Il faut voir les références :
http://www.ichtus.fr/leglise-protectric ... la-nation/
Kerniou :
Avant tout, les chrétiens font partie de la communauté des hommes ...
Non.
Heraclius :
Ou plutôt, pour reprendre l'épître à Diognète, ils sont comme un peuple dispersé dans les nations, sans coutumes ou langue propres ; "toute terre étrangère leur est une patrie, et toute patrie leur est une terre étrangère,."
Ben voyons ...
[...]
Non ...
Je n'accepte pas le discours libéral de l'élite financière et qui est aussi celui qui domine manifestement les esprits dans la France d'aujourd'hui. Vous savez bien, le discours qui veut faire croire que "nation" rime avec petitesse d'esprit, mesquinerie, vilainie, refus d'aimer l'humanité, antisémitisme et blablabla. Pour rappel, le discours mondialiste et anti-nationaliste était aussi le discours du parti bolchévik. C'est le discours de tous les impérialistes du monde en réalité.
Les chrétiens ...
Les chrétiens comme tous les hommes naissent d'abord dans une famille. Ils sont ensuite d'un pays concret. Ils n'auront pas la chance de vivre le paradis sur terre, jamais celle d'évoluer d'une manière désincarnée, comme des anges, dans un monde sans frontière et à parler trente-quatre langues différentes et tout en même temps dans l'absence de pesanteur, sans tradition ni coutume; pas de leur vivant en tout cas!
Un chrétien normal est
d'un pays d'abord, comme le grand Charles de Gaulle pouvait l'être.
Un pays d'abord, ni la planète ni l'humanité. Et c'est justement cet amour ou ce respect pour le "pays des pères", entre autres (avec l'Évangile, la notion de justice, etc.) qui fait que l'individu peut désobéir à l'État constitué.
Emblématique ...
C'est exactement ce que le grand Charles a fait aussi, désobéir, désobéir au Maréchal ... au Maréchal qui représentait légitimement la France à ce moment-là, qui disposait pourtant de la majorité des voix du peuple français en 1940, qui recevait l'appui direct des membres du précédent gouvernement officiel. Il est possible de désobéir ainsi parce que le chef de l'État n'est
pas une idole et que le gouvernement n'est
pas Dieu-le-Père non plus.
Il faut dire que le grand Charles avait reçu son éducation à une époque où le clergé et les papes considéraient la nation comme un élément positif. La Patrie c'est chose qui ne veut plus rien dire de nos jours. Je sais bien : une insignifiance bonne pour se marrer. C'est une erreur!
S'il faut veiller pour que le concept de la nation ne devienne pas une autre idole, une idole mise au service d'une autre poignée d'escrocs, ce n'est pas pour autant que la nation doit être une réalité honnie, malsaine, immorale; comme tous les luttes y étant reliées des luttes obscurantistes ou vicieuses.
Amen!