La masturbation, péché mortel ou véniel ?

« Donne à ton serviteur un cœur attentif pour qu'il sache discerner le bien du mal » (1R 3.9)
Règles du forum
Forum de discussions entre chrétiens sur les questions morales et éthiques. Certaines discussions de ce forum peuvent heurter la sensibilité des jeunes lecteurs.
Métazét
Rector provinciæ
Rector provinciæ
Messages : 546
Inscription : mar. 27 juin 2006, 18:42
Localisation : Nancy (France)
Contact :

Message non lu par Métazét » sam. 29 juil. 2006, 12:16

Bonjour Exupère,
Exupère a écrit :Bonjour Métazét,
Métazét a écrit : Je pense que de nos jours, de nombreuses personnes ont tout simplement peur d'aller vers l'autre sexe, peur de l'aborder, peur de tenter leur chance, peur de lui faire part de leurs sentiments, car ils ont peur de se faire rejeter, d'essuyer un refus, de briser une amitié qui, finalement, est mieux que rien, même si elles espèrent autre chose, peur d'avoir l'air faible et ridicule avec leurs beaux sentiments non partagés, etc. Ces craintes ne sont pas, le plus souvent, des appréhensions irrationnelles et a priori. Elles portent le plus souvent la dure marque de l'expérience vécue de nombreuses fois dans la douleur, et qu'on ne veut pas renouveler, car on en a marre de souffrir. Alors on s'ampute volontairement de cette partie de nous-même qui nous fait mal, on s'arrache ce coeur qui nous torture (parfois on a envie de se l'arracher pour de bon...), et au lieu d'avoir à affronter de vrais êtres humains pour lesquels on a perdu tout espoir de plaire, on se rabat avec frénésie sur les petits plaisirs faciles et factices du genre de ceux décrits dans l'article.
Pourquoi, pourquoi tout cela? la réponse c'est l'idôlatrie, le culte de l'orgueil. Ce jeu tragique de la séduction, magistralement décrit par Stendhal dans le Rouge et le Noir, où pour séduire l'autre il faut s'engager dans un rapport de forces qui consiste à réussir à cacher au mieux ses sentiments et plus longtemps que lui/elle, pour le/la voir enfin tomber à genoux brisé(e) - ce jeu donc est à la base des rapports déshumanisés et idôlatres qui prévalent largement aujourd'hui et qui ne sont que les ancêtres de ceux qui ont germé très tôt dans les sociétés aristocratique, puis bourgeoise, désoeuvrées du XVIIIe/XIXe. Réaliser l'hypocrisie de ce que vous appelez "la drague" et s'en détourner est certainement un refus de l'idôlatrie et donc - soit une plongée dans une forme d'isolement nihiliste et de déprime - soit un premier pas dans la foi.
Le problème c'est que la drague, la séduction, sont des "institutions" bien ancrées dans la société. C'est, si vous voulez, le code, le langage qu'il faut savoir maîtriser pour pouvoir engager une relation "amoureuse" (les guillemets sont importants). Personnellement, ce langage m'a longtemps paru aussi hermétique que du chinois ou de l'hébreu. Actuellement, j'ignore si je le maîtrise mieux, mais de toute façon je n'en ai plus guère besoin étant donné que j'ai enfin trouvé l'amour (après 10 ans de traversé d'un désert affectif insondable...). Je ne renie cependant pas le passé dont j'ai voulu témoigner à travers ce message, et je reste solidaire de celles et ceux qui sont encore empêtrés dans l'enfer des relations "amoureuses" inexistantes ou, au mieux, rares et avortées.
La réalité, que vous jugerez impossible certainement, est que la séduction est un jeu cruel où les plus faibles sont broyés, un jeu qui reproduit immanquablement le duo maître/esclave passés les premiers moments d'incertitude. La seule façon de briser ce cercle vicieux c'est la fin de la séduction et le début de l'Amour, placé sous le signe de Dieu (=mariage). A cet égard le mariage est extraordinairement libérateur.
Nonobstant la partie que j'ai mise en gras, je suis relativement d'accord avec votre propos.
