Situation économique aux États-Unis

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Cinci
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Re: Que faire des pauvres ? La solution américaine !

Message non lu par Cinci » ven. 12 avr. 2013, 17:23

Oui.

Je ne sais pas si c'est dû à une sorte de tabou bien d'aujourd'hui. Il s'agirait de cacher au maximum les exclus ou alors ceux qui ne participent pas de la société normal d'abondance. On ne veut pas les voir.

Je dis ça mais parce que je songe qu'à une autre époque le tabou portait plutôt sur la santé mentale, et alors il fallait cacher les «fous» derrière des murs épais et surrélevés, loin, à l'extérieur des villes. Le même raisonnement aura pu valoir à l'encontre des homosexuels (le tabou) : «Allez ouste ! derrière les barreaux ! Prescription ? dix coups de fouet pour commencer et donner leur une Bible à méditer.») Enfin, je dis tabou mais j'aurais pu dire peur également. On peut avoir peur des fous, des homos comme des pauvres. À moins aussi que l'on ne veuille pas voir ''autrement'' les pauvres que dans un rôle prédéterminé de sales types, de méchants et détenteurs de quelque vice à devoir nous l'en réprimer durement (?) Non pas que l'on ne veuille pas voir du tout, comme plutôt que l'on veuille considérer autrui d'une certaine façon et pas d'une autre. Expression d'une certaine violence (?)

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L'État américain au bord de la paralysie budgétaire

Message non lu par etienne lorant » lun. 30 sept. 2013, 16:14

Faute d'un accord au Congrès sur le budget, les agences fédérales sont menacées de fermeture dès lundi minuit.

On se dirige tout droit vers une fermeture du gouvernement fédéral, demain à Washington. À moins d'un compromis de dernière minute, que personne n'exclut tout à fait alors que des tractations sont engagées, l'épée de Damoclès s'abattra dès l'aube ce mardi. À 0 h 01, l'État fédéral ne sera officiellement plus financé, envoyant une onde de choc à travers le pays, qui, si elle dure, dressera la nation contre ses dirigeants, démocrates comme républicains.
Cette crise budgétaire révèle la paralysie politique totale d'un pouvoir fédéral divisé et incapable de s'entendre sur sa mission la plus basique: son financement. Obsédés par la réduction des dépenses, les républicains, qui contrôlent la Chambre, ont voté samedi un projet de budget qui exige le report d'un an de la mise en application de la loi phare d'Obama sur la santé, leur bête noire. Le Sénat, dominé par les démocrates, alignés sur leur président, a de son côté voté vendredi un plan budgétaire ignorant royalement les revendications républicaines, et laissant entendre qu'il ne ferait pas de concessions d'ici à lundi soir.

Revendications idéologiques

Depuis la Maison-Blanche, le président, exaspéré, a expliqué qu'il ne se laisserait pas prendre «en otage» par les revendications idéologiques d'une faction de conservateurs. «C'est comme un ping-pong, chacun se renvoie la balle, refusant de céder pour ne pas apparaître faible», décrypte le journaliste David Harrison, du journal du Congrès Roll Call. «On n'est pas dans une crise budgétaire mais dans un théâtre politique qui rappelle le Huis clos de Sartre ou Fin de partie, de Samuel Beckett, surenchérit Gordon Adams, professeur de sciences politiques à l'American University, très pessimiste. Il n'y a pas d'issue.» Pour le président Obama, céder à l'exigence des républicains sur la santé équivaudrait à une capitulation. «S'il renonçait à sa loi phare, il deviendrait un canard boiteux en début de mandat, c'est inacceptable», note le politologue Larry Sabato.
De plus, Barack Obama sait qu'à court terme ses adversaires seront tenus responsables de la fermeture du gouvernement, en raison de leur intransigeance envers la loi sur la réforme du système de santé, votée il y a trois ans. Le profit qu'avait tiré Bill Clinton d'une situation similaire qui l'avait mené vers la réélection il y a dix-sept ans semble confirmer ce calcul. «Les républicains ont sans doute raison de dire que cette loi est impopulaire. Dans le vertige de son succès en 2009, Obama a forcé un changement social qui divisait profondément le pays, faisant voter sa réforme santé sans avoir négocié avec les républicains. Cette arrogance revient en boomerang, dit Sabato. Mais la réalité est que les républicains ne peuvent bloquer la loi, car le président est démocrate et le Sénat aussi! Pour l'annuler, il leur faudra gagner les élections!»

