Référendum sur la Constitution européenne
Constitution européenne
Passionnante dissection, Charles.
Quand je pense qu’il y en a qui gémissent que cette constitution est ‘trop’ libérale !
Cela dit, le procédé qui consiste à accorder d’une main ce que l’autre reprend est celui même de notre Déclaration des Droits de l’Homme. Elle ne se dédit pas entre un article et une annexe, mais au cœur même de la même clause.
• Article 10 : « Nul ne peut être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. »
• Article 11 : « … tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »
• Article 17 : « La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige absolument... »
etc.
Bref, nous avons des droits si les puissants du moment veulent bien nous les reconnaître. Etablie par des hommes de l’Etat, la Constitution européenne n’a pas pour but de leur lier les mains.
Christian
Quand je pense qu’il y en a qui gémissent que cette constitution est ‘trop’ libérale !
Cela dit, le procédé qui consiste à accorder d’une main ce que l’autre reprend est celui même de notre Déclaration des Droits de l’Homme. Elle ne se dédit pas entre un article et une annexe, mais au cœur même de la même clause.
• Article 10 : « Nul ne peut être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. »
• Article 11 : « … tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »
• Article 17 : « La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige absolument... »
etc.
Bref, nous avons des droits si les puissants du moment veulent bien nous les reconnaître. Etablie par des hommes de l’Etat, la Constitution européenne n’a pas pour but de leur lier les mains.
Christian
Si le non l'emporte... et bien... ce n'est pas fini !
Avez-vous tous entendu la même chose que moi, ou bien ai-je rêvé? Il parraît que les pays disant non à la Constitution européenne serons tenus de revoter ! Autrement dit, tout ceci est une grande mascarade et personne dans les médias ne relève ou presque.
Eh oui, cher amis : tout ce qui est oui est oui, et tout ce qui est non est négociable (pour reprendre une boutade célèbre).
En fait cela s'ajoute à la litanie de choses qui me ferons voter NON ! J'éprouve un fort sentiment d'injustice et de dégoût,tout comme une bonne part de la population je pense.
Et après, "ils" vont s'étonner de ce que personne n'aille voter. Eux mêmes, font-ils leur devoir?
Eh oui, cher amis : tout ce qui est oui est oui, et tout ce qui est non est négociable (pour reprendre une boutade célèbre).
En fait cela s'ajoute à la litanie de choses qui me ferons voter NON ! J'éprouve un fort sentiment d'injustice et de dégoût,tout comme une bonne part de la population je pense.
Et après, "ils" vont s'étonner de ce que personne n'aille voter. Eux mêmes, font-ils leur devoir?
Dernière modification par Francoise le dim. 01 mai 2005, 9:02, modifié 1 fois.
Une longueur unique au monde
comme l'a fort bien dit un professeur de droit, tout texte soumis a un vote populaire doit être lisible, hors la constitution est simplement illisible(excepté pour une élite intellectuelle très sommaire); par conséquent, rien que d'un point de vue formel, cette constitution d'une longueur anti-démocratique ne devrait pas être acceptée...
madeleine
"Une démocratie sans valeurs se transforme facilement en un totalitarisme déclaré ou sournois comme le montre l'histoire."
J-PII
"Une démocratie sans valeurs se transforme facilement en un totalitarisme déclaré ou sournois comme le montre l'histoire."
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- Christophe
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"La Constitution européenne est la fille de 1789"
:-x
La phrase de Chirac qui m'a convaincu de voter "NON"... :roll:
La phrase de Chirac qui m'a convaincu de voter "NON"... :roll:
« N'ayez pas peur ! » (365 occurrences dans les Écritures)
Sur la constitution
Bonjour à tous,
Sans être persuadé de détenir la vérité, je suis plutôt favorable à la constitution européenne. Voici un peu où en est ma réflexion :
La constitution européenne vise à donner une forme politique à l'Europe, pour pouvoir agir à l'intérieur (coordinations des politiques, harmonisations, coopérations) et à l'extérieur (politique étrangère, poids plus important dans la politique mondiale, par exemple à l'OMC).
La démarche est logique : face à la concurence économique mondiale extrémement rude, c'est créer une entité qui soit capable de se défendre et de peser sur le cours des choses. A l'intérieur de l'Europe, il s'agit de créer un espace d'échanges et de développement économique.
La méthode l'est aussi : pour que cette espace existe réellement, il faut un cadre contraignant, qui soit le même pour tous.