Pour faire le lien avec ce que vous écrivez sur d'autres fils, je considère ce qui précède comme la Vérité ayant été largement empiriquement et théoriquement démontrée.
Je ne suis pas sûr que le mariage (civil ou religieux) et la monogamie soit le meilleur des systèmes, même s'il est le plus en phase avec notre société actuelle. Je m'en expliquerai dans un prochain article, je pense.
Je me désole d'avoir quelques amis, pour la plupart prisonniers de cette capitale du désir mimétique et de l'idôlatrie qu'est Paris, incapables à nos âges (la trentaine) de sortir de cette quête éperdue de séduction, tantôt bourreaux, tantôt victimes mais toujours malheureux hormis pendant la courte période d'incertitude de ce jeu cruel où ils ne savent pas encore de quel côté de la barrière ils vont se retrouver. J'ai tout essayé pour les sortir de leur malheur mais ils y sont tellement enfoncés qu'ils se sont fait une raison. Ils sont incapables de constance, d'Amour qui ne soit pas Passion mimétique, de fidélité et en tirent la conclusion (tout à leur honneur quelque part) qu'ils ne doivent jamais enfanter et fonder de famille; ils en sont incroyablement peinés mais ne voient pas comment en sortir.
C'est "marrant" je m'étais fait les mêmes réflexions que ce que j'ai mis en gras.
Je leur ai parlé du Christ mais c'est comme un mot qui les brûle.
Ca ne m'étonne pas, surtout après ce qu'ils ont dû subir. Je vous conseillerais personnellement de changer de stratégie si vous voulez vraiment leur venir en aide.
Mais je ne les laisserai pas tomber et ils finiront par comprendre le sens de la vie.
Il n'est pas dit qu'il est dans le Christ. Pour ma part, je le verrais plutôt dans l'Amour au sens large, indépendament de la figure (Christ, Bouddha, Mère Nature, que sais-je encore...) dont on veut l'habiller...
Métazét a écrit : Quant à la perte de la foi, c'est aussi une conséquence, non une cause. Une conséquence de tant de prières restées sans réponses, dans la détresse de la solitude affective. Le moindre des paradoxes n'étant pas qu'un Dieu, soi-disant d'amour, soi-disant tout-puissant, refuse, ou soit incapable, d'apporter à ses enfants l'amour dont ils ont besoin, à travers un alter ego à aimer et qui nous aime, surtout lorsque ses enfants l'implorent de tout leur coeur.
La perte de foi est une cause, c'est la cause de l'idôlatrie. Aimer Dieu et échapper à l'enfer du désir mimétique est la clé, le seul échappatoire aux tentations qui vous enchaînent. Attendre quoique que ce soit d'autre de Dieu en retour que son Amour c'est déjà de l'idôlatrie. Lorsque je prie Dieu je n'attends rien en retour et surtout pas son Amour qui je le sais m'est déjà acquis. J'envoie ma prière, je sais qu'elle est entendue et je passe à autre chose.
Comment savez-vous que Dieu vous aime ? Autrefois, je croyais qu'il m'aimait. Puis, en y réfléchissant, j'ai réalisé que je n'avais pas de preuve de son Amour (et comme on dit : pas d'Amour sans preuve d'Amour :)), et que tout compte fait, j'avais même quelques bonnes raisons d'en douter (par exemple, j'ai subi des brimades au collège, surtout parce que j'étais différent, entre autres parce que j'étais chrétien à cette époque ; puis au lycée et au début de mes années de fac, ce fût le rejet de la part de la gente féminine qui occasionna beaucoup de souffrances). J'en ai donc conclu que je m'étais accroché à une illusion durant tout ce temps, et que Dieu, soit était impuissant, soit était indifférent (voire méchant), soit était les deux, soit n'existait pas. Après quelques années d'hésitation entre ces 4 options, l'examen des "preuves" généralement apportées à l'appui de l'existence de Dieu me montra leur caractère fallacieux. Je réalisai donc que la croyance en Dieu n'avait finalement à peine plus de fondement que la croyance dans les esprits de la forêt, les licornes, le yéti, etc.

