Textes d'inspiration chrétienne

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Marie du 65
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Textes d'inspiration chrétienne

Message non lu par Marie du 65 » ven. 16 oct. 2015, 18:17

Un Sourire :
Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup,
Il enrichit ceux qui le reçoivent
Sans appauvrir ceux qui le donnent.
Il ne dure qu'un instant
Mais son souvenir est parfois éternel.

Personne n'est assez riche pour s'en passer,
Personne n'est assez pauvre pour qu'il soit inutile,
Personne n'est assez méprisable pour ne pas le mériter.

Il crée le bonheur au foyer, soutient en affaires et au travail,
Il est le signe sensible de l'amitié.

Un sourire donne du repos à l'être fatigué,
Rend courage aux plus découragés.

Il ne peut ni s'acheter, ni se prêter, ni se voler
Car il n'a de valeur qu'à partir du moment où il se donne.

Et si quelquefois vous rencontrez une personne
Qui ne sait plus avoir le sourire,
Soyez généreux, donnez-lui le vôtre,
Car nul n'a autant besoin d'un sourire
Que celui qui ne peut en donner aux autres...
Tu Aimeras ton Prochain comme Toi-même

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Re: Belles Citations

Message non lu par Marie du 65 » ven. 16 oct. 2015, 18:26

Un très beau texte...
Le jour où je me suis aimé pour de vrai

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et, alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Estime de soi.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle,
n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation, ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment.
Aujourd'hui, je sais que ça s’appelle Respect.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grands plans, j’ai abandonné les mégaprojets du futur.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Amour Propre.

Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime,
quand ça me plaît et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de chercher
à toujours avoir raison et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert l'Humilité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle Plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir ,
mais si je la mets au service de mon cœur, elle devient un allié très précieux.
Tu Aimeras ton Prochain comme Toi-même

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Re: Belles Citations

Message non lu par Marie du 65 » sam. 17 oct. 2015, 12:32

S'il est rare de trouver des amis, n'est-il pas à peu près aussi rare qu'on en cherche réellement. Je vois l'intérêt ou le plaisir rompre des noeuds légers, formés pour un seul jour, et j'entends accuser l'amitié, qui, cependant, leur était étrangère !
On aime son ami sans intérêt vulgaire, on l'aime pour en être aimé ; il fait partie de notre famille : un ami est un frère que nous avons choisi.

Tous les échanges sont avantageux avec un être qu'on aime et dont on est aimé. S'il souffre, on partage ses peines ; mais la douleur qu'on ressent est adoucie par la certitude d'alléger la sienne, et par cette émotion qui naît dans notre âme aussitôt que nous remplissons un devoir. Lorsqu'à son tour on éprouve un revers, au lieu de se trouver seul avec le malheur, on reçoit des consolations si tendres, si touchantes qu'on cesse d'accuser le sort pour bénir l'amitié.

Un ami est d'une autre nature que le reste des hommes. Ceux-ci nous dissimulent nos défauts, ou nous en font apercevoir avec malignité ; un ami nous en parle sans nous blesser ; il nous reproche nos fautes, et, dans le monde, il sait les excuser.

On ne sent à quel point il peut être cher qu'après avoir été longtemps le compagnon fidèle de sa bonne et de sa mauvaise fortune. Que d'émotions on éprouve en se livrant au souvenir des périls communs, si l'on a traversé avec lui les orages d'une longue révolution ! Ce n'est jamais sans attendrissement qu'on se dit : Nous avions mêmes pensées et mêmes espérances ; tel événement nous pénétra de joie, tel autre nous fit gémir. Unissant nos efforts, un jour nous parvînmes à sauver un infortuné ; il nous pressa tous deux ensemble dans ses bras. Bientôt des dangers nous menacèrent : il fallut fuir, le sort, nous sépara ; mais nous étions toujours présents l'un à l'autre. Il craignait pour moi, je craignais pour lui. Je lisais encore dans son âme ; je disais : Telle frayeur l'agite, il forme tel projet, il conçoit telle espérance. Enfin, nos peines ont disparu ; et combien le repos a de charmes ! nous le goûtons ensemble.

