Et la problématique du Linceul se résume bien évidemment à ces trois seuls arguments, selon vous. Vous prenez les arguments qui vous arrangent, et qui plus est sur de fausses bases, sans aucune référence sérieuse.touriste a écrit :Y en avait trois (rapide résumé ^^)Et que faites-vous de tous les autres arguments ?
De quoi parlez-vous ? De quelles tâches de sang ? Car il y en a plusieurs d'aspect différent sur le Linceul. Les scientifiques du STURP, dans leurs nombreuses études des années 70, ont caractérisé l'ensemble des éléments du Linceul, en particulier les tâches de sang. Mais votre expertise dépasse très certainement de très loin celle d'éminents scientifiques, pour affirmer en deux lignes que les tâches de sang n'en sont pas, alors qu'eux arrivent à la conclusion contraire avec des études poussées et fournies.Le "sang" n'était pas du sang, les "tâches" sont ocres alors que le sang séché est noir...
Une référence majeure dans le domaine : John H. Heller, Alan D. Adler, "Blood on the Shroud of Turin", Applied Optics, 19(16), 2742 (1980). La découverte de traces de sang sur le suaire par deux membres du STURP.
Cette conclusion est erronée, et montre bien que vous ne connaissez rien aux études qui ont été menées sur le Linceul. L'image étant tridimensionnelle, vous ne pouvez pas l'étendre sur un plan, mais il faut l'analyser en trois dimensions. Sinon, cela n'a pas de sens, et conduit à l'absurdité que vous énoncez ci-dessus.L'un des bras, si vous le depliez, permet d'atteindre le genou sans avoir besoin de plier le corps, sans oublier les doigts très longs... Incompatibilité anatomique, voyez vous...
une référence sérieuse sur le sujet : John P. Jackson, Eric J. Jumper, William R. Ercoline,"Correlation of image intensity on the Turin Shroud with the 3-D structure of a human body shape", Applied Optics, 23(14), 2244 (1984). La confirmation des propriétés tridimensionnelles de l'image du linceul.
Sur quoi vous fondez-vous pour dire que Rogers a remis en cause la datation du fait de ses convictions ? Les études menées au C14 ont révélé leurs limites, et cela a déjà été évoqué sur ce fil de discussion. Je ne perds pas de temps à vous l'exposer à nouveau.La datation a été faîtes via trois laboratoires, choisis par l'évêché lui même. Rogers a remis en cause la datation parce qu'il est catholique, non parce qu'il est scientifique. Cela dit, une nouvelle datation ne changera pas grand chose, ce pourquoi le responsable des datations de l'époque n'a rien contre le fait de les refaire...
Référence de l'étude qui résume le travail des trois laboratoires dont vous parlez :
P. E. Damon, D. J. Donahue, B. H. Gore, A. L. Hatheway, A. J. T. Jull, T. W. Linick, P. J. Sercel, L. J. Toolin, C. R. Bronk, E. T. Hall, R. E. M. Hedges, R. Housley, I. A. Law, C. Perry, G. Bonani, S. Trumbore, W. Woelfli, J. C. Ambers, S. G. E. Bowman, M. N. Leese, M. S. Tite, "Radiocarbon dating of the Shroud of Turin", Nature, 337, 611 (1989) . Un article concluant à l'âge médiéval du tissu, après la radiodatation de trois laboratoires différents.
La référence de l'étude qui remet en cause la datation au C14 du Linceul : Raymond N. Rogers, "Studies on the radiocarbon sample from the shroud of turin", Thermochimica Acta, 425(1-2), 189 (2005). Une remise en cause fondamentale et sans ambiguïté des résultats de l'analyse au carbone 14 par un des meilleurs chimistes américains, ancien membre du STURP.
Quelles sont vos sources ? Donnez-nous les références d'un projet sérieux qui a réussi à reproduire le Linceul en tout point.Au fait, le même résultat obtenu en utilisant les mêmes techniques de l'époque, a été expédié quelque peut vivement: ça montre pourtant bien qu'il était possible de créer un suaire ayant les mêmes caractéristiques au XIIIème siècle. Et donc par les religieux eux mêmes.
Cordialement,