Vous avez tous les deux raison, dans la mesure où, comme les moines de Tibhirine, vous êtes tous deux prêts à aller jusqu'au bout de votre engagement chrétien.Aldous a écrit :Je partage aussi cet avis.Cgs a écrit :Bonsoir,
L'Islam a beau être une idéologie dangereuse, le chrétien n'a pas à utiliser la violence envers lui. L'Islam se vide de toute substance quand il rencontre l'amour en face, pas la haine.
L'initiative de ce pasteur est une pure bêtise.
Bien à vous,
http://www.la-croix.com/article/index.j ... ubId=55352
Pour ma part, je n'en suis pas certain. Je suis lâche, n'est-ce pas ?Je viens de lire et de commenter deux Evangiles qui m'ont inspiré l'amour de Dieu plus que d'habitude, je trouve, mais j'ai aussi un instinct de survie assez ... développé, si je puis dire. Vous reconnaissez que ce livre contient une idéologie dangereuse, mais elle est sacrée à vos yeux, il n'y faut pas toucher. Pardonnez-moi, mais dans le même ordre d'idées, vous n'auriez rien certainement pas brûlé l'idéologie de "Mein Kampf" dans les années 30, tandis que les nazis en Allemagne pillaient les bibliothèques des universités pour en faire des feux de joie. A cette époque, il n'était pas bien non plus - au nom même de "ne jugez pas et vous ne serez pas jugés" - de contredire Monsieur Hitler. De mon côté, je reconnais les mêmes principes que vous, je m'efforde d'en vivre, mais je suis persuadé qu'il faut absolument tracer une frontière et dire: jusqu'ici mais pas plus loin. Le Pape Benoît XVI, n'a pas hésité, avec beaucoup de finesse d'ailleurs, lors de son discours de Ratisbonne, de dénoncer le danger... eh bien, figurez-vous qu à ce moment-là, cela m'a sauté aux yeux: dans le lieu où je travaille, beaucoup de "musulmans modérés" venaient boire un thé, et aussi une bière en été. Or, ils ont complètement disparu. Mais aussi, du temps où il était possible de les côtoyer facilement, ils m'avaient dit: "En réalité, si nous sommes ici, en Belgique, c'est parce que chez nous, nous ne nous sentions plus libres à l'égard de nos religieux."
Je ne sais plus qui a dit: "Méconnaître l'histoire, c'est se condamner à la voir se répéter"...