Michèle Alliot-Marie a, il y a quelques mois, par une simple circulaire, commis un attentat juridique d’une rare violence contre l’un des moyens les plus anciens et les plus efficaces de la contestation des Etats par les sociétés civiles, à savoir le boycott.
Le 12 février, la Chancellerie a eu cette idée extraordinaire selon laquelle tout appel au boycott des produits d’un pays n’était qu’une «provocation publique à la discrimination envers une nation», punie d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Le ministère demande aux procureurs de la République d’assurer une répression «ferme et cohérente» de ces agissements.
Alors c’est tout simplement ahurissant, souvenez-vous que lorsque les Juifs allemands commencèrent à être persécutés sous l’Allemagne nazie, les Juifs américains lancèrent un appel pour boycotter les produits allemands.
Mais aujourd’hui si un chrétien lance un appel pour boycotter les produits chinois ou arabes parce que des chrétiens sont persécutés dans ces pays, il encourt 45000 euros d’amende et 1 an d’emprisonnement !
Les masques sont enfin tombés, et nous savons désormais que cette démocratie n’est qu’un leurre, que le but enfin avoué est de construire un vaste marché mondial avec des consommateurs abrutis, sans plus aucune force de résistance, sans plus aucune force d’opposition, sans plus aucun esprit critique, des débiteurs à vie du marché et des banques.
Nous avions pressenti que la ratification des traités supranationaux par voie parlementaire lorsque les peuples avaient « mal » répondu aux référendum était un signe avant coureur, tout comme la chasse aux sorcières par la HALDE, tout comme le renflouage des banques par des contribuables eux-mêmes déjà endettés jusqu’au cou, mais là depuis le 22 novembre il n’y a plus aucun doute : il s’agit bien d’un attentat perpétré par la camarilla mondialiste contre la démocratie, et même plus que cela contre la mémoire, puisque c’est volontairement oublié la signification historique qu’a pu avoir le boycott lorsqu’il s’est agi de dénoncé les crimes nazis.
Bienvenu dans le meilleur des mondes.