http://www.senat.fr/rap/r08-220/r08-2208.html Disons que cela ôte un poids pécuniaire à l'État...Peccator a écrit :Non, car ces pays sont toujours régis par le dogme invincible que l'Etat c'est le mal. Et malgré cela, s'ils ne l'ont pas encore fait, ils en parlent régulièrement...
Les miracles n'existent pas, enfin si, mais seule une personne peut le faire, nous sommes des humains avec nos systèmes pour essayer de rendre meilleur nos vies, le libéralisme est un outil qui peut permettre cela.Peccator a écrit :Et donc ? La privatisation serait une recette miracle pour régler les problèmes de maintenance du réseau ? L'expérience prouve pourtant précisément le contraire...
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.htmlPeccator a écrit :Je n'ai d'ailleurs jamais vu personne proposer de racheter le réseau ferroviaire : c'est toujours l'inverse qui est proposé, laisser à l'Etat la charge du réseau, et faire circuler des trains dessus.
Peut-être que l'infrastructure d'un réseau n'est pas rentable, surtout avec le développement des vols courts reliant certaines villes.
Avoir une compagnie publique avec une dette de 7.4 Md€ en 2013 (2012 7.5 Mds) grâce peut être à cela : http://www.lefigaro.fr/societes/2013/08 ... a-sncf.phpPeccator a écrit :Un résultat déficitaire en 2013 ne signifie pas que l'Etat ait du verser des subventions. Il y a des tas d'entreprises chaque année qui ont un résultat déficitaire sans que leur actionnaire ne mette la main à la poche.
Une entreprise en constant déficit est vouée à fermer, car non-rentable c'est le b-a.ba de l'économie.
Oui, il est purement comptable, car c'est grâce à de l'argent publique que cela fonctionne, de facto cela impacte nos vies à cause des impôts, je suis content d'apprendre que cette entreprise arrive à avoir des "bons résultats"... Venant d'un monopole publique..étonnant...mais le déficit reste toujours présent.Peccator a écrit :En l'espèce, ce déficit est purement comptable, causé par une réévaluation de la valorisation du parc matériel TGV, et non par des difficultés de rentabilité opérationnelle (au contraire, la marge opérationnelle est même en croissance !).
C'est ce qui permettait à La Tribune de commenter ces résultats en les qualifiant de "plutôt bons".
http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... -bien.html
J'ai écrit "salariés" et non pas salaires, car des mouvements grévistes ont un cout pour l'entreprise.Peccator a écrit :Vous m'étonnez : je présume que les salaires apparaissent dans les comptes, comme pour toute société commerciale. A quoi correspond sinon la ligne "Charges de personnel" dans le rapport financier ?
http://www.sncf.com/ressources/reports/ ... 3_13_0.pdf
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013 ... l-etat.phpPeccator a écrit :Quant aux retraites, pour autant que je sache, on n'a pas l'habitude d'imputer au résultat de BNP Paribas ou à Thales les pensions de leurs retraités. Je ne vois pas pourquoi la SNCF devrait faire exception.
http://www.ifrap.org/Public-prive-les-1 ... #forum8732
Pas besoin de Cour des comptes, ils existent des conseils d'administration dans des entreprises, par contre les actionnaires ont leurs mots à dires, car c'est avec leurs capitaux qu'ils financent les projets des entreprises, s'ils perdent de l'argent à cause d'un mauvais chef d'entreprise celui-ci est licencié, les entreprises privées sont plus riches que des entreprises publiques au passage.Peccator a écrit :La Cour des comptes fait son boulot : puisque la SNCF est une entreprise publique, il est bien normal que l'actionnaire contrôle ce qui s'y passe.
De ce que j'ai pu constater dans bon nombre de grandes entreprises privées (et de moins grandes), il serait très intéressant que la Cour des Comptes puisse y faire le même genre d'audit (ce qui est impossible, bien sûr : il serait scandaleux que l'autorité publique vienne s'immiscer dans la gestion d'entreprises privées).
Je ne fais pas du « SNCF bashing » mais il est aussi mensonger de prétendre qu'un monopole public est la seule option pour une économie, sachant que dans les autres pays cela s'ouvre déjà à la privatisation, car l'État n'est plus capable.Peccator a écrit :Je ne dis pas que tout est parfait à la SNCF. Mais il est mensonger de dire que la privatisation réglerait tous les problèmes, alors que l'expérience pratique menée dans d'autres pays a montré que cela n'a fait qu'aggraver les problèmes sur le plan du service rendu à la clientèle.
Des exemples?Supposer qu'un monopole est toujours une mauvaise chose est un dogme infondé.
Pour les autoroutes, ils existent les routes départementales ou nationales, pour le reste c'est le choix que l'usager peut avoir sur les compagnies qui font baisser les prix et non pas l’infrastructure qui reste un autre problème.Et pour les métiers de réseau, la situation de monopole, de fait si ce n'est de droit, est toujours ce qui survient en pratique. On ne va pas construire 2 autoroutes Paris-Lyon pour créer une concurrence entre les deux. On ne construit pas 2 lignes ferroviaires parallèles parce qu'il faudrait y avoir une concurrence : on sait bien la difficulté qu'il y a à rentabiliser une seule ligne.
http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... aris-.htmlPeccator a écrit :Et je n'ai jamais vu émettre l'idée qu'il faudrait établir une "saine concurrence" dans les infrastructures aéroportuaires de Paris, remettant en cause le monopole d'Aéroports de Paris ?
Vous oubliez que la concurrence ne concerne pas que les infrastructures, mais aussi les offres notamment les compagnies.
Non par contre le transport aérien low-cost sur ce secteur, maritime lui cause des torts ; et je rajoute cet article : http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 025650.phpLe Tunnel sous la Manche s'avère difficile à rentabiliser : pensez-vous qu'en creuser un second améliorera le service ou les coûts, par l'effet magique de la libre concurrence ?
« Au total, Eurostar résiste à la concurrence des compagnies aériennes low-cost. La société détenue à 55 % par la SNCF espère d’ailleurs profiter d’une accélération de la libéralisation des transports ferroviaires dans l’Union Européenne afin de remporter de nouvelles parts de marché sur les liaisons vers Amsterdam, Francfort et Genève. En septembre 2013, la compagnie transmanche avait d’ores et déjà signé un partenariat avec l’entreprise ferroviaire Nederlandse Spoorwegen afin d’assurer des liaisons directes entre Londres et Amsterdam dès 2016. Eurostar devra cependant cohabiter avec la compagnie ferroviaire Deutsche Bahn qui pourra emprunter le tunnel sous la manche dès l’année prochaine. »