Excusez-moi, mais vous y allez un peu vite. L'esprit public a certes été partiellement mis au frigo pendant tout ce temps-là, mais la pensée catholique, beaucoup moins ; il y a, et il y a eu pendant cette période, bon nombre de grands penseurs catholiques polonais (le futur Jean-Paul II en faisait partie), dont les réflexions, au passage, étaient nourries du personnalisme français. En fait cette école de pensée a donné ses fruits non en France, finalement, mais en Pologne.le gyrovague a écrit :
Je l'explique par le "gel"(pour ne pas dire la glaciation!) imposé par le communisme de la religion dans ces pays pendant des décennies et qui a donc également gelé toute évolution de la pensée catholique.
Cela dit, si vous voulez dire par là que la présence d'un pouvoir obtus et menteur a empêché les gens de faire sainement le "travail de mémoire", là je vous comprends. Encore que - ce travail s'est-il fait vraiment sainement en France, où a régné la liberté ? Rien n'est moins sûr ; il est vrai que c'est une autre question...
Bien à vous
MB