Je crois que croyants ou non, il y a des êtres qui portent en eux une conscience aigue de l'unité de toutes choses.
Au-delà de leur égo, et de leur intellect, ils se sentent ''un'' avec le monde dans lequel ils vivent, et avec tout ce qui les entoure.
Il est alors normal qu'ils ressentent de la compassion pour tout être souffrant, quelle que soit sa nature, puisque cette souffrance est aussi la leur.
Le commandement d'aimer son prochain comme soi-même rappelle cette vérité et sert aussi à pallier à l'incapacité de beaucoup d'humains de laisser libre cours à cette compassion naturelle, étant aux prises avec un égo sépare, divise, et isole.
Certains diront que faire le bien parce que notre religion nous l'ordonne est plus méritoire et plus valable que faire le bien parce qu'au plus profond de notre être il n'y a pas d'autre option.
J'ai un sérieux bémol là-dessus.