http://www.lefigaro.fr/international/20 ... etaire.php
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: L'État américain au bord de la paralysie budgétaire

Message non lu par etienne lorant » mar. 01 oct. 2013, 10:23

L'Etat fédéral américain a mis au chômage technique mardi pour la première fois depuis 17 ans des centaines de milliers de fonctionnaires, faute d'accord budgétaire au Congrès, une mesure draconienne qui épargne toutefois les fonctions essentielles dont la sécurité.

Malgré d'intenses tractations et une soirée d'allers-retours entre le Sénat à majorité démocrate et la Chambre des représentants dominée par les républicains, aucun projet de loi de finances n'a pu être adopté à temps pour le début de l'exercice budgétaire 2014, qui a commencé à 00H00 mardi (04H00 GMT).

La Maison Blanche a donc ordonné peu avant minuit aux agences fédérales de déclencher la cessation partielle de leurs activités et la mise en congés sans solde de leur personnel "non essentiel", jusqu'à ce que le Congrès adopte un budget.

Barack Obama avait averti lundi qu'une paralysie fédérale aurait "des conséquences économiques très réelles pour des gens dans la vraie vie, et tout de suite".

"Ils l'ont vraiment fait", a-t-il déploré sur Twitter peu après minuit.

Le président a promulgué une loi garantissant aux militaires qu'ils seront payés à temps quoiqu'il arrive. "Vous et vos familles méritent mieux que le dysfonctionnement auquel nous assistons au Congrès", a-t-il aux soldats dans un message vidéo.

L'échec marque la culmination de 33 mois d'un bras de fer continu sur le budget entre les démocrates et les républicains, qui ont repris le contrôle de la Chambre en janvier 2011 après l'élection de dizaines d'élus du Tea Party.

Du département de la Défense à l'agence de protection de l'environnement, tous les services fédéraux sont sommés de réduire immédiatement leurs effectifs au minimum vital, parfois à seulement 5% de leur personnel.

La sécurité nationale et les services essentiels, comme les opérations militaires, le contrôle aérien et les prisons, sont globalement exemptés.

Mais environ 800.000 fonctionnaires jugés non essentiels, sur plus de deux millions, auront quatre heures mardi matin pour se présenter à leurs bureaux, ranger leurs affaires, annuler leurs réunions et rentrer chez eux, sans garantie de paie rétroactive.

Tous les parcs naturels du pays, géré par le National Park Service, dont les immenses parcs Yosemite et le Grand Canyon, ainsi que les musées et monuments de Washington seront fermés au public.

Mais selon les économistes, l'effet sur l'économie serait modeste, a fortiori si la paralysie ne durait que quelques jours.

Démocrates et républicains se sont mutuellement rejeté la faute.

"C'est une honte que ces gens, élus pour représenter le pays, finissent par représenter le Tea Party et les anarchistes", a tonné Harry Reid, chef de la majorité démocrate du Sénat.

"Le Sénat a persisté à rejeter notre offre", a déclaré John Boehner, président de la Chambre, vers 05H00 GMT. Les républicains ont fait adopter une motion visant convoquer une commission bicamérale, mais le Sénat devrait la rejeter.

Certains admettaient déjà que l'opinion rejetterait la faute sur les républicains. Ceux-ci "vont être perçus comme ayant bloqué et provoqué la cessation des activités de l'Etat fédéral", a déclaré lundi soir le sénateur John McCain.

La raison du blocage s'appelle "Obamacare", le surnom de la réforme du système de santé de Barack Obama. Les républicains exigeaient que tout accord budgétaire revienne, d'une manière ou d'une autre, sur cette loi emblématique du premier mandat de Barack Obama, votée en 2010. A partir de mardi, des millions d'Américains démunis d'assurance maladie vont pouvoir s'inscrire sur internet pour bénéficier d'une assurance subventionnée à partir de janvier 2014.

http://www.lalibre.be/actu/internationa ... ef3a0b0243
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: L'État américain au bord de la paralysie budgétaire

Message non lu par etienne lorant » mar. 01 oct. 2013, 16:40

Les Américains rejettent la stratégie des républicains du Congrès de lier le vote d'un budget à des concessions du président Barack Obama sur sa réforme de la santé, selon un sondage publié mardi, au premier jour d'une paralysie fédérale. Le sondage de l'université Quinnipiac montre que 77 % des personnes interrogées s'opposent à l'idée d'avoir recours à une fermeture partielle des activités de l'État, conséquence de la stratégie républicaine, pour bloquer l'application de la réforme dont un volet crucial entre en vigueur mardi. Seulement 22 % y sont favorables.

