L'État américain, modèle de démocratie?

« Par moi les rois règnent, et les souverains décrètent la justice ! » (Pr 8.15)
Avatar de l’utilisateur
Johnny
Senator
Senator
Messages : 737
Inscription : mar. 26 mars 2013, 16:44
Localisation : Ile-de-France

Re: Les États-Unis, modèle de démocratie?

Message non lu par Johnny » lun. 08 sept. 2014, 9:46

Sur le papier : oui

En pratique, certains aspects sont assez négatifs :

1) comme il y a plus de "riches" que de pauvres, la majorité ne fait que peu ou pas de place à la minorité.

2) les élections du corps judiciaire garantissent son indépendance, sauf face à la démagogie des électeurs, d'où 4 ou 5 fois plus (en proportion) de personnes en prison qu'en France

3) le pire est le non plafonnement des dépenses électorales : la moitié des parlementaires est millionnaire en dollars. Donc parfaitement non représentatifs (comme en France, mais pour d'autres raisons....)

De toute manière, les Pères fondateurs des USA ont voulu un État faible, ses inconvénients étant moins graves que le risque d'abus de pouvoir.

Et en termes de relations internationales, les USA n'acceptent aucune des limites du droit international (ONU, TPI...), ou s'arrogent des privilèges spécifiques (OMC...)
Se croire soi-même imparfait et trouver les autres parfaits, voilà le bonheur. (Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus)

Ce qui attire le plus de grâces du bon Dieu, c'est la reconnaissance, car si nous le remercions d'un bienfait, il est touché et s'empresse de nous en faire dix autres et si nous le remercions encore avec la même effusion, quelle multiplication incalculable de grâces ! (idem)

Avatar de l’utilisateur
Fée Violine
Consul
Consul
Messages : 12398
Inscription : mer. 24 sept. 2008, 14:13
Conviction : Catholique ordinaire. Laïque dominicaine
Localisation : France
Contact :

Re: Les États-Unis, modèle de démocratie?

Message non lu par Fée Violine » jeu. 11 sept. 2014, 23:02

Le hors sujet sur la non-violence a été déplacé en "Vie chrétienne".

poche
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 2708
Inscription : lun. 11 mars 2013, 9:28

Re: Les États-Unis, modèle de démocratie?

Message non lu par poche » mar. 23 sept. 2014, 7:55

La question initiale était les États-Unis modèle de démocratie?

Je vais vous raconter une vraie histoire. La petite ville où j'habite était gouvernée par les démocrates. Personne n'a voté pour les républicains. Au milieu de la ville était un palais de justice qui était beau. Il y eu un référendum qui a demandé, «Faut-il démolir l'ancien palais de justice et construire un nouveau?" La majorité des gens ont dit «non».
Cette même question a été votée trois fois avec le même résultat. Ensuite, les responsables de la ville ont démoli l'ancien palais de justice et en ont construit un nouveau. Tout le monde était en colère contre eux. Les républicains ont commencé à gagner.

etienne lorant
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 13131
Inscription : mar. 08 avr. 2008, 16:53

Re: L'État américain, modèle de démocratie?

Message non lu par etienne lorant » mer. 12 août 2015, 17:03

Une candidature sympathique ... qui rappellera des souvenirs attendrissants de la télévision en famille :

De La Petite Maison dans la prairie à la politique. L'actrice américaine Melissa Gilbert, connue dans le monde entier comme l'interprète de Laura Ingalls dans la série culte, se lance à 51 ans dans la politique : elle vise un siège à la chambre des Représentants à Washington (Etats-Unis).

"Je me présente ma candidature au Congrès pour pouvoir faciliter un tant soit peu la vie de toutes les familles qui ont l'impression d'être passées au travers de l'embellie économique", déclare-t-elle dans un communiqué publié lundi 10 août. Son ambition : soutenir les familles ouvrières de cet état industriel durement touché par la crise.

http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars ... ton_348158
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

etienne lorant
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 13131
Inscription : mar. 08 avr. 2008, 16:53

Une assurance soin de santé accessible à tous

Message non lu par etienne lorant » ven. 13 nov. 2015, 15:01

UNE ASSURANCE SOINS DE SANTÉ ACCESSIBLE A TOUS

La gestion de la prise en charge

Jusqu’à l’avènement de l’Obamacare, il n’existait pas de justice sociale quant à l’accès aux soins de santé. Les plus riches cotisaient auprès d’assurances santé privées très coûteuses et les plus pauvres recevaient, pour certains, le Medicaid. La réforme de l’Obamacare consiste à rendre ces assurances privées obligatoires, pour tous, mais à un moindre coût. Si la couverture maladie continue à relever du système privé, l’état intervient dorénavant en accordant des subventions aux foyers modestes pour payer cette couverture devenue obligatoire.
Une réforme longue à mettre en place

C’est cette absence de liberté individuelle, cette obligation de s’assurer pour les citoyens US que pointent du doigt les républicains, détracteurs de cette réforme. Cette discordance idéologique majeure additionnée à des estimations budgétaires qui se heurtent, a rendu difficile le projet d’Obama. Le président américain est persuadé qu’une politique de prévention à long-terme portera ses fruits car la nation américaine sera mieux soignée et que ce bien-être social et médical générera des économies.

