Afin que la tunique sans couture du Christ...
Publié : dim. 14 sept. 2008, 20:40
Voici une partie du discours de SS Benoît XVI aux évêques de France réunis à Lourdes, le dimanche 14 septembre 2008, au sujet de Summorum Pontificum rappelant dans quel esprit le pape veut son application dans l'Église.
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C'est donc dans un esprit d'unité et non de division que le pape veut son application afin que tous dans l'Église trouvent sa place. Il est donc très peu ecclésiale dans toutes analyses liturgiques de vouloir privilégier une forme du rite romain au détriment d'une autre, ou de laisser sous-entendre qu'une partie de la messe sous une forme est moins ou plus théologique que l'autre, ce n'est certes pas dans l'esprit de l'Église, ni d'aujourd'hui ni dans l'esprit du Motu Proprio. Ainsi donc il faut voir et contempler les valeurs théologiques et pastorales des deux formes et c'est en ce sens qu'il faut comprendre «l'enrichissement mutuel».Sa Sainteté Benoît XVI a écrit :Le culte liturgique est l'expression suprême de la vie sacerdotale et épiscopale, comme aussi de l'enseignement catéchétique. Votre charge de sanctification du peuple des fidèles, chers Frères, est indispensable à la croissance de l'Église. J'ai été amené à préciser, dans le Motu proprio Summorum Pontificum, les conditions d'exercice de cette charge, en ce qui concerne la possibilité d'utiliser aussi bien le missel du bienheureux Jean XXIII (1962) que celui du Pape Paul VI (1970). Des fruits de ces nouvelles dispositions ont déjà vu le jour, et j’espère que l'indispensable pacification des esprits est, grâce à Dieu, en train de se faire. Je mesure les difficultés qui sont les vôtres, mais je ne doute pas que vous puissiez parvenir, en temps raisonnable, à des solutions satisfaisantes pour tous, afin que la tunique sans couture du Christ ne se déchire pas davantage. Nul n'est de trop dans l'Église. Chacun, sans exception, doit pouvoir s'y sentir chez lui, et jamais rejeté. Dieu qui aime tous les hommes et ne veut en perdre aucun nous confie cette mission de Pasteurs, en faisant de nous les Bergers de ses brebis. Nous ne pouvons que Lui rendre grâce de l'honneur et de la confiance qu'Il nous fait. Efforçons-nous donc toujours d'être des serviteurs de l'unité !
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