Cher Héraclius, je vois qu'il y a là quelque chose de très important pour vous, une chose qui m'échappe complètement, j'ai donc de la difficulté à vous comprendre.Héraclius a écrit :
Elles sont des rocs imprenables, des morceaux de vérité à l'état le plus pur qui puisse se trouver dans une bouche ou sous une plume humaine.
(...)
Bref, "le fait qu'il ait une évolution dans l'Eglise, une nouveauté sur le chemin" c'est bel et bien "un grave problème", en tout cas quand elle se subsitue à un jugement précédent, quand elle prétend changer ce qui existe déjà. C'est même plus qu'un problème : une impossibilité.
Si on me montrait deux de ces définitions qui se contredisaient, je cesserais sur le champ d'être catholique. Et ce n'est pas du tout une phase en l'air que j'écris-là.
Cette question : les deux états de virginité consacrée et de mariage "équivalents" ou supérieur l'un à l'autre, n'est pas inscrite en soi dans la Bible, aucun article du Crédo n'en parle. Il ne s'agit pas du trésor de la foi de l'Eglise, on n'est pas en train de changer d'avis sur la résurrection du Christ ou la Trinité, on parle de deux états de vie, deux manières de vivre et de répondre à sa vocation. Comment croire que l'Eglise puisse garder "gravé dans le marbre" une position qui ne concerne pas l'Ecriture ni le Crédo ?
Si votre foi catholique reposait vraiment sur un principe de cohérence et non sur l'amour du Christ, elle serait bien fragile et lors des grandes crises de la vie ou la Croix se révèle à nous, en nous, TOUT perd sens et cohérence et seule la miséricorde divine en Christ garde du sens.
Bien à vous,
Axou