La cote de confiance des républicains du Congrès n'est plus que de 17 %, selon le même sondage, tandis que cette cote est un peu meilleure pour les démocrates, 32 %. Barack Obama s'en sort mieux, mais 49 % ont une mauvaise opinion de son action, contre 44 % qui l'approuvent. L'État fédéral américain a forcé mardi des centaines de milliers de fonctionnaires à prendre des congés sans solde, faute d'accord au Congrès à l'expiration de l'année budgétaire 2012-2013, lundi soir. Les républicains exigent que tout accord budgétaire revienne, d'une manière ou d'une autre, sur cette loi emblématique du premier mandat de Barack Obama, votée en 2010.

"Rançon"

À partir de mardi, des millions d'Américains jusqu'ici dépourvus de couverture pourront souscrire à des polices d'assurance subventionnées et bénéficier ainsi d'une mutualisation des risques. Les yeux se tournent déjà vers la prochaine échéance, le relèvement du plafond de la dette, d'ici au 17 octobre, quand les États-Unis risqueront de faire défaut face à leurs créditeurs. Là aussi les républicains ont menacé de ne pas approuver une telle mesure si l'application de la réforme de la santé n'était pas au moins retardée.

http://www.lepoint.fr/monde/etats-unis- ... 232_24.php
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Re: L'État américain au bord de la paralysie budgétaire

Message non lu par etienne lorant » jeu. 03 oct. 2013, 9:43

Démocrates et républicains à la maison blanche

Au lendemain de la fermeture des services de l’Etat fédéral américain, le président a invité les dirigeants démocrates et républicains du Congrès à la Maison Blanche, ce mercredi 2 octobre. Il a également reçu les dirigeants des établissements financiers les plus importants : Bank of America, Goldman Sachs, Morgan Stanley. Barack Obama a écourté un voyage prévu la semaine prochaine en Asie. Et s'est exprimé en des termes dont il est peu coutumier sur CNBC.

Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio

Une rencontre entre Barack Obama et les leaders politiques américains était une revendication exprimée avec amertume par les républicains depuis quelques jours. Certains ont même reproché au président d’accepter de discuter avec le Russe Vladimir Poutine, et même avec l’Iranien Hassan Rohani, alors qu’il refusait de les rencontrer, eux.

M. Obama s’implique donc désormais directement. Les chefs de file républicains et démocrates doivent être reçus à la Maison Blanche ce mercredi soir. Mais tout en organisant cette réunion, Barack Obama a fixé la limite de son ouverture au dialogue : pas de remise en cause de la loi sur la couverture sociale, et refus absolu d’un « chantage », selon ses propres termes, sur la loi de finances ou le relèvement du plafond de la dette.

Sur la chaîne de télévision CNBC, Barack Obama a même adopté un ton inhabituel pour exprimer son sentiment face au blocage. « Au cours de ma présidence, a-t-il dit, je me suis plié en quatre pour travailler avec le Parti républicain, et j’ai vraiment mesuré mes propos. Tout le monde sait que je suis calme. Quelquefois, les gens disent que je suis trop calme. Suis-je exaspéré ? Bien sûr que je suis exaspéré ! Car tout ceci est totalement inutile. »

Et d'enfoncer le clou : « Nous sommes dans la situation où si John Boehner, le président de la Chambre, introduit un texte pour rouvrir les services publics au niveau de financement actuel - afin que nous puissions négocier sur un budget qui nous permet de ne pas gérer une crise après l'autre -, il passera ! La seule chose qui l’en empêche, c'est qu’il ne veut pas dire "non" à une faction du Parti républicain, qui veut mettre le feu parce qu’ils sont obsédés par ma loi sur la couverture sociale ! »

http://www.rfi.fr/ameriques/20131002-et ... ma-congres
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Re: L'État américain au bord de la paralysie budgétaire