Le système français, totalement public se différencie de ce nouveau système américain qui serait un « entre-deux » (mi-privé mi-public). En France, l’Assurance Maladie est un organisme d’Etat. Ce n’est qu’à partir d’un certain seuil que la couverture maladie devient marché (lorsque l’on a recours à une complémentaire santé). Les entreprises en France couvrent les deux tiers des salariés en finançant des mutuelles privées à cet effet.

Quid du système de remboursement ?

L’Obamacare est une réforme fédérale mais qui est pilotée et cofinancée par les 52 états qui composent la nation américaine. Chaque état doit décider d’un éventail de plans (gold–silver–bronze) proposant une offre de soins plus au moins complète. Tous, cependant, garantissent des remboursements minimums. Les prix varient en fonction des états et parfois même entre les villes. Vous n’aurez pas, par exemple, le même niveau de remboursement entre le Minnesota et la Floride, ni même entre Miami et Jacksonville.

En France, les soins de santé et les remboursements sont identiques, quel que soit le coin de l’hexagone où vous vivez. L’Assurance Maladie garantit à tous et sur l’ensemble du territoire le même remboursement des frais de santé. Notez aussi que notre assurance maladie couvre bien plus de prestations que l’Obamacare. Les frais d’hospitalisation ou de maternité sont bien mieux couverts en France qu’aux Etats-Unis, malgré les avancées de cette réforme.

http://myfrenchcity.com/edition-nationa ... francaise/
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

etienne lorant
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 13131
Inscription : mar. 08 avr. 2008, 16:53

Re: L'État américain, modèle de démocratie?

Message non lu par etienne lorant » mer. 03 févr. 2016, 16:02

ELECTIONS USA


la toute première étape a créé la surprise : côté républicain, c'est l'ultra-conservateur Ted Cruz, sénateur du Texas, qui a remporté ce caucus, avec 27, 65 % des voix, devant Donald Trump (24,3 %), pourtant star des sondages depuis des semaines. Le candidat Marco Rubio est parvenu à recueillir 23,1% des voix. Le détonnant milliardaire s'était offert un magnifique coup de com' en refusant de participer au tout dernier débat télévisé sur la Fox, il y a quelques jours, préférant participer à une soirée de levée de fonds au profit d'anciens combattants. Peut-être a-t-il payé son caprice jugé par certains comme une marque d'arrogance mal placée. Côté démocrate, c'est aussi la surprise : Bernie Sanders a fait jeu égal avec Hillary Clinton. Les deux candidats se tiennent à quelques dixièmes de point seulement : c'est finalement l'ancienne Secrétaire d'Etat qui l'emporte sur le fil. Les résultats étaient si serrés que les démocrates ont procédé au "pile ou face" pour départager les candidats dans 6 scrutins locaux, et c'est Hillary Clinton qui a remporté les 6 tirages au sort.

http://www.linternaute.com/actualite/mo ... tats-unis/
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

etienne lorant
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 13131
Inscription : mar. 08 avr. 2008, 16:53

Faut-il fusiller Hillary Clinton ?

Message non lu par etienne lorant » jeu. 21 juil. 2016, 15:31

ÉTATS-UNIS - La haine envers Hillary Clinton atteint des sommets inimaginables dans le camp républicain, survolté par la convention d'investiture de Donald Trump qui se déroule à Cleveland du lundi 18 au jeudi 21 juillet.

Alors que les participants à cet événement se sont mis mardi soir à crier en cœur que la candidate démocrate devait être enfermée en prison et que les invités qui se suivent sur scènes promettent le chaos si jamais l'ancienne Secrétaire d'État venait à succéder à Barack Obama en novembre prochain, un conseiller de Trump a déclaré à la radio que cette dernière méritait d'être "fusillée", a repéré Buzzfeed (écoutez ci-dessous).


“Je suis un ancien combattant. Mon fils est parti combattre en Irak. Pour moi Hillary Clinton est comme Jane Fonda avec la guerre du Vietnam. Tous ces mensonges aux mères des soldats morts à Benghazi, c'est une honte. Elle s'est complètement plantée sur l'utilisation de ses emails aussi. Tout ça me dégoute. Elle devrait être mise face à un peloton d'exécution et fusillée", a lancé Al Baldasaro.