C'est une absurdité que de s'enorgueillir de la réputation d'un homme à qui l'on est uni par les liens du sang ; mais on peut être fier des rares qualités de son ami. Les noeuds qu'il a formés ne sont point l'ouvrage du hasard ; et, puisqu'on a mérité son estime, on lui ressemble au moins par les qualités du coeur.

Je prends une haute opinion de l'homme à qui j'entends exagérer ou les talents ou les vertus de ses amis. Il possède les qualités dont il parle, puisqu'il a besoin de les supposer à ceux qu'il aime.

En révérant l'amitié, ne craignons point d'assigner le rang qu'elle doit occuper dans nos coeurs. Une femme est la véritable compagne de notre destinée, et l'amitié ne doit être que l'auxiliaire de l'amour.

On ne profane point le nom d'ami en le donnant à plusieurs hommes, s'ils inspirent une haute estime, un tendre intérêt, si l'on ressent toutes leurs peines, tous leurs plaisirs, et si l'on est capable de dévouement envers eux.

Oh ! pourquoi l'amour et l'amitié peuvent-ils cesser d'exister ? Pourquoi ne sont-ils pas éternels dans tous les coeurs ? Si l'on est trompé dans ses affections, le plus sûr moyen d'adoucir sa douleur est de former encore des résolutions généreuses pour conserver, pour exalter l'estime de soi-même. Si ton ami t'abandonne, si ta femme se rend indigne de ton amour, n'ajoute pas au poids de tes chagrins le fardeau de la haine ; qu'elle ne prenne jamais la place des sentiments qui faisaient ton bonheur : pardonne aux êtres dont tu fus aimé les peines qu'ils te causent, en te souvenant des jours qu'ils ont embellis pour toi.
Tu Aimeras ton Prochain comme Toi-même

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Re: Belles Citations

Message non lu par Marie du 65 » sam. 17 oct. 2015, 18:19

Les Yeux de L'âme:
Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la même chambre d'hôpital. L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les sécrétions de ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L'autre homme devait passer ses journées couché sur le dos.
Les deux compagnons d'infortune se parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses et familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits où ils avaient été en vacances.

Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il voyait dehors. L'homme dans l'autre lit commença à vivre pour ces périodes d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur.

De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux, modèles réduits.

Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous, parmi des fleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel. De grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner.

Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l'homme de l'autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque.

Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par là. Bien que l'autre homme n'ait pu entendre l'orchestre, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination, tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante. Les jours et les semaines passèrent.

Un matin, à l'heure du bain, l'infirmière trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil.

Attristée, elle appela les préposés pour qu'ils viennent prendre le corps. Dès qu'il sentit que le temps était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre.

L'infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son confort, puis elle le laissa seul. Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s'appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d'oeil dehors. Enfin il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit. Or tout ce qu'il vit, fut... un mur !

L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé lui avait dépeint une toute autre réalité. L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur. "Peut-être, a-t-il seulement voulu vous encourager ?", commenta-t-elle.

ÉPILOGUE...
Il y a un bonheur extraordinaire à rendre d'autres heureux, en dépit de nos propres épreuves.

La peine partagée réduit de moitié la douleur, mais le bonheur, une fois partagé, s'en trouve doublé.

Si vous voulez vous sentir riche, vous n'avez qu'à compter, parmi toutes les choses que vous possédez, celles que l'argent ne peut acheter.
Tu Aimeras ton Prochain comme Toi-même

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Re: Belles Citations

Message non lu par Marie du 65 » mar. 20 oct. 2015, 21:18

Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Accorde-moi seulement quelques instants
Accepte ce que je vis, ce que je sens,
Sans réticence, sans jugement.

Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Ne me bombarde pas de conseils et d'idées
Ne te crois pas obligé de régler mes difficultés
Manquerais-tu de confiance en mes capacités?

Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
N'essaie pas de me distraire ou de m'amuser
Je croirais que tu ne comprends pas
L'importance de ce que je vis en moi

Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Surtout, ne me juge pas, ne me blâme pas
Voudrais-tu que ta moralité
Me fasse crouler de culpabilité?

Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Ne te crois pas non plus obligé d'approuver
Si j'ai besoin de me raconter
C'est simplement pour être libéré

Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
N'interprète pas et n'essaie pas d'analyser
Je me sentirais incompris et manipulé
Et je ne pourrais plus rien te communiquer

Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Ne m'interromps pas pour me questionner
N'essaie pas de forcer mon domaine caché
Je sais jusqu'où je peux et veux aller

Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Respecte les silences qui me font cheminer
Garde-toi bien de les briser
C'est par eux bien souvent que je suis éclairé

Alors maintenant que tu m'as bien écouté
Je t'en prie, tu peux parler
Avec tendresse et disponibilité
À mon tour, je t'écouterai
Tu Aimeras ton Prochain comme Toi-même

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Re: Belles Citations

Message non lu par Marie du 65 » mer. 21 oct. 2015, 18:19

Le bonheur

On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après s'être marié(e), après avoir eu un enfant et, ensuite, après en avoir eu un autre.
Plus tard, on se sent frustré(e) parce que nos enfants ne sont pas encore assez grands, on pense que l'on sera mieux quand ils le seront.

Puis, on se frustre parce qu'ils sont adolescents et que c'est une étape difficile à vivre pour nous. On est alors convaincu(e) que l'on sera plus heureux quand ils auront passé cette étape.

On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux pour notre conjoint(e), quand on possèdera une meilleure voiture ou une plus grande maison, quand on pourra aller en vacances, quand on sera à la retraite...

La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux que le moment présent. Si ce n'est pas maintenant, ce sera quand ?

Ta vie sera toujours pleine de défis à atteindre et de projets à terminer. Il est préférable de l'admettre
et de décider d'être heureux de toute façon.

Une de mes phrases favorites est d'Alfred D. Souza. Il a dit : "Pendant longtemps, j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer. La Vraie Vie!
Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin,
quelque chose qu'il fallait résoudre en premier ,
un thème non terminé, un temps à passer, une dette à payer. Et alors là , la vie allait commencer! jusqu'à ce que je me rende compte que ces obstacles étaient justement ma vie"

Cette perspective m'a aidé à comprendre qu'il n'y a pas un chemin qui mène au bonheur.
Le bonheur est le chemin.

Ainsi, amasse chaque moment que tu as et, plus encore, partage ce moment avec quelqu'un de spécial, suffisamment spécial pour partager ton temps, et rappelle-toi que le temps n'attend pas.
Alors, arrête d'attendre…
d’attendre de terminer l'école, qu'on augmente ton salaire, de perdre 10 livres, de te marier, d'avoir des enfants, que tes enfants partent de la maison... ou simplement d ’attendre le vendredi soir, le dimanche matin, ou même le printemps, l'été, l'automne, l'hiver...
...pour décider qu'il n'y a pas de meilleur moment
que maintenant pour être heureux.

Le bonheur est une trajectoire et non une destination. Alors:
Travaille comme si tu n'avais pas besoin d'argent,
aime comme si jamais personne ne t'avait fait souffrir.
Et danse comme si personne ne te regardait !!!
Vis, tout simplement...
Tu Aimeras ton Prochain comme Toi-même

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Re: Belles Citations

Message non lu par Marie du 65 » jeu. 22 oct. 2015, 12:15

Le Sentier de la Vie
n Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, habile et intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l'envoya auprès d'un Vieux Sage.

« Éclaire-moi sur le Sentier de la Vie », demanda le Prince.

« Mes paroles s'évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable », répondit le Sage.

« Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras 3 portes. Lis les préceptes indiqués sur chacune d'entre elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t'en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t'en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton coeur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi ».