Message non lu par etienne lorant » jeu. 03 oct. 2013, 15:16

La réforme américaine de la santé, connue sous le nom d'Obamacare, a pour but de généraliser l'assurance maladie dans un pays qui ne connaît pas le système de mutuelles. Près de 7 millions de non-assurés sont concernés dès cette année. Mardi, en plein shutdown de l'administration Obama, alors que l'Etat fédéral fermait ses sites pour chômage technique, la Maison Blanche, de son côté, lançait sa plateforme de l'Obamacare.

Cyril Peter

Le lancement de la réforme suscite l'engouement aux Etats-Unis. A tel point que le site internet mis en ligne mardi a été pris d'assaut. Le premier jour d'enregistrement, la plate-forme de l'Etat fédéral a été visitée par près de 3 millions d'Américains. Mais attention, ce chiffre ne prend pas en compte les États qui disposent de leurs propres sites internet. Le portail de l'État de New York, par exemple, a enregistré à lui seul plus de 10 millions de tentatives de connexions. Beaucoup d'internautes ont rencontré des messages d'erreur. Le site de l'Etat de New-York a reçu 2 millions de visites dans les deux premières heures. Les responsables du site ont «encouragé» les utilisateurs à réessayer plus tard.

Obamacare, un site internet né dans la précipitation

La première impression, c'est que l'Obamacare a été préparée un peu dans la précipitation. La version espagnole du site internet était en effet indisponible pendant les premières heures. Le problème est désormais réglé. Les hispanophones font partie des premiers concernés. Et si la réforme s'adresse essentiellement aux Américains les plus pauvres, parmi eux, on trouve des immigrés qui ne parlent pas très bien anglais, comme certains latinos.

L'inscription se fait en quatre étapes. On ouvre tout d'abord un compte. Puis, pour un particulier, il s'agit d'indiquer ses revenus, sa situation familiale, professionnelle. Le patron de petite entreprise lui devra dire combien il a d'employés. Ensuite, troisième étape, on choisit le type de contrat d'assurance. Enfin, dernière étape, on valide.

Une inscription via internet obligatoire

Les candidats ont ensuite trois possibilités. Première option, les candidats aux revenus très faibles ont droit à une couverture universelle gratuite, offerte par l'État. Deuxième option, ceux qui ont des revenus un peu plus élevés peuvent souscrire une assurance privée pour un prix défiant toute concurrence, grâce à l'aide de l'Etat. Enfin, ceux qui ont des revenus jugés suffisants doivent s'inscrire auprès d'une assurance privée classique.

La particularité de cette réforme, enfin, c'est que pour s'inscrire, il faut avoir internet. Cela peut poser problème quand on sait que la réforme concerne les plus pauvres, et notamment les sans-domicile fixe. Mais l'administration Obama a déjà anticipé. Le gouvernement fédéral va dépenser 50 millions d'euros pour former ceux qui ont l'habitude de travailler avec ce public. Les travailleurs sociaux ou encore les hôpitaux sont les mieux placés pour inciter les non-assurés à s'inscrire.

http://www.rfi.fr/ameriques/20131003-et ... oubresauts
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Re: L'État américain au bord de la paralysie budgétaire

Message non lu par etienne lorant » ven. 04 oct. 2013, 10:38

Annulation d'une tournée en Asie

Obama a l'intention de "continuer à exhorter les républicains à autoriser un vote (au Congrès) pour obtenir la fin de la paralysie de l'Etat".
Le président Barack Obama a décidé d'annuler toute sa tournée en Asie la semaine prochaine en raison de la crise budgétaire en cours aux Etats-Unis, a annoncé jeudi soir la Maison Blanche. "Etant donné la paralysie de l'Etat fédéral, le voyage du président Obama en Indonésie et au Brunei a été annulé. Le président a pris cette décision vu la difficulté d'organiser un déplacement" en une telle période, a précisé l'exécutif américain dans un communiqué.

http://www.lalibre.be/actu/internationa ... d7dba3e8fc
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Re: L'État américain au bord de la paralysie budgétaire

Message non lu par etienne lorant » ven. 04 oct. 2013, 17:08

Mur budgétaire : Barack Obama et les démocrates sont prêts à accepter un budget au niveau demandé par les républicains, mais il n’est pas question de remettre en cause la loi sur la couverture sociale. De leur côté, les républicains extrémistes ne cèdent toujours pas. Les conséquences économique de cette paralysie commencent à se faire sentir.