Enquête du Secret Service

Ce délégué républicain du New Hampshire, qui a ensuite qualifié la candidate d'"ordure", fait ici référence à deux dossiers. D'abord l'attaque de la mission américaine à Benghazi en 2012 qui a coûté la vie à l'ambassadeur Chris Stevens et trois autres Américains. Hillary Clinton, alors Secrétaire d'Etat, est accusée par les républicains d'avoir minimisé la menace jihadiste en Libye, mais après deux ans d'enquête et sept millions de dollars d'argent public déboursés, aucune révélation fracassante n'est jamais ressortie.

La candidate démocrate à l'élection présidentielle a aussi vu sa campagne entachée par la controverse autour de son utilisation d'une messagerie privée lorsqu'elle était Secrétaire d'Etat, au lieu d'un système hautement sécurisé. Après enquête, le FBI n'a engagé aucune poursuite mais a dénoncé une "négligence extrême" de la part de la femme politique. Une conclusion qui a rendu les républicains furieux.

Alors que l'équipe de campagne de Hillary Clinton dénonçait mercredi une "chasse aux sorcières" et estimaient que la convention républicaine était à un doigt de crier "brûlez-la sur le bûcher", la déclaration d'Al Baldasaro vient rajouter de l'huile sur le feu à tel point que le Secret Service —qui assure la protection du président des États-Unis, de sa famille, des deux candidats à la présidentielle et d'autres personnalités importantes— a lancé une enquête.

"À moins que ce ne soit la chaise électrique, maintenant"

Rien qui ne semble avoir empêché Al Baldasaro de répéter ces mots sur ABC: "En ce qui me concerne, elle est coupable de trahison et la sentence qui correspond est le peloton d'exécution. À moins que ce ne soit la chaise électrique, maintenant".

“La conquête du parti républicain par Donald Trump, et ses déclarations de plus en plus outrancières, risque d'amener la haine, longtemps restée à l'écart du débat, au centre même de la scène politique. C'est un phénomène dangereux", s'est contentée de répondre la directrice de la communication de Hillary Clinton interrogée par Politico.

http://www.huffingtonpost.fr/2016/07/21 ... 99780.html
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

Cinci
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 11765
Inscription : lun. 06 juil. 2009, 21:35
Conviction : catholique perplexe

Re: L'État américain, modèle de démocratie?

Message non lu par Cinci » mar. 09 août 2016, 16:00

Un texte très intéressant de Noam Chomsky abordant la question via l'angle des dépenses militaires.

Ici :

  • "... donc à ce moment là il y avait un accord général dans le monde des affaires et parmi les planificateurs d'élite aux États-Unis : un afflux massif de fonds publics vers l'économie était nécessaire. La seule question était de savoir comment le faire. Et alors arriva quel.que chose d'intéressant, une sorte de ... de ... ce n'était pas vraiment un débat, mais la question fut au moins soulevée : le gouvernement devait-il suivre une politique de dépenses militaires ou de dépenses sociales? Il est rapidement devenu clair que la voie que les dépenses gouvernementales allaient suivre serait la voie militaire. Et ce n'était pas pour des raisons d'efficacité économique, sûrement pas, c'était juste pour de simples raisons de pouvoir comme celles que j'ai citées : les dépenses militaires ne redistribuent pas la richesse, elles ne contribuent pas à la démocratisation, elles ne créent pas de mouvements populaires et n'encouragent pas les gens à participer à la prise de décision. C'est juste un simple cadeau aux dirigeants d'entreprises, un point c'est tout.

    Et le public n'est pas censé en être informé. C'est ainsi qu'en 1948 le premier secrétaire de l'Air Force, Stuart Stymington, a pu très sèchement remettre les choses à leur place : "Le mot a employer n'est pas subvention mais sécurité". En d'autre termes, si on veut être sûr que le gouvernement puisse financer l'industrie électronique, les ordinateurs, la métallurgie, les machines-outils, les produits chimiques, etc;, et qu'on ne veut pas que le grand public essaie d'avoir son mot à dire dans aucun de ces domaines, il faut constamment maintenir un semblant de menace sur la sécurité - et ça peut provenir de la Russie, de la Libye, de Grenade, de Cuba, de n'importe où.

    Eh bien, c'est à peu près ça, le système du Pentagone : un système qui assure une certaine forme de domination et de contrôle. Et ce sont les buts pour lesquels il a été conçu qui ont mené ce système : non pas donner aux gens une vie meilleure, mais "rendre l'économie florissante"., dans le sens habituel de l'expression, c'est à dire assurer les bénéfices des entreprises. Et cela, il le fait très efficacement, La course aux armements est un enjeu important pour les États-Unis : elle est nécessaire pour le contrôle intérieur, pour le contrôle de l'empire, pour maintenir le fonctionnement de l'économie.

