La foi au risque des anti-dépresseurs ?

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Anne
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Re: La foi au risque des anti-dépresseurs ?

Message non lu par Anne » lun. 04 juil. 2011, 5:45

stephlorant a écrit : Tenez, j'ai cité deux médicaments, puis j'ai fait une brève recherche et il m'a fallu moins de deux minutes pour trouver ceci:

Risperdal et Haldol moins efficaces qu'un placebo pour contrer l'agressivité

Selon une récente étude publiée dans le Lancet, deux médicaments antipsychotiques largement prescrits aux enfants et adultes souffrant de troubles du spectre autistique ne sont pas plus efficaces qu'un placebo pour contrer l'agressivité.

Peter Tyrer et et al. ont étudié les effets de la rispéridone (Risperdal), de l'halopéridol (Haldol) et d'un placebo sur l'agressivité de quelque 86 adultes non psychotiques et de faible QI répartis entre dix unités de traitement ambulatoires ou résidentielles en Grande-Bretagne et en Australie. Les chercheurs ont mesuré l'agressivité des participants ainsi que d'autres troubles du comportements à l'issue de 4, 12 et 26 semaines de traitement. Ils ont également étudié les effets secondaires et analysé les réponses du personnel soignant et autres accompagnants sur les effets du traitement.

"L'agressivité a diminué de manière substantielle avec chacun des traitements en l'espace de quatre semaines", notent les chercheurs, "avec toutefois une amélioration supérieure pour le groupe sous placebo". Le placebo avait en effet diminué l'agressivité de près de 80 %, contre 58 % pour la rispéridone et 65 % pour l'halopéridol. Les données n'ont montré aucune différence significative entre les groupes pour tous les autres paramètres pris en compte.

Les chercheurs concluent ainsi : "les médicaments antipsychotiques ne devraient plus être considérés comme un traitement de fond acceptable pour contrer l'agressivité des personnes présentant un handicap intellectuel".
Cette partie de l'info ne s'applique manifestement pas à ton cas : déficience intellectuelle, autisme et agressivité ! ;)
La rispéridone, antipsychotique atypique de nouvelle génération, avait été initialement accueillie avec intérêt pour ses risques moindres par rapport à des neuroleptiques de première génération tels que l'halopéridol. On sait pourtant aujourd'hui que la rispéridone s'accompagne de tout un cortège de risques d'effets secondaires graves tels que diabète, élévation du glucose sanguin, prises de poids extrêmes et tumeurs pituitaires.
Pour cette partie, il serait intéressant de savoir si les résultats s'appliquent exclusivement à ce groupe spécifique (adultes, TED, handicapés intellectuels, aggressifs) ou si les mêmes effets se manifestent chez les clientèles qui ne présentent pas ces problématiques.

En passant, Lancet n'est pas à l'abri des erreurs dans la publication des résultats de recherches, notamment en ce qui a trait au lien fait entre l'adminstration de vaccins et l'autisme, qui a fait bien des ravages. On peut cependant présumer qu'ils ont appris de cette erreur.
"À tout moment, nous subissons l’épreuve, mais nous ne sommes pas écrasés;
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Re: La foi au risque des anti-dépresseurs ?

Message non lu par Iulita » mar. 05 juil. 2011, 12:47

Je ne sais si cela joue sur la vie spirituelle, mais voici mon propre témoignage : vers 20 ans, grosses crises d'angoisse et grande fatigue régulièrement. En fait je ne savais pas trop où j'en étais "professionnellement" - je ne voyais pas bien où me conduisaient mes études. Mon médecin traitant m'a prescrit des somnifères pour dormir, et des excitants à prendre le matin pour être en forme. L'idée du médicament ne m'enchantait pas, je trouvais que c'était s'occuper de la surface, sans chercher ce qu'il y avait au fond. Mais bon, je les ai achetés tout de même. J'ai lu la notice, et là, à la seule évocation d'un risque de dépendance, j'ai tout balancé à la poubelle.
Par la suite, j'ai commencé des études de chant lyrique, et le simple apprentissage de la gestion du souffle a suffi à d'abord contrôler les crises d'angoisse, puis les faire disparaître. Comme quoi...

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Re: La foi au risque des anti-dépresseurs ?