Les économistes estiment les pertes à 200 millions de dollars par jour (environ 147 millions d'euros), mais en réalité les conséquences sont exponentielles au fur et à mesure que le temps passe. C'est-à-dire que la première semaine, le coût est de 200 à 300 millions de dollars, mais le temps passant, les pertes vont augmenter car la fermeture des services publics a des conséquences sur le secteur privé.

Un sous-traitant du Pentagone va par exemple mettre en chômage technique 2 000 personnes la semaine prochaine si la crise n’est pas réglée.

Le PIB en chute libre

Autre exemple, les parcs nationaux : 400 sites sont fermés. En octobre les parcs nationaux reçoivent près de 800 000 visiteurs quotidiens. Pour les États qui vivent du tourisme c’est une catastrophe. Ils estiment leurs pertes à 30 millions de dollars par jour de fermeture.

Les comptes seront faits a posteriori mais entre les salaires non versés, les contrats qui ne sont pas passés, les travaux qui ne sont pas effectués, les recherches suspendues et qu’il faudra recommencer... JP Morgan estime que chaque semaine qui passe fait baisser le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis de 1,3 milliards de dollars.

Le secteur de la santé particulièrement touché

Le secteur de la santé est l’un des plus touchés par la fermeture des services publics aux Etats-Unis : 50% des fonctionnaires sont en chômage technique, et notamment les chercheurs. Or de nombreux patients, atteints de maladies graves sont traités dans ces unités de recherche de pointe, et parmi eux des enfants.

La pression monte sur les sénateurs républicains qui tentent, c’est de la politique, de renvoyer la faute sur les démocrates. Les Représentants républicains demandent donc aux démocrates de permettre la réouverture des centres de recherche.

http://www.rfi.fr/ameriques/20131004-mu ... conomiques
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Re: L'État américain au bord de la paralysie budgétaire

Message non lu par etienne lorant » sam. 05 oct. 2013, 10:28

Les démocrates répètent ce que dit, discours après discours,Barack Obama : le gouvernement peut reprendre ses activités immédiatement si le président de la Chambre accepte de soumettre la réouverture des agences fédérales à un vote en plénière.

Le représentant Stennis Hoyer du Maryland déclare : « Je dis au président de la Chambre, Monsieur le président, nous sommes prêts à voter le réouverture aujourd’hui même dès que la séance commence ».

Mais John Boehner, qui pourrait obtenir la majorité requise avec l’appui des démocrates et des républicains modèrés, se refuse à le faire craignant la révolte de l’extrême droite qui continue d’exiger, pour approuver un budget temporaire, des restrictions sur la loi sur la santé, comme le réclame ce représentant du Tea Party :

« Voilà maintenant que le président et le chef de la majorité au Sénat demandent à la Chambre de se rendre. Nous ne nous rendrons pas. Nous nous battons pour le peuple américain ».

La Chambre a continué d’approuver des mini-mesures pour rouvrir certaines agences fédérales, mais les démocrates et le président refusent de les avaliser. Seule loi approuvée par Obama est le paiement des 800.000 fonctionnaires fédéraux au chômage technique depuis mardi.

http://www.rfi.fr/moyen-orient/20131005 ... e-poursuit
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Re: L'État américain au bord de la paralysie budgétaire

Message non lu par etienne lorant » mar. 08 oct. 2013, 10:13

Le département du Trésor estime qu'il aura épuisé ses mesures palliatives le 17 octobre.
La Maison Blanche a prévenu lundi qu'un éventuel défaut des Etats-Unis sur leur dette, un scénario "terrible", aurait des conséquences à long terme, au septième jour d'une paralysie de l'Etat fédéral.

Le département du Trésor estime qu'il aura épuisé ses mesures palliatives le 17 octobre, en l'absence de relèvement du plafond légal de la dette par le Congrès.

Or, dimanche, le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, a exclu de faire voter un tel relèvement par ses troupes sans concessions politiques du président démocrate Barack Obama, en particulier sur sa réforme de l'assurance-maladie.