Bien cordialement,

Mikaël
« La majorité des philosophes n'a pas de courage ; ils commencent par avaler les principes essentiels du code actuel : monogamie, structure familiale, continence, tabous corporels, restrictions concernant l'acte sexuel et la suite, puis ils chipotent sur les détails… jusqu'à des sottises telles que de savoir si la vue de la poitrine féminine est obscène ou non. » (Robert Heinlein, En terre étrangère)

Exupère
Quæstor
Quæstor
Messages : 240
Inscription : jeu. 25 août 2005, 16:03
Localisation : Toulouse

Message non lu par Exupère » sam. 29 juil. 2006, 15:31

Mikaël,
Métazét a écrit : Le problème c'est que la drague, la séduction, sont des "institutions" bien ancrées dans la société. C'est, si vous voulez, le code, le langage qu'il faut savoir maîtriser pour pouvoir engager une relation "amoureuse" (les guillemets sont importants). Personnellement, ce langage m'a longtemps paru aussi hermétique que du chinois ou de l'hébreu.
Personnellement je l'ai toujours refusé; sans que je puisse à l'époque adolescente comprendre pourquoi, il m'est d'emblée apparu comme hypocrite et injuste, donc impropre si poussé trop loin à déboucher sur l'Amour - celui que j'avais eu sous les yeux toute ma vie, celui de mes parents, qui tient encore aujourd'hui et a produit quelques fruits qui me sont chers. Je n'ai donc jamais dragué et évidemment, mécaniquement sans que je comprenne pourquoi à l'époque, les filles me draguaient. Et puis un jour j'ai vu la future mère de mes enfants, tard à 28 ans. Je lui ai dit que je pensais qu'elle allait devenir mon épouse, tout de go. Aujourd'hui nous sommes mariés et parents d'un petit schtroumph, libres de toute séduction, libres de nous aimer sans entraves ni contraintes.
Métazét a écrit : Je ne renie cependant pas le passé dont j'ai voulu témoigner à travers ce message, et je reste solidaire de celles et ceux qui sont encore empêtrés dans l'enfer des relations "amoureuses" inexistantes ou, au mieux, rares et avortées.
Moi j'oeuvre pour les sortir de l'enfer, mais je ne suis pas très bon.
Métazét a écrit : Je ne suis pas sûr que le mariage (civil ou religieux) et la monogamie soit le meilleur des systèmes, même s'il est le plus en phase avec notre société actuelle. Je m'en expliquerai dans un prochain article, je pense.
Le mariage n'est certainement plus en phase avec la "société actuelle" qui est infidèle et polygame, en particulier les jeunes générations. Le mariage monogame placé sous le signe de Dieu est pourtant le seul antidote contre l'idôlatrie mimétique, si prégnante dans le jeu de séduction.
Métazét a écrit : Ca ne m'étonne pas, surtout après ce qu'ils ont dû subir. Je vous conseillerais personnellement de changer de stratégie si vous voulez vraiment leur venir en aide.
Je m'en rends bien compte; mais changer de stratégie reviendrait à rentrer dans le jeu de la séduction, de façon hypocrite. C'est LE piège. Moi je suis là pour aider mes amis et pour leur dire la vérité, toute la vérité, même si elle brûle. Je suis là pour que, si un jour funeste ils perdent pied dans le monde dans lequel ils sont engoncés, ils aient toujours un échappatoire à l'esprit en la figure du Christ. Si je peux contribuer à faire qu'ils aient toujours ce grain de doute quelque part dans leur esprit, le grain qui peut les sauver le jour j, et bien j'aurai bien agi je pense.
Métazét a écrit : Il n'est pas dit qu'il est dans le Christ. Pour ma part, je le verrais plutôt dans l'Amour au sens large, indépendament de la figure (Christ, Bouddha, Mère Nature, que sais-je encore...) dont on veut l'habiller...
Certes, mais c'est dans le Christ que cet Amour prend réellement tout son sens, devient le plus "brûlant".
Métazét a écrit : Comment savez-vous que Dieu vous aime?
Parce que lorsque j'arrive à suivre sa volonté je deviens meilleur, je le vois et je le sens.
Métazét a écrit : Autrefois, je croyais qu'il m'aimait. Puis, en y réfléchissant, j'ai réalisé que je n'avais pas de preuve de son Amour (et comme on dit : pas d'Amour sans preuve d'Amour :)),
Je pense que l'Amour est gratuit et ne demande aucune preuve. Il est, c'est tout.
Métazét a écrit : et que tout compte fait, j'avais même quelques bonnes raisons d'en douter (par exemple, j'ai subi des brimades au collège, surtout parce que j'étais différent, entre autres parce que j'étais chrétien à cette époque ; puis au lycée et au début de mes années de fac, ce fût le rejet de la part de la gente féminine qui occasionna beaucoup de souffrances).
C'était des signes positifs au contraire: Dieu a-t-il dit que ceux qui suivent son enseignement ne souffriraient pas dans ce monde? non, au contraire. Que ses disciples ne seraient pas moqués? Si des gens mal-intentionés vous ont importuné (dans le premier cas, des vicieux qui moquaient, dans le second des idôlatres qui draguaient), c'est probablement parce que vous étiez dans le vrai, dans la vraie vie, dans le dur, dans le noble. Mon expérience de jeune chrétien fut moins douloureuse que la vôtre, peut-être parce que ma foi était moins ardente: lorsque l'on me flanquait une gifle sur la joue gauche (moquerie, brimade, violence) je ne tendais pas la joue droite mais collais un grand pain au pécheur. J'ai longtemps crû, dans la foulée d'une certaine église soixante-huitarde, que ce faisant je péchais. Depuis je sais qu'au contraire j'agissais bien, en légitime défense et pire - mes pains ont peut-être refroidi une ou deux mauvaises âmes, voire converti quelques amis d'alors.
Les gens qui vous moquaient pour votre foi n'avaient aucune raison de rester impuni; pour la drague c'est autre chose: votre foi vous rendait impossible, même à votre insu, de rentrer dans le jeu cruel de la séduction. Il fallait chercher une compagne dans d'autres cercles - filles réservées, filles croyantes, filles sérieuses - vous n'auriez pas été repoussé alors, certainement.
Métazét a écrit : J'en ai donc conclu que je m'étais accroché à une illusion durant tout ce temps, et que Dieu, soit était impuissant, soit était indifférent (voire méchant), soit était les deux, soit n'existait pas.
Il y avait une autre hypothèse: il éprouvait votre foi. Pourquoi, je ne le sais pas, lui seul le sait.
Métazét a écrit : Après quelques années d'hésitation entre ces 4 options, l'examen des "preuves" généralement apportées à l'appui de l'existence de Dieu me montra leur caractère fallacieux. Je réalisai donc que la croyance en Dieu n'avait finalement à peine plus de fondement que la croyance dans les esprits de la forêt, les licornes, le yéti, etc.
Ecoutez, vous êtes quelqu'un d'intelligent, de savant, de courtois, d'appliqué et de franc. Je n'ai ni le talent, ni les connaissances pour vous convaincre, et surtout pas par l'intermédiaire de ce forum. Tout ce que je peux vous dire c'est que pour l'instant, à mon avis, vous avez tort. Et ce que vous venez de raconter sur vos difficultés à être un jeune chrétien aux yeux de non-croyants me semble le démontrer encore plus magistralement.