Message non lu par Invité » mar. 05 juil. 2011, 15:25


Chacun sait qu'il y a angoisse et angoisse.
Certaines crises d'angoisse ne faisant pas partie d'une pathologie, apparaissent et disparaissent, ceci assez facilement. C'est sans doute ce que vous avez vécu. Une pathologie (vous le savez également d'ailleurs) type dépression génère des crises d'angoisse très fortes, invalidantes et prolongées.
Ce genre d'angoisse ne passe pas sans traitement, ce serait faux et totalement mensonger que de dire le contraire.

Lorsque quelqu'un écrit (à répétition) qu'il souffre de crises d'angoisse et qu'il rejette tous conseils relatifs à une consultation et acceptation d'un traitement, que celui-ci prétend que seul Dieu (je suis croyante) est en mesure de le guérir, personnellement, je l'aide dans un 1er temps et ensuite, puisque celui-ci semble savoir où se trouve la solution, je respecte son point de vue et je ne m'en préoccupe plus.


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Re: La foi au risque des anti-dépresseurs ?

Message non lu par stephlorant » mar. 05 juil. 2011, 15:49

Iulita a écrit :Par la suite, j'ai commencé des études de chant lyrique, et le simple apprentissage de la gestion du souffle a suffi à d'abord contrôler les crises d'angoisse, puis les faire disparaître. Comme quoi...
En ce qui me concerne, je suis arrivé un matin à six heures devant un monastère des Clarisses. La porte était entr’ouverte. J'ai hésité puis je suis entré. Les soeurs commençaient par "Deus in adjutorium intende"... Par la suite, les psaumes étaient chanté en français. Peu importe, je me suis retrouvé vraiment, comme je l'ai compris, dans la "maison de Dieu".

Le monastère a fermé, mais moi je voudrais bien finir dans la maison du Seigneur, que j'adore depuis le 15 aoôt 1985...
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http://www.youtube.com/watch?v=WDV94Iti5ic&feature=related (Philippe Herreweghe)

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Re: La foi au risque des anti-dépresseurs ?

Message non lu par Iulita » mar. 05 juil. 2011, 17:04

touriste a écrit :
Chacun sait qu'il y a angoisse et angoisse.
Certaines crises d'angoisse ne faisant pas partie d'une pathologie, apparaissent et disparaissent, ceci assez facilement. C'est sans doute ce que vous avez vécu. Une pathologie (vous le savez également d'ailleurs) type dépression génère des crises d'angoisse très fortes, invalidantes et prolongées.
Ce genre d'angoisse ne passe pas sans traitement, ce serait faux et totalement mensonger que de dire le contraire.
Je suis entièrement d'accord, bien que mes propres crises aient mis quelques années à disparaître complètement, et qu'elles réapparaissent parfois en cas de fort stress comme des deuils ou des incertitudes face à l'avenir. Je ne les considère pas comme une pathologie mais comme un signe passager de désordre psychique, avec parfois des conséquences physiques.
Pour moi, il était important de ne pas les laisser s'installer, mais j'avais plus besoin d'écoute et de prise en main par moi-même que de médicaments - solution de facilité dans mon cas, qui m'aurait peut-être boostée le temps du traitement mais n'aurait rien réglé sur le fond.
Je pense qu'il est important de bien se connaître aussi pour tenter de discerner ce qui relève de la dépression véritable qui empêche de vivre et ce qui est de la déprime passagère. Et bien se connaître oblige à se déprendre de soi.
A cet égard, le chant a constitué pour moi un véritable apprentissage de soi, en profondeur, aussi bien des bonnes que des mauvaises choses.

touriste a écrit : Lorsque quelqu'un écrit (à répétition) qu'il souffre de crises d'angoisse et qu'il rejette tous conseils relatifs à une consultation et acceptation d'un traitement, que celui-ci prétend que seul Dieu (je suis croyante) est en mesure de le guérir, personnellement, je l'aide dans un 1er temps et ensuite, puisque celui-ci semble savoir où se trouve la solution, je respecte son point de vue et je ne m'en préoccupe plus.
Il arrive parfois que l'on soit tellement habitué à ses angoisses que l'idée de ne plus être habité par elles soit source d'angoisse plus grande encore, surtout lorsque ces crises sont suivies de périodes de consolation intense. Je ne suis pas certaine qu'avec ce type de pathologie la médicamentation constante ou régulière soit réellement efficace.
Une grande tante est devenue un légume, littéralement droguée, ça doit faire 60 ans qu'elle est "soignée" pour une dépression (peut-être bien d'ailleurs que son cas a joué dans mon refus de tout psychotrope !).
D'où l'importance d'un diagnostic adéquat, ce qui ne me parait pas encore gagné aujourd'hui

