La tolérance fait-elle le jeu du fascisme futur ?
Publié : mar. 01 août 2017, 19:18
Voici des années que l'on voit une montée inexorable des violences, parfois gratuites. Dernier cas qui m'a frappé : les attaques à l'acide à Londres. Des livreurs reçoivent des jets d'acides pour qu'on leur vole leur scooter.
Mais il y a aussi des attaques gratuites à l'acide, sans même de motif de vol.
Cette violence gratuite est énigmatique. A un niveau moins grave, certains se font tabasser pour un "mauvais regard" ou une "cigarette non donnée".
J'ai l'impression que dans les années 60 ou 70, il y avait de la violence mais pas ces agressions gratuites, par plaisir de faire mal, de mutiler autrui, de le détruire. Par simple sadisme. Songez au cas de ces chats torturés dans une cité de province.
Or il semble que la colère et l'incompréhension des populations monte partout contre cette violence. De leur côté, les sociologues médiatiques tentent de trouver des explications par des causes sociales comme la pauvreté ou le chômage. Je ne vois pas en quoi le chômage devrait pousser à des agressions gratuites ou à brûler des voitures ! Le lien de causalité entre "pauvreté" et "violence gratuite" est tenu et semble de la paresse mentale.
On pense qu'il faut être tolérant, ne pas utiliser trop de répression, éviter si possible les peines de prison. Pourquoi pas si ces moyens éducatifs sont efficaces. Mais ils ne sont efficaces que s'il y a repentir des agresseurs. Or ceux-ci non seulement ne se repentent pas, mais continuent de menacer leurs victimes de représailles ! Quand Sohane a été brûlée vive, il y a u un stèle dans sa cité en son souvenir. Cette stèle a été vandalisée. Où est le repentir des agresseurs ?
En réalité, à force d'en appeler aux causes purement sociales sans voir le mal spirituel à l'oeuvre dans cette violence, on tente de trouver des explications rassurantes. Et on risque de laisser une violence de moins en moins supportable perdurer. Et cet état endémique de crise suscitera à terme la demande de régime "forts" voire fascisants. Au lieu de prôner la tolérance, ne vaudrait-il pas mieux réprimer quand il y a lieu, assez sévérement, pour mettre fin à cette lente dégradation de la société ? Que doit être le point de vue catholique ? Ne doit-il pas envisager le Mal pour ce qu'il est, sans se réfugier dans les seules explications sociales (qui ont aussi leur role, mais pas que...) ?
Mais il y a aussi des attaques gratuites à l'acide, sans même de motif de vol.
Cette violence gratuite est énigmatique. A un niveau moins grave, certains se font tabasser pour un "mauvais regard" ou une "cigarette non donnée".
J'ai l'impression que dans les années 60 ou 70, il y avait de la violence mais pas ces agressions gratuites, par plaisir de faire mal, de mutiler autrui, de le détruire. Par simple sadisme. Songez au cas de ces chats torturés dans une cité de province.
Or il semble que la colère et l'incompréhension des populations monte partout contre cette violence. De leur côté, les sociologues médiatiques tentent de trouver des explications par des causes sociales comme la pauvreté ou le chômage. Je ne vois pas en quoi le chômage devrait pousser à des agressions gratuites ou à brûler des voitures ! Le lien de causalité entre "pauvreté" et "violence gratuite" est tenu et semble de la paresse mentale.
On pense qu'il faut être tolérant, ne pas utiliser trop de répression, éviter si possible les peines de prison. Pourquoi pas si ces moyens éducatifs sont efficaces. Mais ils ne sont efficaces que s'il y a repentir des agresseurs. Or ceux-ci non seulement ne se repentent pas, mais continuent de menacer leurs victimes de représailles ! Quand Sohane a été brûlée vive, il y a u un stèle dans sa cité en son souvenir. Cette stèle a été vandalisée. Où est le repentir des agresseurs ?
En réalité, à force d'en appeler aux causes purement sociales sans voir le mal spirituel à l'oeuvre dans cette violence, on tente de trouver des explications rassurantes. Et on risque de laisser une violence de moins en moins supportable perdurer. Et cet état endémique de crise suscitera à terme la demande de régime "forts" voire fascisants. Au lieu de prôner la tolérance, ne vaudrait-il pas mieux réprimer quand il y a lieu, assez sévérement, pour mettre fin à cette lente dégradation de la société ? Que doit être le point de vue catholique ? Ne doit-il pas envisager le Mal pour ce qu'il est, sans se réfugier dans les seules explications sociales (qui ont aussi leur role, mais pas que...) ?