En Christ,
Ex
- Quiconque donc écoute les paroles que je viens de prononcer et les met en pratique ressemblera à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc -
Mt 7, 24

Métazét
Rector provinciæ
Rector provinciæ
Messages : 546
Inscription : mar. 27 juin 2006, 18:42
Localisation : Nancy (France)
Contact :

Message non lu par Métazét » sam. 29 juil. 2006, 16:44

Exupère,
Exupère a écrit :
Métazét a écrit : Le problème c'est que la drague, la séduction, sont des "institutions" bien ancrées dans la société. C'est, si vous voulez, le code, le langage qu'il faut savoir maîtriser pour pouvoir engager une relation "amoureuse" (les guillemets sont importants). Personnellement, ce langage m'a longtemps paru aussi hermétique que du chinois ou de l'hébreu.
Personnellement je l'ai toujours refusé; sans que je puisse à l'époque adolescente comprendre pourquoi, il m'est d'emblée apparu comme hypocrite et injuste, donc impropre si poussé trop loin à déboucher sur l'Amour - celui que j'avais eu sous les yeux toute ma vie, celui de mes parents, qui tient encore aujourd'hui et a produit quelques fruits qui me sont chers. Je n'ai donc jamais dragué et évidemment, mécaniquement sans que je comprenne pourquoi à l'époque, les filles me draguaient.
En fait, j'ai oublié de dire qu'au collège, j'étais dans une situation similaire. J'étais presque trop extrémiste, considérant que "sortir avec des filles" était mal, sale, faible et stupide. Ca allait jusqu'à refuser obstinément de leur faire la bise... Et évidemment, je me faisais draguer (sincèrement ou non, ça je ne saurais trop le dire ; mais cela devait représenter un challenge pour les filles de réussir à me faire "décrocher" une bise). Mais à ce moment là, je m'en désintéressais... Du coup, j'ai d'abord pensé que mon insuccès sentimental au lycée et à la fac était une punition divine. Mais comme après 4 ans de souffrance, un regret amer de mon ancien comportement envers les filles et des supplications à Dieu, la situation est restée inchangée, j'ai progressivement perdu la foi.
Exupère a écrit :Et puis un jour j'ai vu la future mère de mes enfants, tard à 28 ans. Je lui ai dit que je pensais qu'elle allait devenir mon épouse, tout de go. Aujourd'hui nous sommes mariés et parents d'un petit schtroumph, libres de toute séduction, libres de nous aimer sans entraves ni contraintes.
Tous mes voeux de bonheur :)
Exupère a écrit :
Métazét a écrit : Je ne suis pas sûr que le mariage (civil ou religieux) et la monogamie soit le meilleur des systèmes, même s'il est le plus en phase avec notre société actuelle. Je m'en expliquerai dans un prochain article, je pense.
Le mariage n'est certainement plus en phase avec la "société actuelle" qui est infidèle et polygame, en particulier les jeunes générations.
Il y a la théorie et la pratique. Si l'infidélité et la polygamie existent dans l'ombre, c'est malgré tout le mariage monogame qui reste l'archétype de "ce qu'il faut faire".
Exupère a écrit :
Métazét a écrit : Ca ne m'étonne pas, surtout après ce qu'ils ont dû subir. Je vous conseillerais personnellement de changer de stratégie si vous voulez vraiment leur venir en aide.
Je m'en rends bien compte; mais changer de stratégie reviendrait à rentrer dans le jeu de la séduction, de façon hypocrite.
Je ne comprend pas votre façon binaire de voir les choses. Il n'y a pas : d'un côté le Christ, de l'autre côté le jeu de la séduction... Vous pouvez tout simplement les aider en ami, en leur disant la vérité, la vraie vérité, objective, vérifiable, sur les relations (in)humaines.
Exupère a écrit :C'est LE piège. Moi je suis là pour aider mes amis et pour leur dire la vérité, toute la vérité, même si elle brûle.