Stephlorant a écrit :En ce qui me concerne, je suis arrivé un matin à six heures devant un monastère des Clarisses. La porte était entr’ouverte. J'ai hésité puis je suis entré. Les soeurs commençaient par "Deus in adjutorium intende"... Par la suite, les psaumes étaient chanté en français. Peu importe, je me suis retrouvé vraiment, comme je l'ai compris, dans la "maison de Dieu".
Comme je vous comprends ! D'ailleurs, le chant en choeur - bien exécuté - m'apporte davantage que le chant soliste : la richesse harmonique de voix qui se marient bien dépasse vraiment de loin celle d'une voix seule. Et puis l'égocentrisme en prend un coup, ce qui n'est pas rien !

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Re: La foi au risque des anti-dépresseurs ?

Message non lu par PaxetBonum » mar. 05 juil. 2011, 21:26

Iulita a écrit : Je ne suis pas certaine qu'avec ce type de pathologie la médicamentation constante ou régulière soit réellement efficace.
Une grande tante est devenue un légume, littéralement droguée, ça doit faire 60 ans qu'elle est "soignée" pour une dépression (peut-être bien d'ailleurs que son cas a joué dans mon refus de tout psychotrope !).
D'où l'importance d'un diagnostic adéquat, ce qui ne me parait pas encore gagné aujourd'hui
Et oui, les psy en tout genre sont bien souvent plus des cultivateurs de légumes que des médecins…
On a trop souvent l'idée que nos mal être sont des pathologies, alors qu'il s'agit souvent de troubles ou de maladies de l'âme et là, le seul médecin des âmes c'est Dieu.
C'est pourquoi de nos jours de grands saints auraient été diagnostiqués déséquilibrés et mis sous traitement illico
Imaginé un St Padre Pio racontant sa vie sur un divan ! Il ressortirait avec la camisole presto !
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Re: La foi au risque des anti-dépresseurs ?

Message non lu par Invité » mar. 05 juil. 2011, 21:33


PaxetBonum,

Il est facile de comprendre que pour vous le seul remède à tout trouble psychique c'est Dieu.

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Re: La foi au risque des anti-dépresseurs ?

Message non lu par PaxetBonum » mar. 05 juil. 2011, 21:42

touriste a écrit :
Il est facile de comprendre que pour vous le seul remède à tout trouble psychique c'est Dieu.
[/color]
Comment pourrait-il en être autrement ?
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Re: La foi au risque des anti-dépresseurs ?

Message non lu par Invité » mar. 05 juil. 2011, 22:29

Iulita a écrit : Je pense qu'il est important de bien se connaître aussi pour tenter de discerner ce qui relève de la dépression véritable qui empêche de vivre et ce qui est de la déprime passagère.

Il y a des critères qui permettent de définir si une personne vit une dépression ou pas.
Je trouve cet article bien fait. Il résume correctement :


Les symptômes de la dépression


La dépression se définit par un certain nombre de symptômes parmi les suivants. Ils doivent être présents toute la journée et presque tous les jours, durant au moins deux semaines et ne pas être influencés par les circonstances :

Humeur dépressive, tristesse (symptôme majeur)

Perte d’intérêt (symptôme majeur)

Fatigue ou perte d’énergie (symptôme majeur)

Trouble de l’appétit (avec perte ou prise de poids)

Troubles du sommeil (perte ou augmentation)

Ralentissement ou agitation psychomotrice

Sentiment d’infériorité, perte de l’estime de soi

Sentiment de culpabilité inappropriée

Difficultés de concentration

Idées noires, pensées de mort, comportement suicidaire

L’épisode dépressif léger


Il comprend au moins un ou deux des symptômes décrits plus haut. A cela s’ajoutent deux des trois symptômes suivants, présents pratiquement toute la journée et presque tous les jours, non influencés par les circonstances et durant au moins deux semaines :

humeur dépressive à un degré nettement anormal pour la personne ;

perte de l’intérêt et du plaisir pour des activités habituellement agréables ;

réduction de l’énergie ou augmentation de la fatigabilité.

