tous les dons dans un même sac . ( si je puis dire )
L'anonymat , requis pour le don du sang , ne concerne que deux personnes : le donneur et le receveur .
Il n'en est pas de même pour le don de semence germinale . On retrouve effectivement un donneur , et trois receveurs : le couple qui demande une insémination et un enfant qui n'a rien demandé et qui a juste le droit de se taire .
En fait , les choses sont encore plus compliquées . Les personnes impliquées sont beaucoup plus nombreuses .
Dans un cas que je connais bien , l'anonymat s'étend sur l'épouse du donneur ( Cf autorisation écrite préalable ) ; enfants du donneur qui ont été mis au courant , mais qui ne connaîtront pas leurs demi-frères ( ou sœurs ) ,
Le don pouvant donner la vie à dix enfants , le problème est multiplié par dix , sans omettre l'anonymat des dix enfants entre-eux .
Actuellement , cette grotesque anomalie éclabousse soixante mille personnes dont dix pour cent seulement sont au courant .
Elles sont donc cinquante mille à ignorer totalement que leur père n'est pas leur géniteur . ( victimes du mensonge ou de l'ignorance )
La raison est dans mon message suivant
Dernière modification par mike.adoo le ven. 22 sept. 2017, 18:27, modifié 1 fois.

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Re: Don de gamètes et anonymat

Message non lu par mike.adoo » lun. 18 sept. 2017, 19:44

mike.adoo a écrit :
lun. 18 sept. 2017, 18:41
Actuellement , cette grotesque anomalie éclabousse soixante mille personnes dont dix pour cent seulement sont au courant .
Elles sont donc cinquante mille à ignorer totalement que leur père n'est pas leur géniteur . ( victimes du mensonge ou de l'ignorance )
La raison est dans mon message suivant
La bioéthique atteste qu'en médecine , tous les dons doivent être anonymes et gratuits .
En fait , il n'en est rien !
Le donneur est parfois aussi un donateur .
J'ai été donneur dans un CECOS de Bordeaux . Le CECOS est un service qui permet ( entre autres ) de procéder à des inséminations , dans des conditions optimales , ce qui évite dérives et maladies .
Ma semence a permis de fabriquer une centaine de paillettes .
Chaque paillette étant facturée un peu plus de 50 € . On démarre sur 5000 €
Le don permet d'ouvrir dix dossiers d'inscription à 60 € , Ce qui nous amène à 600 €
Des consultations avec des spécialistes sont incontournables ( andrologue , gynécologue , psychologue et , bien entendu , autant de visites que d'inséminations )
Si les inséminations ordinaires ne suffisent pas , une FIV peut être envisagée et facturée aux alentours de 1400 €
Total plus de 7000 € ( sans compter les diverses consultations )

Comme on peut le constater , il est question de gros sous ! Et comme disait Saint François de Sales , " Où il y a des hommes , il y a des hommeries " . Autrement dit , Où il y a des sous , il y a des tentations ...
Sachant que les dossiers sont bien à l'abri et codés et sachant que les contrôles sont peu nombreux , des dérives ne sont pas impossibles , ce qui expliquerait peut -être cet attachement farouche à l'anonymat .

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Re: Procréation médicalement assistée (PMA)

Message non lu par Guillaume C. » ven. 22 sept. 2017, 12:44

François-Xavier Bellamy: «PMA pour toutes, dernière frontière avant le transhumanisme»

Par François-Xavier Bellamy. Publié le 15/09/2017 à 18:05

FIGAROVOX/TRIBUNE - L'ouverture de la PMA pour toutes les femmes a été annoncée par le gouvernement. Pour François-Xavier Bellamy, une telle décision serait un dévoiement de la médecine et constituerait le point de bascule vers le transhumanisme.

Ancien élève de l'École normale supérieure et agrégé de philosophie, François-Xavier Bellamy enseigne en classe préparatoire. Il est également l'auteur de Les Déshérités, ou l'urgence de transmettre (éd. Plon, 2014).