    [...]

    Le monde des affaires n'a pas besoin qu'on leur dise "avec tous ces jets, nous pourrions avoir toutes ces écoles, n'est-ce pas affreux de construire ces jets?" Il n'est pas nécessaire de convaincre les patrons de General Motors : ils savaient, quarante ans avant que quiconque commence à parler de conversion de l'économie, pourquoi ils voulaient des jets. Cela ne sert à rien d'expliquer au pouvoir que la conversion serait meilleure pour le monde. Bien sûr. Mais qu'est-ce que ça peut leur faire? Ils savent cela depuis longtemps, c'est pourquoi ils ont choisi l'autre option. N'oubliez pas que ce système a été conçu avec conscience et intelligence pour servir certains buts particuliers. Cela signifie que tout type de conversion ne pourra être qu'une partie d'une restructuration totale de la société, conçue pour saper le pouvoir centrale.

    Nous avons besoin d'une vraie démocratisation de la société.

    Je veux dire que si nous continuons à avoir un système économique et politique dominé par les monopoles, pourquoi devraient-ils se comporter autrement? Ce n'est pas que les gens qui travaillent dans les monopoles soient de mauvaises gens, c'est que la nécessité institutionnelle du système est de maintenir la domination des monopoles et du profit. Ainsi, si le président de General Motors décidait soudainement de produire des voitures de meilleur qualité au prix le plus bas, il ne serait plus président - il y aurait une dégringolade à la bourse et on le jetterait dehors en cinq minutes. Et ceci est valable pour l'ensemble du système.

    Il n'y a aucune raison pour que ceux qui possèdent l'économie veuillent qu'elle fonctionne d'une façon qui sape ou affaiblisse leur contrôle, pas plus qu'il n'y a de raison pour qu'ils veuillent d'un système politique auquel la population participe réellement : pourquoi voudraient-ils cela? Ils seraient fous. Tout comme ils seraient fous d'ouvrir les médias à l'opinion dissidente, à quoi donc cela servirait-il? Ou, par exemple, laisser les universités enseigner honnêtement l'Histoire. Ce serait absurde.



    Le complexe militaro-industriel

    Rappelez-vous, tout État, tout État a un ennemi principal : sa propre population. Si le climat politique commence à se déteriorer dans votre pays et que la population commence à devenir active, toutes sortes de choses horribles peuvent arriver; il faut donc que vous fassiez en sorte que la population reste calme, obéissante et passive. Et un conflit international est un des meilleurs moyens pour y arriver : s'il y a un dangereux ennemi dans les environs, les gens vont abandonner leurs droits, parce qu'ils doivent survivre, Donc, la course aux armements est fonctionnelle de ce point de vue, elle crée une tension globale et une atmosphère de crainte.

    Si vous suivez des cours d'économie, on vous apprendra, et c'est exact, que si le gouvernement dépense X dollars pour stimuler l'économie, il n'est pas vraiment important de savoir à quoi ils sont employés : on peut construire des avions, on peut les enfouir dans le sable et payer des gens pour qu'ils les retrouvent, on peut construire des routes et des maisons, on peut faire toutes sortes de choses - en terme de stimulation de l'économie, les retombées ne sont pas tellement différentes. En fait, il est parfaitement vraisemblable que, pour toutes sortes de raisons, les dépenses militaires sont en réalité un stimulus moins efficace que les dépenses sociales.

    Mais le problème est que les dépenses à des fins civiles ont des effets secondaires négatifs. D'une part, cela interfère avec les prérogatives des managers. [...] D'autre part, ce qui est probablement encore plus sérieux du point du vue du secteur privé, c'est que des dépenses sociales augmentent le danger de démocratie : cela menacerait d'accroître l'implication populaire dans la prise de décision.

    Si, par exemple, le gouvernement se lance par ici dans la construction d'hôpitaux, d'écoles, de routes et de choses comme ça, les gens vont s'y intéresser et ils vont vouloir avoir leur mot à dire, parce que cela les concerne et que c'est lié à leur vie. Mais si le gouvernement dit : "Nous allons fabriquer un bombardier furtif", personne n'a aucune opinion. Les gens se préoccupent de savoir où il y aura une école ou un hôpital, mais pas du genre d'avion à réaction que vous construirez, parce qu'ils n'ont pas la moindre opinion à ce sujet. Et comme l'un des buts principaux de la politique est de maintenir la passivité de la population, les gens au pouvoir vont vouloir éliminer tout ce qui tend à encourager la population à s'occuper de planification : en effet, l'engagement populaire menace le monopole de décision du monde des affaire, et il stimule aussi les organisations populaires, mobilise les gens, conduirait probablement à une redistribution des bénéfices, et ainsi de suite."

