klakemuffe a écrit :La problématique du nécessaire contrôle des naissances en relation avec l’expression d’une sexualité de couple épanouie est à mon avis complètement faussée depuis l’invention de moyens artificiels comme la pilule préventive micro dosée visant à empêcher la nidification ou pire la pilule corrective destinée à éliminer les résultats d’une fécondation, car on en reste à la justification d’un traitement chimique ou à son dénigrement, en négligeant la dimension spirituelle qui est la plus importante.
Vous ne faites que redire ce que Sa Sainteté Paul VI disait en 1968 dans Humanae Vitae !
klakemuffe a écrit :Pour combattre le mal que représente l’élimination d’un embryon de vie le combat de l’Église, tel que je le perçois, reste circonscrit à une argumentation défensive au nom du respect de la vie, argument qui est balayé par ceux qui prônent que la pilule abortive agit avant la définition légale de la vie et le dialogue de sourds ne risque pas d’être clos de sitôt.
Vous restez bloquer sur le principe de défense de l'AFM à propos du téléthon : "c'est légal donc vous n'avez rien à dire".
Or, effectivement, il faut redire que l'Etat n'a pas le droit de faire la pluie et le beau temps en matière de morale, et que tout ce qui est légal n'est pas moral !
Pire : de nos jours, le fait dire que nous sommes chrétiens engendre la surdité de nos auditeurs.
Il y a vraiment 2 poids 2 mesures.
Il faut donc déplacer le débat sur les conséquences, qui elles ne peuvent pas être cachées. Même le planning familiale est revenu sur son discours et parle de "réduire la douleur" et non de l'absence de douleur dans l'avortement.
klakemuffe a écrit :Pour en revenir à la dimension spirituelle (dans le sens qui appartient à l’esprit) de la sexualité de couple, j’attendrais de meilleurs résultats d’une attitude de l’Église présentant également le côté très positif d’une contrainte acceptée et partagée d’une sexualité contrôlée.
Au début des années soixante, à l’époque ou mon épouse et moi suivions les sessions de préparation au mariage organisées par le diocèse, on nous apprenait que le désir et la jouissance seraient d’autant plus grand que nous saurions maîtriser notre sexualité et que les phases d’abstinence imposées par la méthode des températures, méthode de maîtrise en vogue au siècle dernier, trouvaient leur juste récompense dans une sexualité épanouie.
Quarante-cinq ans plus tard, je reste persuadé de la pertinence des conseils qui nous ont été prodigués.
klakemuffe
C'est ce que dit Sa Sainteté Benoit XVI dans "Deus Caritas Est", dans la première partie. C'est déjà ce qu'ont dit grand nombre de clercs sur cette question.
Je nuancerai tout de même sur un détail technique : la méthode des températures ne fonctionne pas si Mme est malade, si Mme est en pré-ménopause, si Mme n'a pas un rythme de vie diurne.
Dans ces 3 exemples, la seule méthode fiable et efficace est la méthode Billings.
Mais ces 2 méthodes (températures et Billings) permettent de mettre en application "Humanae Vitae" tel que l'Eglise le demande !