Cher Prodigal,
Vous m'avez perdu…
Pourriez-vous me faire une version pour l'idiot du village que je suis ?
(j'aurai voulu vous dire : l'homme qui assassine sa femme… la perd…)
Je ne vois pas en quoi on traite le coupable en chose.prodigal a écrit : ↑mar. 14 août 2018, 14:56Mais il paraît clair que le rédacteur a voulu, conformément à une pensée progressiste que l'on devine, marquer clairement que le rejet de la peine de mort correspond au refus de traiter le coupable en chose abjecte dont il est permis de se débarrasser, en quoi il a raison me semble-t-il. La peine de mort me semble vue par lui comme une forme de la vengeance avec tout l'archaïsme que cela implique.
Je pense qu'encore une fois on fait fi de la victime.
Il n'est pas question de traiter le coupable en chose, mais d'exiger réparation de ce qu'il a accompli.
Pas de vengeance, de la justice.
Si le rédacteur de cet article pense cela j'espère qu'il ne va pas s'attaquer à des articles de Foi car sinon on va pas être déçu du voyage !
C'est pour cela que je pense que la justice américaine (entre autre) est dans le vrai en ajoutant la dette pour chaque délit.
Ainsi un braqueur qui prend un otage, tue un policier, fuit en voiture et finit par causer un accident et être capturé doit régler la note braquage+prise d'otage+meurtre d'un policier+refus d'obtempérer+délit de fuite+accident pour irrespect code de la route.
Parfois les sentences sont de 200 ans.
Cela veut dire que le coupable n'a pas assez de sa vie pour expier, réparer.
De même un Marc Dutroux ne pourra jamais payer sa dette. Il est un danger pour la société entière. Le devoir de la justice est de protéger les innocents et donc de penser légitimement à le condamner à mort après une peine de prison qui lui ouvre une possibilité de repentance.