Aucun des symptômes n’est sévère. Ce type d’épisode peut s’accompagner de détresse et de difficultés pour mener à bien les activités sociales et professionnelles.

L’épisode dépressif moyen


Il comprend au moins six symptômes dépressifs listés plus haut, dans « les symptômes de la dépression ». En général, plusieurs de ces symptômes ont une intensité sévère et la personne a des difficultés importantes pour mener à bien ses activités professionnelles, sociales ou familiales.

L’épisode dépressif sévère


Il comprend au moins huit symptômes dépressifs. La personne est le plus souvent incapable de poursuivre l’ensemble de ses activités habituelles. Il peut être associé ou non à des symptômes psychotiques, comme des idées délirantes d’indignité, de maladie physique ou de désastre imminent, des hallucinations auditives de dérision ou de condamnation, au maximum une stupeur dépressive. Les caractéristiques psychotiques augmentent le risque suicidaire et le risque de récidives dépressives
Iulita a écrit : Il arrive parfois que l'on soit tellement habitué à ses angoisses que l'idée de ne plus être habité par elles soit source d'angoisse plus grande encore
C'est surprenant. Généralement, le fait d'être libéré d'angoisse(s) génère du confort, une paix intérieure retrouvée.
Iulita a écrit : ...surtout lorsque ces crises sont suivies de périodes de consolation intense. Je ne suis pas certaine qu'avec ce type de pathologie la médicamentation constante ou régulière soit réellement efficace.
Peut être se donner les moyens de découvrir à quoi sont rattachées ces angoisses, ce qu'elles veulent nous dire.
Iulita a écrit : Une grande tante est devenue un légume, littéralement droguée, ça doit faire 60 ans qu'elle est "soignée" pour une dépression (peut-être bien d'ailleurs que son cas a joué dans mon refus de tout psychotrope !).
Je suis d'accord.
Malheureusement, comme dans tout métier, il y a des bons, des moins bons et des très mauvais. Ce qui touche à la psychologie n'y échappe pas.
Vous serez d'accord avec moi, cependant, pour dire que des bons psychologues existent, psychiatres, que chacun (s'il s'agit du bon) est en mesure d'apporter le remède (psychothérapie et traitement médicamenteux) dont toute personne a forcément besoin si elle vit une dépression.
Je pense qu'il faut savoir être sage et discerner le bien du moins bien ou du carrément mauvais.
Les bons existent.
Iulita a écrit : D'où l'importance d'un diagnostic adéquat, ce qui ne me parait pas encore gagné aujourd'hui
Le problème, aujourd'hui, ce sont les compétences. Vous le dites ci-dessus.


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Re: La foi au risque des anti-dépresseurs ?

Message non lu par PaxetBonum » mer. 06 juil. 2011, 8:36

J'ai lu votre symptomatologie de la dépression
Je suis donc un dépressif chronique avec de longues périodes en dépression sévère
Pourtant je ne rechercherais aucun autre secours que celui de Dieu et de mes proches
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Re: La foi au risque des anti-dépresseurs ?

Message non lu par Invité » mer. 06 juil. 2011, 16:06

PaxetBonum a écrit :
touriste a écrit :
Il est facile de comprendre que pour vous le seul remède à tout trouble psychique c'est Dieu.
[/color]
Comment pourrait-il en être autrement ?
N'est-il pas notre Créateur Tout Puissant ?

Donc, tout devrait se guérir avec l'aide de Dieu. Je suis d'accord ! C'est d'ailleurs pour cela qu'il a instruit des psychiatres, des psychologues, (il faut être prudent car il y a un peu tout et n'importe quoi dans ce milieu, mais je ne jette pas tout en bloc) et que ceux-ci ou celles-ci soulagent. D'ailleurs, il est bon de rappeler qu'un patient n'est pas la propriété d'un psychiatre ou d'un psychologue ou autre, que ce patient est libre d'en changer s'il considère que les soins apportés n'améliorent en rien son état.
Si ce patient n'est pas en mesure de le faire, une tierce personne peut l'aider dans cette démarche (membre de la famille, ami, etc.,).

