Non ce n'est pas cela. Vous vous trompez, Axou. Vous vous laisseriez aveugler par des préjugés ou quoi?Et puis voyons Les Juifs, ils aiment l'argent c'est bien cela ?
[un ange passe]
Que des Juifs aiment l'argent c'est sûr. Pas seulement eux! Le crime organisé l'aime également. Et tout comme les dirigeants chinois, les anciens apparatchiks communistes russes reconvertis aux vertus du capitalisme sauvage, les barons de la drogue, les banquiers suisse, anglais, américains, etc. Pour un grand nombre d'affairistes protestants l'argent fait vraiment foi de tout et signe en plus votre qualité d'élu de Yavhé. C'est merveilleux! Puis l'ex-syndicaliste et feu Michel Chartrand (catholique croyant et pratiquant toute sa vie) disait la même chose des compagnies pharmaceutiques en les traitant de bandits. Sur la cité catholique, personne n'a jamais dit qu'il fallait être Juif tout spécialement pour être animé par un esprit de lucre et une cupidité sans borne.
C'est la mentalité actuelle plutôt, l'idéologie qui gouverne nos décideurs et qui fait de la "création de richesse ou de valeurs" ce cap Sounion que la navire de l'État doit chercher à atteindre dans sa course, un objectif vital auquel il faudrait sacrifier tout le superflu pour y arriver, ce superflu nuisible pouvant être matérialisé ici par toute la veille armature de lois nuisibles aux entreprises, réglementations castrantes pour ceux qui ont l'esprit d'entreprise, vestiges juridiques ne permettant pas assez de récompenser à sa juste valeur les gens performants, qui donne une prime aux paresseux, etc.
C'est ce système dont parlait Claude Béland, l'ancien PDG du mouvement coopératif des caisses Desjardins au Québec. C'est ce système qui favorise la cupidité, la concentration de la richesse et la destruction des emplois cf. faire "plus avec moins", plus de profits, plus de progrès techniques pour sabrer dans les emplois jugés moins essentiels, nécessité de maintenir un chômage élevé pour effrayer la populace, faire taire les revendications syndicales, créer une pression à la baisse sur les salaires, pour juguler l'inflation défavorable aux gros détenteurs de capitaux (même si une inflation modérée serait meilleure pour la majorité des gens modestes), qui réduit l'impôt des plus riches, etc.
Alors de quoi Macron est-il le nom chez vous? Eh bien, de ce système. C'est bien pourquoi il a derrière lui l'outrageante majorité des décideurs français ou européens. Une Marine Le Pen partage sans doute la quasi-totalité des mêmes valeurs qui sont bien celles que ce système peut priser. Et c'est pourquoi elle n'est pas une extrémiste. Non, elle ne s'appelle pas Trotsky. Le seul problème pour le système c'est que Marine Le Pen ne tient pas "exactement" le discours complet que les décideurs veulent entendre. Elle est (encore) hérétique sur deux ou trois points, indépendamment de considérations autres comme le fait qu'elle serait moins bonne charmeuse, ou n'incarnant pas suffisamment la jeunesse ou le changement.