    Source : N, Chomsky, Comprendre le pouvoir, pp. 122-131

Cinci
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 11765
Inscription : lun. 06 juil. 2009, 21:35
Conviction : catholique perplexe

Re: L'État américain, modèle de démocratie?

Message non lu par Cinci » jeu. 11 août 2016, 13:33

Pour voir si ce que le professeur Chomsky du Massachussett raconte tient la route, j'invite les amateurs de normalité et autres ennemis des théories complotistes à consulter cet article ci-dessous au besoin

Lire :

Le Center for a New American Security s'invite dans la campagne présidentielle. Laboratoire de conception et de formatage discursif des politiques du pays, les Think tanks sont aussi des bassins de futurs dirigeants. Financés par les grandes entreprises, ils font étalage de leur parrainage par des notabilités de l'establishment.

Le Parti Démocrate américain a fondé cet organisme en 2007.

Etendre la puissance américaine

Reconnaissons aux néocons la qualité de la franchise, malgré la novlangue mielleuse de la communication. Le rapport du CNAS vise à vanter le rôle des États-Unis dans le monde. On pourrait objecter que la candidate Clinton n'en a guère besoin, ayant déjà fait ses preuves comme adepte du néoconservatisme, tandis que Trump n'a que faire de documents ou de conseils.

Mais le rapport est imprégné d'une inquiétude palpable. Que les États-Unis, las d'intervenir à l'étranger, se replient sur eux-mêmes est une hantise qui le traverse de part en part. Aussi le rapport se résume-t-il à une prière, répétée sur tous les registres, de ne pas oublier que le leadership américain est indispensable. Cet euphémisme revient 28 fois dans le rapport de 17 pages [...] a l'en croire, les alliés des États-Unis, voire la communauté internationale réclameraient davantage d'engagement américains. Célébrant la puissance américaine, le rapport insiste sur la nécessité de l'exercer. [...] on n'ose plus affirmer comme une évidence que le nouveau siècle sera américain. Il faut désormais remuer ciel et terre pour qu'il le soit, de préférence par une posture militaire robuste (autre litote du jargon officiel)

Les recommandantions

La Chine est dans le viseur; deux pages et demie lui sont consacrées [...] intolérable serait l'idée que la sécurité de l'Asie relève des asiatiques, et non des Américains. Plus de présence américaine préviendrait un conflit, selon le raisonnement néocon. Nul besoin d'être devin pourtant pour trouver le nouveau foyer de périls qui complétera l'encerclement de la Russie et la destructuration du Moyen-Orient. [,,,] au remède militaire prévisible s'ajoutent la substitution du gaz américain au gaz russe et le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement.

Moyen-Orient

[...] le rapport préconise en Syrie : le départ d'Assad, plus d'armes pour les milices et la réactivation du projet d'une zone d'exclusion aérienne, soit la recette pour l'escalade à une guerre interétatique ouverte et générale.

http://www.ledevoir.com/international/e ... e-mondiale

L'article parut dans Le Devoir est signé du nom d'un professeur au département d'histoire de l'Université de Montréal. Bref, les grands patrons aux États-Unis recommandent au gouvernement américain de donner des armes aux "fripouilles djihadistes, à tous ces salopards, tous les trublions qui assassinent des civils en Syrie". Le patronat américain recommande officiellement de "foutre la merde en Syrie", prolonger la guerre civile.

Armer les djihadistes ... la politique américaine ...



Ajoutez ceci :
"Les États-Unis vont vendre à l'Arabie saoudite, un pays allié du Golfe, des chars, véhicules blindés, mitrailleuses lourdes et munitions, représentant un contrat de 1,15 milliard de dollars, a annoncé le département américain de la Défense.

Conformément à la procédure américaine en la matière, c'est le département d'État qui a approuvé cette vente importante d'équipements de défense à Riyad, contrat qui sera concrétisé par le feu vert technique du Congrès, selon un communiqué du Pentagone."

http://www.lapresse.ca/international/mo ... darmes.php
Après le Canada, les Américains s'y mettent pour donner des moyens militaire à l'Arabie saoudite, épicentre et foyer mondial du radicalisme islamique, plaque tournante financière du terrorisme, le pire pays au monde sous l'angle des droits de l'homme. La négation complète et archi-totale de tout le beau discours progressiste des amateurs de gay pride, de féminisme, de diversité et tout.

poche
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 2708
Inscription : lun. 11 mars 2013, 9:28

La société américaine

Message non lu par poche » ven. 14 juil. 2017, 11:40

etienne lorant a écrit :
mer. 12 juil. 2017, 16:21
Donald Trump Jr, 39 ans, a rendu publics lui-même mardi des courriels montrant qu'il était au courant des efforts de la Russie pour aider la campagne de son père, admettant dans l'un d'eux qu'il "adorerait" obtenir des informations compromettantes de Moscou sur la rivale démocrate Hillary Clinton.