"Beaucoup de gens ont été déçus des déclarations" de M. Boehner, a remarqué lundi un proche conseiller économique de M. Obama, Gene Sperling, en répétant la position de la Maison Blanche selon laquelle lier réforme de l'assurance-maladie et plafond de la dette était inacceptable.

"Le président a dit clairement que l'époque des menaces de défaut devait prendre fin", a ajouté M. Sperling lors d'un déjeuner organisé par le journal spécialisé Politico.

"Si nous permettons à un tel processus de s'installer, cela provoquera de gros dégâts à notre démocratie, à notre économie, à la confiance envers la fiabilité des Etats-Unis", a-t-il insisté.

Un défaut sur la dette, sans précédent dans l'histoire des Etats-Unis, pourrait faire replonger la première économie de la planète dans la récession, conséquences mondiales à la clé, selon le Trésor.

Un autre conseiller économique de M. Obama, Jason Furman, a pour sa part mis l'accent sur le fait qu'un relèvement du plafond de la dette (actuellement à 16.700 milliards de dollars) sans conditions était la seule issue possible.

Un défaut, a-t-il prévenu, également chez Politico, aurait des résultats "tellement terribles que je ne veux même pas en parler".

Un porte-parole de M. Boehner a accusé de son côté la Maison Blanche de porter la responsabilité d'un éventuel défaut en refusant de négocier.

"Il est effarant que le président Obama préfère un défaut à des négociations avec l'autre partie. Cette approche irresponsable et arrogante menace notre économie et revient à ignorer des décennies de précédents lorsque le pouvoir est divisé" entre républicains et démocrates, a affirmé ce porte-parole, Brendan Buck.

"Le président refuse toujours de décrocher son téléphone. Si les Etats-Unis font défaut, le président devra expliquer pourquoi il n'a même pas essayé de trouver une solution", a ajouté M. Buck.

Cette dispute sur le plafond de la dette se produit alors que l'Etat fédéral américain est déjà partiellement paralysé depuis le 1er octobre par l'incapacité des républicains, majoritaires à la Chambre, et des démocrates, qui contrôlent le Sénat et la Maison Blanche, à se mettre d'accord sur une loi budgétaire.

http://www.lalibre.be/actu/internationa ... 5fd923fd6c
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Re: L'État américain au bord de la paralysie budgétaire

Message non lu par etienne lorant » mar. 08 oct. 2013, 14:17

Pasteur au Sénat des Etats-Unis, Barry Black admoneste tous les matins les élus sur le "shutdown".


Le ras-le-bol des Américains face au "shutdown" trouve un écho au Capitole. Chaque matin depuis que dure le blocage budgétaire qui a entraîné il y a tout juste une semaine la fermeture partielle des services publics à l'échelon fédéral, Barry Black se fait leur porte-voix. Cet homme de 64 ans n'est pas n'importe qui puisqu'il bénéficie, quotidiennement, de l'attention des cent membres du Sénat. Le natif de Baltimore est en effet le pasteur de la chambre haute du Congrès américain : à ce titre, il est chargé d'ouvrir chaque session parlementaire par une prière.

L'exercice tourne à la diatribe depuis que le désaccord entre Démocrates et Républicains a mis au chômage technique des centaines de milliers de fonctionnaires américains. Le contenu de ses discours contraste avec l'apparence du bonhomme, collectionneur de nœuds papillons tiré à quatre épingles dont la voix de baryton critique sans ménagement, mais toujours calmement, son auditoire. "Ayez pitié de nous, Seigneur, et sauvez-nous de cette folie", a lancé la semaine dernière celui qui a passé 27 ans dans la Navy avant de devenir, en 2003, le premier Noir à occuper le poste de chapelain du Sénat, en vigueur depuis 1789.

"Un jeu très dangereux"

L'aumônier multiplie les prises de position pour exhorter les élus américains à sortir de la crise. Non sans leur adresser quelques griefs. "Nous reconnaissons nos transgressions, nos faiblesses, notre suffisance, notre égoïsme et notre orgueil", a-t-il déclaré ces derniers jours. "Délivrez-nous de l'hypocrisie consistant à vouloir paraître raisonnables tout en étant déraisonnables". En décembre, face à un énième blocage budgétaire, il en avait aussi appelé au Seigneur pour qu'il "nous délivre de ces blessures que nous nous infligeons à nous-mêmes".

