Axou a écrit :
Avec une réaction aussi...affective que la votre sur Macron, on aura du mal à accorder quelque crédit à vos analyses sur lui parce qu'avec un filtre aussi redoutable, vous ne pourrez que teindre en noir toutes ses actions et ses propos. Impossible donc de raisonner, de débattre. On s'en était déja un peu aperçu mais c'est là, c'est clair.
Votre remarque serait plutôt contradictoire à quelque part. Enfin, il me semble [?]
Car si vous-même pourriez à l'occasion (selon votre propre témoignage) manifester un fort agacement envers tels propos, telle situation ou tel personnage public : je verrais mal ensuite pourquoi vos propres analyses (à titre d'exemple; les vôtres, les miennes) devraient s'en trouver discréditer aussitôt à vos yeux. Il me semble que la question du
sentiment (écoeurement, dégoût, aversion profonde pour une politique, etc.) n'a rien à voir avec la justesse ou non d'une analyse, avec la vraisemblance d'un raisonnement.
Vous ne croiriez pobablement pas vous-même, chère Axou, le "mari de Brigitte" discrédité, par ailleurs, en tant qu'observateur politique, par ses propres injures d'occasion faites aux Français ("alcooliques, fainéants, des riens ... il y a qui sont rien ...").
Je réclamerais donc le même genre d'immunité dont vous pourriez vous prévaloir vous aussi, pour vos analyses et ... et à bon droit!
Il vous donne de l'urticaire, c'est comme ça.
Plutôt son discours, ses idées politiques, mais comme ce à quoi il souscrira globalement.
Je ne voudrais pas vous laisser dire que ma réaction devrait être une réaction fofolle, irrationnelle, sans fondement, incompréhensible. Une sorte de réaction folle et juste personnalisante pour ne s'attacher qu'à un bonhomme comme objet, pour en faire une personnification de Satan, le diable incarné!
Mais non!
Le citoyen Macron est comme tant d'autres. C'est la même farine politicienne que Sarko, Valls et une masse de diplômés qui chaque année sort du département des sciences de la gestion, issu la masse des cooptés auprès du Conseil du Patronat. Il n'est ni meilleur ni pire que notre Trudeau junior au Canada. C'est la même recette, même formule, même vide, même reniement, même arrivisme; la même soumission à l'ère du temps ... et le même "progressisme" anti-catholique. C'est la même nuisance d'un bord ou de l'autre de l'Atlantique.
"Ils ont fait le pari de réussir humainement", pour paraphraser Blaise Pascal.