Le Vieux Sage disparut et le Prince s'engagea sur le Chemin de la Vie.

Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire :

«CHANGE LE MONDE ».

« C'était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d'autres ne me conviennent pas ».

Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l’ivresse du conquérant, mais pas l'apaisement du coeur. Il réussit à changer certaines choses mais beaucoup d'autres lui résistèrent.
Bien des années passèrent. Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande :

« Qu'as-tu appris sur le chemin ? »

« J'ai appris, répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m'échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n'en dépend pas ».

« C'est bien, dit le Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à ton emprise ».

Et il disparut.

Peu après, le Prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire:

« CHANGE LES AUTRES ».

« C'était bien là mon intention, pensa-t-il. Les autres sont source de

plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d'amertume et de frustration ».

Et il s'insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat. Bien des années passèrent.

Un jour, alors qu'il méditait sur l'utilité de ses tentatives de changer les autres, il croisa le Vieux Sage qui lui demanda :

« Qu'as-tu appris sur le chemin ? »

« J'ai appris, répondit le Prince, que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n'en sont que le révélateur ou l'occasion. C'est en moi que prennent racine toutes ces choses ».

« Tu as raison, dit le Sage. Par ce qu'ils réveillent en toi, les autres te révèlent à toi-même. Soit reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance ou frustration, car à travers eux la Vie t'enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir ».

Et le Vieil Homme disparut.

Peu après, le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots

« CHANGE-TOI TOI-MEME ».

« Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c'est bien ce qu’il me reste à faire », se dit-il.

Et il entama son troisième combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout ce qui ne correspondait pas à son idéal. Après bien des années de ce combat où il connut quelque succès mais aussi des échecs et des résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda :

« Qu'as-tu appris sur le chemin ? »

« J'ai appris, répondit le Prince, qu'il y a en nous des choses qu'on peut améliorer, d'autres qui nous résistent et qu'on n'arrive pas à briser ».

« C'est bien », dit le Sage.

« Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à être las de ma battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais? Quand trouverai-je le repos ? J'ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner, de lâcher prise ».

« C'est justement ton prochain apprentissage », dit le Vieux Sage. « Mais avant d'aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru ».

Et il disparut.

Regardant en arrière, le Prince vit dans le lointain la troisième porte et s'aperçut qu'elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait

« ACCEPTE-TOI TOI-MEME ».

Le Prince s'étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu'il avait franchi la porte la première fois, dans l'autre sens.

« Quand on combat on devient aveugle », se dit-il.

Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu'il avait rejeté et combattu en lui : ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons. Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s'aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer.

Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda :

« Qu'as-tu appris sur le chemin ? »

« J'ai appris, répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c'est me condamner à ne jamais être en accord avec moi-même.
J'ai appris à m'accepter moi-même, totalement, inconditionnellement ».

« C'est bien, dit le Vieil Homme, c'est la première Sagesse.

Maintenant tu peux repasser la troisième porte ».

A peine arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut :

« ACCEPTE LES AUTRES ».

Tout autour de lui il reconnut les personnes qu'il avait côtoyées dans sa vie ; celles qu'il avait aimées comme celles qu'il avait détestées.
Celles qu'il avait soutenues et celles qu'il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l'avait tellement gêné et contre quoi il s'était battu. Il rencontra à nouveau le Vieux Sage.

« Qu'as-tu appris sur le chemin ? » demanda ce dernier.

« J'ai appris, répondit le Prince, qu'en étant en accord avec moi-même, je n'avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d'eux. J'ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement. »

« C'est bien », dit le Vieux Sage. « C'est la seconde Sagesse. Tu peux
franchir à nouveau la deuxième porte ».

Arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut :
« ACCEPTE LE MONDE ».