Alors nous y voilà rendus, à cette frontière si longtemps rêvée, si longtemps imaginée, à cette frontière tant redoutée aussi. À la plus essentielle de toutes les frontières. Celle que les légendes de l'humanité ont tenté de décrire pendant des millénaires, celle qui a hanté les nuits des alchimistes, celle dont tant de héros et de puissants dans l'histoire ont recherché avidement la trace... La véritable Finis Terrae, le seuil du monde humain connu. Nous voilà prêts à passer la ligne. Et finalement ce n'est pas si impressionnant que cela. Et c'est peut-être ce qui est le plus inquiétant, au fond.

Il n'y a qu'un pas à faire, et nous allons le faire presque sans y penser. Juste un pas de plus, comme n'importe quel pas. Sans voir la ligne sous nos pieds.

On nous en avait pourtant parlé, de cette fameuse frontière dont les progrès de la science ne cessent de nous rapprocher. Le transhumanisme. L'homme augmenté. Nous avons eu le temps de l'imaginer, ce nouveau monde incroyable, qui devenait peu à peu attirant ou vaguement terrifiant à mesure qu'il semblait devenir possible.

Monde où la médecine ne servirait plus à réparer les corps, mais à les mettre au service de nos rêves. Monde où le donné naturel ne serait plus une limite, ni un modèle.

Monde où la médecine ne servirait plus à réparer les corps, mais à les mettre au service de nos rêves. Monde où le donné naturel ne serait plus une limite, ni un modèle - où l'individu enfin émancipé des frontières ordinaires du vivant pourrait modeler sa vie, et celle des autres, à la mesure de son désir. Nous avons eu le temps de l'imaginer, ce monde de science-fiction.

Eh bien, nous y voilà. Et finalement c'est tout simple, de passer la frontière. Je ne pensais pas que cela paraîtrait si simple, et que cet événement inouï passerait presque inaperçu. Je suis sur le quai de la gare, ce matin. C'est une journée parfaitement banale. Les gens autour de moi semblent plongés dans leurs préoccupations quotidiennes. Et pourtant, nous sommes sur le point de changer de monde.

Je lis et relis cette notification sur mon portable. Entre les manifestations du jour et les résultats d'un match, cette information en apparence anodine: Marlène Schiappa annonce que la PMA sera bientôt ouverte aux couples de femmes et aux célibataires, «une mesure de justice sociale». «Évidemment», a-t-elle dit. Évidemment.

Comment n'y avais-je pas pensé. Comment avons-nous pu croire que le transhumain allait débarquer tout de suite avec son cerveau augmenté, son cœur rechargeable, ses yeux bioniques... Nous étions tellement naïfs.

Finalement, c'est à cela que devait ressembler l'entrée dans le nouveau monde: à Marlène Schiappa chez Jean-

La nature n'existe plus. S'ouvre le règne du désir.

Jacques Bourdin, évoquant, sans même en mesurer l'importance, la mutation inouïe - cette révolution probablement plus importante que tout autre événement dans l'histoire de l'humanité: désormais, lorsque notre pouvoir technique se saisira de nos corps, ce sera pour nier ce qu'ils sont, et non pour les réparer.

La nature n'existe plus. S'ouvre le règne du désir.

Une annonce de Marlène Schiappa, ça n'a pas l'air si décisif, bien sûr. Vous devez penser que je délire. Encore un rétrograde angoissé, et ses «passions tristes». Je connais déjà par cœur les refrains qu'entonneront les partisans du progrès dans leur bonne conscience innocente, incapables sans doute de comprendre (c'est la meilleure excuse qu'on puisse leur trouver) quels intérêts gigantesques ils servent par leur naïveté enthousiaste.

Quoi, diront-ils, la société évolue, faut-il rester immobile? Pourquoi refuser à des personnes qui désirent avoir un enfant le secours de la science? Et surtout, au nom de quoi refuser à des femmes ce qui est accordé à des couples hétérosexuels? C'est une mesure de «justice sociale», a dit Marlène Schiappa. Si vous y résistez, ce ne peut être que par homophobie, par lesbophobie, par machisme même.

Comment s'opposer au fait que la PMA, qui existe déjà, puisse être ouverte à toutes les femmes? Mais là réside le sophisme qui dissimule la frontière que nous sommes sur le point de franchir.