C'est votre croyance, mais ce n'est en aucun cas une vérité établie ! Comme je l'ai dit sur un autre fil : le contraire du relativisme n'est pas le dogmatisme, mais le réalisme.
Exupère a écrit :
Métazét a écrit : Comment savez-vous que Dieu vous aime?
Parce que lorsque j'arrive à suivre sa volonté je deviens meilleur, je le vois et je le sens.
Qu'est-ce qui vous dit que ce n'est pas simplement parce que vous avez intériorisé un certain nombre des valeurs normatives du christianisme ?
Exupère a écrit :
Métazét a écrit : Autrefois, je croyais qu'il m'aimait. Puis, en y réfléchissant, j'ai réalisé que je n'avais pas de preuve de son Amour (et comme on dit : pas d'Amour sans preuve d'Amour :)),
Je pense que l'Amour est gratuit et ne demande aucune preuve. Il est, c'est tout.
Si l'Amour ne demande aucune preuve, comment pouvez-vous faire la différence entre sa présence et son absence ?
Exupère a écrit :
Métazét a écrit : et que tout compte fait, j'avais même quelques bonnes raisons d'en douter (par exemple, j'ai subi des brimades au collège, surtout parce que j'étais différent, entre autres parce que j'étais chrétien à cette époque ; puis au lycée et au début de mes années de fac, ce fût le rejet de la part de la gente féminine qui occasionna beaucoup de souffrances).
C'était des signes positifs au contraire: Dieu a-t-il dit que ceux qui suivent son enseignement ne souffriraient pas dans ce monde? non, au contraire. Que ses disciples ne seraient pas moqués? Si des gens mal-intentionés vous ont importuné (dans le premier cas, des vicieux qui moquaient, dans le second des idôlatres qui draguaient), c'est probablement parce que vous étiez dans le vrai, dans la vraie vie, dans le dur, dans le noble. Mon expérience de jeune chrétien fut moins douloureuse que la vôtre, peut-être parce que ma foi était moins ardente: lorsque l'on me flanquait une gifle sur la joue gauche (moquerie, brimade, violence) je ne tendais pas la joue droite mais collais un grand pain au pécheur. J'ai longtemps crû, dans la foulée d'une certaine église soixante-huitarde, que ce faisant je péchais. Depuis je sais qu'au contraire j'agissais bien, en légitime défense et pire - mes pains ont peut-être refroidi une ou deux mauvaises âmes, voire converti quelques amis d'alors.
Il est vrai que mon légalisme m'interdisait de me battre, et de toute façon, j'étais bien trop trouillard pour le faire...
Exupère a écrit :Les gens qui vous moquaient pour votre foi n'avaient aucune raison de rester impuni; pour la drague c'est autre chose: votre foi vous rendait impossible, même à votre insu, de rentrer dans le jeu cruel de la séduction. Il fallait chercher une compagne dans d'autres cercles - filles réservées, filles croyantes, filles sérieuses - vous n'auriez pas été repoussé alors, certainement.
Sauf que la première fille pour laquelle j'ai éprouvé des sentiments d'amour était très croyante... Eh oui ! Et c'était même une des choses qui m'avait le plus plu chez elle... En outre, dans ma vie, je me suis également attaché à des filles sérieuses et réservées, avec à chaque fois un résultat similaire... Donc désolé de vous décevoir mais votre hypothèse tombe à l'eau...
Exupère a écrit :
Métazét a écrit : J'en ai donc conclu que je m'étais accroché à une illusion durant tout ce temps, et que Dieu, soit était impuissant, soit était indifférent (voire méchant), soit était les deux, soit n'existait pas.
Il y avait une autre hypothèse: il éprouvait votre foi. Pourquoi, je ne le sais pas, lui seul le sait.
Je n'aime pas les hypothèses ad hoc invérifiables. Question de méthode ;-)