Le président américain Donald Trump a défendu mercredi matin son fils aîné, affirmant qu'il était "innocent" tandis que la publication d'un échange d'emails alimentait encore davantage les soupçons concernant le rôle de Moscou dans l'élection présidentielle de 2016.
Le père félicite le fils. Donald Trump Jr, 39 ans, a rendu publics lui-même mardi des courriels montrant qu'il était au courant des efforts de la Russie pour aider la campagne de son père, admettant dans l'un d'eux qu'il "adorerait" obtenir des informations compromettantes de Moscou sur la rivale démocrate Hillary Clinton. "Mon fils Donald a fait du bon travail hier soir", a tweeté le président tôt mercredi, faisant référence à l'entretien de son fils mardi soir sur Fox News. "Il a été ouvert, transparent et innocent", a-t-il estimé. "C'est la plus grande chasse aux sorcières de l'histoire politique. Triste !", a estimé le président, répétant une accusation qu'il a déjà émise à plusieurs reprises concernant l'affaire russe.

Une "avocate du gouvernement russe". D'après les emails, Donald Jr. a été informé par un intermédiaire britannique qu'il pourrait obtenir "des informations de très haut niveau et sensibles" dans le cadre "du soutien de la Russie et de son gouvernement pour M. Trump". Il a expliqué sur Fox que sa rencontre avec une femme identifiée dans les courriels comme une "avocate du gouvernement russe" n'avait mené à rien, assurant ne pas avoir évoqué cette discussion avec son père car elle n'avait pas fourni d'informations compromettantes concernant Hillary Clinton. Il s'est rendu à cette rencontre en juin 2016 avec Paul Manafort, directeur de la campagne Trump, et Jared Kushner, gendre de Donald Trump devenu l'un de ses plus proches conseillers à la Maison Blanche.

"Fake news". Par ailleurs, le président s'est en de nouveau pris aux médias mercredi. "Souvenez-vous, quand vous entendez 'ont indiqué des sources' dans les Faux médias, souvent ces sources sont inventées et n'existent pas", a-t-il tweeté, sans qu'il apparaisse clairement s'il faisait référence à un article en particulier, puisque les informations de presse concernant la rencontre de son fils avec l'avocate russe ont été confirmées par les intéressés.

http://www.europe1.fr/international/don ... as-3387422
Il faut se souvenir que John Kennedy avait son frère Bobby comme procureur général.

etienne lorant
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 13131
Inscription : mar. 08 avr. 2008, 16:53

Les soupçons de triche électorale se précisent ...

Message non lu par etienne lorant » ven. 14 juil. 2017, 18:36

Un lobbyiste russo-américain, ancien agent soviétique, a participé à la rencontre de juin 2016 entre le fils aîné et le gendre de Donald Trump et une avocate russe qu'ils croyaient en possession d'informations compromettantes sur Hillary Clinton, a rapporté la chaîne NBC vendredi.

La présence de cette personne au rendez-vous, révélé samedi dernier, était jusqu'à présent inconnue. Les participants à cette réunion à la Trump Tower le 9 juin 2016 étaient donc: Donald Trump Jr.; son beau-frère Jared Kushner; l'ex-directeur de campagne du candidat républicain, Paul Manafort; l'avocate russe Natalia Veselnitskaya; et cet homme, dont le nom n'a pas été publié.

Selon NBC, cet homme est un ancien agent du contre-espionnage soviétique, ancien militaire, qui a émigré aux Etats-Unis et obtenu la citoyenneté américaine.

L'avocat de Donald Jr., Alan Futerfas, a confirmé la présence de l'individu, qui avait selon lui été alors décrit comme un ami d'Emin Agalarov "et peut-être un ami de Natalia". M. Futerfas a affirmé que l'homme lui avait assuré qu'il ne travaillait pas pour le gouvernement russe et que dans tous les cas, son client ignorait alors tout du passé du Russe.

Emin Agalarov est un chanteur russe ami des Trump et qui a aidé à organiser l'entrevue.

Donald Trump Jr., très proche de son père, a reconnu cette semaine avoir volontairement reçu Mme Veselnitskaya dans l'espoir qu'elle lui transmette des informations du gouvernement russe sur Hillary Clinton. Mais celle-ci n'aurait finalement pas été en possession d'informations, et aurait surtout parlé de la loi américaine Magnitski de sanctions contre la Russie. Elle-même a réfuté tout lien avec le pouvoir russe.