Mensonge en effet, puisqu'il faut bien l'annoncer: en fait, la procréation médicalement assistée ne sera jamais ouverte aux couples de femmes, ni aux célibataires. Parce que ce n'est pas possible.

Comme son nom l'indique, la PMA est un acte médical. Un acte qui pose des questions éthiques en lui-même, mais qui est dans son essence un acte thérapeutique, en ce sens qu'il vise à remédier à une pathologie. Le geste médical est un geste technique qui se donne pour objectif la santé: l'état d'un corps qu'aucune anomalie ne fait souffrir. Il met les artifices parfois prodigieux dont l'homme est capable au service de l'équilibre naturel du vivant. C'est quand la santé est atteinte, suite à un accident ou à une maladie, que la médecine intervient pour tenter de rétablir le cours régulier de la nature.

Ce dont parle Marlène Schiappa n'est plus un geste médical: c'est une prestation technique.

La procréation médicalement assistée est donc le geste thérapeutique par lequel un couple qui se trouve infertile pour une raison accidentelle ou pathologique, peut recouvrer la fécondité qu'un trouble de santé affectait.

Ce dont parle Marlène Schiappa, c'est en fait tout autre chose: en apparence, le même geste pratique ; en réalité, le contraire d'une thérapeutique. Ce n'est plus un acte médical: c'est une prestation technique. La différence est aussi grande, qu'entre greffer un bras à une personne amputée, et greffer un troisième bras sur un corps sain.

Les femmes auxquels s'adresse Marlène Schiappa n'auront pas recours à une procréation médicalement assistée, pour une raison assez simple: ce n'est pas un problème de santé. Que pourrait guérir la médecine? Quand notre désir n'implique pas que soit corrigé un échec aux lois de la biologie, mais qu'on organise cet échec, il s'agit d'un acte absolument nouveau - d'une procréation artificiellement suscitée.

Il n'est plus question de rétablir la nature, mais de s'en arracher. Le but n'est plus que nos corps soient réparés, mais qu'ils soient vaincus. Et que soit enfin brisée cette impuissance douloureuse de leur condition sexuée, qui nous faisant hommes ou femmes, interdit à chacun d'entre nous de pouvoir prétendre être tout, et de se suffire pour engendrer.

La science médicale est détournée du principe qui la règle depuis ses commencements - préserver ou reconstituer la santé, pour être mise au service exclusif du désir.

Pour la première fois dans l'histoire, la science médicale est détournée du principe qui la règle depuis ses commencements - préserver ou reconstituer la santé, pour être mise au service exclusif du désir. Et nous ne parlons pas ici de chirurgie esthétique ; il s'agit de créer des vies. Jamais un corps humain n'a été fécond sans contact avec l'altérité biologique.

Si nous décidons aujourd'hui d'autoriser un geste technique qui renie notre condition de vivants, nous faisons le premier pas d'une longue série. Nous choisissons la toute-puissance du désir contre l'équilibre naturel. Nous décidons de nous rêver plutôt que de nous recevoir.

C'est cette logique qui nous conduira de proche en proche jusqu'au monde de science-fiction que l'état de nos savoirs met presque à notre portée, ce monde où l'invasion de la technique dans nos corps libérera une surenchère inédite dans la consommation et la compétition vitale. Inutile de tenter de dissocier chacune des étapes qui suivront. «Une fois passée la borne, écrivait Pascal, il n'y a plus de bornes.»

Nous ne voyons pas la frontière, et pourtant elle est là. Nous assistons sans le savoir à l'acte de naissance du transhumain. Ce que Marlène Schiappa vient de nous annoncer, ce n'est rien de moins que le passage de la grande frontière. - L'histoire se joue avec les circonstances qu'elle se trouve, et qu'elle dépasse souvent, c'est vrai...

Il ne s'agit pas de gauche ou de droite, de croyants ou d'athées, d'homos ou d'hétéros. Une seule question compte: quelle humanité voulons-nous?