Au fondement de cette vision, je vois deux prérequis. D'abord, une certaine croyance en un "modèle européen", que l'Union européenne se donnerait aujourd'hui les moyens de faire exister. (J'ai même lu l'expression "logiciel européen".) Cette vision me plait beaucoup, et je la crois réaliste, malgré ce qu'on peut dire sur le caractre "ultralibéral" de la constitution, pour des raisons historiques (l'idée de la communauté européenne est née de la volonté de ne plus se faire la guerre ) et culturelles (je crois que les peuples européens sont tous attachés à un développement économique encadré et à un niveau de vie décent pour tous. Je pense qu'il y a également une haute idée de la culture et de l'éducation est largement répandue.) Il y a aussi la croyance que le développement économique peut résulter de la libre conccurence ("non-faussée", encadrée par des lois "justes"). Celle-ci, je l'avoue, me parait plus contestable.
Thomas.
Sans être persuadé de détenir la vérité, je suis plutôt favorable à la constitution européenne. Voici un peu où en est ma réflexion :
La constitution européenne vise à donner une forme politique à l'Europe, pour pouvoir agir à l'intérieur (coordinations des politiques, harmonisations, coopérations) et à l'extérieur (politique étrangère, poids plus important dans la politique mondiale, par exemple à l'OMC).
La démarche est logique : face à la concurence économique mondiale extrémement rude, c'est créer une entité qui soit capable de se défendre et de peser sur le cours des choses. A l'intérieur de l'Europe, il s'agit de créer un espace d'échanges et de développement économique.
La méthode l'est aussi : pour que cette espace existe réellement, il faut un cadre contraignant, qui soit le même pour tous.
Au fondement de cette vision, je vois deux prérequis. D'abord, une certaine croyance en un "modèle européen", que l'Union européenne se donnerait aujourd'hui les moyens de faire exister. (J'ai même lu l'expression "logiciel européen".) Cette vision me plait beaucoup, et je la crois réaliste, malgré ce qu'on peut dire sur le caractre "ultralibéral" de la constitution, pour des raisons historiques (l'idée de la communauté européenne est née de la volonté de ne plus se faire la guerre ) et culturelles (je crois que les peuples européens sont tous attachés à un développement économique encadré et à un niveau de vie décent pour tous. Je pense qu'il y a également une haute idée de la culture et de l'éducation est largement répandue.) Il y a aussi la croyance que le développement économique peut résulter de la libre conccurence ("non-faussée", encadrée par des lois "justes"). Celle-ci, je l'avoue, me parait plus contestable.
Thomas.
L'Europe libéralisée à l'intérieur et protectionniste à l'extérieur, c'est un projet qui n'a aucun sens.
De deux choses l'une, soit il est bon de libéraliser le commerce et alors on ne voit pas pourquoi il faudrait se limiter à l'Europe, soit il faut "protéger" la production nationale, et alors on ne voit pas trop pourquoi libéraliser le commerce en Europe, ou même en France.
Ah, et une dernière chose, si le TCE est ultra-libéral, je suis socialiste. Vous aurez compris, amis français, que je vous engage à voter "non" au TCE, et ce au nom de l'amitié entre les peuples d'Europe.
De deux choses l'une, soit il est bon de libéraliser le commerce et alors on ne voit pas pourquoi il faudrait se limiter à l'Europe, soit il faut "protéger" la production nationale, et alors on ne voit pas trop pourquoi libéraliser le commerce en Europe, ou même en France.
Ah, et une dernière chose, si le TCE est ultra-libéral, je suis socialiste. Vous aurez compris, amis français, que je vous engage à voter "non" au TCE, et ce au nom de l'amitié entre les peuples d'Europe.