Curieux, se dit-il, que je n'aie pas vu cette inscription la première fois. Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu'il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l'éclat et la beauté de toute chose. Par leur perfection. C'était pourtant le même monde qu'autrefois. Était-ce le monde qui avait changé ou son regard? Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda :

« Qu'as-tu appris sur le chemin ? »

« J'ai appris, dit le Prince, que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n'est ni triste ni gai. Il est là ; il existe ; c'est tout. Ce n'était pas le monde qui me troublait, mais l'idée que je m'en faisais. J'ai appris à accepter sans le juger, totalement, inconditionnellement ».

« C'est la 3ème Sagesse, dit le Vieil Homme. Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le Monde ».

Un profond sentiment de paix, de sérénité, de plénitude envahit le Prince. Le Silence l'habita.

« Tu es prêt, maintenant, à franchir le dernier Seuil, dit le Vieux Sage, celui du passage du silence de la plénitude à la Plénitude du Silence ».

Et le Vieil Homme disparut.
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Re: Belles Citations

Message non lu par Marie du 65 » ven. 23 oct. 2015, 14:23

Les Mains d'une Grand-Mère
Une grand-mère, ayant plus de 90 ans, était assise, l'air affaiblie sur le banc du patio. Elle ne bougeait pas, seulement assise, la tête vers le bas, fixant ses mains.

Quand je me suis assise auprès d'elle, elle ne bougea pas, aucune réaction ! Je ne voulais pas la déranger, mais après un long moment de silence, je me suis informée si elle était correcte.

Elle leva la tête et me sourit.

« Oui je suis correcte, merci de t'en informer » dit-elle de sa voix forte et claire.
« Je ne voulais pas vous déranger, madame, mais vous étiez assise là, fixant vos mains et je voulais savoir si tout était correct pour vous » lui ai-je dit.
« A-tu déjà regardé tes mains? » me dit-elle. « Je veux dire vraiment regardé tes mains? »
Alors j'ai ouvert lentement mes mains et les ai fixées, les ai retournées, m'en suis frotté les paumes.
« Non, je pense que je n'ai jamais vraiment regardé mes mains » lui dis-je et je me demandais ce qu'elle voulait dire.
La vieille dame me sourit et me raconta cette histoire :
« Arrête-toi et réfléchis un peu au sujet des mains que tu as, comment elles t'ont si bien servi depuis ta naissance. »
"Mes mains, ridées, desséchées et affaiblies ont été les outils que j'ai toujours utilisés pour étreindre la vie.
Elles m'ont permis de m'agripper et d'éviter de tomber quand je trottinais lorsque j'étais enfant.
Elles ont porté la nourriture à ma bouche et m'ont permis de m'habiller.
Lorsque j'étais enfant, ma mère m'a montré à les joindre pour prier.
Elles ont attaché mes souliers et mes bottes.
Elles ont touché mon mari et essuyé mes larmes quand il est parti à la guerre.
Elles ont été sales, coupées, rugueuses et enflées.
Décorées avec ma bague de mariage, elles ont montré au monde que j'aimais quelqu'un d'unique et spécial.
Elles ont été maladroites quand j'ai tenté de tenir mon premier enfant.
Elles ont écrit les lettres à mon époux, et ont tremblé quand je l'ai enterré.
Elles ont tenu mes enfants, ensuite mes petits-enfants, consolé les voisins et tremblaient de rage quand je ne comprenais pas.
Elles ont couvert ma figure, peigné mes cheveux et lavé mon corps.
Elles ont été collantes et humides, sèches et rugueuses.
Aujourd'hui, comme rien ne marche vraiment plus comme avant pour moi, ces mains continuent de me soutenir et je les joins encore pour prier.
Ces mains portent la marque de ce que j'ai fait et des accidents de ma vie.
Mais le plus important est que ce seront ces même mains que Dieu attrapera pour m'amener avec lui dans son Paradis.
Avec elles, Il m'élèvera à ses cotés. Et là, je pourrai les utiliser pour toucher Sa face sacrée."
Pensive, je regardais ses mains et les miennes.
Je ne les verrai jamais plus du même œil.