Mais nous, alors, serons-nous à la hauteur? Depuis la nuit des temps, les civilisations humaines ont pressenti le débat qui s'engage aujourd'hui, sans oser imaginer qu'il puisse se réaliser de façon si concrète. Voici Prométhée déchaîné. Nous voilà obligés chacun à un choix lucide, en conscience. Il ne s'agit pas de gauche ou de droite, de croyants ou d'athées, d'homos ou d'hétéros. Une seule question compte: quelle humanité voulons-nous?

C'est là sans doute la question politique majeure qui attend notre génération. Oh bien sûr, on nous explique déjà que l'avenir est écrit d'avance, que ce pas en avant est inévitable. «Hypocrisie, dira-t-on: vous savez que cette pratique est légale à l'étranger ; voulez-vous seulement obliger des femmes à quitter la France pour obtenir ce qu'elles espèrent?» - Comme si nous n'avions pas le choix, comme si nous ne pouvions plus fixer des règles puisque l'argent permet de tout contourner.

Au fond, ceux qui voudraient franchir toutes les limites veulent dissoudre en même temps la nature et la politique, puisque dans ces deux ordres il se trouve des lois qui gênent encore le règne infini du désir. Si notre droit doit s'adapter aux évolutions de la société - comme si toute «évolution de la société» était spontanée, constatable et juste - autant dissoudre tout de suite la politique et laisser les choses se faire.

Bref, il faudrait donc abdiquer et reconnaître que nous n'avons déjà plus le choix. La PMA se fera, «évidemment» ; et toutes les autres lignes seront franchies, tôt ou tard. A quoi sert donc le débat? Dans l'esprit du progressisme, la démocratie n'existe plus, puisque la seule position valable consiste à consentir à ce qui sera.

Mais il reste encore assez d'hommes et de femmes pour savoir que leurs pauvres corps, limités, vulnérables, mortels, sont une merveille à recevoir, à aimer et à transmettre.

Qu'il vaut la peine de croire encore à la sagesse d'une fécondité qui suppose l'altérité, même dans ce que ce

Qu'il serait fou d'imaginer que nous serons plus heureux en poursuivant, comme un mirage destructeur, la surenchère infinie de nos désirs, qu'aucune transgression nouvelle ne suffira à satisfaire.

mystère comporte parfois de douleur et de silences dans l'itinéraire de nos vies.

Qu'il serait fou d'imaginer que nous serons plus heureux en poursuivant, comme un mirage destructeur, la surenchère infinie de nos désirs, qu'aucune transgression nouvelle ne suffira à satisfaire.

Et il reste encore, j'en suis sûr, assez d'hommes et de femmes pour continuer de croire en la politique, quand elle tente d'améliorer l'état du monde plutôt que d'abdiquer notre responsabilité, et quand elle consiste à prononcer librement les oui et les non collectifs qui nous protègent de la folie où tombe une société sans limites.

Oui, nous avons le choix. Et c'est aujourd'hui qu'il faut le poser, en résistant aux fausses évidences, aux intimidations partisanes, à l'illusion d'un sens de l'histoire, au fantasme de toute-puissance. Nous avons le choix. Nous pouvons, au nom du supposé progrès, nous laisser dicter nos choix par nos seuls désirs, aveugles à tout ce qui nous précède et à tout ce qui nous suivra.

A l'heure où l'écologie nous a appris les catastrophes que cette logique avait produites, il serait absurde de transférer sur nos propres corps la violence d'une technique débridée dont nous tentons de protéger notre planète, et les vivants qui l'habitent. La nature en nous aussi appelle le respect. Céder au désir quand il exige que cette frontière soit franchie, c'est toujours répondre d'une fragilité qu'il menace pour l'avenir: comment regarderons-nous ces enfants que notre société, au nom du progrès «évidemment», aura fait naître orphelins de père?

La voilà, la vraie frontière. De l'autre côté du monde humain connu, ce qui se dessine ressemble plutôt à l'inhumain. Nous avons encore un peu de temps pour nous réveiller ; et pour choisir librement de nous accepter tels que nous sommes.

Là serait le vrai progrès - évidemment.