Deus lo volt
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De l'identité européenne
[align=justify]
« Pourquoi, traitant de l'Europe, commençons-nous à parler d'évangélisation? La raison en est peut-être simplement dans le fait que c'est l'évangélisation qui a formé l'Europe, qui a donné naissance à la civilisation de ses peuples et à leurs cultures. [...] Ainsi, le pluralisme des cultures nationales s'était développé sur la base d'une plate-forme de valeurs partagées par le continent tout entier. [...] En disant que l'évangélisation a apporté une contribution fondamentale à la formation de l'Europe, nous n'entendons pas sous-évaluer l'influence du monde classique. »[/align]
Cette raison est primordiale tout simplement parce qu'il est impensable de s'engager dans un projet d'avenir si notre racines communes sont niées. L'identité européenne n'est pas un sentiment apparu ex-nihilo après la Seconde guerre mondiale. Cette identité est l'aboutissement d'un processus bien plus complexe reposant essentiellement sur l'héritage d'Athènes et Jérusalem pour paraphraser le chef d'oeuvre de Chestov. Voici d'ailleurs ce que Jean-Paul II écrivait très justement à ce sujet dans Mémoire et Identité, quatrième partie Quand je pense « Europe »..., chapitre 16 « La patrie européenne »:guillaume a écrit :Non plus sérieusement je suis chrétiens et c'est vraimment la dernière chose qui m'importe dans cette constituion mais bon là n'est pas le problème: il n'ya pas d'autre raison qui te font voter contre parceque t'arrêter à ce seul point c'est un peu maigre non?
« Pourquoi, traitant de l'Europe, commençons-nous à parler d'évangélisation? La raison en est peut-être simplement dans le fait que c'est l'évangélisation qui a formé l'Europe, qui a donné naissance à la civilisation de ses peuples et à leurs cultures. [...] Ainsi, le pluralisme des cultures nationales s'était développé sur la base d'une plate-forme de valeurs partagées par le continent tout entier. [...] En disant que l'évangélisation a apporté une contribution fondamentale à la formation de l'Europe, nous n'entendons pas sous-évaluer l'influence du monde classique. »[/align]
- VexillumRegis
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[align=justify]On ne peut bâtir un avenir qui ait un sens en niant les racines historiques et spirituelles qui le lui donne. Ni l'homme, ni les nations ne peuvent faire abstraction de leur passé et construire du neuf à partir du néant. C'est toujours cette même utopie révolutionnaire qui prétend régénérer la société par une re-construction raisonnée et arbitraire de son être, abstraction faite de la réalité objective des faits et de leur histoire.
Cette Europe qui nie son passé est "semblable à un homme qui a bâti sa maison sur le sol, sans fondement ; le torrent s'est rué contre elle, et elle s'est écroulée aussitôt, et grande en a été la ruine". l'Europe que nous voulons, c'est une Europe qui tire ses forces de sa riche histoire, tant culturelle que spirituelle : elle "est semblable à un homme qui bâtit une maison, qui a creusé bien avant, et en a posé le fondement sur le roc ; une inondation étant survenue, le torrent s'est rué contre cette maison, et il n'a pu l'ébranler, parce qu'elle était bien bâtie" (Luc VI, 46-49).
Le christianisme est l'âme des nations europénnes, qui les vivifie et les transcende. Le refus des racines chrétiennes, c'est un aveu : l'aveu d'une Europe à vocation uniquement économique, technocratique et matérialiste.[/align]
Je ne veux pas de cette Europe là.
- VR -
Cette Europe qui nie son passé est "semblable à un homme qui a bâti sa maison sur le sol, sans fondement ; le torrent s'est rué contre elle, et elle s'est écroulée aussitôt, et grande en a été la ruine". l'Europe que nous voulons, c'est une Europe qui tire ses forces de sa riche histoire, tant culturelle que spirituelle : elle "est semblable à un homme qui bâtit une maison, qui a creusé bien avant, et en a posé le fondement sur le roc ; une inondation étant survenue, le torrent s'est rué contre cette maison, et il n'a pu l'ébranler, parce qu'elle était bien bâtie" (Luc VI, 46-49).
Le christianisme est l'âme des nations europénnes, qui les vivifie et les transcende. Le refus des racines chrétiennes, c'est un aveu : l'aveu d'une Europe à vocation uniquement économique, technocratique et matérialiste.[/align]
Je ne veux pas de cette Europe là.
- VR -
Re: Sur la constitution
BonjourThomas a écrit :Au fondement de cette vision, je vois deux prérequis. D'abord, une certaine croyance en un "modèle européen", que l'Union européenne se donnerait aujourd'hui les moyens de faire exister. (J'ai même lu l'expression "logiciel européen".) Cette vision me plait beaucoup, et je la crois réaliste, malgré ce qu'on peut dire sur le caractre "ultralibéral" de la constitution, pour des raisons historiques
Thomas.