"J'utilise une perspective biblique pour forger mes convictions sur différents sujets", explique ce père de trois enfants au New York Times. "Je suis libéral sur certains points, et conservateur sur d'autres. Mais il est évident que la Bible condamne ouvertement certaines choses avec force, et c'est que je fais." Barry Black est conscient de l'impact qu'il peut avoir : "Gardez en tête que ma prière est la première chose qu'ils entendent chaque jour. J'ai vraiment l'opportunité de lancer chaque journée de manière très spéciale."

Face aux Sénateurs comme dans l'intimité de son bureau situé au troisième étage du Capitole, Barry Black n'en finit plus de déplorer le "shutdown" : "Je nous vois jouer à un jeu très dangereux. C'est comme la confrontation à O.K. Corral. Qui va céder le premier ? Je ne peux donc pas m'empêcher d'évoquer ces débordements dans ma prière. J'espère que quelque chose va se passer et que les têtes froides prévaudront." A défaut d'argent, Barry Black n'étant pluss payé comme des centaines de milliers de fonctionnaires fédéraux, l'homme d'Eglise aura au moins profité de cette paralysie fédérale pour gagner en notoriété et un titre d'orateur hors pair.

http://www.metronews.fr/info/etats-unis ... lj9EPhCTM/
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

etienne lorant
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Re: L'État américain au bord de la paralysie budgétaire

Message non lu par etienne lorant » mer. 09 oct. 2013, 10:56

(...)
Face à ce dialogue de sourds, c'est peut-être du Sénat que viendra une solution. Les démocrates y disposent de huit sièges de plus que les républicains. Le climat est un peu moins partisan qu'à la Chambre haute. Certains sénateurs républicains semblent plus soucieux d'éviter toute forme de défaut de paiement du Trésor que leurs collègues les plus radicaux de la Chambre des représentants. Le leader démocrate du Sénat, Harry Reid, cherche donc à faire adopter un projet de loi qui relèverait le plafond de la dette publique au moins jusqu'aux élections législatives de novembre 2014. À la différence des textes déjà votés par la Chambre des représentants, cette majoration du plafond de la dette ne serait assortie d'aucune condition particulière. En effet il n'est toujours pas question pour les démocrates d'accepter que des baisses de dépenses publiques ou un report de la réforme de la santé sous la menace d'un défaut de paiement du Trésor.

La stratégie de Harry Reid, soigneusement coordonnée avec la Maison-Blanche, est de forcer ensuite la Chambre des représentants à se prononcer sur ce texte. L'objectif: que des démocrates minoritaires à la Chambre des représentants, mais néanmoins très soudés, triomphent en formant une coalition avec une minorité de républicains modérés, écœurés par le Tea Party. En provoquant une scission du camp républicain, la Maison-Blanche parviendrait éviterait ainsi un défaut catastrophique du Trésor et humilierait durablement John Boehner. Pour autant, la question d'un vote d'une forme de budget pour faire fonctionner normalement le gouvernement fédéral ne serait pas réglée. En outre la minorité républicaine du Sénat peut bloquer la manœuvre de Harry Reid. Le sénateur républicain modéré, John McCain, par exemple a encore exigé hier des négociations budgétaires comme préalable à un relèvement du plafond de la dette.

http://www.lefigaro.fr/international/20 ... ntinue.php
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Toto
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Re: L'État américain au bord de la paralysie budgétaire

Message non lu par Toto » mer. 09 oct. 2013, 21:36

Oui, donc pour récapituler :
-Obama veut mettre en place son projet de couverture d'assurance santé, et accuse ses opposants de...s'y opposer
-Et quant au plafond de la dette, au lieu de faire des réformes pour minimiser les dépenses, il augmente celles-ci par ses projets étatiques, et ensuite il critique sur les Républicains qui ne veulent pas augmenter le plafond et proposent des mesures de bon sens, à savoir réduire les dépenses?
Hé bien!
Je suis totalement contre ces manies de s'endetter à tour de bras, la plupart du temps par incompétence (on ne sait pas faire les bonnes réformes) ou par démagogie (on préfère acheter les électeurs par des cadeaux, et ne pas mécontenter les fonctionnaires en sabrant dans le budget de l'Etat) ou par vue court-termiste (je m'endette, je m'en cogne, ce sera un problème dans 15 ans, et à cette époque-là, je serai à la retraite).