Le Figaro
Il n'y a qu'une Église, une par l'unité de la doctrine comme par l'unité du gouvernement, c'est l'Église catholique (Léon XIII, lettre Testem benevolentiæ sur la condamnation de l'américanisme)

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axou
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Re: Procréation médicalement assistée (PMA)

Message non lu par axou » dim. 24 sept. 2017, 19:38

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/ ... hiappa.php

Marlene Schiappa précise que le débat aura lieu fin 2018 aux Etats Généraux de la bioéthique, ce qui n'est même pas certain d'après G Collomb.
Ce sera le bon lieu pour les opposants de tous bords à la PMA de s'exprimer, de s'expliquer, d'éduquer.
Ce qui ne sera pas facile car le maintien du lien avec la nature dont parle FX Bellamy fait moins sens dans l'opinion générale que le justice pour tous, tout le monde aurait droit a un enfant.
La grande frontière, le passage sur l'autre rive, le danger réel du transhumanisme, tout cela ne fait pas sens dans l'opinion générale...

Il va falloir bien peser ses arguments et beaucoup prier.

Je le vois dans ma propre famille élargie, parents oncles, tantes, neveux, cousins, sur 3 générations : quand je leur pose la question, "que pensez-vous de la pma pour les femmes seules ou en couple homo, tous sont pour, même ceux de 80 ans !!!
Certes, ils ne sont pas pratiquants et parfois pas croyants (je suis la seule catholique pratiquante de ma famille) mais tout ce beau monde a été élévé chez les bonnes soeurs et les curés, et bien tous disent : ce n'est pas juste qu'on autorise les uns (hétéros) à avoir des enfants et pas les autres...

Il y a du temps pour prier et se préparer.

Bien à vous,

Axou

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mike.adoo
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Re: Procréation médicalement assistée (PMA)

Message non lu par mike.adoo » lun. 25 sept. 2017, 11:28

axou a écrit :
dim. 24 sept. 2017, 19:38
Je le vois dans ma propre famille élargie, parents oncles, tantes, neveux, cousins, sur 3 générations : quand je leur pose la question, "que pensez-vous de la pma pour les femmes seules ou en couple homo, tous sont pour, même ceux de 80 ans !!!
Certes, ils ne sont pas pratiquants et parfois pas croyants (je suis la seule catholique pratiquante de ma famille) mais tout ce beau monde a été élévé chez les bonnes soeurs et les curés, et bien tous disent : ce n'est pas juste qu'on autorise les uns (hétéros) à avoir des enfants et pas les autres...
Bonjour Axou
Je constate une chose : Il est question de femmes seules , de couples homo ... Mais pense-t-on aux enfants à venir ?
Ils sont déjà très nombreux à être confinés dans le mensonge ou l'ignorance et l'on va en rajouter au nom de la liberté et de la justice ...
Mais toutes ces personnes qui parlent de justice savent-elles bien qu'au nom de cette prétendue justice , on crée deux sortes d'enfants :
Il y a ceux qui connaissent leurs parents ( dans les familles "normales " ) et ceux qui n'en ont pas le droit sous peine d'amendes et de séjours en prison , c'est à dire , ceux qui sont issus de la PMA et de la GPA .
Tous ces gens "bien pensants" accepteraient-ils de faire partie de la seconde catégorie ? Ou est donc la justice ?
Posez leur donc la question ... Je serais curieux de connaître leurs réponses ! :oui:

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PaxetBonum
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Re: Procréation médicalement assistée (PMA)

Message non lu par PaxetBonum » lun. 25 sept. 2017, 18:03

Encore plein de bon sens : Michel Onfray

https://michelonfray.com/interventions- ... oplay=true

Démystification du 'au nom de l'égalité' qui pousse au nom de l'égalité à produire au minimum des enfants orphelins d'un parent .

La PMA est un traitement médical pour des personnes présentant une stérilité médicale…

On ne parle pas de vaches stériles si un troupeau de vaches ne produit jamais fait de veaux… on dit que l'éleveur est stupide car il faut un taureau sinon ça ne marche pas…
C'est biologique pas pathologique.
Dernière modification par PaxetBonum le lun. 25 sept. 2017, 20:37, modifié 1 fois.
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