L'extinction du cordonnier, histoire d'une décadence
L'extinction du cordonnier, histoire d'une décadence
Bonjour, c'est de sa faute, au cordonnier, s il disparaît. Il prend trop au sérieux cette philosophie du monde (il me semble qu'il faut la distinguer de l humilité, chrétienne, qui, je crois ne renonce pas à agir de manière sensée. C'est sans doute cette caractéristique qui en fait de la vraie humilité) de ne pas se prendre au sérieux. Résultat : Invariablement mal chaussé, son commerce périclite.
Réintroduisez le cordonnier bien chaussé ! Seule option pour enrayer la décadence!
Que les personnes intéressées se manifestent..
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- Tribunus plebis
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Re: L extinction du cordonnier, histoire d une décadence
Moi, rien compris.
Bon, apparemment il faut que j'aille me coucher. Je vais réessayer demain matin de comprendre ce message, à l'aide d'un café généreux.
Bon, apparemment il faut que j'aille me coucher. Je vais réessayer demain matin de comprendre ce message, à l'aide d'un café généreux.
Re: L extinction du cordonnier, histoire d une décadence
Pas compris non plus.
Pierrot, moins ésotérique le message, SVP
Pierrot, moins ésotérique le message, SVP
Re: L extinction du cordonnier, histoire d une décadence
Bonjour Messieurs,
C'est lié à l expression "Les cordonniers sont les plus mal chaussés", que je croyais connue de tous, qui signifie qu une profession, quelle qu elle soit, devrait avantager ses praticiens en nature, dans le domaine où ils exercent.
Or, assez souvent on observe qu ils négligent de bien se doter eux-mêmes.
Le cordonnier, pour caricaturer, ira à la messe en basket..
Le garagiste ira au travail en vélo.
Le médecin prendra un simple doliprane pour soulager une grippe, etc..
Du coup, je prêtais à la société en général des intentions philosophiques derrière, comme quoi beaucoup de monde semble adopter la "cordonnier attitude" de ne pas se prendre au sérieux.
Et je crois voir dans cette philosophie l origine partielle bien des maux d aujourd'hui. Faire reculer la dette, par exemple, s appuie souvent sur de telles "philosophies"
- Jean-Mic
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Re: L'extinction du cordonnier, histoire d'une décadence
Toujours aussi peu clair
"Ce que l'on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément." disait Boileau-Despréaux. Ici, on en est loin ...
"Ce que l'on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément." disait Boileau-Despréaux. Ici, on en est loin ...
Heureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes. Ils n'ont pas fini de s'amuser !
Re: L'extinction du cordonnier, histoire d'une décadence
Bonjour Jean Mic, bonjour Relief, et Altior. Bonjour à tous
Ben, c'est juste que le cordonnier ne prend pas au sérieux sa vitrine, ses propres chaussures ou celles de ses enfants. C'est une critique de la société de consommation, qui se fait une "philosophie", croirait on, de prendre très au sérieux de mal chausser ses cordonniers. D un côté, on retrouve des hiérarchies de décideurs, de l autre, des décisions, et de redoutables traçabilités qui remontent le travail d éxécution à la "source", c'est à dire rarement plus haut que l exécutant. Notre pauvre cordonnier sentant bien que finalement c'est lui qui sera estimé responsable des peaux de bananes rencontrées sur le chemin par sa clientèle finit amnésique, ses enfants mal chaussés, pour ne pas éveiller le soupçon des redoutables traqueurs de la saine traçabilité
"Les animaux malades de la peste" ont leur remake du 21ème siècle
La morale: c'est sérieux de ne pas se prendre au sérieux. De toute façon, tous nos maux viennent des cordonniers. Ça n aurait pas été sérieux de les maintenir artificiellement en exercice. De plus, un cordonnier, ça ne pollue pas assez la planète. On ne peut donc pas vraiment prendre un cordonnier au sérieux
- Jean-Mic
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Re: L'extinction du cordonnier, histoire d'une décadence
Que tout cela est confus !
Puisque vous êtes amateur de métaphore, je vous propose celle-ci :
Puisque vous êtes amateur de métaphore, je vous propose celle-ci :
- "Arrête de ramer, tu attaques la falaise !"
Heureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes. Ils n'ont pas fini de s'amuser !
Re: L'extinction du cordonnier, histoire d'une décadence
Ne vous blessez pas, cher Jean Mic
J'avoue perdre patience, peut-être, avec cette clarté dont je sens bien cependant qu'elle ne serait pas préjudiciable à ma crédibilité.
Reprenons "les animaux malades de la peste" de La Fontaine, si vous voulez bien.
Et bien, ce que dénonce le fabuliste est également ce que je voulais mettre en relief.
Mais cette logique du bouc émissaire de la fable n'est qu'un aspect du problème.
Injuste, la justice du roi lion finit par s'abattre sur l'âne, jugé responsable de la peste qui s'abat sur le royaume. L'injustice, que vise le fabuliste, a cependant un fruit tout aussi nocif : J'y vois également la perte de sens.
Le seul qui fait les frais de cette épreuve de la peste est notre herbivore, qui ne pense pas un instant, sans doute, être la raison personnelle de cette "sentence divine", c'est peut-être également le seul qui pense avec justesse.
Ces animaux malades de la peste ne se prennent sans doute pas au sérieux, et s'en estiment sans doute humbles, contrairement à cet âne, jugé arrogant.
Mais que vaut une humilité qui appelle arrogance le bon sens?
- Jean-Mic
- Pater civitatis
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Re: L'extinction du cordonnier, histoire d'une décadence
Clarté ? Quelle clarté ?
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- Tribunus plebis
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Re: L'extinction du cordonnier, histoire d'une décadence
On dirait que votre allégorie n'est pas au point, Pierrot. Il faudra remettre sur le métier possiblement.
Re: L'extinction du cordonnier, histoire d'une décadence
Merci à vous 2
Je vais soumettre mon dernier message et la fable des "animaux malades de la peste" a une personne de ma connaissance. Elle me dira sans doute ce qui est incompréhensible, je reviendrai vers vous
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