Bien cordialement,

Mikaël
« La majorité des philosophes n'a pas de courage ; ils commencent par avaler les principes essentiels du code actuel : monogamie, structure familiale, continence, tabous corporels, restrictions concernant l'acte sexuel et la suite, puis ils chipotent sur les détails… jusqu'à des sottises telles que de savoir si la vue de la poitrine féminine est obscène ou non. » (Robert Heinlein, En terre étrangère)

Exupère
Quæstor
Quæstor
Messages : 240
Inscription : jeu. 25 août 2005, 16:03
Localisation : Toulouse

Message non lu par Exupère » sam. 29 juil. 2006, 17:24

Mikaël,
Métazét a écrit : En fait, j'ai oublié de dire qu'au collège, j'étais dans une situation similaire. J'étais presque trop extrémiste, considérant que "sortir avec des filles" était mal, sale, faible et stupide. Ca allait jusqu'à refuser obstinément de leur faire la bise... Et évidemment, je me faisais draguer (sincèrement ou non, ça je ne saurais trop le dire ; mais cela devait représenter un challenge pour les filles de réussir à me faire "décrocher" une bise). Mais à ce moment là, je m'en désintéressais... Du coup, j'ai d'abord pensé que mon insuccès sentimental au lycée et à la fac était une punition divine. Mais comme après 4 ans de souffrance, un regret amer de mon ancien comportement envers les filles et des supplications à Dieu, la situation est restée inchangée, j'ai progressivement perdu la foi.
Supplications à Dieu pour sortir avec des filles :-x vous ne croyiez tout de même qu'il allait exaucer vos voeux probablement en partie lubrique, on est pas au paradis d'Allah ici!
Pour reprendre votre récit: nous n'étions pas dans une situation similaire puisque, au lycée et après, je ne refusais pas de sortir avec les filles qui me draguaient, incapable de résister à l'attraction qui était avant tout sexuelle.
Métazét a écrit : Tous mes voeux de bonheur :)
Merci!
Métazét a écrit : Je ne comprend pas votre façon binaire de voir les choses. Il n'y a pas : d'un côté le Christ, de l'autre côté le jeu de la séduction... Vous pouvez tout simplement les aider en ami, en leur disant la vérité, la vraie vérité, objective, vérifiable, sur les relations (in)humaines.
Je ne pense pas que ma vision des choses soit binaire. Le désir mimétique fait partie de ce monde, mais ses effets sont dévastateurs. La seule façon de ne pas sombrer est de se trouner, de temps à autre (plutôt souvent que rarement) vers Dieu afin de pouvoir renoncer à la tentation du désir selon l'Autre, par envie, par jalousie. Il est impossible, voire criminel (cf Dostoïevski) d'expliquer à quelqu'un que le jeu de la séduction est cruel et sans issue sans lui donner la seule porte de sortie. Je fais donc les deux, en toute logique et en toute amitié.
Métazét a écrit : C'est votre croyance, mais ce n'est en aucun cas une vérité établie!
Je n'en connais pas de plus juste, je n'en connais pas qui explique aussi parfaitement l'humain et la vie en général.
Métazét a écrit : Comme je l'ai dit sur un autre fil : le contraire du relativisme n'est pas le dogmatisme, mais le réalisme.
Je pense que l'analyse (girardienne) du désir mimétique est réaliste, et que de façon réaliste elle débouche sur ue nécessaire transcendance humaine, premier lien social (=religion). Pour en arriver au Christ il faut étudier Israël et pousser plus finement l'analyse.
Métazét a écrit : Qu'est-ce qui vous dit que ce n'est pas simplement parce que vous avez intériorisé un certain nombre des valeurs normatives du christianisme ?
Parce qu'au moment où je choisis, devant la tentation, de me priver et de ne pas céder (lorsque j'y parviens) je ne le fais pas pour obéir à des "valeurs" ou des "pincipes" moraux que je défends, je le fais parce que c'est agréable à notre Seigneur. Ces valeurs chrétiennes sont donc une conséquence de la foi, et sans elle, ces valeurs s'écroulent comme le XXe siècle post-chrétien l'a démontré de façon spectaculaire.
Métazét a écrit : Si l'Amour ne demande aucune preuve, comment pouvez-vous faire la différence entre sa présence et son absence ?
Le ressenti, qui ne s'explique pas et n'a donc pas besoin de preuves.
Métazét a écrit : Il est vrai que mon légalisme m'interdisait de me battre, et de toute façon, j'étais bien trop trouillard pour le faire...
Vous étiez trouillard si vous vouliez vous battre mais n'en aviez pas le courage. Mais le moins trouillard de tous c'est celui qui encaisse sans se battre, sans aucun doute. Il faut avoir un esprit de sainteté pour cela et je ne l'ai pas. Alors, je me battais.
Métazét a écrit : Sauf que la première fille pour laquelle j'ai éprouvé des sentiments d'amour était très croyante... Eh oui ! Et c'était même une des choses qui m'avait le plus plu chez elle... En outre, dans ma vie, je me suis également attaché à des filles sérieuses et réservées, avec à chaque fois un résultat similaire... Donc désolé de vous décevoir mais votre hypothèse tombe à l'eau...
Vous n'étiez donc pas si repoussé que ça par la gent féminine ;-) n'étiez-vous pas plutôt repoussé par une certaine catégorie de cette gent, celle précisément qui vous ignorait?
Métazét a écrit : Je n'aime pas les hypothèses ad hoc invérifiables. Question de méthode ;-)
Mais c'est vous qui avez commencé à émettre vos 4 "options" sur l'attitude de Dieu à vitre égard, je n'ai fait qu'en ajouter une 5e!