Comme vous avez pu le remarquer je viens de faire une pirouette à partir de vos propos. C'est ma pensée.


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Re: La foi au risque des anti-dépresseurs ?

Message non lu par Invité » mer. 06 juil. 2011, 16:35

PaxetBonum a écrit :J'ai lu votre symptomatologie de la dépression
Je suis donc un dépressif chronique avec de longues périodes en dépression sévère
Pourtant je ne rechercherais aucun autre secours que celui de Dieu et de mes proches

Il ne s'agit pas de ma symptomatologie.

Puisque vous dites (il faut aller jusqu'au bout maintenant) que vous êtes un dépressif chronique, ceci, avec de longues périodes en dépression sévère, c'est que vous vous êtes reconnu, sur des périodes longues, sur différents symptômes.

Merci, pour continuer à être en vérité, de dire quels sont ces symptômes, leur durée.

Vous dites que vous êtes, sur de longues périodes, un dépressif sévère, ceci, d'après les symptômes énoncés dans l'article. Je ne mets pas en doute votre parole. J'ai besoin, pour vous croire, que vous précisiez quels sont ces symptômes.
Lorsque je dis : pour vous croire, cela signifie, pour que vous soyez crédible quant à la remise en cause desdits symptômes.
Merci pour votre sincérité.


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Re: La foi au risque des anti-dépresseurs ?

Message non lu par PaxetBonum » mer. 06 juil. 2011, 19:54

C'est la meilleur, me voilà sur le divan !

Pour ma part je souffre de :

Humeur dépressive, tristesse (symptôme majeur)
Perte d’intérêt (symptôme majeur)
Fatigue ou perte d’énergie (symptôme majeur)
Trouble de l’appétit (avec perte ou prise de poids)
Troubles du sommeil (perte ou augmentation)
Sentiment d’infériorité, perte de l’estime de soi
Sentiment de culpabilité inappropriée (tout dépend de ce que l'on entend par inapproprié)
Difficultés de concentration
Idées noires, pensées de mort, comportement suicidaire

Durée ? Environ 10 ans ?
Voilà Docteur… c'est grave ?
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Re: La foi au risque des anti-dépresseurs ?

Message non lu par Invité » mer. 06 juil. 2011, 23:30

PaxetBonum a écrit :C'est la meilleur, me voilà sur le divan !
Non ! Le divan n'est absolument pas nécessaire. Il existe aussi une chaise dans un cabinet et vous avez la liberté de vous y asseoir.
PaxetBonum a écrit : Pour ma part je souffre de :

Humeur dépressive, tristesse (symptôme majeur)
Perte d’intérêt (symptôme majeur)
Fatigue ou perte d’énergie (symptôme majeur)
Trouble de l’appétit (avec perte ou prise de poids)
Troubles du sommeil (perte ou augmentation)
Sentiment d’infériorité, perte de l’estime de soi
Sentiment de culpabilité inappropriée (tout dépend de ce que l'on entend par inapproprié)
Difficultés de concentration
Idées noires, pensées de mort, comportement suicidaire

Durée ? Environ 10 ans ?
Voilà Docteur… c'est grave ?
Il ne s'agit pas de savoir quelle est la notion de gravité, il s'agit de prendre en compte la douleur de ce que toute personne exprime.
Ne me dites pas que vous êtes heureux ainsi ?

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Re: La foi au risque des anti-dépresseurs ?

Message non lu par Anne » jeu. 07 juil. 2011, 1:12

@touriste:

J'aimerais vous inviter à vous inscrire, sous un pseudo de votre choix, afin de faciliter le dialogue entre les divers intervenants sur ce fil.

Il serait aussi intéressant de pouvoir avoir un "interlocuteur" facilement identifiable pour continuer à échanger. De plus, ça permettrait d'établir un certain lien de confiance car, vous l'admettrez, nous touchons ici un sujet fort délicat.

Qu'en pensez-vous ? Merci d'y songer, et au plaisir...
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