Re: [Débat] Moralité de la vie homosexuelle
Publié : mer. 04 janv. 2017, 15:45
Bonjour Sartasiris,
Dans son interview, Lisa Diamond critique l'usage que certains peuvent faire de son rapport, afin de promettre à des homosexuels qu'ils pourraient facilement changer d'orientation sexuelle, comme s'ils pourraient le faire à volonté. C'est tout ce qu'elle dit substantiellement. Or personne dans ce fil n'a avancé qu'il serait facile pour un homosexuel de ne plus l'être, que chacun devrait avoir le contrôle sur son propre comportement.
Faut voir à quoi elle songe quand elle parle de ceux qui font de la politique cf le groupe chrétien aux États-Unis qui ferait pression pour que le gouvernement finance des cliniques, pour "reconvertir" des homosexuels en hétérosexuels. Elle évoque ce genre de motivation présente chez certains chrétiens.
On pourrait rajouter (même si elle ne le fait pas) le groupe des libéraux avancés réclamant le droit pour tous de changer de sexe à volonté, d'y faire de l'homosexualité une option comme une autre, pour des hétérosexuels entre autres; un peu comme dans le fait de pouvoir bénéficier du choix entre faire du tourisme en Thaïlande ou visiter Berlin. "C'est mieux d'avoir plus de choix!" Et "Chacun décidera de ce qu'il veut faire ... "
La remarque qui vous était faite à vous c'était qu'une étude dite "scientifique" pouvait en contredire une autre. Je rajouterais : totalement ou partiellement. C'est assez banal de dire ça. C'est une évidence. Vous n'êtes pas justifié d'aller décréter d'avance que toutes les études dites "scientifiques" ne seraient pas des études scientifiques en réalité; non pas, mais du moment que leur conclusion ne concorderait pas du tout ou assez mal avec vos idées ou celles de monsieur Balthazard.
En réalité, toutes ces études ne sont pas concluantes pour le moment.
Elles ne le sont pas, dans le sens qu'elles ne nous permettraient pas de prétendre que le phénomène de la sexualité humaine, dans son expression, serait un phénomène parfaitement élucidé et ne présentant plus d'incertitude pour personne sur aucun plan. Nous dire que la préférence sexuelle serait "parfois innée et parfois acquise ultérieurement ou changeante" : c'est ne pas pouvoir affirmer quelque chose qui soit bien certain. Ainsi, l'on ne peut pas décréter péremptoirement que c'est la configuration du chromosome x ou y qui déciderait fatalement du comportement sexuel de la personne.
Pour l'instant, la "science" ne représente pas une aide tellement importante dans le dossier. Ce n'est pas une panacée. Et ce n'est surtout pas la "science" qui va pouvoir nous dire si l'homosexualité représenterait un comportement humain parfaitement normal, indifférent ou souhaitable.
Dans son interview, Lisa Diamond critique l'usage que certains peuvent faire de son rapport, afin de promettre à des homosexuels qu'ils pourraient facilement changer d'orientation sexuelle, comme s'ils pourraient le faire à volonté. C'est tout ce qu'elle dit substantiellement. Or personne dans ce fil n'a avancé qu'il serait facile pour un homosexuel de ne plus l'être, que chacun devrait avoir le contrôle sur son propre comportement.
Faut voir à quoi elle songe quand elle parle de ceux qui font de la politique cf le groupe chrétien aux États-Unis qui ferait pression pour que le gouvernement finance des cliniques, pour "reconvertir" des homosexuels en hétérosexuels. Elle évoque ce genre de motivation présente chez certains chrétiens.
On pourrait rajouter (même si elle ne le fait pas) le groupe des libéraux avancés réclamant le droit pour tous de changer de sexe à volonté, d'y faire de l'homosexualité une option comme une autre, pour des hétérosexuels entre autres; un peu comme dans le fait de pouvoir bénéficier du choix entre faire du tourisme en Thaïlande ou visiter Berlin. "C'est mieux d'avoir plus de choix!" Et "Chacun décidera de ce qu'il veut faire ... "
La remarque qui vous était faite à vous c'était qu'une étude dite "scientifique" pouvait en contredire une autre. Je rajouterais : totalement ou partiellement. C'est assez banal de dire ça. C'est une évidence. Vous n'êtes pas justifié d'aller décréter d'avance que toutes les études dites "scientifiques" ne seraient pas des études scientifiques en réalité; non pas, mais du moment que leur conclusion ne concorderait pas du tout ou assez mal avec vos idées ou celles de monsieur Balthazard.
En réalité, toutes ces études ne sont pas concluantes pour le moment.
Elles ne le sont pas, dans le sens qu'elles ne nous permettraient pas de prétendre que le phénomène de la sexualité humaine, dans son expression, serait un phénomène parfaitement élucidé et ne présentant plus d'incertitude pour personne sur aucun plan. Nous dire que la préférence sexuelle serait "parfois innée et parfois acquise ultérieurement ou changeante" : c'est ne pas pouvoir affirmer quelque chose qui soit bien certain. Ainsi, l'on ne peut pas décréter péremptoirement que c'est la configuration du chromosome x ou y qui déciderait fatalement du comportement sexuel de la personne.
Pour l'instant, la "science" ne représente pas une aide tellement importante dans le dossier. Ce n'est pas une panacée. Et ce n'est surtout pas la "science" qui va pouvoir nous dire si l'homosexualité représenterait un comportement humain parfaitement normal, indifférent ou souhaitable.