Seulement, cela suppose que tu as un critère moral général qui est d'éviter le mal. Or avec un tel critère, tout simplement on ne vit pas. Cela participe de cette attitude fondamentale et qui est de ne pas souffirir, de ne pas faire le mal... c'est-à-dire dans l'incapacité de discerner ce qui est bon pour nous, de se contenter de nier le mal. Mais c'est une double négation, cela ne mène à rien, sinon à finir comme un légume. Il est nécessaire et infiniment plus fécond de prendre les choses avec optimisme, positivement que de se justifier par "y'a pas de mal" qui est la proposition la plus stérile et vaine qui soit. La question est plutôt "est-ce que c'est un bien, quelle sorte de bien, pourquoi un bien, et si c'en est un comment l'atteindre ?"
Euh....je suis pas sur d'avoir compris là ^^' En fait, il ne faut pas se contenter de chercher "ce qui n'est pas mal", mais ce qui est bien, c'est cela ?
Sinon, pourquoi n'est ce pas la même logique que lorsqu'on s'achete quelque chose à nous même ? On se fait plaisir à nous même, c'est narcissique alors ? ça n'empêche pas que j'aime faire des cadeaux. C'est plutot quand j'allais mal que je ne m'offrais rien (mais cela est une autre histoire). Donc, ça n'est pas la même logique parce que c'est sexuel (oui je réfléchis en même temps que j'écris
) ? Mais aujourd'hui, le sexe n'est pas utilisé à seule fin la procréation. Je ne sais pas si c'est dommage, mais c'est un fait. Détourner l'usage d'origine de nos organes génitaux est un mal, selon vous ? Pourquoi ?d Est ce que, de la même façon, bricoler par exemple une machine pour la détourner de son usage premier est un mal ? Si oui, pourquoi ? (vous me direz, on est pas des machine, mais ici, c'est la logique que je cherche).
Tu as la conscience suffisante pour discerner que le bien qu'il est possible de trouver dans l'automutilation est trop court, trop ponctuel, trop vain, qu'il ne t'ouvre rien, qu'il ne te mène à rien... c'est un bien mais apparent, éphémère et secondaire... certainement pas une nourriture solide à se mettre sous la dent. C'est dans le tourbillon de la souffrance et comme une tentative de trouver n'importe où une bouffée d'air à respirer. Je connais ça par coeur, le Seigneur ayant voulu que je passe à travers ces flammes et je les voie et touche avant de devenir adulte.
Oui, je savais que ça n'était pas ça qui m'aiderait, pourtant, je l'ai fait. Avoir la conscience n'est pas toujours suffisant, parce qu'on est imparfait (Dieu merci d'ailleurs, qu'est ce que ce serait ennuyeux :lol: )
[Message original édité. Charles]
Donc l'automutilation, la masturbation, l'alcool, la drogue, ce sont des pis-aller, avec un peu de lucidité on sait très bien que ça ne mène à rien... mais il y a bien plus qui nous attend, la joie à ne plus savoir qu'en faire, à en avoir le coeur qui brûle, qui produit un cri de joie comme ces harpes éoliennes quand on les plonge dans le vent.
J'ai pas dit que la masturbation était une fin en soi. Je pense simplement que si on ne peut pas l'éviter, tant pis, ça n'est pas si grave.
Tu sais, il y en a qui tombent systématiquement amoureux de ceux ou celles qui ne semblent pas vouloir d'eux et qui dédaignent ceux ou celles qui viennent à eux, à mon tour de donner dans la citation bateau : "fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis..." Et puis il faut savoir qu'on a des blessures intérieures et que parfois, il ne faut pas hésiter à se faire aider en voyant un bon thérapeute en qui on puisse avoir confiance.
Euh, donc tous les célibataires un peu "agés" et non-voulu devraient aller voir un thérapeute ? :blink: Voila un métier d'avenir :P