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Re: L'État américain au bord de la paralysie budgétaire

Message non lu par poche » jeu. 10 oct. 2013, 11:06

Un des effets de la crise budgétaire que le gouvernement a empêché la célébration de la messe sur ses bases militaires.
L'archidiocèse pour les services militaires des États-Unis estime que 50 prêtres ont été empêchés de célébrer la messe sur des bases militaires , le dimanche 6 Octobre , en raison d'une politique interdisant les aumôniers civils lors de l'arrêt du gouvernement fédéral.

Bien que la Chambre des représentants américaine a voté 400 à 1 pour permettre aux aumôniers civils sur des bases , et le Département de la Défense a annoncé qu'il rappelait les employés civils , ces politiques apparemment arrivées trop tard pour permettre à certains aumôniers d'administrer les sacrements . Les aumôniers ont reçu l'assurance qu'ils seront en mesure de reprendre des horaires normaux ce dimanche .

Sont interdits aumôniers qui n'étaient pas membres en service actif des forces armées de célébrer la messe à cause d'une politique qui empêchait les employés contractuels de bases militaires au cours de l' arrêt de gouvernement .

Un prêtre catholique qui a été arrêté de célébrer la messe dans une base en Géorgie , le Père Ray Leonard, a indiqué : «Mes paroissiens ont été bouleversés. Ils étaient en colère et consternation . Ils ne pouvaient pas croire qu'en Amérique ils seraient vu refuser l'accès à la messe par le gouvernement " Rep Tim Huelskamp a eu cette réaction . :

http://www.catholicculture.org/news/hea ... ryid=19303

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Re: L'État américain au bord de la paralysie budgétaire

Message non lu par etienne lorant » ven. 11 oct. 2013, 10:27

Petits pas vers une ouverture

Juste avant leur rendez-vous à la Maison Blanche, dans la nuit de jeudi à vendredi, les républicains ont proposé un relèvement du plafond de la dette américaine pour six semaines. Un délai qui, disent-ils, doit permettre de commencer à négocier. Après une heure et demie de réunion avec Barack Obama, les républicains semblent avoir fait un premier pas, en acceptant un relèvement temporaire du plafond de la dette.

La négociation a peut-être réellement commencé dans cette crise car cela se passe comme il se doit dans cette situation : chacun fait un pas, et on discute ensuite.

D’après le court communiqué publié par la Maison Blanche, Barack Obama a en effet accepté l’offre républicaine de relèvement du plafond de la dette pour six semaines avant la date butoir du 17 octobre - au-delà, le pays risque de se trouver en défaut de paiement -. Mais il a également demandé une réouverture immédiate des services de l’État.

Les responsables républicains sont revenus vers les élus du Congrès pour expliquer la situation et surtout pour tenter de convaincre l’aile droite. Car jusque là, et même pendant la réunion à la Maison Blanche, certains membres du Tea Party continuaient de refuser tout compromis sur la loi sur la santé pour voter le budget. Mais il s'agit de déclarations publiques et en coulisses, on sait que tout peut se négocier.

Petite ouverture

Deux facteurs sont intervenus ces derniers jours qui ont sans doute fait évoluer la position des républicains.

Barack Obama, lors d'une intervention devant la presse le 3 octobre, accuse les républicains de mettre en péril l'économie américaine.

Politiquement, le «shutdown» profite à Obama

Les lobbies économiques proches du parti conservateur se sont exprimés pour expliquer que faire défaut sur la dette, ne pas relever le plafond, serait inacceptable pour le pays et l’économie mondiale. Il est à parier qu’en privé, ils ont expliqué leur position en termes très clairs.

Les sondages ensuite. Les Américains blâment tous les élus pour la situation de crise dans laquelle est plongé le pays. Mais ceux qui perdent le plus de points sont les républicains, et cela a dû faire réfléchir les parlementaires qui remettent leur poste en jeu dans un an.

http://www.rfi.fr/ameriques/20131010-et ... -fermeture
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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