Publié le vendredi 14 juillet 2017 à 16h46 à Washington (AFP)
(Evidemment, la légende qui veut qu'il n'y a pas de fumée sans feu ne s'appliquerait pas dans le cas d'espèce ... mais ...)
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

etienne lorant
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 13131
Inscription : mar. 08 avr. 2008, 16:53

L'Obamacare pas mort !!!

Message non lu par etienne lorant » mar. 18 juil. 2017, 18:38

Donald Trump tenu en échec par le Congrès sur Obamacare
Le président américain Donald Trump cherchait mardi à sauver la face sur l'une de ses plus importantes promesses de campagne, l'abrogation d'"Obamacare", une nouvelle fois torpillée par sa propre majorité républicaine au Congrès.

A deux jours du marqueur symbolique des six mois de mandat, Donald Trump a exprimé son exaspération face au blocage de la réforme du système de santé par des sénateurs de son parti, alors qu'en janvier dernier, la Maison Blanche tablait sur une adoption rapide, peut-être dès janvier ou février, comme symbole du retour au pouvoir du parti républicain.

"Tous les démocrates nous ont laissés tomber et quelques républicains. La plupart des républicains ont été loyaux, formidables et ont travaillé très dur. Nous serons de retour!", a écrit Donald Trump sur Twitter. Il a dénoncé l'obstruction des démocrates, bien que la loi ait été "tuée" par des membres de son camp.

Le projet de réforme républicain ne visait pas à abroger entièrement la loi démocrate sur la couverture maladie de 2010, qui en sept ans est devenue une loi relativement populaire, au fur et à mesure que des millions de personnes en bénéficiaient.

L'architecture alors créée était plus ou moins conservée par le plan républicain afin d'éviter que des millions d'Américains ayant eu accès aux soins grâce à Obamacare ne se retrouvent soudainement sans assurance. Mais des coupes importantes dans le budget de la santé étaient néanmoins prévues, tout comme la suppression de protections pour les assurés.

Ce plan d'abrogation et de remplacement simultané n'a finalement plu ni aux ultra-conservateurs, qui dénonçaient un "Obamacare light", ni aux républicains modérés, qui s'inquiétaient d'un retour en arrière trop brusque. Il a été enterré lundi soir après l'officialisation de l'opposition de quatre sénateurs républicains, ce qui empêchait mathématiquement le texte de recueillir les 50 voix, sur 100, requises.

- Flou stratégique -

Le plan B, annoncé lundi soir par Mitch McConnell, le chef de la majorité sénatoriale, consistera donc à voter sur une abrogation simple d'éléments centraux d'Obamacare, notamment l'obligation individuelle de s'assurer et les aides financières aux ménages les plus modestes, à l'issue d'une période de transition de deux ans. Le Congrès aurait alors ces deux années pour élaborer une hypothétique réforme de remplacement.

L'astuce est que les sénateurs ont déjà voté en faveur de cette abrogation pure, en 2015... mais à l'époque, le président s'appelait Barack Obama, et les républicains pouvaient se permettre ce geste symbolique en sachant pertinemment que le démocrate mettrait son veto. Cette fois, en revanche, M. Trump promulguerait la loi, ce qui aurait des conséquences bien réelles pour les Américains.

Quelque 18 millions de personnes se retrouveraient sans couverture maladie dans l'année suivant l'abrogation, a estimé le Bureau du budget du Congrès.

En outre, le marché des assurances privées serait immédiatement plongé dans l'incertitude, sans savoir ce que le Congrès concocterait pour la suite. Sans compter que les élections législatives de novembre 2018 pourraient rebattre les cartes et faire basculer la majorité parlementaire.

Les modérés républicains pourraient donc prendre la lourde décision de voter contre ce plan B, donnant le coup de grâce à un engagement républicain vieux de sept ans.

Déjà, au moins deux ont annoncé leur opposition, Susan Collins et Shelley Moore Capito. "Je ne suis pas venue à Washington pour faire du mal aux gens", a déclaré cette dernière.

Aucune date n'a été fixée pour ce vote.

"Nous avons une promesse à tenir", a lancé une énième fois mardi Paul Ryan, le président républicain de la Chambre des représentants.


Publié le mardi 18 juillet 2017 à 17h48 à Washington (AFP)
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

etienne lorant
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 13131
Inscription : mar. 08 avr. 2008, 16:53

Message non lu par etienne lorant » lun. 24 juil. 2017, 11:20

La police américaine a découvert au moins 38 migrants entassés dans une remorque de camion surchauffée dimanche au Texas. Huit d'entre eux sont morts.