A+
Ex
- Quiconque donc écoute les paroles que je viens de prononcer et les met en pratique ressemblera à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc -
Mt 7, 24

Métazét
Rector provinciæ
Rector provinciæ
Messages : 546
Inscription : mar. 27 juin 2006, 18:42
Localisation : Nancy (France)
Contact :

Message non lu par Métazét » sam. 29 juil. 2006, 18:05

Exupère,
Exupère a écrit :
Métazét a écrit : En fait, j'ai oublié de dire qu'au collège, j'étais dans une situation similaire. J'étais presque trop extrémiste, considérant que "sortir avec des filles" était mal, sale, faible et stupide. Ca allait jusqu'à refuser obstinément de leur faire la bise... Et évidemment, je me faisais draguer (sincèrement ou non, ça je ne saurais trop le dire ; mais cela devait représenter un challenge pour les filles de réussir à me faire "décrocher" une bise). Mais à ce moment là, je m'en désintéressais... Du coup, j'ai d'abord pensé que mon insuccès sentimental au lycée et à la fac était une punition divine. Mais comme après 4 ans de souffrance, un regret amer de mon ancien comportement envers les filles et des supplications à Dieu, la situation est restée inchangée, j'ai progressivement perdu la foi.
Supplications à Dieu pour sortir avec des filles :-x vous ne croyiez tout de même qu'il allait exaucer vos voeux probablement en partie lubrique, on est pas au paradis d'Allah ici!
En partie lubrique ? Ca s'est vous qui le dites...
Exupère a écrit :Pour reprendre votre récit: nous n'étions pas dans une situation similaire puisque, au lycée et après, je ne refusais pas de sortir avec les filles qui me draguaient, incapable de résister à l'attraction qui était avant tout sexuelle.
Au lycée et après, je n'aurais pas refusé non plus de le faire... s'il y en avait eu !
Exupère a écrit :
Métazét a écrit : C'est votre croyance, mais ce n'est en aucun cas une vérité établie!
Je n'en connais pas de plus juste, je n'en connais pas qui explique aussi parfaitement l'humain et la vie en général.
Eh bien il y a la psychologie, la sociologie, la biologie humaine, etc.
Exupère a écrit :
Métazét a écrit : Comme je l'ai dit sur un autre fil : le contraire du relativisme n'est pas le dogmatisme, mais le réalisme.
Je pense que l'analyse (girardienne) du désir mimétique est réaliste, et que de façon réaliste elle débouche sur ue nécessaire transcendance humaine, premier lien social (=religion). Pour en arriver au Christ il faut étudier Israël et pousser plus finement l'analyse.
Cela fait un bout de temps que l'on me renvoit, sur ce forum, à ce Girard... Cela commence à m'intriguer. Pourriez-vous me conseiller un ouvrage de lui à lire en premier ?
Exupère a écrit :
Métazét a écrit : Si l'Amour ne demande aucune preuve, comment pouvez-vous faire la différence entre sa présence et son absence ?
Le ressenti, qui ne s'explique pas et n'a donc pas besoin de preuves.
Attention, l'appel à la subjectivité conduit au relativisme ;-)
Exupère a écrit :
Métazét a écrit : Sauf que la première fille pour laquelle j'ai éprouvé des sentiments d'amour était très croyante... Eh oui ! Et c'était même une des choses qui m'avait le plus plu chez elle... En outre, dans ma vie, je me suis également attaché à des filles sérieuses et réservées, avec à chaque fois un résultat similaire... Donc désolé de vous décevoir mais votre hypothèse tombe à l'eau...
Vous n'étiez donc pas si repoussé que ça par la gent féminine ;-)
Je crois bien que vous ne m'avez pas compris : cette jeune fille chrétienne n'a pas voulu de mon amour. De même que toutes les autres jusqu'en septembre 2004 où j'ai rencontré mon actuelle petite amie, la seule que j'ai jamais eu.
Exupère a écrit :n'étiez-vous pas plutôt repoussé par une certaine catégorie de cette gent, celle précisément qui vous ignorait?
Une catégorie si large qu'elle englobait la gente féminine en son entier... ;-)
Exupère a écrit :
Métazét a écrit : Je n'aime pas les hypothèses ad hoc invérifiables. Question de méthode ;-)
Mais c'est vous qui avez commencé à émettre vos 4 "options" sur l'attitude de Dieu à vitre égard, je n'ai fait qu'en ajouter une 5e!
Sauf que je vous met au défie de me fournir un seul exemple de test qui pourrait permettre éventuellement de réfuter cette hypothèse.

Bien cordialement,

Mikaël
« La majorité des philosophes n'a pas de courage ; ils commencent par avaler les principes essentiels du code actuel : monogamie, structure familiale, continence, tabous corporels, restrictions concernant l'acte sexuel et la suite, puis ils chipotent sur les détails… jusqu'à des sottises telles que de savoir si la vue de la poitrine féminine est obscène ou non. » (Robert Heinlein, En terre étrangère)

Avatar de l’utilisateur
Gaudeamus
Quæstor
Quæstor
Messages : 261
Inscription : mer. 02 mars 2005, 11:18

Message non lu par Gaudeamus » dim. 30 juil. 2006, 8:44

Bonjour Métazét,
Métazét a écrit : Cela fait un bout de temps que l'on me renvoit, sur ce forum, à ce Girard... Cela commence à m'intriguer. Pourriez-vous me conseiller un ouvrage de lui à lire en premier ?
Je vous suggère tout simplement de prendre ses oeuvres majeures dans l'ordre chronologique :
1) Mensonge remantique et vérité romanesque
2) La violence et le sacré
3) Des choses cachées depuis la fondation du monde.
Ensuite, ça devient un peu répétitif.