Le "modèle européen" c'est "l'économie sociale de marché " (qui plus est, est "hautement compétitive")
... et pour comprende ce qui se cache derrière ce terme, lire
http://www.local.attac.org/attac56/arti ... rticle=269
... et pas question de changer une virgule dans cette Constitution: il faut l'unanimité des 25
(cf la Constitution Francaise qui est modifiable par 3/5 des deux assemblées)
Pour moi, c'est clair, c'est NON
Cordialement
Seth
- Christophe
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Identité européenne
En réponse à Guillaume...
[align=justify]L'ex-Cardinal Joseph Ratzinger déclarait dans le quotidien italien l’Amico del Populo du 22 octobre 2004 : « je ne peux rien dire des modalités juridiques. Mais dans de nombreux pays il y aura un référendum. Nous verrons ce que dira le peuple. Il me semble en tout cas que nous ne devrons pas considérer ce problème comme exclus, car il ne s’agit pas d’une question marginale, d’un ornement. Il s’agit de la définition de notre identité. L’Europe ne peut pas être uniquement une communauté d’intérêts et de stratégies, ou de commerce. Nous avons besoin d’une identité profonde. Et cette identité exige une définition. La vérité historique et aussi la vérité vécue d’aujourd’hui nous disent que les racines chrétiennes sont indispensables et qu’elles appartiennent à l’identité européenne. Elles doivent donc entrer dans cette institution ».[/align]
Fraternellement
Christophe
[align=justify]L'ex-Cardinal Joseph Ratzinger déclarait dans le quotidien italien l’Amico del Populo du 22 octobre 2004 : « je ne peux rien dire des modalités juridiques. Mais dans de nombreux pays il y aura un référendum. Nous verrons ce que dira le peuple. Il me semble en tout cas que nous ne devrons pas considérer ce problème comme exclus, car il ne s’agit pas d’une question marginale, d’un ornement. Il s’agit de la définition de notre identité. L’Europe ne peut pas être uniquement une communauté d’intérêts et de stratégies, ou de commerce. Nous avons besoin d’une identité profonde. Et cette identité exige une définition. La vérité historique et aussi la vérité vécue d’aujourd’hui nous disent que les racines chrétiennes sont indispensables et qu’elles appartiennent à l’identité européenne. Elles doivent donc entrer dans cette institution ».[/align]
Fraternellement
Christophe
« N'ayez pas peur ! » (365 occurrences dans les Écritures)
[align=justify]Ma position est strictement la même que celle exprimée par Vexillium Regis, et qu'il a bien illustrée par la parabole de la maison construite sur le sable.
Je pense toutefois qu'on n'y coupera pas que le résultat du référendum soit OUI ou NON : cette Europe à géographie variable, technocrate, libérale et relativiste ( pardon, tolérante ! ) est le modèle imposés aux peuples européens et l'on y va à marche forcée.
Dans l'hypothèse de moins en moins probable d'un NON, vu les énormes moyens de propagande qui vont se déployer dans les jours à venir et les pas de danse en coulisse ( textile chinois et tutti quanti ), il est évident que les français re-voteront... et, ne nous leurrons pas, sur la base d'un texte à peine toiletté : j'en veux pour preuve ce qu'il s'est passé pour les irlandais il y a cinq ans lors de l'approbation du Traité de Nice, on leur a expliqué qu'ils avaient mal voté et ils se sont sagement alignés 6 mois plus tard ( de guerre lasse ). :unsure:
L'argument actuel de la paix en Europe n'est guère convaincant, d'autres moyens sont bien entendus envisageables et ont fait leur preuve depuis 50 ans, à commencer par les traités pour renforcer la solidarité et la cohésion économique et sociale. La création d'un Super-Etat me semble ressortir d'une autre logique, encore plus idéologique que politique, et j'ai bien peur que les conditions ne soient pas réunies ( et même rejetées ) pour créer une véritable paix à l'intérieur de l'espace Européen.
Nous sommes tout simplement entrés de plain-pied dans la mise en application du Nouvel Ordre Mondial, bref l'homme veut reconstruire Babel, mais cette fois ci pour offrir à Mamon un temple digne de lui.
Je vous invite à lire et à méditer l'article 675 du Catéchisme de l'Eglise Catholique.[/align]
Je pense toutefois qu'on n'y coupera pas que le résultat du référendum soit OUI ou NON : cette Europe à géographie variable, technocrate, libérale et relativiste ( pardon, tolérante ! ) est le modèle imposés aux peuples européens et l'on y va à marche forcée.