Huit migrants ont trouvé la mort et 30 autres ont été blessés dimanche dans une remorque de camion surchauffée, garée sur un parking de San Antonio (Texas), près de la frontière mexicaine, ont annoncé les autorités. Les blessés, dont 17 grièvement, ont été hospitalisés, certains dans un état «extrêmement critique», souffrant de coup de chaleur et de déshydratation ont précisé le chef de la police locale, William McManus, et les pompiers. Le chauffeur du camion a été arrêté, a déclaré William McManus. «Cela semble bien être un trafic d'êtres humains», a dit le chef de la police, parlant d'une scène «d'horreur».

Au moins 38 personnes étaient à l'intérieur de la remorque, a quant à lui fait savoir le commandant des pompiers Charles Hood, sans pouvoir préciser combien avaient au total pu s'en échapper. Parmi elles, il y avait au moins deux enfants, a-t-il ajouté. Le chef de la police a déclaré sur la chaîne de télévision CNN que les morts étaient tous des hommes adultes. Il a ajouté que les images des caméras de sécurité sur le parking montraient que des véhicules étaient venus chercher certains voyageurs cachés dans la remorque.

«Nous avons été appelés par un employé du supermarché Walmart concernant ce camion garé sur leur parking. Il nous a dit que quelqu'un du camion lui avait demandé de l'eau. Il a apporté l'eau puis a appelé la police. Nous sommes arrivés, et nous avons trouvé huit morts dans le fond de la remorque», a raconté William McManus au cours d'une conférence de presse. Le chef des pompiers a de son côté souligné que la climatisation dans la remorque ne fonctionnait pas et que les personnes à l'intérieur étaient «chaudes au toucher».

(Paris-Match)
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

etienne lorant
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 13131
Inscription : mar. 08 avr. 2008, 16:53

Bilan de D. Trump après six mois

Message non lu par etienne lorant » ven. 28 juil. 2017, 10:34

Les membres du parti Républicain doivent se sentir bien seul. Selon un sondage pour ABC News et le Washington Post, seulement 35 % des Américains ont une opinion favorable de Donald Trump. Chez les électeurs ayant voté pour lui, ils sont 82 % à être satisfait du début de mandat du président américain.

20 Minutes a demandé à des Américains résidant en France de dresser le bilan du début de mandat du 45e président des Etats-Unis.

« Il n’y a rien de positif »
Le « Harry’s Bar » est un de ces lieux où les Américains aiment se retrouver à Paris. Et chaque soir, ils sont des dizaines à s’amasser dans ce bar, une pinte de Brooklyn Lager à la main. Cara est l’une d’entre elles. La jeune femme de 26 ans, originaire du Connecticut, habite depuis plus de 3 ans dans la capitale française. Les premiers mois de Trump ? Cara est unanime : « Il n’y a rien de positif ».

En ligne de mire, l’image négative que renvoient les Etats-Unis depuis l’arrivée du milliardaire au pouvoir : « Ça fait plusieurs années que les Américains souffrent d’un déficit d’image. En général nous sommes vus comme peu ouverts aux autres cultures… le Muslim Ban a dégradé un peu plus cette impression. » ...


http://www.20minutes.fr/politique/21082 ... ant-france
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

etienne lorant
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 13131
Inscription : mar. 08 avr. 2008, 16:53

Donald Trump complètement dépassé...

Message non lu par etienne lorant » lun. 31 juil. 2017, 11:10

Donald Trump aurait dicté à son fils aîné une déclaration mensongère sur la teneur de la rencontre que Trump Jr avait eue en juin 2016 avec une juriste russe, dans l’affaire de soupçons d’ingérences russes durant la campagne présidentielle. C’est ce qu’affirme le journal américain The Washington Post.

Énième rebondissement dans l’affaire de soupçons d’ingérences russes durant la campagne présidentielle américaine. Cette fois c’est le Washington Post qui fait de nouvelles révélations. Selon le journal américain, Donald Trump aurait dicté à son fils aîné une déclaration, qui s’est avérée par la suite mensongère, sur la teneur de la rencontre que Trump Jr avait eue en juin 2016 avec une avocate russe.

Dans cette déclaration, Trump Jr disait que cette rencontre n’avait pas porté sur la campagne présidentielle mais sur la question des adoptions. Selon le Washington Post, les conseillers du président américain ont estimé que son fils aîné devait faire un compte rendu fiable de la rencontre, de façon à ce qu’il ne puisse pas être contredit par la suite si de plus amples précisions venaient à voir le jour.[url]http://www.ouest-france.fr/monde/etats- ... 166561[url]
Dernière modification par etienne lorant le mar. 01 août 2017, 16:08, modifié 1 fois.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 24 invités