Plus tard, Dieu tendit ses mains et attira la vieille dame à lui.

Quand je me blesse les mains, quand elles sont sensibles, ou quand je caresse le visage d'enfants ou celui de mes amants, je pense à cette dame. Je sais qu'elle a été soutenue par les mains de Dieu. Et je veux, moi aussi, un jour, toucher la face de Dieu et sentir Ses mains sur mon visage.
Tu Aimeras ton Prochain comme Toi-même

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Message non lu par Marie du 65 » ven. 04 déc. 2015, 12:53

Avant d'être une maman...

Je n'avais jamais trébuché sur des jouets
Je n'avais jamais chanté de berceuses
Je ne m'étais jamais demandé
Si mes plantes pouvaient être toxiques
Je n'avais jamais pensé à la vaccination
J'avais le plein contrôle de mon temps
Et je dormais mes nuits...
Je n'avais jamais tenu un enfant sur mes genoux
Pour que le médecin lui fasse un vaccin
Et je n'étais jamais resté éveillée tard la nuit
Juste pour regarder dormir un bébé...

Je n'avais jamais gardé un bébé endormi dans mes bras
Juste parce que je voulais le regarder plus longtemps
Je n'avais jamais senti mon coeur se briser
Parce que je ne pouvais pas guérir un bobo
Je ne savais pas qu'il était même possible
D'aimer autant...

Je n'avais jamais connu le sentiment
D'avoir mon coeur à l'extérieur de mon corps
Je ne connaissais pas ce lien
Qui unit une mère à son enfant
Je ne savais pas
Que quelque chose de si petit
Pouvais me faire sentir si importante et heureuse...

Je ne m'étais jamais levée la nuit
Juste pour m'assurer que tout allait bien
Je ne connaissais pas la joie, l'amour et la douleur
L'émerveillement et la satisfaction
D'être une maman...
Et...
Avant d'être une grand-maman...
Je ne savais pas
Que tous ces sentiments de maman
Sont plus que doublés
Quand tu vois ce petit être
Dans les bras de ton bébé
Tu Aimeras ton Prochain comme Toi-même

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Marie du 65
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Re: Beaux Textes

Message non lu par Marie du 65 » ven. 04 déc. 2015, 13:06

Avoir et Etre

Loin des vieux livres de grammaire,
Écoutez comment un beau soir,
Ma mère m'enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir.

Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est deux verbes originaux.

Avoir et Être étaient deux frères
Que j'ai connus dès le berceau.
Bien qu'opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire est singulière.

Mais ces deux frères étaient rivaux.
Ce qu'Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l'avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Être s'est fait avoir.

Son frère Avoir était en banque
Et faisait un grand numéro,
Alors qu'Être, toujours en manque,
Souffrait beaucoup dans son ego.

Pendant qu'Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter.
Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu'Être, un peu dans la lune
S'était laissé déposséder.
Avoir était ostentatoire
Lorsqu'il se montrait généreux,
Être en revanche, et c'est notoire,
Est bien souvent présomptueux.

Avoir voyage en classe Affaires.
Il met tous ses titres à l'abri.
Alors qu'Être est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.
Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l'esprit.

Le verbe Être est tout en pudeur,
Et sa noblesse est à ce prix.

Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord,
Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.
Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier.

Le verbe Avoir a besoin d'Être
Parce qu'être, c'est exister.
Le verbe Être a besoin d'avoirs
Pour enrichir ses bons côtés.

Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.

_
Tu Aimeras ton Prochain comme Toi-même

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Re: Textes d'inspiration chrétienne

Message non lu par Marie du 65 » sam. 05 déc. 2015, 22:58

A donné sa vie par amour

Tout commence un vendredi après-midi typique. Tu es en train de conduire pour rentrer chez toi, lorsque tu entends à la radio un fait comme un autre : "Dans un petit village lointain, 3 personnes viennent de mourir d'une grippe que l'on avait jamais vue auparavant". Tu ne prêtes pas vraiment attention à cet évènement...
Le lundi matin lorsque tu te réveilles, la radio annonce que ce ne sont plus seulement 3 personnes mais 300 qui sont mortes. Tout le monde s'inquiète et des experts de l'Organisation Mondiale de la Santé vont faire leur enquête.