Dans l'hypothèse de moins en moins probable d'un NON, vu les énormes moyens de propagande qui vont se déployer dans les jours à venir et les pas de danse en coulisse ( textile chinois et tutti quanti ), il est évident que les français re-voteront... et, ne nous leurrons pas, sur la base d'un texte à peine toiletté : j'en veux pour preuve ce qu'il s'est passé pour les irlandais il y a cinq ans lors de l'approbation du Traité de Nice, on leur a expliqué qu'ils avaient mal voté et ils se sont sagement alignés 6 mois plus tard ( de guerre lasse ). :unsure:
L'argument actuel de la paix en Europe n'est guère convaincant, d'autres moyens sont bien entendus envisageables et ont fait leur preuve depuis 50 ans, à commencer par les traités pour renforcer la solidarité et la cohésion économique et sociale. La création d'un Super-Etat me semble ressortir d'une autre logique, encore plus idéologique que politique, et j'ai bien peur que les conditions ne soient pas réunies ( et même rejetées ) pour créer une véritable paix à l'intérieur de l'espace Européen.
Nous sommes tout simplement entrés de plain-pied dans la mise en application du Nouvel Ordre Mondial, bref l'homme veut reconstruire Babel, mais cette fois ci pour offrir à Mamon un temple digne de lui.
Je vous invite à lire et à méditer l'article 675 du Catéchisme de l'Eglise Catholique.[/align]
Cordialement.Catéchisme de l'Eglise catholique a écrit :L’Épreuve ultime de l’Église
[align=justify]675 Avant l’avènement du Christ, l’Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants (cf. Lc 18, 8 ; Mt 24, 12). La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre (cf. Lc 21, 12 ; Jn 15, 19-20) dévoilera le " mystère d’iniquité " sous la forme d’une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité. L’imposture religieuse suprême est celle de l’Anti-Christ, c’est-à-dire celle d’un pseudo-messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair (cf. 2 Th 2, 4-12 ; 1 Th 5, 2-3 ; 2 Jn 7 ; 1 Jn 2, 18. 22).[/align]
" Or c'est ici la vie éternelle, qu'ils te connaissent , Toi, le seul vrai Dieu et celui que Tu as envoyé, Jésus Christ" Jean 17,3
Le véritable coup d’Etat de Simone Veil
C’est avec stupéfaction que les Français ont entendu Simone Veil prétendre que le Président de l’Assemblée nationale, troisième personnage de l’Etat, qui nomme trois des neuf membres du Conseil constitutionnel, n’avait pas de leçons à lui donner, alors qu’elle-même viole allègrement les articles 57 et 60 de la Constitution, ainsi que l’article 7 de l’ordonnance organique du 7 novembre 1958 et les articles 1 et 2 du décret du 13 novembre 1959, en participant activement, et de manière partisane à la campagne sur le traité constitutionnel.
Indépendamment du fait que la position de Mme Veil traduit la panique des tenants du « OUI », elle est désormais discréditée pour siéger au Conseil constitutionnel puisqu’elle est incapable de faire taire son parti pris personnel pour respecter la règle d’impartialité qui s’impose à tout Sage.
Son attitude est extrêmement grave. Elle discrédite complètement la Haute Autorité dont les membres ne doivent être ni soupçonnés, ni soupçonnables. Elle n’a désormais plus d’autre possibilité que de démissionner afin de préserver l’avenir du Conseil.
A défaut, ce serait un véritable coup d’Etat, l’abrogation de facto des principes de la 5ème République, enterrés par ceux-là même qui ont la charge de les faire respecter !
Indépendamment du fait que la position de Mme Veil traduit la panique des tenants du « OUI », elle est désormais discréditée pour siéger au Conseil constitutionnel puisqu’elle est incapable de faire taire son parti pris personnel pour respecter la règle d’impartialité qui s’impose à tout Sage.
Son attitude est extrêmement grave. Elle discrédite complètement la Haute Autorité dont les membres ne doivent être ni soupçonnés, ni soupçonnables. Elle n’a désormais plus d’autre possibilité que de démissionner afin de préserver l’avenir du Conseil.
A défaut, ce serait un véritable coup d’Etat, l’abrogation de facto des principes de la 5ème République, enterrés par ceux-là même qui ont la charge de les faire respecter !
"France, qu'as-tu fait de ton baptême ?" Jean-Paul II (Le Bourget - 1er juin 1980)
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