Métazét
Rector provinciæ
Rector provinciæ
Messages : 546
Inscription : mar. 27 juin 2006, 18:42
Localisation : Nancy (France)
Contact :

Message non lu par Métazét » dim. 30 juil. 2006, 11:10

Bonjour Gaudeamus,

Merci ! Je vais voir à me les procurer. (Puis j'en ferai éventuellement la critique ! :twisted: )

Bien cordialement,

Mikaël
« La majorité des philosophes n'a pas de courage ; ils commencent par avaler les principes essentiels du code actuel : monogamie, structure familiale, continence, tabous corporels, restrictions concernant l'acte sexuel et la suite, puis ils chipotent sur les détails… jusqu'à des sottises telles que de savoir si la vue de la poitrine féminine est obscène ou non. » (Robert Heinlein, En terre étrangère)

Grichka
Censor
Censor
Messages : 78
Inscription : mer. 26 juil. 2006, 12:21

se mettre les doigts dans le nez ?

Message non lu par Grichka » lun. 07 août 2006, 14:31

Désordre moral intrinsèquement grave, c'est un péché mortel.
Jamais l'humanité n'a été confronté à une telle ampleur d'épreuves et de défits conjugués à une échelle planétaire qu'aujourd'hui. Entre menace de destruction et pollution nucléaire définitive, de crise écologique majeure, de famine massive, de guerre totale des uns contre les autres, d'injustice entre des nantis de plus en plus nantis et des pauvres de plus en plus pauvres, d'appat du gain désmesuré et incontrolable et l'appat de pouvoir désmesuré à une échelle planétaire, il est encore heureux de rencontrer quelques traces de foi, d'espérance, et de charité.

Quelques chrétiens pendant ce temps s'interrogent à se demander si la masturbation est un péché mortel ?
N'est ce pas là une question quelque peu dérisoire, si ce n'est qui frise le ridicule ?

autre question d'importance :
Est ce un péché mortel de se mettre les doigts dans le nez, mes frères?

Il me semble que la résolution de tous ces détails comportementaux qui ne touchent, et ne regardent finalement que la personne concernée dans son intimité, ne mérite aucun jugement. Il n'y a pas à mon avis pas de quoi mériter le bûcher. :twisted:
De toute façon, je ne suis pas chrétien pour juger et être jugé, mais pour aimer et être aimé, sauver et être sauvé.
L'Amour seul sauve !
Image

cordialement, votre
Christian
"Là où la lumière éblouie et dessèche, j'apporte de l'obscurité, là où l'obscurité perd et refroidit j'apporte de la lumière, c'est plus fort que moi." Canard boiteux

Avatar de l’utilisateur
Popeye
Le vrai marin
Le vrai marin
Messages : 684
Inscription : sam. 19 nov. 2005, 12:31

Re: se mettre les doigts dans le nez ?

Message non lu par Popeye » lun. 07 août 2006, 19:00

Quelques chrétiens pendant ce temps s'interrogent à se demander si la masturbation est un péché mortel ?
N'est ce pas là une question quelque peu dérisoire, si ce n'est qui frise le ridicule ?

autre question d'importance :
Est ce un péché mortel de se mettre les doigts dans le nez, mes frères?
A défaut d'intelligence, vous pouvez bien bouffoner, et montrer votre mépris pour la Loi de Dieu et pour son observance. Continuez à faire le pitre, mais ne vous étonnez pas si, pour vous, les baffes divines claqueront éternellement.

Grichka
Censor
Censor
Messages : 78
Inscription : mer. 26 juil. 2006, 12:21

la charité ?

Message non lu par Grichka » mar. 08 août 2006, 10:10

A défaut d'intelligence, vous pouvez bien bouffoner, et montrer votre mépris pour la Loi de Dieu et pour son observance. Continuez à faire le pitre, mais ne vous étonnez pas si, pour vous, les baffes divines claqueront éternellement.
Cher monsieur,

vous perdez vite votre sang froid, monsieur, en un mépris gonflé d'orgueil que d'autres participants de ce forum vous avaient fait gentillement remarqué.

C'est bien joli, d'avoir une connaissance aiguisée des traditions catholiques de notre église, mais c'est bien plus joli de mettre cette connaissance en arrière plan au service de la vie charitable ensemble, qu'en pensez-vous ?
1 Corinthiens 8:1 Pour ce qui concerne les viandes sacrifiées aux idoles, nous savons que nous avons tous la connaissance. -La connaissance enfle, mais la charité édifie.
cordialement
Christian
"Là où la lumière éblouie et dessèche, j'apporte de l'obscurité, là où l'obscurité perd et refroidit j'apporte de la lumière, c'est plus fort que moi." Canard boiteux

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 238 invités