Le mardi, c'est la grande nouvelle en première page de tous les journaux, parce qu'il ne s'agit plus seulement de l'Inde, mais aussi du Pakistan, de l'Afghanistan, et de l'Iran. Alors, tous les pays se mettent à fermer leurs frontières, terrestres, aériennes et maritimes, avec les pays contaminés. Mais cela ne suffit pas. Bientôt, on apprend que des personnes sont en train de mourir en Europe et aux Etats-Unis.

Les informations disent que, lorsque tu attrapes cette maladie, tu ne t'en rends d'abord pas compte, puis qu'il te reste à peine une semaine à souffrir avant de mourir.

Les scientifiques cherchent un antidote sans succès. Les gens ont des comportements de toute sorte. Certains prient pour que les chercheurs trouvent le remède. Tout à coup, la nouvelle inespérée arrive : on peut enfin faire un antidote !

Maintenant, il faut le sang rare de quelqu'un qui notamment n'ait pas été infecté par le virus. Donc, dans tous les pays, on demande à chacun de se faire faire un examen du sang.

Tu vas comme volontaire à l'hôpital avec ta famille, et tes voisins se demandent : "Serait-ce la fin du monde ?" Tout à coup le docteur crie un nom qu'il a lu sur son registre et, là, ton fils cadet te dit : "Papa, il a crié mon nom !". Avant que tu ne puisses réagir, ton fils est parti avec des infirmières et tu cries : "Attendez !", et ils te répondent : "Tout va bien, son sang est pur, nous croyons qu'il a le type de sang correct." Après un certain temps, les médecins sortent de la salle en riant et en pleurant. C'est la première fois depuis une semaine que tu vois quelqu'un rire, et le docteur s'approche de toi, et te dit "Merci mon Dieu, le sang de votre fils est parfait, il peut permettre de faire l'antidote contre la maladie..."

La nouvelle se répand et tout le monde pleure de joie. Le docteur s'approche de toi et de ton épouse, et dit : "Est-ce que je peux vous parler un moment ? Nous ne savions pas que le donneur serait un enfant, donc nous avons besoin que vous signiez cette permission pour nous permettre d'utiliser son sang."

Alors que tu lis le document, tu remarques qu'il n'est pas précisé la quantité de sang nécessaire... et tu demandes : "Quelle quantité de sang allez-vous prendre? " Le sourire du médecin disparaît, et il dit : "Nous ne pensions pas qu'il s'agirait d'un enfant, nous avons besoin de tout son sang." ! ! !

Tu n'arrives pas y croire, et tu essaie de répondre : "Mais, mais..." et le docteur te répond : " Vous ne comprenez pas, il s'agit d'une cure pour le monde entier, s'il vous plait, signez, nous avons besoin de tout le sang..." Et tu demandes : "Mais ne peut-il pas y avoir une transfusion ou tout autre chose ?", et là on te répond qu'il est le seul qui convient, que c'est urgent et que c'est donc impossible.
" Vous allez signez ? ? ? ? ? S'il vous plait, signez ! ! ! !" En silence et en tremblant, tu signes...

La semaine suivante, alors qu'il y a la cérémonie d'enterrement de ton fils, beaucoup de personnes restent dans leur lit à dormir, d'autres préfèrent aller se promener ou s'amuser... et certains qui sont à la cérémonie affichent un sourire forcé... Tu voudrais t'en aller en hurlant : "Mais mon fils est mort pour vous, et vous n'en avez rien à faire ! ! ! "

Parfois, c'est ce que Dieu voudrait nous dire : " Mon fils Jésus-Christ est mort pour vous et vous ne savez toujours pas à quel point je vous aime !"

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